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Point de vue de la FAEUQEP sur la création

d'un Conseil des uniǀersitĠs du YuĠbec

Mémoire de la FAEUQEP

présenté dans le cadre de la consultation sur la création du Conseil des universités du Québec et de la Commission mixte de l'enseignement supĠrieur

24 octobre 2016

2

Introduction

Créée au début des années 90, la Fédération des associations étudiantes universitaires

québécoises en éducation permanente (FAEUQEP) compte quelque 40 000 membres. du système universitaire québécois.

Les trois associations qui composent la Fédération sont par ailleurs très représentatives

du réseau universitaire. On compte en effet une association dans la métropole, Riǀiğres (AEHCUYTR) et une association d'Ġtudiants ă distance, l'Association des Nous tenons par ailleurs ă remercier le ministğre de l'ducation et de l'Enseignement l'enseignement supĠrieur. Nos réponses aux questions du document de consultation

1. De façon générale, êtes-vous favorable à la création du Conseil des universités du

Québec?

Au Sommet sur l'enseignement supĠrieur, le projet de créer un Conseil des uniǀersitĠs du YuĠbec a fait l'objet d'un large consensus. La FAEUYEP en Ġtait et pertinent de " soutenir la réflexion du gouvernement et de la société québécoise pour faire progresser le systğme d'enseignement uniǀersitaire, dans le contedžte le Conseil? Il en va ici du même principe que pour toute recherche universitaire ͗ l'autonomie réaliser son mandat, il va donc de soi que le Conseil doit être indépendant du ministğre de l'Enseignement supĠrieur et des Ġtablissements uniǀersitaires. 3

3. Êtes-ǀous d'accord aǀec la mission et aǀec les responsabilitĠs du Conseil dĠcrites

dans ce document ? En toute logique avec nos réponses aux deux questions précédentes, nous système universitaire québécois dans son ensemble. Dans le monde uniǀersitaire, comme nous l'aǀons constatĠ au Sommet sur

l'enseignement supĠrieur, de nombreuses ǀoidž se sont ĠleǀĠes pour s'opposer ă un

compatibles avec la culture universitaire. Cela dit, il est impératif que tous les programmes soient évalués, ce qui doit absolument inclure tous les programmes de certificat et tous les programmes à distance. Dans ce dernier cas, pour des raisons que nous ne comprenons pas, nous savons que les demandes répétées des étudiants pour que leurs cours et leurs programmes soient évalués rencontrent dans certains cas une forte opposition des autorités de l'établissement. Cela est inacceptable.

Dans le réseau universitaire, il existe déjà des méthodes éprouvées, fiables et crédibles

d'Ġǀaluation des programmes, y compris pour les programmes de certificat et On nous permettra à cet Ġgard de citer l'edžemple de la triple Ġǀaluation, d'abord par consultation de recourir à des experts indépendants et impartiaux. Nous estimons que seuls responsables de l'Ġǀaluation.

les programmes sont évalués périodiquement selon des méthodes éprouvées, fiables et

crédibles. Lorsque ce ne serait pas le cas, il aurait la responsabilité de rendre publiques les lacunes, de proposer des mesures correctiǀes et, au besoin, d'inǀiter la Ministğre ă intervenir. 4 L'Ġǀaluation crĠdible des programmes constitue par ailleurs une condition sine qua non pour lever les obstacles à la pleine reconnaissance des cours et des

d'une uniǀersitĠ ă l'autre, de faĕon ă faciliter la mobilitĠ Ġtudiante ă l'intĠrieur du

système universitaire ». Notre Fédération fait des représentations à ce sujet depuis de nombreuses années. être davantage reconnus, mais comment peut-on encore admettre que ce ne soit pas encore pleinement le cas pour des formations universitaires acquises au

Québec ?

qui sont très restrictives dans certains cas, par exemple lorsque des personnes, pour toutes sortes de raisons, sont amenées à poursuivre leurs études dans un autre établissement que celui où elles les ont entreprises. Le principe que nous défendons est celui-ci : une personne qui a réussi trois certificats comportant 90 crédits devrait avoir la possibilité de faire sanctionner ses études par un baccalauréat, même si elle a effectué ses études dans plus d'une uniǀersitĠ. En ce qui regarde les règles sur la délocalisation des campus universitaires, notre et la Gaspésie. En premier lieu, il faut rappeler que les activités hors campus se font en grande majorité en cohortes fermées et que les cours se donnent dans des locaux loués, une pratique qui remonte pour ainsi dire à la Révolution tranquille. On comprend aussi que dans de grandes régions peu densément peuplées, des uniǀersitĠs comme l'UYAR et l'UYAT n'ont guğre le choidž d'opĠrer des hors campus pour desservir adéquatement leur population. 5 Par ailleurs, nous ne voyons pas très bien en quoi les pôles universitaires de Beauce-Appalaches, des Laurentides et de la Basse- Côte-Nord constitueraient

une anomalie. Ces pôles ont été créés par la volonté des élus régionaux et de

Québécoises.

évidentes, cette contrainte devrait exclure la formation à distance.

Drummondville, l'UYAR ă LĠǀis, l'UniǀersitĠ de MontrĠal ă Laǀal et l'UniǀersitĠ de

Sherbrooke ă Longueuil. Initialement, c'est pour faǀoriser leurs actiǀitĠs de formation continue que les universités ont créé ces campus, mais on constate il y a pénurie de personnel, feront face à une vague massive de retraite dans les prochaines années, et les universités ne disposent pas toujours de la capacité de les accueillir sur leur campus principal. En outre, il y a de fortes possibilités que ces futurs diplômés choisissent de faire carrière dans leur région, dont ils contribueront à la vitalité. En ce qui concerne la création de nouveaux campus régionaux, il nous semble que les universités ont fait preuve de plus de discipline au cours des dernières années. Relativement à son rôle de favoriser la collaboration entre les universités, le Conseil deǀrait par ailleurs s'intĠresser en particulier ă l'enseignement ă distance Présentement, les universités québécoises qui offrent des formations à distance et du coût de production des cours à distance, cette façon de faire entraîne la duplication de cours similaires, ce qui est inefficace et coûteux. française (ACDEAULF) a tenues en juin 2015. galement en juin 2015, dans un aǀis au ministre de l'ducation, de les universités québécoises : un potentiel à optimiser, le Conseil supérieur de 6 certains services, expertises ou infrastructures, et à mettre en commun leurs expertises en matière de formation à distance en participant à des lieux ordres en formation à distance (CLIFAD). » universités et la persévérance dans les études.

4. Le Conseil devrait-il aǀoir d'autres responsabilitĠs ?

Depuis plusieurs années déjà, peut-on parler de l'Ġǀolution du systğme universitaire sans évoquer la question du financement, du sous-financement compte du gouvernement, le Conseil pourrait certainement se liǀrer ă l'analyse et La mission du Conseil deǀrait selon nous inclure l'information ă la population. Le Conseil aurait beau produire les études les plus poussées et formuler les recommandations les plus pertinentes, en bout de ligne, ce sont les universités qui en disposeront en vertu de leur autonomie. La production et la diffusion la plus large possible d'un rapport annuel contribuerait à mieux faire connaître les enjeux universitaires dans la population

6. Êtes-ǀous d'accord aǀec la composition proposĠe du Conseil ?

Nous sommes globalement d'accord aǀec la proposition de composition du Conseil. Dans le cas des étudiants, nous demandons de respecter l'esprit et la 7 lettre de la Loi sur l'accrĠditation et le financement des associations d'Ġlğǀes ou premier cycle régulier, les études supérieures et l'Ġducation permanente. Un étudiant de chacun de ces groupes doit à notre sens être nommé au Conseil.

7. Êtes-ǀous d'accord aǀec les modalitĠs deǀant guider la composition du Conseil ?

Nous comprenons fort bien l'intention d'edžclure du Conseil les membres de la établissement universitaire ainsi que les cadres. Ces personnes ont en effet un pouvoir décisionnel et leur loyauté va forcément en premier lieu à leur université, nationales puissent donc recommander la nomination de leurs représentants. Il est toutefois entendu que ceux-ci ne sauraient être des officiers élus des associations ou des fédérations étudiantes.

8. Le Conseil supérieur de l'Ġducation a coedžistĠ aǀec le Conseil des uniǀersitĠs du

Québec de 1969 à 1993. Pendant cette période, il a préservé son mandat large et conseils à vocation sectorielle et spécialisée. Dans cette optique, comment concevez-ǀous la complĠmentaritĠ du mandat du Conseil supĠrieur de l'Ġducation avec les mandats respectifs du Conseil des collèges du Québec et du Conseil des universités ? Ce qui a existé dans le passé, de 1969 à 1993 comme le note le document de consultation, peut certes prĠǀaloir dans l'aǀenir et nous ne ǀoyons aucune incompatibilité entre les deux organismes. cinq commissions. Trois d'entre elles, qui portent respectivement sur l'Ġducation champ de compétences du Conseil des universités et du Conseil des collèges. Qui [voǐM En plus de ses cinq commissions, le CSE compte par ailleurs un Comité qui produit 8 tous les ordres d'enseignement. L'edžpertise du CSE est indĠniable, et le YuĠbec se irremplaçables. l'Ġducation (CSE) doit ă notre sens conserǀer son mandat de transǀersalitĠ annĠes deudž autres de ses commissions. Rien ne l'empġcherait par ailleurs de collaborer avec le Conseil des universités (CUQ) et le Conseil des collèges sur les En ce qui nous concerne plus particulièrement, nous tenons mordicus au maintien défis considérables que le Québec est loin de relever adéquatement.

9. Quel rôle devrait jouer le Conseil des universités du Québec, le cas échéant, quant

ă l'attraction d'Ġtudiants internationaudž dans le rĠseau uniǀersitaire québécois ?

Notre FĠdĠration n'a pas d'idĠe prĠcise ă ce sujet. Les questions que pose le document de consultation relativement à la crĠation de la Commission midžte de l'enseignement supĠrieur :

1. La proposition d'une commission midžte ǀous apparaŠt-elle une avenue susceptible

d'accroŠtre la collaboration entre les deudž ordres d'enseignement ? La nĠcessitĠ d'accroŠtre la collaboration entre le collĠgial et l'uniǀersitĠ nous moyen intĠressant d'y parǀenir.

2. Le mandat suggéré vous semble-t-il rĠpondre audž dĠfis d'arrimage et de partage de

l'edžpertise entre les deudž ordres d'enseignement ? Si nous sommes d'accord pour une plus grande collaboration et une plus grande 9 sommes opposés si cela a pour conséquence que les universités finissent par s'accaparer de la formation prĠ-universitaire offerte dans les cégeps. de cette responsabilité. Enfin, nous ne sommes pas certains de la portĠe de ͨ l'obligation de concertation » dont parle le document de consultation à propos des lois constitutives du Conseil des collèges et du Conseil des universités, et nous aimerions obtenir des précisions à ce propos. Au départ, il nous semble que la concertation suppose la volonté mutuelle des parties impliquées.

Conclusion

À notre sens, la pertinence de créer un Conseil des universités du Québec ne fait aucun doute, car il est indispensable de créer un organisme de réflexion et de conseil sur indépendant du gouvernement et des établissements. faire existent déjà dans le réseau universitaire, et un des rôles du futur Conseil recours à des experts extérieurs, car la communauté universitaire compte suffisamment de personnes compétentes pour évaluer les programmes selon des méthodes qui ont fait leurs preuves. On ne saurait par ailleurs comprendre l'Ġtat de notre systğme uniǀersitaire sans parler du la communauté universitaire, mais aussi de la population, car il est entendu que celle-ci doit être mieux informée des forces et des lacunes du réseau universitaire. 10 associations étudiantes et que trois étudiants en fassent partie, soit un du premier cycle rĠgulier, un des cycles supĠrieurs et un de l'Ġducation permanente. Les fĠdĠrations étudiantes devraient choisir elles-mêmes leurs représentants, étant entendu que ceux-ci ne pourraient être les officiers des fédérations et des associations qui les composent.

Enfin, ce serait une graǀe erreur d'abolir le Conseil supĠrieur de l'Ġducation, car sa ǀision

transǀersale de tous les ordres d'enseignement est Ġclairante et nĠcessaire.quotesdbs_dbs12.pdfusesText_18