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Madame bovary chapitre 7

Crédits image: Adonis/Romans de toujours Voici une analyse du chapitre 7 (partie 1) madame Bovary de Flaubert Lisez un extrait d’un commentaire du chapitre 7 de Mme Bovary Conseil: Si votre extrait est un peu plus court que celui commenté, vous pouvez garder le même plan, mais supprimer II-C (Charles, allègrement dans l’homme d’amour)



Flaubert, Madame Bovary (1857)

Madame Bovary à la charnière de deux mouvements litéraires, romanisme et réalisme Héroïne exaltée enfermée dans une réalité triste Regard cru du narrateur qui en metant à nu la vie d’une femme a provoqué le scandale Procès 1 Une héroïne romanesque 2 Un regard ironique sur la réalité 3 Le point de vue mobile du narrateur 1



Madame Bovary, Gustave Flaubert - ac-strasbourgfr

Madame Bovary, une œuvre typiquement réaliste ? Dans une de ses lettres, Flaubert écrit, à propos de Madame Bovary : « On me croit épris du réel, tandis que je l'exècre ; car c'est en haine du réalisme que j'ai entrepris ce roman » Qu’en pensez-vous ? En faisant mourir Emma Bovary, Flaubert met-il également à mort le Romantisme ?



1 Connaissance de Madame Bovary,

Analyse du dernier chapitre de Madame Bovary, p 49 Annexe 2 chapitre des comices « Nous sommes des vidangeurs et des jardiniers » ou la composition des comices » (IIe partie, chap VIII), journal de bord de Flaubert Donner cette



Madame Bovary, Flaubert, la mort d’Emma : commentaire

chapitre 8 de la troisième partie de Madame Bovary de Flaubert Le passage analysé va de « "Sa poitrine aussitôt se mit à haleter rapidement " » jusqu’à « "Elle n’existait plus" » La mort d’Emma Bovary, introduction : Madame Bovary de Gustave Flaubert est un roman qui fait scandale dès sa publication en 1857



LAssommoir et Madame Bovary: Echos et parallèles

chapitre VII de L'Assommoir (Paris: Librairie Générale Française, 1983), 221-263 L'épisode des Comices agricoles se trouve dans le chapitre VIII de la deuxième partie de Madame Bovary (Paris: Garnier-Flammarion, 1979), 163-183 Toute référence ultérieure aux deux romans se fera, sauf exception,



SOMMAIRE - ac-strasbourgfr

IV DEVOIR SUR TABLE: 1° Analyse de l’extait n°4 de Madame Bovary : la promenade en barque avec Léon 2° Comparaison de quatre extraits su la mo t de l’héoïne : a- CHATEAUBRIAND, Atala b- BERNARDIN DE SAINT PIERRE, Paul et Virginie c- FLAUBERT, Madame Bovary d- ZOLA, L’Assommoir



Classes de 1 ère Bac blanc n°2 Corrigé 1 « Le roman et ses

3 I R appel commenté et problématisé du sujet Objet d'étude : Le personnage de roman, du XVIIème siècle à nos jours Textes : Texte A : Gustave FLAUBERT, Madame Bovary, Deuxième partie, chapitre 12, 1857

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1 Classes de 1ère Bac blanc n°2 Corrigé1 " Le roman et ses personnages »

Source des illustrations : http://booknode.com/

Sommaire

En guise de mise en appétit : un texte en couleurs et un panneau " danger » I. Rappel commenté et problématisé du sujet

II. La question de corpus (4 points)

a. Critères d'évaluation (rappel) b. Perspective de lecture des copies de référence et de la vôtre : ... c. Exemple(s) de réponse

III. Corrigé du sujet d'invention

a. Critères d'évaluation (rappel) b. Pour approfondir l'écriture du sujet d'invention : le " cahier des charges » pour ce sujet c. Exemple de copie

d. Pour faire la transition avec la dissertation, une revue d'arguments que vous pouvez garder en mémoire pour le bac.

IV. Corrigé de la dissertation

a. Critères d'évaluation (rappel)

b. Perspective de lecture des copies de référence et de la vôtre : plan détaillé, logique et progression du propos (dispositio),

banque d'exemples et d'arguments (inventio), analyses élégantes et justes, belles formules (elocutio)

c. Exemple(s) de copie

V. Corrigé du commentaire

a. Critères d'évaluation (rappel) b. Les coulisses du commentaire : " texte en couleurs » (cf. page 2) et logiques de plan c. Un exemple

VI. Autour du sujet

1. Rappel et renvoi : les questions fréquemment posées, bilan de huit bacs blancs et perspectives pour le prochain, liens vers

les ressources en ligne du lycée Fresnel.

2. Histoire des arts : notre musée imaginaire, passé, présent et à venir.

VII. Chronique encyclopédique : Flaubert et son " gueuloir », Le Caravage à Caen. Rappel (en annexe) : les types de

discours. VIII. Chronique orthographique, syntaxique et lexicale

1 Février 2016. Elaboré par Yves Maubant. Cf. le sujet en fin de corrigé. A lire en lien avec le bac blanc n° 2 de l'année 2015, consacré lui aussi au

personnage de roman, sujet et corrigé à cette adresse : http://lycee-fresnel.etab.ac-caen.fr/spip.php?article126

Les professeurs utilisateurs de ce ou de ces corrigé(s) ajouteront toutes les remarques critiques nécessaires. Utilisation libre de

droits sous réserve de citation des sources. Toutes les copies citées sont d'authentiques travaux d'élèves.

Rappel : chaque fois que vous voyez cette flèche, une activité est à faire : le corrigé doit être lu activement, crayon et surligneur à la main.

S'il subsistait quelques coquilles, malgré de soigneuses relectures, nous vous remercions de nous les signaler.

2

En guise de mise en appétit : un texte en couleurs (inspiré d'un brouillon d'élève de 1ère S4)

Texte C : Marguerite DURAS,

Un Barrage contre le Pacifique, Première partie, chapitre 2, 1950.

[Le roman se situe vers 1930, dans l'Indochine française, à l'époque de la colonisation. La mère, venue de France, vit

pauvrement avec ses deux enfants, sur des terrains incultivables, périodiquement envahis par la mer. Elle a déjà construit des

barrages qui ont été détruits par les grandes marées, mais elle ne renonce pas à ce projet.]

- Si vous le voulez, nous pouvons gagner des centaines d'hectares de rizières et cela sans aucune aide des chiens du

cadastre1. Nous allons faire des barrages. Deux sortes de barrages : les uns parallèles à la mer, les autres, etc.

Les paysans s'étaient un peu étonnés. D'abord parce que depuis des millénaires que la mer envahissait la plaine ils s'y

étaient à ce point habitués qu'ils n'auraient jamais imaginé qu'on pût l'empêcher de le faire. Ensuite parce que leur misère leur

avait donné l'habitude d'une passivité qui était leur seule défense devant leurs enfants morts de faim ou leurs récoltes

brûlées par le sel. Ils étaient revenus pourtant trois jours de suite et toujours en plus grand nombre. La mère leur avait

expliqué comment elle envisageait de construire ces barrages. Ce qu'il fallait d'après elle c'était les étayer2 avec des

troncs de palétuviers3. Elle savait où s'en procurer. Il y en avait des stocks aux abords de Kam qui, une fois la

piste terminée, étaient restés sans emploi. Des entrepreneurs lui avaient offert de les lui céder au rabais. Elle

seule d'ailleurs prendrait ces frais-là à sa charge.

II s'en était trouvé une centaine qui avaient accepté dès le début. Mais ensuite, quand les premiers avaient commencé à

descendre dans les barques qui partaient du pont vers les emplacements désignés pour la construction, d'autres s'étaient joints

à eux en grand nombre. Au bout d'une semaine tous à peu près s'étaient mis à la construction des barrages. Un rien avait

suffi à les faire sortir de leur passivité. Une vieille femme sans moyens qui leur disait qu'elle avait décidé de lutter les

déterminait à lutter comme s'ils n'avaient attendu que cela depuis le commencement des temps.

Et pourtant la mère n'avait consulté aucun technicien pour savoir si la construction des barrages serait efficace. Elle le

croyait. Elle en était sûre. Elle agissait toujours ainsi, obéissant à des évidences et à une logique dont elle ne

laissait rien partager à personne. Le fait que les paysans aient cru ce qu'elle leur disait l'affermit encore dans la

certitude qu'elle avait trouvé exactement ce qu'il fallait faire pour changer la vie de la plaine. Des centaines

d'hectares de rizières seraient soustraits aux marées. Tous seraient riches, ou presque. Les enfants ne mourraient plus.

On aurait des médecins. On construirait une longue route qui longerait les barrages et desservirait les terres libérées.

1. " chiens du cadastre » : la mère désigne par cette expression les employés de l'administration coloniale qui vendent des terres

incultivables et qui contribuent ainsi à l'appauvrissement des petits colons et à la misère de la population indochinoise.

2. " étayer » : consolider.

Quel code ?

Surligné jaune :

Souligné

En caractères gras :

En caractères gras et vert :

Ce qu'il s'agit d'éviter :

Cf. pages 7-8 une série d'exercices pour vous éviter cette paraphrase, dont voici une définition :

Formulation différente d'un énoncé sans altération de son contenu. Souvent avec une connotation péjorative. Développement

explicatif d'un texte, souvent verbeux et diffus, qui ne fait qu'en délayer le contenu sans que rien ne soit ajouté au sens ou à la

valeur. (cnrtl et Larousse) 3 I. Rappel commenté et problématisé du sujet Objet d'étude : Le personnage de roman, du XVIIème siècle à nos jours.

Textes :

Texte A : Gustave FLAUBERT, Madame Bovary, Deuxième partie, chapitre 12, 1857. Texte B : Emile ZOLA, Germinal, Septième partie, chapitre 6, 1885. Texte C : Marguerite DURAS, Un Barrage contre le Pacifique, Première partie, chapitre2, 1950. Texte D : Georges PEREC, Les Choses, Première partie, chapitre 2, 1962.

[Toujours prendre la mesure du corpus : quels siècles (XIXe et XXe), quels auteurs (qui peuvent être déjà connus : Zola et

Flaubert en particulier), quels sous genres romanesques (réalisme, naturalisme, épopée, fantastique, roman historique...), quels

types de personnages (conquérants, rêveurs, héros, anti héros), quelles forces agissantes (ambition, frustration, ennui, désir de

changer le monde...) et quels modes de narration (narrateur omniscient, point de vue interne, récit à la première personne) ?

Comment répondre à ces questions ici ? Que permettent-elles d'évaluer ? I - Vous répondrez aux questions suivantes : (4 points) :

1. Quelles réactions ces personnages manifestent-ils face au monde qui les entoure ? (2 points)

2. De quelle manière les espoirs des personnages sont-ils exprimés ? (2 points)

[Deux questions au lieu d'une : il importe de bien les différencier, même si vous faites un " chapeau » commun de présentation,

et d'avoir clairement une démarche comparative : vous avez donc distingué entre les personnages " actifs » comme Etienne

Lantier dans

Germinal, ou la mère dans Barrage contre le Pacifique, et les personnages passifs, dont le rapport au monde est

plus fantasmé que réellement transformateur : Emma Bovary, seule dans ses rêves aux côtés de son mari ronfleur, ou ce jeune

couple, dont l'horizon des désirs est " impitoyablement bouché ».

Ces deux questions avaient le désavantage d'être un peu trop proches l'une de l'autre, et l'avantage de donner des clés pour

les trois sujets d'écriture : pistes pour le commentaire (les rêves du personnage, un rapport actif au monde), point

d'argumentaire pour le débat télévisé (les processus d'identification au personnage, qui disent aussi notre propre rapport au

monde, ou les espoirs, les idéaux, les rêves, les utopies dont ils sont porteurs, et dont nous avons besoin pour vivre, pour

survivre peut-être), exemples d'attentes convocables pour la dissertation. N'oubliez donc jamais que la ou les question(s) de

corpus vous amènent à lire celui-ci d'une manière particulièrement active et rentable pour la suite : cela vous permettra aussi

de faire votre choix d'une manière réfléchie et non par défaut ou par impulsion superficielle.]

II. Vous traiterez ensuite, au choix, l'un des sujets suivants (16 points) : Commentaire. Vous ferez le commentaire du texte de Marguerite Duras (texte C).

[Comme visualisé ci-dessus avec le texte en couleurs, le texte offrait des prises particulières qu'il importe de bien utiliser en

interrogeant une écriture, un style, une façon de raconter, une grammaire originale : des verbes d'action à l'usage du

conditionnel, de l'explicite du texte (construire des barrages) à son implicite (ils ne serviront à rien). Le personnage de la mère,

son action, ses rêves d'avenir doit évidemment être valorisé tandis que les paysans, entre fatalisme et action, sont l'une des

autres forces agissantes de l'extrait.] Dissertation. Qu'attendez-vous d'un personnage de roman ?

Vous répondrez à cette question dans un développement composé, en prenant appui sur les textes du corpus, sur les romans

que vous avez étudiés en classe ainsi que sur vos lectures personnelles.

[Volontairement large, la question pouvait rejoindre celles déjà posées en cours par vos professeurs pour préparer cet objet

d'étude. Le genre romanesque a l'immense avantage d'être immense. Et le réservoir d'exemples dans lequel vous pouvez puiser

peut aussi par analogie s'inspirer d'exemples de narrations au cinéma ou la télévision : souvent adaptées de romans, ces

références mettent en scène autant de figures fortes facilement problématisables : comblent-elles nos attentes par de puissants

stéréotypes fondateurs - le héros presque invulnérable - ou les trompent-elles par l'originalité de la création, l'art étant ce qui

surprend, ce qui crée des figures absolument inédites ?]

Invention

. Dans une émission littéraire, deux lecteurs s'affrontent sur la question du personnage du roman : l'un prétend qu'il

doit nécessairement être un héros au destin exceptionnel ; l'autre affirme, au contraire, qu'un personnage de roman peut être

banal et ordinaire.

Rédigez le dialogue entre ces deux lecteurs. Vous veillerez à argumenter vos propos, à vous appuyer sur des exemples précis et

à employer un niveau de langue correct.

[La difficulté d'un sujet n'est peut-être pas là où l'on pense : clairement argumentatif, orienté vers un dialogue binaire entre

deux thèses clairement identifiées, il a l'air facile. Mais, comme toujours dans le choix du sujet d'invention, il faut aller au-delà

de cette première lecture pour écrire un cahier des charges complexe : que peut-on mettre derrière l'expression " émission

littéraire » qui conditionne la manière de s'exprimer ? Et comment s'exprimer dans ce cadre ? Ce n'est sûrement pas une

discussion de café du commerce ou de cour de récréation ! Dans quelles limites courtoises situer l'affrontement qu'on nous

demande d'écrire ? Comment ne pas caricaturer les deux thèses ? Comment faire progresser leur dialogue entre arguments,

contre arguments, concessions et accords ponctuels, enthousiasmes persuasifs et analyses plus rationnelles et moins

passionnées, nuances et manifestations de la culture de ces deux " lecteurs » ? Comment donner du poids et du sens à cette

identité de lecteurs ? Quelles didascalies écrire pour accompagner ce dialogue ? Et surtout de quels exemples, nombreux,

variés, précis, accompagner ce dialogue de " lecteurs », c'est-à-dire de personnes ayant une grande expérience ? Leurs

propos ne sauraient rester vagues et flous : ils sont passionnés et parlent des nombreux livres qu'ils ont lus...]

4

II. Les questions de corpus (4 points)

1. Quelles réactions ces personnages manifestent-ils face au monde qui les entoure ? (2 points)

2. De quelle manière les espoirs des personnages sont-ils exprimés ? (2 points)

a. Critères d'évaluation (rappel) Trois critères principaux, l'intelligence du propos étant le premier de tous :

- Une réponse organisée : les deux questions sont reprises et vous précisez comment vous allez y répondre (plan).

- Comparaison des textes : pas d'étude successive mais une confrontation et des exemples empruntés à tous les textes (et pas

seulement un montage de citations). - Une réponse pertinente et bien différenciée concernant.... b. Perspectives de lecture des copies de référence et de la vôtre

" Tous ces personnages ont en commun le fait qu'ils ne sont pas satisfaits de leur situation et du monde qui les entoure »

(extrait d'une copie) : cette citation est-elle un bonne entrée en matière pour répondre à la question 1 ?

" Les personnages dans ces textes manifestent une colère envers la société qui les entoure, de différentes façons. »

Qu'est-ce qui pouvait différencier les deux questions et éviter des redites ? Quelle place l'exemple ci-dessous fait-il à la citation des textes du corpus ?

c. Deux exemple(s) de réponse (pour une relecture critique : quelles nuances apporter, quels ajouts faire ?)

Exemple 1 :

Le corpus nous propose quatre extraits de romans distribués entre le XIXe et XXe siècle. Certains appartiennent au réalisme

ou au naturalisme, d'autres au courant du nouveau roman plus récent. Les personnages qui figurent dans ces textes aspirent à

une nouvelle vie, nous étudierons donc leurs réactions face au monde qui les entoure puis nous verrons de quelle manière leurs

espoirs sont exprimés. Nous nous pencherons tout d'abord sur les attitudes manifestées par les personnages au regard de ce

qui les entoure avant de nous intéresser à la façon dont leurs aspirations sont révélées.

1. Nous pouvons observer deux manières de percevoir le monde qui entoure les personnages. La première étant une attitude

rêveuse, envieuse mais tout de même passive. Dans l'extrait de Madame Bovary, Emma s'imagine partir en voyage avec son

amant : " rêves ; citronniers ; nuit douce ; avenir ». L'idéal qu'elle s'imagine reste toutefois un songe qui ne peut se réaliser,

car dans un premier temps il est trop extravagant et dans un deuxième temps Emma doit assumer des responsabilités dans la

vie réelle : " mais... ; l'enfant ; Bovary ronflait. » La femme est en effet une mère et une épouse. Georges Perec nous confronte

à la même attitude de la part de ses personnages principaux, ils convoitent la richesse : " être riche ; auraient aimé ; désirait ;

brulaient. » Cependant ils ne font que rêver, nous pouvons en effet voir que c'est une envie qui ne se concrétisera pas : "

mais... ; impitoyablement bouché ; impossible ; utopie. » Les deux extrêmes révèlent que ces personnages, bien qu'ils soient

animés de désir, ne réaliseront pas leur projet.

Dans l'extrait de Germinal, Zola nous propose un homme qui a pour projet de devenir un responsable syndical : " déclarer la

guerre à la société ; cette attente ; sa foi absolue. » Dans l'extrait du roman de Marguerite Duras, la femme souhaite construire

des barrages pour améliorer les conditions de travail : " nous allons faire ; savait ; lutter ; croyait ; sûr ; agissait ; certitude. » Il

est alors évident que dans ces deux extraits, des personnages agissent pour transformer leur quotidien et ils semblent

déterminés.

2. L'espoir des personnages est représenté par plusieurs éléments. Nous pouvons tout d'abord relever les modes et les temps

verbaux qui marquent le souhait de changer quelque chose : " habiterait ; promènera ; avait décidé ; ne mourrait plus ;

auraient été intense ; auraient aimé. » Le conditionnel exprime le désir incertain mais néanmoins présent de réaliser un projet.

Il a une double valeur d'espoir utopique et de doute réel quant à la réalisation effective de ce projet.

Pour finir nous pouvons discerner une certaine exaltation de la part d'Étienne Lantier et des deux personnages principaux du

roman de Pérec vis-à-vis de leurs rêves, de leurs espoirs : " glorieux ; frisson ; se sentait fort. » et " tentation ; ivresse. » Ces

mots montrent leur envie profonde de goûter à l'objet de leur convoitise. Cela nous montre la nature intense, et peut-être

irréaliste, de l'espoir que les personnages éprouvent.

Pour conclure les extrêmes offrent deux attitudes face au monde qui entoure les personnages : agir ou rêver indéfiniment.

Même si le rêve ne peut pas se réaliser, les personnages ont tous des espoirs et une fougue propres lorsqu'ils songent ou font

des projets.

Exemple 2 (extrait : question 1)

1.

Madame Bovary et Les Choses, respectivement texte A et D, présentent des similitudes quant à la mise en scène des

personnages dans le monde qui les entoure. En effet Emma Bovary et le couple dont il est question se retrouvent dans une

misère sentimentale et financière, dans une forme de médiocrité. Ils expriment donc une certaine déception face à leur réalité.

Dans les premières lignes du texte A, nous sommes informés d'un certain tracas du personnage : " ne dormait pas ; faisait

semblant d'être endormie ». Son mari, aux côtés duquel elle juge avoir une vie médiocre, n'est alors cité que par le pronom

" il », cela montre le mépris qu'Emma Bovary lui porte.

Dans le texte D, la déception est elle aussi exprimée dans les premières lignes, bien que différemment. Un paragraphe est

alors dédié à ce que le couple espérait, à leurs ambitions. Pour cela le conditionnel passé est utilisé montrant que leurs

espérances étaient bel et bien impossibles et définitivement plus envisageables : " auraient aimé ; auraient su ; auraient eu ;

auraient oublié ; auraient respiré ; auraient été. ». La répétition de " auraient » marque l'insistance sur ce que le couple n'a pas

su faire.

Dans le texte d'Émile Zola, c'est le seul personnage qui semble heureux dans son monde. On peut ainsi relever le champ

lexical du bonheur : " bon vivre ; frisson de jeunesse ; guetter. » On peut également constater la relation qu'il a avec la nature

donnant un effet de légèreté que peut ressentir le personnage. Nous relevons alors le champ lexical de la nature : " le plein air,

de ciel libre » (l. 2) ; " l'horizon ; la campagne ; soupirs de la terre, le chant des oiseaux, tous les murmures des eaux et des

bois ». Cependant son univers est aussi l'objet d'une lutte tout comme pour la mère du roman de Marguerite Duras. En effet,

cette dernière lutte contre la misère de son peuple et la sienne. Cette mère impose donc une défense aux autres paysans : "

nous allons faire deux barrages ». On peut également relever le champ lexical de la rébellion : " défense ; sortir de leur

passivité ; lutter ; changer la vie ; l'affermit. » 5

III. Corrigé du sujet d'invention

Dans une émission littéraire, deux lecteurs s'affrontent sur la question du personnage du roman : l'un prétend qu'il doit

nécessairement être un héros au destin exceptionnel ; l'autre affirme, au contraire, qu'un personnage de roman peut être banal

et ordinaire.

Rédigez le dialogue entre ces deux lecteurs. Vous veillerez à argumenter vos propos, à vous appuyer sur des exemples précis et

à employer un niveau de langue correct.

a. Critères d'évaluation

1. Un véritable et mesurable effort d'écriture a été fait.

2. Vous vous situez dans le cadre d'une situation de communication fictive imposée par le sujet : un dialogue, une

argumentation et deux points de vue opposés.

3. Mise en scène cohérente de ces deux personnages dans le cadre culturel et courtois imposé (une

émission littéraire) : les deux lecteurs sont aussi cultivés l'un que l'autre, le but du débat n'est pas le triomphe de

l'un au détriment de l'autre. Les personnages sont précis et bien caractérisés, sans caricature.

4. Logique d'exemples romanesques précis, nombreux et pertinents.

5. Composition argumentative qui s'appuie sur le corpus, sur les lectures et les sujets de dissertation déjà

rencontrés dans le cadre de la formation à cet objet d'étude et en seconde. Les exemples sont bien issus du monde

romanesque.

6. Logique bien conduite de dialogue, équilibré, pertinent dans son jeu d'exemples / contre exemples et arguments

contre arguments, objections / réponses aux objections, ou prévention de celles-ci dans le cadre d'une compétence

plus fine encore de tactique argumentative. b. Pour approfondir l'écriture du sujet d'invention : le " cahier des charges » pour ce sujet

Le premier critère d'évaluation est l'adaptation de la production écrite aux consignes du sujet : dialogue et affrontement dans

un cadre public. Le registre de langue est nécessairement soutenu. Nous pouvons les préciser ainsi en trois rubriques :

Une logique générique :

1. Le genre romanesque n'est pas confondu avec d'autres, et il est bien envisagé sous l'angle privilégié du personnage,

sympathique ou antipathique, glorieux ou ordinaire, réaliste ou épique.

2. Aptitude à endosser " l'identité » d'amateurs éclairés, cultivés, ayant beaucoup lu (c'est-à-dire pour vous 15

exemples au moins : le corpus du bac (4), celui du devoir fait en classe (4), celui de la séquence présentée sur le

descriptif pour l'oral (4 ou davantage) + vos lectures personnelles (3, minimum exigible).

3. Les thèmes de réflexion imposés sont ceux d'un art poétique du roman, de son inventivité dramatique, de la richesse

de son histoire : les héros de roman dans leur caractérisation la plus large, entre le noble et l'ignoble, le haut et le

bas, le glorieux roman épique et le sordide roman naturaliste : "héros au destin exceptionnel" vs "personnage de

roman banal et ordinaire" : le point de départ est tranché et dichotomique, le point d'arrivée peut être plus nuancé.

4. L'une des sources naturelles de travail et ici de débat peut être la richesse polysémique du mot "héros", dont les

définitions peuvent être convoquées à la table du procès.

5. Ouverture à un univers de lecteur qui peut être celui dit de la littérature jeunesse (en réalité de la littérature

contemporaine) : comment prendre de la hauteur par rapport à ces lectures ? Héros épiques parfois stéréotypés, ou

héros ordinaires de romans d'apprentissage à forte identification ? Quelle distance par rapport au récit et à ses

systèmes de valeurs implicites ou explicites : les bons, les méchants..., des univers fortement manichéens, une

axiologie à interroger ?

6. Utilisation des lectures faites en seconde comme en première pour l'étude du roman : Zola, Balzac, Hugo... ?

Un travail argumentatif :

7. Prise en compte et efficacité de la visée argumentative, ici un débat qui peut s'appuyer sur les catégories bien

connues (convaincre ou persuader... ?) et donc sur des arguments parfois plus affectifs : les amoureux du roman ont

des personnages qui les marquent à vie, parfois plus rationnels : on passe ainsi du

Star wars qu'on vient de voir à la

question du héros épique, ou bien de la définition bien apprise du mot "héros" à celle plus contemporaine des "anti-

héros".

8. Equilibre des arguments, prévention et réponse aux objections, progressions et "rebond" du propos, tactiques de

contre argumentation, logique et fluidité des enchainements, chute et clausule du débat.

9. Usage de procédés rhétoriques aptes à persuader et/ou convaincre les lecteurs (exclamations, apostrophes, questions

rhétoriques), et usage mesuré et pertinent de figures en fonction des buts recherchés. Force des arguments ainsi

valorisés, équilibre et progression du propos.

10. Précision, nombre et pertinence des exemples, à partir du corpus (c'est attendu) mais surtout en dehors (c'est

nécessaire).

Une qualité d'écriture à rechercher :

11. Capacité de lecture : analyse et réutilisation pertinente des personnages (sont-ils "héroïques ?") du corpus en amont,

travail de citation et de définition générique (le roman, le personnage) mené avec discernement. Bon souci de

vocabulaire romanesque précis, d'expressions et de figures utilisées, adaptées ou détournées pour donner du relief et

une couleur plus littéraire et ambitieuse à son propos, unité et registre soutenu du lexique utilisé.

12. Capacité d'écriture : la pertinence des ressources étant assurée, il faut aussi,

quantitativement, trouver le bon

équilibre entre densité laconique du propos et amplification des arguments. Dialogue suffisamment développé (critère

d'excellence) et mise en place soignée : " didascalie » initiale suffisamment précise. c. Exemple de copie

Aucun des débats que vous avez écrits ne s'appuie assez sur une culture riche et variée de lecteur, et les échanges restent

pauvres, voici un exemple, largement amendable, de logique possible d'écriture : 6

... J'adore lire et je regardais souvent cette émission littéraire où il y avait de passionnants débats. J'avais déjà songé à y

participer mais je n'avais jamais osé m'inscrire. Et finalement je l'ai fait, je me suis lancé(e) et avec un autre lecteur nous

devons débattre sur le personnage de roman.

Le présentateur :

chers lecteurs, bienvenue dans notre émission. En tant que lecteurs aguerris, passionnés, pensez-vous que

l'auteur de roman doit forcément faire de ses personnages des êtres de papier héroïques au destin exceptionnel ?

A. Ouvrons le débat alors, je pense que l'intérêt d'un personnage " héros d'exception » est tout aussi important que celui d'un

personnage banal, voire médiocre. Le roman est un genre protéiforme et emprunte toutes les voies et toutes les voix

narratives. Cependant un personnage banal est tellement réaliste, par son semblant d'appartenance au commun des mortels,

que le lecteur peut s'identifier plus facilement qu'à un personnage extraordinaire, plus lointain. Par exemple je pense qu'il est

plus facile de s'identifier au départ au narrateur personnage de L'embellie d'Audur Ava Olafsdottir qu'à Harry Potter.

B. Tout à fait, répondit l'autre lecteur, mais lire des romans est-ce nécessairement s'identifier aux personnages de l'oeuvre ? Et

un personnage " héros », un vrai héros est tout de même plus fascinant par sa beauté, sa moralité exceptionnelle qui

permettent au lecteur d'échapper à la laideur de son quotidien. La Princesse de Babylone est un récit qui illustre parfaitement

cela, en nous transportant ailleurs, entre princesse et héros courageux qui font rêver bon nombre de lecteurs.

A. Votre exemple n'est pas loin du stéréotype !

B. Oui, je vous l'accorde, mais il y a d'autres mondes utopiques qui ont été créés comme ceux des romans de science-fiction par

exemple

Je suis une légende de Richard Matheson. Nous sommes projetés dans un univers original, angoissant, surprenant, et

les identités comme les actions héroïques y sont stimulantes pour notre imaginaire.

A. Ce monde-là est plutôt dystopique à mes yeux ! C'est un monde peuplé de créatures effrayantes et selon moi ces mondes

sont trop étouffants, bien trop artificiels et irréalistes, je trouve que cela enlève toute sensibilité aux lecteurs. J'entends par là

qu'un personnage éponyme banal, auquel un lecteur peut s'identifier, sera plus à même de toucher, d'émouvoir par son destin,

comme Etienne Lantier dans

Germinal, qu'un personnage extraordinaire et très irréaliste. Ce personnage ordinaire peut

également servir de modèle au lecteur qui se découvre des traits de caractère insoupçonnés, comme le courage et la grande

volonté de Rieux dans

La Peste face au fléau.

B. Mais un personnage exceptionnel aussi de servir d'exemple par son destin, qui n'est pas ordinaire ! C'est justement parce

que ce destin n'est pas banal qu'il invite le lecteur à se surpasser pour réussir dans la vie. Prenons l'exemple d'Eugène de

Rastignac dans

La maison de Nucingen, ou celui de Bel-ami, ces grands ambitieux qui partent de rien pour arriver au sommet

de l'échelle sociale sont à la fois des héros et des antihéros par leur moralité sans scrupules.

A. Les personnages que vous citez sont à la fois héros et antihéros comme vous dites. Peut-être que finalement vous pensez

comme moi, mais j'ajouterai que l'auteur voulant faire passer un message le fera mieux à travers un personnage proche de

nous, banal, ordinaire, qu'à travers un personnage héros qui réussit sa vie d'une façon telle qu'on n'y croira pas une seconde.

B. Mais il y a trop de personnage banals dans la littérature aujourd'hui ! Des amis m'ont conseillé par exemple l'ouvrage à la

mode

Nos étoiles contraires, me le vantant comme extraordinaire, mais les deux personnages principaux sont des personnes

plus que banales, certes atteintes d'un cancer mais on y joue sur notre compassion et on nage en plein stéréotype ! L'histoire a

été racontée des centaines de fois et il n'y a pas grand intérêt à finir la lecture parce qu'on connaît la fin, trop prévisible : l'un

de nos deux amoureux meurt. Les romans avec des personnages héroïques sont mieux pour la jeunesse, qui a besoin de

modèles forts, mais nous sommes entre amateurs éclairés, avec des codes de lecture beaucoup plus complexes que ceux des

livres pour enfants : l'ordinaire et la banalité y ont toute leur place et peuvent changer la vision du lecteur, l'amener à une

critique plus subtile, plus approfondie.

d. Pour faire la transition avec la dissertation, une revue d'arguments que vous pouvez garder en mémoire pour

le bac.

1. Ceux qui lisent les livres vivent normalement, banalement, ils ont du travail, une famille, et ils peuvent chercher, par

procuration, à jouer les héros.

2. Il faut savoir qui nous qualifions de héros : ceux qui sauvent un peuple ou ceux plus simples, tels que des policiers dans le

genre du même nom.

3. Les romans avec des personnages héroïques sont mieux pour la jeunesse, qui a besoin de modèles forts, mais nous sommes

entre amateurs éclairés, avec des codes de lecture beaucoup plus complexes que ceux des livres pour enfants : l'ordinaire et la

banalité y ont toute leur place et peuvent changer la vision du lecteur, l'amener à une critique plus subtile, plus approfondie.

4. Si le lecteur ne peut s'identifier à un personnage, il ne trouvera aucune utilité à la lecture de ce roman.

5. Dans

L'Assommoir de Zola aucun personnage n'a pour destin d'être un héros exceptionnel et pourtant les romans de Zola

sont reconnus dans le monde et ses personnages ont une valeur universelle.

6. Un personnage peut être à la fois héros et anti-héros : les vampires de

Twilight sont des créatures malsaines mais aussi dotées de qualités. Et celles-ci nous emportent dans un autre monde que celui des humains.

7. Beaucoup de romans à succès cultivent pour l'essentiel le stéréotype, comme

Nos étoiles contraires : on peut faire vibrer la

corde sensible de la compassion mais c'est finalement une facilité, et on ne sort pas de la banalité. ...

Comment les insérer dans l'exemple précédent pour élever le niveau du débat, comme cela a été fait pour les

exemples 3 et 7 ? 7

IV. Corrigé du commentaire

a. Critères d'évaluation (rappel)

Trois critères principaux, l'intelligence du propos et l'effort d'écriture étant les premiers de tous :

- Effort de composition (introduction, progression du propos) et pertinence du plan.

- Attention précise portée au style, souci et précision des citations (la preuve par l'exemple).

- Sensibilité et richesse personnelles qui s'expriment dans la réaction devant le texte.

On peut les préciser ainsi :

1. Effort de composition : introduction

nette, plan, progression, liens explicites ou implicites faits entre les parties du commentaire.

2. Souci et précision de l'exemple, art

des citations. La preuve par l'exemple est sans cesse apportée.

3. Attention précise portée au style, aux

figures importantes et au détail de l'expression, " lecture de l'écriture ».

Maîtrise d'un vocabulaire de l'analyse

littéraire simple, mais précis et juste.

4. Sensibilité et richesse personnelles

qui s'expriment dans la réaction devant le texte.

5. Syntaxe et orthographe : accords,

accents, ponctuation suffisante et pertinente.

6. Netteté et pertinence d'une brève

conclusion, effort de synthèse finale

b. Les coulisses du commentaire : plusieurs plans à analyser et un " texte en couleurs » (cf. page 2)

6 plans à comparer, critiquer, analyser, compléter, remanier, refuser, associer...

Plan 1 Plan 2 Plan 3

I. Les personnages à l'oeuvre

A. Une héroïne antihéroïque ?

B. De la parole à l'action

C. Un rêve d'avenir

II. Barrages contre le Pacifique

A. Le poids de la nature

B. Les paysans : du fatalisme à l'action

C. Un échec implicite ?

I. Un personnage déterminé

A. Une volonté incroyable

B. Plus qu'un rêve, un besoin

C. Une bonté extrême

II. Les paysans entre fatalisme et

action

A. La surprise

B. L'espoir plus fort que le doute ?

C. La construction d'un barrage

contre le Pacifique

III. Une volonté puissante et

irréaliste

A. Des projets inaboutis

B. Une logique solitaire

C. Les poids des conditionnels

I. Une entreprise utopique et

remplie de revanche.

A. Un projet d'émancipation

B. Un projet d'avenir utopique

C. Une économie bouleversée ?

II. Portrait d'héroïne en action

A. Une figure de mère de famille

B. Une héroïne combattante, héroïque

C. Une vieillesse très jeune

III. Comprendre les paysans, leurs

réactions, leur rôle.

A. Du scepticisme à l'action

B. Des acteurs confiants

C. Un avenir réécrit ?

Plan 4 Plan 5 Plans 6 et 7

I. Une existence miséreuse

II. Une volonté de faire changer les

conditions de vie : un combat gagné ou perdu ?

III. Les capacités des personnages.

I. Une femme très sûre d'elle-même

et un défi de la nature.

II. Le dessin d'un avenir : confiance

ou irréalisme ?

III. Les paysans entre misère et

solidarité.

I. Un personnage d'exception et une

épopée contre nature

II. De la misère à l'espoir.

Ou bien :

I. Le personnage de la mère.

II. Le rôle des paysans

Le code du " texte en couleurs » de la page 2 : Surligné jaune : le problème et sa " solution »

Souligné

: les paysans, une image entre misère et solidarité, fatalisme, acceptation, passivité et coopération, solidarité et action

En caractères gras : une femme déterminée, le personnage de la mère. En caractères gras et vert : la confiance dans l'avenir, le rêve d'avenir radieux.quotesdbs_dbs13.pdfusesText_19