[PDF] Musset On ne badine pas avec l’amour Acte II sc 5



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ON NE BADINE PAS AVEC LAMOUR, COMÉDIE

ON NE BADINE PAS AVEC L'AMOUR COMÉDIE PAR ALFRED DE MUSSET PARIS, Librairie des la Revue des Deux mondes, 6 rue des Beaux-Arts LONDRES, BAILLERIE, 219, Regent Street



Musset On ne badine pas avec l’amour Acte II sc 5

Musset On ne badine pas avec l’amour Acte II sc 5 INTRO :-Musset-Mouvement littéraire-Ses œuvres Scène 5 Acte II de : On ne badine pas avec l’amour Camille explique pourquoi elle veut devenir religieuse ( elle se méfie de l’amour des hommes ) Ici, Perdican développe une contre-argumentation



On ne badine pas avec lamour - Furet du Nord

Musset découvre un autre amant à sa maîtresse Ce désastre senti-mental donnera à l’œuvre de Musset sa maturité définitive Cette passion tumultueuse marque de son empreinte On ne badine pas avec l’amour, dont Musset a commencé la rédaction avant son voyage en Italie mais qu’il achèvera en 1834 L’imprégnation auto-



S 3 É ÉQUENCE MUSSET, ON NE BADINE PAS AVEC L AMOUR

Défi à l’amour et défi à la scène : MUSSET, On ne badine pas avec l’amour Extraits de l’œuvre intégrale 7 La scène d’exposition (I, 1 en intégralité) 8 Le monologue de Bridaine (II, 2, en intégralité) 9 Plaidoyer en faveur de l’amour (II, 5, « PERDICAN – Sais-tu ce que



On ne Badine pas avec lAmour - LeWebPédagogique

On ne Badine pas avec l'Amour Auteur : Alfred de Musset Catégorie : Théâtre Camille et Perdican se déchirent pour ne pas s'avouer qu'ils s'aiment Licence: Domaine public 1



MUSSET - Numilog

badine pas avec l'amour, La Nuit vénitienne, (t 2) Renou e ave c Ge e Sand Nouvell e rupture Repris e d e l a liaiso n ave c Ge e Sand Ruptur e définitive La Nuit de mai La Quenouille de Barberine Liaiso n ave c Mm e Jaubert, épous e d'u n magistrat Le Chandelier La Nuit de décembre La Confession d'un enfant du siècle



LECTURE ANALYTIQUE N° 1 : Alfred de Musset, ACTE PREMIER

LECTURE ANALYTIQUE N° 1 : Alfred de Musset, On ne badine pas avec l’amour, acte I, scène 1 (extrait) (1834) ACTE PREMIER SCÈNE PREMIÈRE Une place devant le château MAÎTRE BLAZIUS, DAME PLUCHE, LE CHŒUR1 LE CHŒUR Doucement bercé sur sa mule fringante, messer1 Blazius s’avance dans



- Corpus TH - Shakespeare, Musset, Genet

B Alfred de Musset, On ne badine pas avec l'amour, III, 3 (1834) C Jean Genet, Les Bonnes (1947) Question Dans chacune de ces scènes, les personnages se jouent la comédie à l'intérieur d'une pièce Vous expliquerez ce procédé et en préciserez la finalité



Extrait de la publication

P r é s e n t a t i o n 9 l’effusion lyrique d’On ne badine pas avec l’amourou des Nuitset renouvelle la mise en scène de soi Les amours de Musset avec Aimée d’Alton, rencontrée en 1836 et



Extrait Alfred de Musset : Oeuvres complètes

Alfred de Musset, à travers les inconsistances d'une nature échevelée, avait plus de souci de sa mémoire A-t-il réellement, avant de mourir, confié à son frère, M Paul de Musset, le soin de faire un choix dans ses oeuvres, et d'en publier une sorte d'édi on ne varietur ? M Paul de Musset le déclare dans des notes

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Musset On ne badine pas avec l'amour Acte II sc 5

INTRO :

-Musset -Mouvement littéraire -Ses oeuvres Scène 5 Acte II de : On ne badine pas avec l'amour Camille explique pourquoi elle veut devenir religieuse ( elle se méfie de l'amour des hommes ). Ici, Perdican développe une contre-argumentation. Pbmatique : Qu'est-ce qui rend le discours de Perdican à la fois persuasif et émouvant?

I) La prise de pouvoir par la parole :

A- La maîtrise de la parole :

1- On remarque que c'est Perdican qui monopolise la parole alors que plus haut dans la

scène, c'était Camille.

2- Perdican lui dicte ici ce qu'elle devra dire aux religieuses, Camille se retrouve à nouveau à

répéter la leçon. Ce déséquilibre donne une force considérable à l'argumentation de Perdican.

B- L'art de persuader :

1- Sur le plan structurel, deux tirades ont des thèmes et des registres communs :

- Première tirade : dénonciation du mensonge de l'amour divin => réquisitoire violent.

- Seconde tirade : plaidoyer en faveur de l'amour humain.registre polémique // questions rhétoriques

2- L'emploi de l'ironie (l.9 à 11) ainsi que les registre pathétique et lyrique : "il pourra m'en

coûter le bonheur de la vie» (hyperbole l.10)

3-La façon de s'adresser à Camille :

a) La familiarité "tu» (et intimité)

b) L'interpellation (il l'implique dans le discours) : " malheureuse fille » et " Eh bien Camille ».

c) Il lui donne des ordres : impératifs " retourne » et " dis-leur »

2- Camille ne répond rien à ce moment de la scène, ce qui montre qu'elle est touchée et sa seule

réplique retient Perdican.

= Les 2 tirades jouent donc de la polémique et du lyrisme. Perdican cherche à faire entendre raison

à Camille par la déclaration de son propre credo amoureux. II) L'art de la polémique : le réquisitoire contre les religieuses

A- Dénonciation

1-Perdican va ici essayer de persuader Camille de la mauvaise foi des nonnes, l'anaphore du

verbe savoir " savent-elles/sais-tu » qui prend à partie Camille.

2- Il dénonce aussi leur hypocrisie à travers le thème du " masque » = il accuse les

religieuses d'avoir endoctriné Camille, le masque symbolise la dissimulation et l'absence de sentiments. =

Camille n'exprimerait donc pas de convictions propres mais réciterait une leçon (l.2,4 et 8)

3- Il remet en cause de l'amour divin à travers l'emploi d'un chiasme ( inversion des mots

ici : "Elles qui te représentent l'amour des hommes comme un mensonge, savent-elles qu'il y a pis

encore, le mensonge de l'amour divin ? = même ce qui paraît le plus sûr à Camille (l'amour de Dieu) ne

le serait plus alors

B- Rappel de l'enfance et de la nostalgie

1- Les lieux sont marqués par des souvenirs heureux : " bois », »fontaine et " herbe».

2- La personnification de la fontaine avec l'eau représentant les larmes = inversion ici du

symbole de la fontaine qui d'ordinnaire représente la gaieté /le côté champêtre.

3- Le " coeur » de Camille (synecdoque) = ses sentiments qui s'opposent au refus de l'amour

humain ( entre autre, celui de Perdican) = Ici la réaction authentique a été plus forte que la froideur

initiale. a) Le coeur est personnifié " il a oublié sa leçon... ».

b) Le coeur s'oppose à toutes les phrases négatives : " tu voulais partir.../tu reniais les jours... » À " mais

ton coeur a battu ». C'est un jeu d'antithèse qui permet à Perdican de détruire les valeurs auxquelles était

attachée Camille.

III) Un plaidoyer de l'amour humain :

A- Au caractère mauvais de la nature humaine...

1- Portrait péjoratif des hommes puis des femmes = hyperboles et accumulation ( défauts qui

mettent en évidence la volonté de pouvoir ( H "orgueilleux», F "vaniteuses»), le manque de sincérité

( F "perfides», "artificieuses» / H"menteurs» "faux»), l'infidélité ( F "perfides» / H"inconstants»),

l'attachement aux plaisirs sensuels ( H "sensuels»/ F "dépravées»)

2- Perdican rejoint la vision pessismiste de Camille sur les hommes mais affirme la même

chose des femmes : Camille ds le début de la sc essaie de montrer que les hommes ne sont pas fiables et

qu'elle ne veut pas aimer par peur de souffrir ≠ Perdican dit que les femmes ont les mêmes défauts.

3- Les défauts des hommes et des femmes sont les mêmes, tous deux sont animalisés à travers la

métaphore des "phoques» qui "rampent et se tordent sur des montagnes de fange» = cette métaphore

souligne le fait que hommes et femmes se complaisent ds la "boue» cad le péché. B- S'oppose à la beauté de l'amour : cependant l'adversatif " mais » va renverser

l'image péjorative car il va montrer que l'union de ces deux êtres avec l'amour va sublimer leurs

défauts.

1- exaltation de l'authenticité de l'amour humain : les religieuses portent un " masque de

plâtre » = elles sont des " être[s] factice[s] » ≠ Perdican prône la sincérité de l'amour.

2- Les antithèses montrent le caractère paradoxal de l'amour : " Mais il y a .... si imparfaits et

si affreux » ≠ " sainte et sublime »

3- L'amour se montre ici indissociable de la souffrance :

a) la souffrance étant ici un témoignage de cette authenticité même champ lex présente l'amour comme

le seul acte capable de donner sens et vérité. " J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais

j'ai aimé » = Cette phrase au rythme ternaire traduit l'émotion de Perdican, des hommes et par extension

de l'écrivain. C'est un " je » volontaire et conscient de la souffrance mais qui choisit d'agir.

L'Homme est fait pour aimer malgré la souffrance.

b) Sur le plan de l'énonciation " je » va de Perdican à une généralisation "on» pronom indéfini (deux

dernières phrases). Les deux dernières phrases sont célèbres et sont celles des deux amants Sand et

Musset, dont Perdican est en quelque sorte ici le porte-parole. C- Ce discours est donc présenté comme l'antidote à celui des religieuses :

1- L'exorde : discours qui sert à capter l'attention prend la forme d'un adieu avec une ultime

recommandation avec l'emploi de l'impératif qui fait réagir Camille "Adieu Camille retourne à ton

couvent " jusqu'à "si imparfaits et si affreux»

Perdican dicte alors les paroles que Camille pourra rétorquer comme antidote face aux " récits hideux »

des nonnes (présence d'une métaphore hyperbolique)

2- La péroraison : appel aux sentiments, à la pitié (persuasion)

" On est souvent trompé en amour + répétition de " souvent » (c'est un rythme ternaire) puis, opposition à

la souffrance avec " mais on aime » lignes 17 et 18

" On est sur le bord de sa tombe » = périphrase qui permet à Perdican d'exprimer ses émotions

(cf lettre de G.S à Musset)

Conclusion :

Cette scène illustre les propos de Victor Hugo sur le drame romantique ( doit allier le grotesque et le

sublime) ici, caractérisé par la maîtrise du discours et de l'argumentation, ainsi que l'expression des

sentiments. On a ici une parfaite maîtrise à la fois de l'art rhétorique et du lyrisme.quotesdbs_dbs26.pdfusesText_32