[PDF] La Joconde aux clefs 1930, huile sur toile, 91 x 72 cm



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DOSSIER DE PRESSE FERNAND - Centre Pompidou-Metz

Fernand Léger Le Beau est partout éclaire sous un jour inédit la manière dont l’artiste réinvente la peinture en puisant au spectacle du monde et en s’ouvrant aux autres arts Sans jamais cesser d’être peintre, Fernand Léger contribue à des domaines aussi variés que le livre illustré, le décor de scène, la peinture



Fernand Léger Céramiques

Fernand Léger Céramiques Musée Fernand Leger Biot Fernand LEGER Le jardin d'enfant 1960 Eléments de céramique ancrés sur carcasse en béton armé Structure sur fondations Joints cimentés Sculpture réalisée par Roland et Claude Brice Donation Nadia Léger et Georges Bauquier en 1969 Musée national Fernand Léger Biot



Fernand Léger et la ville moderne : une analyse de la

Fernand Léger et la ville moderne 27 guerre, où se révèle sa manière personnelle d’analyser et de synthétiser le monde environnant La caractéristique commune la plus remarquable de ses peintures du début des années 1910 est résumée simplement par le peintre dans la formule : « bataille de la couleur » Dans Nus dans la forêt



LE CORBUSIER ET LÉGER - Centre Pompidou-Metz

Fernand Léger, Un nouvel espace en architecture, 1949 « Voilà ce qui donne à nos rêves de la hardiesse : ils peuvent être réalisés » Le Corbusier, Urbanisme, 1925 Fernand Léger et Le Corbusier, comme de nombreux artistes de leur temps, rêvent d’un monde nouveau et voient en la couleur une voie possible pour



LIBERTE, de FERNAND LEGER

LIBERTE, de FERNAND LEGER Lundi 25 novembre 14h/15h Analyse de l’œuvre Il s’agit d’un livre accordéon formé de 3 feuilles montées et pliées au format 31,8 x 16,4 cm et Constituant le premier tirage de ce poème--‐objet, composé en 1953 par Fernand Léger sur Le poème Liberté de son ami Paul Eluard



La Joconde aux clefs 1930, huile sur toile, 91 x 72 cm

Fernand Léger : reconstruire le réel MuSée nationaL FernanD LéGer, Biot Du 1er MarS au 2 juin 2014 MuSée DeS Beaux-artS De nanteS Du 20 juin au 22 SePteMBre 2014 Commissariat : Blandine Chavanne, Maurice Fréchuret, Diana Gay, Claire Lebossé et Nelly Maillard ce grand vivant Fernand Léger,



I) Première approche de l’œuvre

Fernand Léger va créer pour survivre comme beaucoup d'autres soldats Ainsi l’expérience qu’il vit, tant l’horreur de la guerre que la fraternité avec les autres soldats, le marque profondément et procure une force nouvelle à son oeuvre Il est hospitalisé puis réformé en 1917



DOSSIER DE PRESSE - mba-lyonfr

FERNAND LEGER COMMUNIQUE DE PRESSE Près de cinquante ans après la rétrospective présentée par le musée de Lyon en 1955 et qui fut la dernière exposition du vivant de l'artiste, le musée des Beaux-Arts consacre cet été une nouvelle et importante exposition à Fernand Léger (1881-1955) grâce aux prêts



Projet pour la mosaïque de lhôpital mémorial de Saint-Lô par

Fernand Léger (Saint-Lô, v 1955) Références Cote : 1 Num 2011/122 Série Num : Reproductions de documents d'archives sur support informatique Sous-série 1 Num : Documents isolés prêtés Nature Étude par Fernand Léger pour la mosaïque de l’hôpital mémorial franco-américain de Saint-Lô



DOSSIER PÉDAGOGIQUE

­ Fernand Léger, Ballet mécanique (film), 1923-24 SECTION 3 / LE SPECTACLE MIS EN ABYME-Marc Chagall, Le Cirque, 1922­44 ­Alexandre Calder, Le lanceur de poids et Deux acrobates, 1929 - Brassaï, Cirque Medrano, vers 1932-1933 et La fête foraine, Place Saint-Jacques, Paris, 1932-1933

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La Joconde aux clefs. 1930, huile sur toile, 91 x 72 cm.

Musée national Fernand Léger, Biot.

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exPoSitionS u

n énorme trousseau de clés déployé comme une roue à rayon�s devant une petite chromo de la joconde surmontée d'une boîte de sardines, un masque de plâtr�e qui fait face à une bobine de film appliquée sur une cafetière au-dessus d'une pipe et de deux glands, une danseuse bleue dessinée sur une palette-guitare, deux guidons entrelacés sur un casque de cyc�liste, des troncs d'arbres, des feuilles de houx, une composition au tire-bouchon... entre son propre musée à Biot et le musée des Beaux-arts de nantes, tout un ensemble de toiles, de dessins et de films de Fernand léger font l'objet entre printemps et été d'une exposition qui renouvelle la lectu�re traditionnelle de son réalisme.

Un bloc monolithique », l'oeuvre de Fernand

Léger

? s'étonne Maurice Fréchuret, l'un des commissaires. C'est mal la connaître ! Pour l'équipe de commissaires, dans le travail de reconstruction plastique de la réalité auquel ce pionnier de l'art du XX e siècle a dévoué sa vie, son oeuvre de maturité (entre 1924 et son retour de New York en 1945) manifeste une nette ouverture à des signes emblématiques du surréalisme.

Comme Léger s'est toujours efforcé de

définir ses orientations esthétiques, on peut suivre son évolution grâce à sa nom breuse correspondance, aux multiples conférences liées à ses expositions en

Europe ou aux États-Unis et à l'enseigne

ment dispensé dans sa propre académie, fondée à Montparnasse en 1924, où il forme des générations d'artistes. Fasciné par les révolutions créatrices du XX e siècle en ses débuts, Fernand Léger entre de plain-pied dans "

l'esprit nouveau » avec Le Corbusier, adhère aux inventions de son temps, le cinéma, la vitesse, l'essor de la ville, du machinisme, des lumières, la mode, la publicité, les affiches, ou les grandes pein-tures murales qu'il affectionne.

New York, qu'il va découvrir en 1931 à

50 ans, sera pour lui cette "

ville-debout »,

éblouissante d'énergie et de modernité.

D'autant plus que ses amis américains

(dont Gerald Murphy) contribuent à faire reconnaître son talent aux États-Unis, par des commandes ou une première rétros pective au MOMA à New York et à Chicago en 1935 pour ses 54 ans.

Léger fait partie de ces artistes toujours

en recherche. Les révolutions impression nistes, puis cézaniennes, puis cubistes ont libéré les codes de représentation pictu rale de la nature. Dès 1913, Léger confirme son option picturale réaliste et définit la nécessité d'une ordonnance simultanée de trois grandes quantités plastiques : " Les

Par Pascale

l ismon D e

Fernand Léger : reconstruire le réel.

Mu S

ée nationa

L

Fernan

D Lé G er, Biot. Du 1 er M arS au 2 juin 2014. Mu S ée D e S

Beaux-

a rtS De nanteS. Du 20 juin au 22 SePteMBre 2014. Commissariat : Blandine Chavanne, Maurice Fréchuret,

Diana Gay, Claire Lebossé et Nelly Maillard.

ce grand vivant

Fernand Léger,

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exPoSitionS

Lignes, les Formes et les Couleurs.

» Le

réalisme d'imitation et la perspective de la Renaissance étant devenus obsolètes, Léger peut revendiquer un " réalisme de concep- tion ». Et pour échapper à Cézanne et à sa trilogie formelle " cylindre-cône-sphère il impose le contraste, comme principe absolu de toute représentation : "

Partout

des oppositions plastiques sont régies selon la même équation : contraste = dissonances.

C'est ainsi qu'on obtient un maximum dans

l'effet d'expression

», ou encore " Le sujet

ou l'objet ne sont plus rien, c'est l'effet qui compte ». Le jeu devient donc seulement plastique. Et les déclinaisons sont infinies, contrastes de formes, de sujets, de cou leurs - il en fait la marque dominante de son style, en réaction aussi contre " le goût bourgeois de la monotonie

Mais en 1914, Léger se retrouve dans les

tranchées de Verdun : brancardier dans cette Grande Guerre, " grise et camou- flée » - quatre ans sans couleurs ! " La lumière, une couleur, c'était la mort ! » Loin de la bohème de Montparnasse, il découvre aussi les " gros gars, les camarades, ces vrais héros, anonymes et sans grade

» au

milieu des déluges de feu et de sang. Une révélation totale, comme homme et comme peintre : "

Quand j'ai eu mordu cette réalité,

l'objet ne m'a plus quitté.

» Les objets et

les hommes, la vie contemporaine, c'est ce qui va désormais habiter sa peinture et

déterminer ses engagements.Léger, qui voudra toujours mettre de la couleur sur les murs des villes, explore déjà la modernité urbaine, son foisonne-

ment coloré, ses panneaux, ses lumières, trouvant tout dans la rue » comme son grand ami Cendrars. Et il définit les prin cipes d'un " nouveau réalisme », dominé par l'objet : "

L'objet fabriqué est là, absolu,

polychromé, net et précis, beau en soi. C'est la concurrence la plus terrible que jamais artiste ait subie.

» Il s'agit donc de faire

prendre conscience à tous de cette beauté.

C'est aussi qu'en 1924, après ses premiers

décors et costumes de ballets, Léger veut faire l'expérience de l'image projetée. Il réalise son film

Ballet mécanique

, un ovni cinématographique, sans scénario, mais véritable exercice jubilatoire du " gros plan

» sous toutes ses formes ! Sous l'égide

de Charlie Chaplin, clown de la vie moderne, et de Kiki de Montparnasse, emporté par un flux pianistique frénétique et les sirènes mugissantes de George Antheil, cet éton nant ballet fait défiler personnages, objets ou fragments d'objets, selon la dynamique d'un contraste permanent entre passages lents ou rapides, entre plans fixes ou en mouvement. Léger démontre ainsi la plas ticité des objets et personnages filmés et pose " l'objectivité comme une valeur nou- velle, très actuelle

Cette courte pratique cinématographique

l'a-t-elle affranchi ou conforté dans ses choix ? Sur ses toiles, la reconstruction

Nature morte.

1928, huile sur toile, 65 x 91 cm. Fondation Le Corbusier, Paris.

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exPoSitionS malléables ou même des structures ami biennes comme dans sa série fort atypique de Queues de comètes (1930), mais aussi dans Adieu à New York (1946), où l'ordre fini côtoie des formes d'une grande élasticité. Alors, Léger est-il surréaliste ? À son retour d'exil des États-Unis, après son adhésion au

Parti communiste en 1945, il se lance notam

ment dans la série de s Constructeurs, des

Plongeurs, Les Loisirs

ou La Grande Parade, mais il réalise aussi des commandes d'art sacré pour le père Couturier, tandis que l'année 1949 marque enfin la reconnais sance de son talent par la France (avec la première rétrospective au MNAM de Paris et la Biennale de Venise).

Tempérament d'artiste trop puissant pour

être confiné dans une école, Léger est un inclassable. Mais il est aussi le plus américain des peintres de Paris, dont l'atelier accueille toujours après la guerre l'avant-garde artis tique. Sa plus belle filiation n'est-elle pas outre-Atlantique ? Deux générations plus tard,

Rosenquist, Lichtenstein et les artistes du pop

art américain se réclameront de Léger. picturale du réel participe de cette même tendance : Léger joue de l'effet " gros plan

» sur les objets usuels ou insolites,

il les fragmente, les dissocie, les balade sur des fonds improbables, les fait flotter dans l'espace en état " d'impesanteur », il bouscule les notions d'échelle. Abolissant toute référence sentimentale, il robotise les formes humaines, la figure se fait objet, nimbée d'une aura énigmatique, il intro duit des mannequins, hommes ou femmes impassibles, à visage ovale ou circulaire, à la Chirico, aux coiffures de tôle ondulée ou profils de plâtre, et il juxtapose des rouages, des mécanismes ou des outils, pratiquant l'assemblage hétéroclite avec délectation. Des fusils cohabitent avec une feuille de houx, des compas avec des fleurs, un morceau de silex avec une veste en vrac, l'un des sommets étant sans doute cette

Joconde aux clés

, icône absolue de la beauté classique, barrée par des clés et surmontée par un croquis de sardine facétieuse. Par ailleurs, cédant par moments au registre biomorphique cher à certains surréalistes,

Léger va jusqu'à introduire des formes

Adieu à New York.

1946, huile sur toile,130 x 62 cm. Musée national d'art moderne, C�entre Georges Pompidou, Paris.

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