5 6- Cancers Voies biliaires extrahpatiques : 1h ¥ Identifier les facteurs de risque et les lsions prcancreuses des cancers des VBEH, ¥ Identifier les donnes cliniques et paracliniques utiles au diagnostic (positif, diffrentiel et topographique), ¥ Planifier et analyser le bilan dÕextension, ¥ Organiser lÕattitude thrapeutique en fonction du stade volutif et de lÕtat du malade, ¥ Comprendre les principes du traitement chirurgical. 7- Les tumeurs du pancras 1h ¥ Classer selon leur nature et leur origine les tumeurs du pancras, ¥ Identifier les circonstances de dcouverte des principales tumeurs pancratiques, ¥ Identifier les donnes pidmiologiques, cliniques et paracliniques utiles au diagnostic positif, ¥ Planifier le bilan prthrapeutique pour apprcier lÕtat du malade et le stade volutif de la tumeur, ¥ Savoir les diffrentes modalits thrapeutiques, ¥ Organiser lÕattitude thrapeutique en fonction du stade volutif et de lÕtat du malade, ¥ Comprendre les principes du traitement chirurgical. 8- Kyste hydatique du foie : 1h ¥ Expliquer les aspects pidmiologiques et les modes de contamination humaine et leur implication dans la prvention, ¥ Identifier les circonstances de dcouverte, ¥ Analyser les donnes cliniques, radiologiques et biologiques utiles au diagnostic positif, au diagnostic diffrentiel et au classement du KHF, ¥ Dcrire les formes compliques, ¥ Comprendre les diffrentes mthodes thrapeutiques, ¥ Organiser la stratgie thrapeutique. 9- La lithiase vsiculaire et complications : 1h ¥ Identifier les circonstances rvlatrices dÕune lithiase vsiculaire(simple et complique), ¥ Proposer les examens complmentaires permettant le diagnostic positif, ¥ Expliquer les consquences cliniques, biologiques et morphologiques dÕune obstruction lithiasique de la voie biliaire principale,20 X- Conclusion - Le cancer de lÕÏsophage reste de diagnostic tardif : au moment du diagnostic, deux tiers des malades ont un cancer non oprable du fait de lÕextension de la maladie ou des tares associes. - Sa pris e en charge est m ultidisci plinaire base essen tiellement sur une rsection chirurgicale Ç R0 È ventuellement encadre par une radiochimiothrapie. - Son pronostic est sombre avec une survie globale 5 ans qui ne dpasse pas 10 %.147 VI-1-2.
Paraclinique: - Echographie endoectale (EER): A raliser quand la tumeur est mobile et non stnosante.
Elle est performante pour apprcier lÕextension transparitale (uT) m ais peu performante pour apprcier lÕenvahi ssement ganglionnaire. - IRM pelvienne : A raliser quand la tumeur est circonfrentielle, stnosante ou prsume tre T3 ou T4. CÕest lÕexamen cl pour analyser les fascias paritaux, lÕenvahissement des organes de voisinage et calculer la marge latrale.
Elle tudie les rapports de la tume ur avec le sphincter afin dÕ tudier le s possibilits de la conservation sphinctrienne. - TDM thoraco-abdominopelvienne : A la recherche de mtastases hpatiques et pulmonaires.
Un balayage pelvien est ralis en cas de non disponibilit de lÕEER, de suspicion dÕenvahissement de voisinage et pour un centrage pour radiothrapie.
Il remplace LÕchographie abdominale et la Radiographie du thorax - Colonoscopie totale A la recherche dÕune autre lsion colique associe sus jacente. - Autres examens : o Cystoscopie: si signes urinaires voquant un envahissement vsical o TEP scan en cas de suspicion de mtastases distances o Dosage de LÕACE: intrt pronostic et lment de rfrence pour la surveillance VI-2 : Bilan dÕoprabilit - LÕge : lÕge physiologique sera pris en considration beaucoup plus que lÕge chronologique.
La stratgie thrapeutique doit tre adapte en cas dÕge avanc. - Le sexe et la morphologie du patient : lÕabord chirurgical du rectum peut tre difficile chez lÕhomme en raison de lÕtroitesse du pelvis et en cas dÕobsit. - Apprciation des grandes fonctions la recherche de comorbidits.
Elle est faite en collaboration avec le mdecin anesthsiste. ( Score ASA) - LÕvaluation de la fonction sphinctrienne anorectale, de la sexualit notamment les dysfonctions rectiles chez lÕhomme VII- EVOLUTION SPONTANEE En lÕabsence du traitement la tumeur va envahir les organes adjacents Ç douleur atroce; fistules56 effectus en cas de signe dÕappel105 OESOPHAGITES CAUSTIQUES I- INTRODUCTION Les brlures caustiques de lÕappareil digestif constituent une urgence frquente chez lÕadulte.
Bnigne dans 75 % des cas , la survenue d Õu ne br lure grave e ngage le prono stic vita l et fonctionnel, avec une mortalit globale de 10 %.
Elle ncessite une prise en charge rapide, multidisciplinaire, associant chirurgiens, ga stro-entrologues, ranimateurs et par fois psychiatres.
LÕendoscopie est lÕexamen cl.
En cas de brlure Ïsogastrique dÕemble grave, lÕintervention chirurgicale permet de traiter les lsions dj installes et de limiter lÕextension aux organes de voisinage.
Les brlures plus superficielles voluent vers la cicatrisation sans squelle, ou avec stnose Ïsophagienne ou gastrique. II- PHYSIOPATHOLOGIE II-1.
Etendue et gravit des lsions LÕtendue et la gravit de la brlure dpendent de trois facteurs: o la nature du produit caustique ; o la quantit et la concentration du produit; o la dure de contact avec la muqueuse digestive. - Les produits acides provoquent des brlures prdominant classiquement sur lÕestomac alors que les bases sont responsables essentiellement de brlures Ïsophagiennes.
Cependant en cas dÕ ingestion m assive, cette distinction nÕexiste p lus et lÕatteinte Ïsogastrique est diffuse prdominance antrale en raison dÕun pylorospasme reflexe qui limite la diffusion vers le duodnum. - Les acides concentrs provoquent une ncrose de coagulation de la par oi digestive.
Le coagulum limite la pntration ve rs les plans prof onds sans s upprimer l e risque de perforation prcoce, le plus souvent gastrique.
Les bases concentres provoquent une ncrose liqufiante avec saponi fication des lipoprotines membranaires.
La pntration est le plus souve nt panparitale et sÕaccompagne de thrombose des vaisseaux aggravant la ncrose tissulaire. - La diffusion extradigestive Çmdiastinale ou pritonaleÈ est possible en cas de dure de contact importante.141 VI- CONCLUSION La prise en charge des traumatismes de lÕabdomen est multidisciplinaire.
Elle devient de plus en plus non opratoire et la chirurgie plus conservatrice.
Le pronostic dpend des lsions rencontres, de lÕEHD, du dlai thrapeutique et des lsions associes extra-abdominales.