Littérature
versification…) et le naturel. Texte 6 (manuel de l'élève p. 131). La comédie classique œuvre de moraliste ? Molière
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Levallois-Perret : Studyrama Précis de versification [Texte imprimé] / Brigitte Buffard-Moret. -- 2ème édition revue et.
Développer les sous-habiletés dexpression orale en FLE par le
14 juin 2017 Traité de l'accent appliqué à la théorie de la versification. 2e édition Paris
Littérature
La versification appliquée aux textes / Michel Aquien: Paris:Nathan 2004. XD1634. Aquien
CONSIGNES ET RECOMMANDATIONS DE LECTURE KHAGNE
Versification : Jean-Michel Gouvard (La Versification française littérature allemande
Titre ouvrage Année Auteur copies 100 fiches pour comprendre la
La Versification appliquée aux textes 3 éd. 3. 2887. La version Anglaise. 4. 2888 La viande. H.Rouy. 2. 2889 La vie à Rome dans l'Antiquité. P.Grimal.
Musicalité corps et spiritualité dans la poésie de la négritude chez
Le nom des personnages apparaît ainsi que leurs textes: «. LE CHOEUR. 339. Delmotte Axel
langue française
Petit traité de versification française Paris : Studyrama 2002 ... Dictionnaire des rimes françaises ; traité de versification.
Lœuvre poétique de Nadia Tuéni au regard de son pays natal
30 avr. 2019 Studyrama coll. « Studyrama perspectives »
Le Sonnet à lépreuve de la modernité
versification à des jongleries prosodiques : acrostiches
Fiche de cours: la poésie la versification - académie de Caen
Fiche de cours: la poésie la versification Citations tirées des Fleurs du mal de Baudelaire w Pour la lecture à voix haute et le décompte des syllabes dans le vers attention au [e] muet: • on le prononce quand il se situe devant une consonne • on ne le prononce pas quand il se situe devant une voyelle ou à la fin du vers
LA VERSIFICATION
Le genre de la rime: La versification impose l’alternance de la rime féminine qui se termine par un e muet (aile/éternelle-joues/loue) et de la rime masculine (toutes les autres rimes : îlots/flots) La qualité de la rime: elle dépend du nombre de sons communs On distingue :
Quels sont les règles de versification classique ?
Connaitre les principales règles de versification classique. Comprendre comment la versification est au service de la forme, des idées. Le mètre désigne la longueur du vers. Il faut tenir compte, lors de la lecture, des « e » muets et des diérèses.
Comment la versification est-elle au service de la forme des idées ?
Comprendre comment la versification est au service de la forme, des idées. Le mètre désigne la longueur du vers. Il faut tenir compte, lors de la lecture, des « e » muets et des diérèses. Le jeu sur les sons (rimes, assonances, allitérations) confèrent au texte sa musicalité poétique.
Quelle est la fiche de révision du bac français ?
FICHE DE RÉVISION DU BAC Français –Toutes séries La versification 1 LE COURS [Série –Matière –(Option)] Cette fiche de cours vousrappelle ce qu’est la versificationet comment elle se déploie dans la poésie
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THÈSE
-Nouvelle, Paris 3 -NouvelleSpécialité : Didactique de FLE
Présentée et soutenue par : Beshir HARES
Pour obtenir le grade de docteur ès sciences du langage et des languesLe 07 janvier 2016
DÉVELOPPER LES SOUS-HABILETÉS
ORALE EN FLE PAR LE PROGRAMME DE RÉFLEXION
" THINKING CURRICULUM »Sous la direction de
Monsieur JEAN-PAUL NARCY-COMBES,
Professeur émérite des Universités,
Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3
JURY Monsieur : Bertrand DAUNAY, Professeur harles-de-Gaulle-Lille3 Monsieur : Jean-Paul NARCY-COMBES, Professeur à Sorbonne Nouvelle-Paris3Madame : Margaret BENTO Descartes-Paris5
Madame : Sophie BAILLY, Professeure à l'Université de LorraineMadame -Paris3
École doctorale 268 : Langage et langues
Unité de recherche : Didactique des Langues, des Textes et des Cultures - 2 - - 3 -Développer les sous-h en FLE par le
programme de réflexion " thinking curriculum »Résumé
Cette recherche porte sur des analyses de pratiques de classe, mises en place dans le cadre des sous- entre la réflexion et la production orale pratiques basées sur le programme de réflexion " thinking curriculum » et voir dans quelleune perspective de regards croisés, cette recherche a été menée en deux études : théorique
es réflexions sur communicatives de base à une langue de scolarisation structurée.Mots clés : sous-habileté, production orale, expression orale, habilité de réflexion,
programme de réflexion, réflexion sur la langue, réflexion en langue. -skills in the FLE by thinking curriculumAbstract
The present research focuses on the analysis of classroom practice, implemented as part of an experimental study in a Paris suburbs school. It is part of the reflection on the links between higher order thinking processes (analysis, evaluation and creation) and learning French. It focuses on the development of sub-skills of oral expression in French, according to the assumption that there are links between thinking and speaking. The aim is to highlight the various practices based on the "thinking curriculum", and to see how they promote understanding and speaking skills among learners. In order to have different perspectives, this research was carried out in two studies: a theoretical and an experimental one. The experimental study allowed questioning the effectiveness of such teaching, particularly in terms of the learning context. The results confirm that the consideration of reflections on and in language learned is crucial, which confirms the importance of a reflexive approach to teaching / learning French to ensure the passage of basic communication skills to a structured language of schooling. Keywords: sub-skill, oral production, oral expression, thinking ability, thinking curriculum, reflection on language, thinking in language. - 4 -REMERCIEMENTS ET DÉDICACES
au (Voltaire) -parents. - 5 -REMERCIEMENTS
Soyons reconnaissants aux personnes qui nous donnent du bonheur; elles sont les charmants jardiniers par qui nos âmes sont fleuries. (Marcel Proust) grand Merci aux personnes qui ont cru en moi et qui au bout de cette thèse. Je tiens à exprimer en premier lieu mes plus vifs remerciements à monsieur Jean- Paul Narcy-Combes (Professeur des Universités : Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3), qui est mon directeur de recherche, pour m'avoir accueilli au sein de son équipe. Il fut pour moi un directeur de thèse attentif et disponible malgré ses nombreuses charges. Sa compétence, sa rigueur scientifique resteront des moteurs de mon travail de chercheur. Je lui suis également reconnaissant pour franchise et sa symp adresse ma gratitude pour tout cela.Monsieur : -de-Gaulle-Lille3
Monsieur : Jean-Paul NARCY-COMBES, Professeur à Sorbonne Nouvelle-Paris3Madame : Margaret BENTO Descartes-Paris5
Madame : Sophie BAILLY, Professeure à l'Université de LorraineMadame : Valérie SPAËTH, Professeu-Paris3.
aidé dans la réalisation de ce travail. Je ne saurais terminer sans remercier toutes ces
dont la contribution à mon travail est non négligeable, le " Guy Moquet » à Villejuif. CEst-ce un bon endroit pour
de mauvais. Je vous aime. ction à ma famille, et en particulier à mes parents ont pas et des algorithmes. Malgré mon éloignement depuis de (trop) nombreuses années, leur intelligence, leur confiance, leur tendresse, leur amour me portent et me guident tous les - 6 -DÉDICACES
Je dédie cet ouvrage :
¾ à M. Narcy-Combes pour ses encouragements et ses conseils judicieux. nous avons eus. ¾ à la direction et au personnel du collège " Guy Moquet », à Villejuif (94), qui - 7 -Introduction
- 8 - Face à la complexité et la diversité des contacts entre individus, groupes sociaux ou communautés linguistiques, la didactique des langues et des cultures a connu une évolution notable dans son positionnement scientifique et ses préoccupations, comme en témoignent de nombreux travaux, tels que ceux de Lebrun, 2006 ; Anderson, 1999 ; Venturini, 2008 ; Blanchet, Moore et Asselah Rahal, 2008 ; Chiss, David et Reuter, 2008 ; Narcy-Combes,2005 ; Zarate, 1993 et 2008 ; Chini et Goutéraux, 2008 ; Beacco, 2013 ; Dabène, M. 1993a
et 1993b ; Dabène, L. 1992 et 1994 ; etc. eil est un des principaux vecteurs de et Castelloti, 2001). Les recherches enacquisition des langues étrangères ont permis de mettre à jour la présence de séquences de
développement (Perdue , 2000) : ces séquences mettent en évidence des zones ation se réalise avec plus de difficultés. Selon " » de Krashen (1981 et 1982), " » explicite des» implicite :
u non guidé permet de mettre en évidence un ordre naturel" naturel » de réseaux cognitifs performants en L2. De plus, la tâche cognitive est
qualitativement différente : un réseau langagier existe déjà dans le cerveau des élèves
est considéré comme un départ des représentations mentales pour les transformer afin de s'approprier un savoir nouveau. Andersen (1983) a mis en avant le phénomène de la nativisation oute nouvelledonnée en langue étrangère selon des critères intériorisés qui ne lui appartiennent.
apprise selon des critères qui lui sont propres ou natifs (Pilar et Jordà, 2005référence à des critères intériorisés pour traiter les données langagières en langue nouvelle
(Singleton et Ryan, 2004 : 173). Narcy-Combes (2009) a évoqué ce phénomène en constatant la difficulté des apprenants à dissocier leur pensée de la L1 toute nouvelle donnée selon des critères intér - 9 - production langagière soit conforme aux normes de la langue apprise. ilation/accommodation renvoie à (Springer, 1996 : 252). Signalons que Springer propose en référence à Piaget nativisation et assimilation d : conduite qui est déjà disponible pour mieux maîtriser un nouvel objet. Cela permet de paraît être une traduction de ce principe constructivisteétrangère ne consiste pas à faire acquérir des schèmes en cette langue mais à compléter,
élargir ou modifier les schèmes acquis en langue maternelle. Cela permet de prendre en compte les représentations mentales de l'apprenant, pour lui permettre d'intégrer le savoir nouveau, de transformer et de construire ses représentations, incluant les représentationssur la langue, sur son apprentissage, de façon à l'aider à prendre conscience de ses
stratégies d'apprentissage et à les enrichir. Il s'agit d'élaborer des outils didactiques
suffisamment riches et variés pour prendre en compte les apprenants dans leurs diversités.Il y a lieu donc de s'interroger sur les tâches à proposer en fonction des activités que l'on
souhaite solliciter chez l'apprenant.En général, les enseignants ainsi que leurs élèves paraissent marqués par des
: Roulet (1999 : 5) note que lesenseignants et les élèves se limitent à " une représentation étroitement linguistique du
-à-dire comme succession de phrases, sans tenir compte des action, etc.)». Sur ce plan,
Castellotti et Moore (1999) estiment que les élèves se représentent les langues (L1 et L2) comme des collections à inventorier, des catalogues dans lesquels on peut puiser selon ses besoins, ou des puzzles à compléter. - 10 - cible dans le cerveau sont généralement complexes. Selon Beacco (2001), la classe esttermes de compétences linguistiques ciblées dans la langue apprise, ces cultures sont
cadrées par des routines et des habitus scolaires qui sont basés sur des représentationspartagées entre élèves et enseignants des rôles de chacun, des fonctionnements discursifs et
Pekarek (1997) me
formelle des énoncés produits sur des modèles calqués qui caractérisent un monolingue-
natif idéal. Les évaluations des enseignants ainsi que les auto-évaluations des élèves ont
prise de parole en classe. Ces cultures dominantes dans la classe de langue sont, comme our Pekarek, cela peut aussiconstitutifs de représentations chez les élèves (le positionnement personnel et la perception
des enjeux sociaux de la langue apprise).un savoir constitué à acquérir mais aussi des usages contextualisés et diversifiés à
et De Vecchi : 1987). Pour autant, la perte de repères remet enquestion les systèmes de référence, les représentations et les pratiques langagières et
culturelles héritées de groupe social d Gohard-Radenkovic : 2004). Or, analyse développent, de même que les relations intra- et intergroupes (Roussiau et Bonardi, 1999 : 25).- 11 - Beaucoup de travaux1 se focalisent sur les savoirs sociaux, et cherchent à définir les le point de vue des apprenants ainsi que celui de leurs enseignants. À cet égard, Byram et Zarate (1996 : 9) estiment que socialement hétérogène, se trouve dans un dispositif contradictoire : " apprendre à ses
élèves en quoi ils sont
travers les représentations sociales qui circulent au sein de cette communauté ; apprendreà ses élèves à se distancier
système de valeurs qui est potentiellement différent, voire contradictoire, avec celui danslequel ils sont socialisés ». Pour cela, les attitudes envers la différence culturelle ne
identitaire. Le travail de Matthey et Moore (1997) traite les liens entre représentations et pratiques de l'alternance des langues dans des contextes sociolinguistiques différents. Les témoignent de représentations qualifiées de " monolingues » : -ci ire. Suite à ce fonctionnement, on se -modèles, qui sont souvent présentés dans les termes, le locuteur natif est considéré dans les manuels de LE comme un modèle implicite intercompréhension mutuelle sans faute, sans refléter les malentendus, sans montrer les efforts de réajustements mutuels, les reformula Byram et Zarate (1998 on méconnaîtrait la situation sociale des langue étrangère, si l'on attendait d'eux qu'ils se modèlent sur leslocuteurs natifs en ce qui concerne la compétence socioculturelle : les locuteurs natifs
1 Tels que ceux de Moliner 1996 ; Maurer 2013 ; Guimelli 1994 ; Leclerc 1999 ; Bataille 2000 ; Laurens &
Roussiau 2002 ; Bertrand 2005 ; Elamé & David 2008 ; Zarate 1993. - 12 - vivent au centre d'un système de valeurs qui leur donne nécessairement une perception éthnocentrique de leur propre expérience socioculturelle et de leurs contacts avec d'autres culturesà l'extérieur de cette culture e
perspective éthnocentrique différente. Or, lorsqu'il y a une interaction entre un locuteurnatif et un locuteur étranger, chacun envisage l'altérité de son interlocuteur dans sa propre
perspectiven du contexte danslequel il se trouve, et en fonction de ses connaissances à la fois de la langue parlée et de la
situation de communication où il se trouve. En fonction des conditions de communicationset des interlocuteurs en présence, différents niveaux et registres peuvent être distingués
dans la pratique de cette langue. langue première reste perçu comme un obstacle (Castellotti, 1997) : les représentations derapport à la langue première et de son rôle. Celui-ci est souvent perçu comme prédominant
(1996 : 397) montre que " de la langue maternelle ne se limite pas à permettre aux sujets de prendre appui sur un heuristiques à caractère métalinguistique utilisables tout au long du parcours dedéchiffrage ». Quand on demande aux élèves de construire du sens dans une langue
inconnue pour eux, ils élaborent des rapprochements ou des mises à distance à partir de schémas prélevés sur le modèle de langue maternelle (Moore et Castellotti, 2001) : celacrée chez les élèves des matrices basées sur des connaissances linguistiques et structurelles
(calques lexicaux et syntaxiques). Pour ces deux auteurs, ce recours à la matrice de languechez la plupart des élèves. Ce recours serait efficace dans le cas où les élèves réussissent à
faire une décentration qui leur permet de mettre en place des hypothèses de conceptuelle déjà mise programme scientifique qui permette de penser de façon consensuelle les modalités - 13 - des pratiques (Daunay, Reuter et Schneuwly, 2011 : 22)méthodes qui visent à faire réfléchir les élèves dans la langue étrangère, et les aider à être
ème propre et les autres
systèmes, de mettre en valeur la construction de compétences transversales, et de mettre à contexte à un autre. Pour certains auteurs2, ce démarche réflexivereprésentations en suscitant leurs intériorisations sur le plan individuel et collectif. De plus,
cette démarche vise à définir les contenus et les processus e de conscience, qui amène les enseignants etles élèves à travailler sur leurs expériences et leurs représentations de la langue apprise
(Vasseur & Grandcolas 1999). Elles favorisent les distanciations nécessaires et larelativisation de la position du système maternel vis-à-vis du système étranger, et viser à
-cibles (Cain & Briane 1996). Pour ce faire,des activités basées sur le programme de réflexion " thinking curriculum », exprimé par le
sigle de " TC », peuvent être utiles en réalisant des enseignements axés sur une
optimisation didactique de la proximité inter-linguistique, et en permettant de valoriser vité de réflexion sur le fonctionnement de la langue soit réelle, il estquestion ou à un problème (Tisset, 2010 : 19). De plus, la réflexion exige de ne pas
culture étrangère doit passer en priorité par une analyse critique (Bablon 2004). Or, Dewey - 14 - opposer.Hors (2014), menée sur les apprenants
système éducatif irakien produit des apprenants plus passifs que penseurs indépendants car de la réflexion critique utiliser des habiletés de réflexionsociale. Almaliki estime que cette passivité chez les apprenants réfère au fait que les
ense s, cetterecherche a montré que la réflexion critique a aidé les apprenants à structurer leurs savoirs
développement de la réflexion critique améliore la production des connaissances et la
découverte du sens. grande portée économique et culturelle (Luthi, 2005 : 15). De nos jours, les écoles de des francophones de "naissance», mais ellesreçoivent également des élèves issus de milieux sociaux divers, pour la plupart non
francophones (Farid, 2005 : 43). , selon Farid, nepédagogiques et didactiques à adopter en fonction des nouvelles données politiques et
sociale quand celle-scolaire. Dans les écoles et les facultés de Lettres et de pédagogie, la primauté est accordée
eignement littéraire, quel que soit le niveau des étudiants. Même si les études
- 15 -de littérature est ressenti comme un poids par de nombreux étudiants qui auraient préféré
un enseignement plus vivant et plus pratique (Doss, 2003 : 81-82). Étant enseignant de alisent sur des connaissances linguistiques plus que des savoirs sociaux, ce qui ne permet pas de structurer classe avec leur enseignant. Le rôle de celui- scolaire.Dans la banlieue parisie
francophones suivaient avec difficulté, selon leurs professeurs, les cours de sciences- géographie, de SVT (sciences de la vi élèves non francophones, ils étaient dans une situation plus ennuyeuse pratiquent pas le français dans leurs milieux familiaux, la structuration du français, au niveau théorique, était quasiment absente. du FLE révèlent que les élèves, censés acquérir le français rapidement, naturellement, sans difficul tanée (Gohard-Radenkovic, 2004 : 141-143). C
sur des savoirs, Gohard-Radenkovic,se fonder sur une pratique sociale de référence : une langue utilisée par des autochtones en
milieu naturel, ou une langue utilisée et outil de communication, qui véhicule de culture. Cela permet de considérer que les activités en classe sur des pratiqu a langue apprise sert parler. Les démarches suivies dans cette étude explicitent la raison qui me pousse à interroger les liens entre les process - 16 - (Giacobbe, 1990 ; Véronique, 1990 ; 1997 ; Moore, 1995 ; Cicurel, 2011) qui ont décelé la construction de contraintes subjectives et de règles de passage inter-linguistique chez (1995), mettre en place une perspective pluriculturelle et plurilingue. pratiquement, dans la tradition des travaux (Kuhn, 2009; Padget, 2012) qui considèrent que réflexion que se développent, se négocient, se et extralinguistiques dans ce que Vygotsky (1978 : 86) appelle la zone proximale de développement qui est " the distance between the actual development level as determined by independent problem solving and the level of potential development as determined through problem solving », s allant au-delà de ses possibilités individuelles. Cummins (1980) a découvert que lorsqueles élèves apprennent une deuxième langue, il y a une grande différence entre leur capacité
à parler dans des conversations informelles, et leur capacité à comprendre le langage
académique nécessaire pour réussir à l'école. Cummins a proposé une distinction entre
deux compétences appelées respectivement BICS " Basic Interpersonal CommunicativeSkills » (qui reviendrait à désigner les habiletés phonologiques, syntaxiques et lexicales
nécessaires pour communiquer dans les contextes interpersonnels quotidiens) et le niveau CALP " Cognitive Academic Language Proficiency » (qui serait requis lors des activitéslangagières de types métalinguistiques et académiques). La première compétence renvoie
cognitif beaucoup plus abstrait et qui correspond à la langue dont on a besoin pour les apprentissages scolaires. BICS désigne la langue dont les élèves ont besoin pour fonctionner dans des situations sociales, tandis que CALP désigne la langue spécialiséenécessaire pour lire, écouter, parler, comprendre et écrire dans toutes les matières à l'école.
BICS et CALP, en représentant deux dimensions langagières, jouent un rôle dans le - 17 -pluriculturel qui est aussi un milieu institutionnel éducatif et formel " formal instruction ».
Selon Furlong (2011 : 13), ce rôle montre que " BICS places fewer demands on the learner as the language is highly contextualised and supported by other means of communication, for example gestures. On the other hand, CALP relates to the language required for the learning of the content and places greater cognitive demands because of its decontextualised nature ». Cette recherche est un complément à la réflexion sur le passage de BICS à CALP, lieu natifs du français non plus (Poglia, 1995maîtrise reste problématique dans le sens où cette acquisition pèche surtout par une carence
factices, ce qui aboutit souvent à une confusion des registres. Or, le programme deréflexion (ou TC) , propose des activités destinées à favoriser la mise en place de
démarches de raisonnement de type métalangagier (Collins et Mangieri, 2012; Erickson,2006 ; Rhoder et French, 2012). La mi
réactivation des connaissances antérieurement acquises (savoirs sur le monde ou acquis scolaires) pour analyser et interpréter des environnements linguistiques nouveaux (Wilson et Wing Jan, 2012; Conklin,constitués de façon translinguistique, ce qui permet aux élèves de réfléchir sur la langue
apprise à travers des tâches précises mettant en jeu des activités de découverte et de
construction. vise pas directement un niveau de connaissances lexicales ou grammaticales, mais plutôt àtoute activité langagière, à repérer des éléments autres que lexicaux, et à repérer de qui, de
linguistiq structurerleurs savoirs en langue cible, des activités, basée sur le TC, ont été mise en place afin de
- 18 - développer les habiletés de réflexion réfléchir les élèves sur et dans la langue. Motivé par cette espérance, je mènerai cette recherche en suivant une étude méthodologie peut susciter l'intérêt des élèves pourvuque leur activité soit constamment sollicitée, sous forme d'écoute, de recherche de
régularités, de réflexion, de manipulations de la langue cible, et de verbalisations en
français. Grâce à ce type d'approche où la réflexion sur la pratique langagière permet une
régulation , progressivement faire comprendre les élèves les logiques internes de la langue apprise. - 19 -CADRE THÉORIQUE
- 20 - La distinction saussurienne (langue/parole) est saluée comme équivalant à la reconnaissance de la réalité de norme sociale (Hassler, 2011 : 329) : la langue est une norme sociale, alors que la parole est une norme analyse peut permettre de mieux cerner les enjeux épistémologique et théorique de cette distinctionLa langue est un
façon et avec la même habileté (Vignaux, 1988 la p manifeste (Nève, 2003 : 7). La langue est donc le principal organe de la parole. Celle-ci ne et Fiala, 1974 : 98).Lowe, 2007 : 62). La langue est conçue
comme une pure intériorité de pensée, et le discours comme la réalisation matérielle et
sémiotique de cette langue-pensée (Chiss et Puech, 1997 : 192). Le langage est la faculté que les humains ont lentement élaborée pour communiquer et organiser leur monde (Narcy-Combes, 2006) : la réalisation physique de ce langage est parole/discours, et varieavec les sociétés, ce qui a conduit à construire le concept de langue. En conséquence, ce
n'est pas sur la langue qu'il convient de s'appuyer, selon Narcy-Combes, pour mettre en place une formation en L2, mais sur la parole et/ou le discours (des situations d'emploi avéré). Or, la langue est une possession permanente, et le langage est plutôt un emploi momentané de la langue dont nous avons la possession permanente (Guillaume, 1982 : 18) : pour parler et faire acte de langage, on fait appel à la langue existant en soi ; cet acte de langage prend son origine à la langue, et il a son aboutissement au discours. En ce sens, la final ensées, est une transition de la langue au discours. Ceci est donc un système de communication par lequel le sens est porté par des séquences de sons produits par la voix, alors que la langue est la manifestation de l'action de parler : un instrument de communication qui consiste en - 21 - signes vocaux compris de la même façon par les membres d'une même communauté linguistique. La langue, en tant que porteuse des concepts, est un code contenant des idées à déchiffrer (Béchillon, 1993). Elle reflète la perception du monde ayant cours dans une communauté culturelle donnée (Delbecque, 2006 : 17). Elle représente aussi un des aspectsqui expriment les idées, et est considérée comme un phénomène symbolique et référentiel
qui désigne une émission complexe de sons : ce phénomène est expressif (désigne un
aspects de la langue (représentations, expressions et appels "signaux »), le cerveau est : le cerveau est laègre, de façon consciente ou/et
et Dubois, 1969 : 30). D'un point de vue constructiviste, l'apprenant agit pour apprendre. En parcourant lalittérature, je me suis rendu compte que les auteurs ont souvent cherché à décrire ce que
fait l'élève quand il apprend. Par exemple, Bloom (1975), en élaborant la taxonomie desobjectifs éducatifs, précise qu'apprendre dans le domaine cognitif, est acquérir des
connaissances, les retenir et exercer des habiletés intellectuelles (comprendre, appliquer,analyser, produire, évaluer). Il étend cette taxonomie aux domaines affectifs (vouloir
recevoir, réagir, valoriser, organiser, caractériser) et psychomoteur (percevoir, se préparer,
orienter, se comporter, être performant). Or, la taxonomie de De Ketele (1991 et 1993)réciter, reproduire), savoir faire (observer, analyser, synthétiser, choisir, évaluer ou
manipuler), savoir être (manifester des attitudes), savoir devenir (mettre en projet, élaborer,
planifier, réaliser, évaluer, ajuster le projet). Quant à De La Garanderie (1989), il
gestes mentaux » : l'attention, la mémorisation, la compréhension, la réflexion, l'imagination créatrice. L'expression " prise de conscience » est fréquemment utilisée dans notre vie quotidienne : on parle de prise de conscience politique, sociale, économique, etc. Pourtant, la prise de conscience dont il est question ici concerne le domaine de la construction des savoirs, et plus particulièrement la prise de conscience de sa propre manière d'apprendre. Il semble difficile de parler de prise de conscience sans aborder la notion de conscience, mais - 22 - je n'entre pas dans une étude approfondie de ce qu'est la conscience. En fait, conscience est un des concepts les plus difficiles à définir (Comte-Sponville, 2001 : 127) : dans nombreux travaux cognitiviste et développementaux sur la conscience, celle-ci est conçue davantage en termes de connaissance-réflexion que de conscience-connaissance. Néanmoins, il existe un profond désaccord en ce qui concerne le nombre des niveaux de réflexivité et leurComte-Sponville,
phénomènes extérieurs (sensations) ou intérieurs (états émotionnels et pensées). Dans une
perspective pédagogique, la conscience est un changement de stratégie, opéré par un élève
, 2007 :109). La conscience est aussi une donnée subjective immédiate de la vie
mentale (Delacour, 2001 : 81-82) : dès ces données immédiates se manifestent, deux
: une composante cognitive inteEn ce sens,
la conscience a deux niveaux (Pons, Doudin et Cuisinier, 2007 : 17-18) : le premier niveau est le fonctionnement conscient non réflexif spectateur en train de regarder ce qui se passe sur un écran. Il est conscient de ce qui se Le deuxième niveau est le fonctionnement conscient réflexif. Les phénomènes de conscience de ce niveau consistent en des réflexions, des questionnements, des évaluations et des mises en relation portant sur certains phénomènes de conscience du premier niveau. -delà de ce deuxième niveau, la conscience ne serait plus une expérience phénoménologique, mais le ; le spectateur est non seulement ement un simple spectateur de ses fonctionnements, mais aussi un observateur critique de ses fonctionnements. a conscience a des liens étroits avec le langage (Delacour, 2001 : 93) : -Combes - 23 - : une -Combes estime conscient. saisir seul les écarts qui imposent un nouvel apprentissage (Narcy-Combes, 2005 : 17) : il s, dansquotesdbs_dbs35.pdfusesText_40[PDF] gaz inodore mortel
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