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Les formes atypiques demploi

(Genève 16-19 février 2015) / Bureau international du Travail





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France portrait social

1_FPS titre.cdr CoordinationHélène Guedj, Émilie Pénicaud, Laurence Rioux

Directeur de la publicationJean-Luc Tavernier

Directeur de la collectionStéphane Tagnani

Composition Coordination

Édith Houël

Maquette

Édith Houël, Catherine Kohler,

Pascal Nguyen, Rose Pinelli-Vanbauce,

Brigitte Rols, Pierre Thibaudeau

Couverture Coordination

Stéphane Tagnani

Conception et réalisation

Ineiaki Global Design

ÉditeurInstitut national de la statistique et des études économiques

18, boulevard Adolphe-Pinard, 75675 PARIS CEDEX 14

www.insee.fr © Insee 2015 " Reproduction partielle autorisée sous réserve de la mention de la source et de l'auteur ».

Contribution

Insee :

Christel Aliaga, Vanessa Bellamy, Anne-Juliette Bessone, Sylvain Billot, Chantal Brutel, Guillemette Buisson, Carine Burricand, Marc Collet, Fabienne Daguet, Jeanne-Marie Daussin-Benichou,

Nathalie Donzeau, Sébastien Durier, Maëlle Fontaine, Juliette Fourcot, François Gleizes, Hélène Guedj,

Jorick Guillaneuf, Michel Huwer, Lucile Jamet, Élodie Kranklader, Sylvain Larrieu, Thomas Laurent,

Aude Leduc, Muriel Legrand, Luc Masson, Christophe Michel, Nathalie Morer, Thomas Morin, Émilie Pénicaud, Sophie Ponthieux, Thomas Renaud, Marie Reynaud, Laurence Rioux, Amandine Schreiber, Guillaume Touré, Lionel Wilner Ministère de la Décentralisation et de la Fonction publique (DGAFP) :

Salah Idmachiche, Erwan Pouliquen

Ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie (SOeS) :

Gwendoline Volat

Ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes (Drees) : Mathias André, Marie-Cécile Cazenave, Ysaline Padieu, Nadège Pradines, Axel Renoux, Romain Roussel, Antoine Sireyjol, Hélène Soual Ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (Depp): Jean-Pierre Dalous, Mireille Dubois, Aline Landreau-Mascaro, Denise Latouche

Ministère de la Justice (SDSE) :

Faustine Büsch

Ministère du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social (Dares) :

Bruno Garoche

Avertissement

Sauf mention contraire, les données " France » concernent la France métropolitaine et les départements d'outre-mer hors Mayotte.

Les chiffres essentiels sont actualisés régulièrement sur les sites internet de l'Insee (www.insee.fr)

et d'Eurostat (http://epp.eurostat.ec.europa.eu)pour les données internationales. Les comparaisons internationales contenues dans cet ouvrage s'appuient sur des données

harmonisées publiées par Eurostat, qui peuvent différer des données nationales diffusées

par les instituts nationaux de statistique.

Signes conventionnels utilisés

... Résultat non disponible /// Absence de résultat due à la nature des choses eEstimation pRésultat provisoire rRésultat révisé par rapport à l'édition précédente n.s. Résultat non significatif Euro

M Million

Md Milliard

Réf.Référence

France,portrait social

Édition

2015
Éclairages sur la situation sociale des pays européens depuis le début de la crise La fécondité en France résiste à la crise 11 L'inflexion des dépenses de santé dans les pays durement touchés par la crise nuit à l'accès aux soins 25 Les effets de la crise sur les marchés du travail européens : une intensité et une durée variables 37 Le risque de pauvreté des travailleurs à bas revenus d'activité dans les pays de l'Union européenne en 2008 et en 2012 53

Dossiers

Le sentiment d'aisance financière des ménages : stable au fil des générations, mais fluctuant au cours de la vie 69 Partage des revenus et du pouvoir de décision dans les couples : un panorama européen 87 Souhaiter entrer dans la fonction publique de l'État : quel rôle des déterminants économiques ? 105 Les réformes des prestations et prélèvements intervenues en 2014 pénalisent les 50 % des ménages les plus aisés et épargnent les 10 % les plus modestes 123

Fiches thématiques

1. Cadrage économique

1.1 PIB, croissance et déficit public 138

1.2 Revenu disponible brut et pouvoir d'achat des ménages 140

1.3 Consommation et épargne des ménages 142

2. Population

2.1 Démographie 146

2.2 Ménages et familles 148

2.3 Immigrés et descendants d'immigrés 150

2.4 Femmes et hommes 152

2.5 Les enfants - Population scolaire de 2 à 17 ans 154

2.6 Les jeunes - Population scolaire et universitaire 156

3. Marché du travail

3.1 Population active 160

3.2 Emploi 162

3.3 Chômage 164

3.4 Durée et conditions de travail 166

3.5 Formation et emploi 168

3.6 Salaires du secteur privé et des entreprises publiques 170

3.7 Salaires de la fonction publique 172

4. Niveaux de vie et redistribution

4.1 Niveaux de vie 176

4.2 Pauvreté 178

4.3 Protection sociale 180

4.4 Redistribution monétaire 182

5.Qualité de vie

5.1 Logement 186

5.2 Dépenses de logement 188

5.3 État de santé de la population 190

5.4 Dépenses de santé 192

5.5 Niveau d'éducation de la population 194

5.6 Dépenses d'éducation 196

5.7 Insécurité, délinquance 198

5.8 Justice 200

5.9 Vie citoyenne 202

5.10 Relations sociales 204

5.11 Activités personnelles 206

6. Cadrage européen

6.1 Démographie 210

6.2 Éducation 212

6.3 Emploi et chômage 214

6.4 Salaires et revenus 216

6.5 Protection sociale 218

6.6 Consommation et conditions de vie 220

6.7 Mesures subjectives du bien-être 222

Annexes

Chronologie 227

Organismes cités dans l'ouvrage 247

Liste des dossiers antérieurs 249

La fécondité en France résiste à la crise

Luc Masson*

À la suite de la crise économique débutée en 2008, la fécondité recule dans la plupart des

pays européens. La France semble faire figure d'exception : elle est le seul pays d'Europe à

avoir une fécondité stable et élevée depuis 2006. Elle est en 2013 le pays européen où la

fécondité est la plus élevée. La fécondité des pays plus durement frappés par la crise,

l'Espagne, la Grèce et le Portugal, a récemment baissé. Cette baisse résulte notamment du

qu'auparavant. Pour les autres pays européens, la tendance à la hausse de la fécondité

observée avant la crise ne s'est pas poursuivie. Si la baisse du revenu a pu jouer un rôle dans

l'évolution de la fécondité, c'est surtout la hausse du chômage qui semble l'influencer. Cet

effet reste cependant modeste : un impact n'est perceptible qu'en cas de forte dégradation du marché du travail. Les politiques familiales, malgré leur importance pour expliquer les

différences de niveau de fécondité entre pays, ne semblent guère avoir amorti les effets de la

crise sur la fécondité.

La crise financière a débuté en2007aux États-Unissur le marché dessubprimes. Elle s'est

ensuite amplifiée et propagée. En 2008, l'économie mondiale est entrée en récession. Si la

plupart des pays européens sont sortis de larécession depuis 2010, la crise économique se prolonge, le chômage reste élevé et l'incertitude sur l'avenir demeure importante. En 2013 comme en2009, lesdeux tiersdesEuropéensdéclarent être incapablesde se projeter au-delà des six prochains mois (Eurobaromètre).

Les facteurs qui influencent la fécondité de manière générale sont nombreux : facteurs

économiques mais aussi culturels, religieux, désir d'avoir ou non des enfants, etc. Il est diffi

cile de les isoler les uns des autres et d'établir l'ensemble des causalités. Les crises économiques peuvent avoir un impact sur la fécondité : à court terme sur le calendrier des naissances, et à plus long terme, sur ladescendance finale, c'est-à-dire le nombre d'enfants qu'aura eu une personne au cours de sa vie. En se limitant aux seules conditions socio-économiques des personnes, plus facilement mesurables que les facteurs

culturels, deux effets s"opposent en matière de fécondité. D"une part, la baisse de revenu, liée

provoquer un report des décisions de féconditédans l"attente d"une situation plus propice. Une conjoncture économique déprimée peut inciter les jeunes à rester dans le système

scolaire et retarder la mise en couple, le mariage et les projets de parentalité qui en découlent

[Pailhé, 2010]. D"autre part, une baisse de revenu diminue aussi le revenu auquel un parent

doit renoncer s"il s"arrête de travailler ou réduit son activité professionnelle pour élever un

enfant. En particulier, ce coût de " renoncement » est plus faible pour les femmes en période

de chômage qu"en période d"emploi, ce qui pourrait inciter certains couples à avoir un enfant

pendant ces périodes de chômage, la maternité ayant alors moins d"impact immédiat sur leur

vie professionnelle. D"un point de vue psychologique, l"incertitude économique peut aussi

Insee Références, édition 2015 - Éclairage - La fécondité en France résiste à la crise11

* Luc Masson, Insee. constituer une motivation pour avoir des enfants, la sphère privée servant alors de refuge aux personnes ayant peu de prises sur leur situation économique [Friedman, 1994]. Théoriquement, il est impossible de savoirquel effet prédomine et sur quels aspects de la

fécondité il joue. Empiriquement, de manière générale, les crises économiques retardent les

naissances, en particulier les premières [Pison, 2011], mais ne réduisent pas la descendance

finale des populations [Pailhé, 2010]. C'est ce qui a été observé en France depuis 60 ans : lors

des ralentissements économiques passés, la fécondité a diminué dans les années suivant la

crise, ce qui a été compensé ensuite par une reprise de la fécondité une fois la crise terminée.

Les effets des crises économiques sont cependantvariables d'une récession à l'autre et d'un

pays à l'autre. Aussi, la persistance de cellequi a débuté en 2008 et ses effets importants et

durables sur le chômage invitent à la prudence. S'il est encore trop tôt pour mesurer ses effets

sur la fécondité dans certains pays de l'Union européenne choisis sur des critères de taille, de

diversité des modèles sociaux et d'intensité du choc économique subi. La France, qui avait

avant la crise un niveau de fécondité élevé, l'a-t-elle maintenu ? Constitue-t-elle une excep

tion au sein de l'Europe ? Et se comporte-t-elle aujourd'hui comme lors des crises

économiques passées ?

Depuis 2006, seule la France a une fécondité stable et élevée L'indicateur conjoncturel de fécondité(ICF) est stable en France depuis 2006 : il se situe autour de 2 enfants par femme et n'a pas baissé suite à la crise économique commencée en

2008, contrairement à ce qui est observé dans plusieurs pays européens(figure 1).LaFrance

est ainsi devenue le pays européen où la fécondité est la plus élevée. En revanche, les pays

méditerranéens les plus durement frappés par la crise ont connu des baisses importantes de

fécondité. L'ICF espagnol est ainsi passé de 1,45 enfant par femme en 2008 à 1,27 en 2013,

celui du Portugal a diminué de 1,39 à 1,21 entre 2010 et 2013 et celui de la Grèce a baissé

encore plus fortement, passant de 1,51 enfant par femme en 2010 à 1,29 en 2013.

12France, portrait social, édition 2015 - Insee Références

2,0 1,2

1,41,61,82,2

nombre d'enfants par femme

Italie

Portugal

Espagne

Grèce

Suède

Allemagne

Royaume-Uni

France

Irlande

2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

1. Évolution de l'indicateur conjoncturel de fécondité

Source : Eurostat (extraction au 26 mai 2015).

D'autres pays ont connu des baisses moins importantes. C'est le cas de l'Irlande et de l'Italie qui, après avoir connu de fortes hausses entre 2005 et 2008 (respectivement + 0,20 etquotesdbs_dbs33.pdfusesText_39
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