Chapitre 2 - Continuité dune fonction de plusieurs variables
Montrer que toute norme sur Rn définit une fonction continue de Rn dans R. Proposition 2.4. Soient ? µ ? R et f
Limites et continuité pour une fonction de plusieurs variables
Démontrer la proposition 2.2 (ou au moins l'une des deux propriétés la démonstration étant la même que pour les limites dans R). La définition de la limite d'
TD1 – Continuité des fonctions de plusieurs variables réelles
TD1 – Continuité des fonctions de plusieurs variables réelles. Exercice 1. qui conduisent à deux valeurs différentes de la limite. La fonction f(x ...
1 Fonctions de plusieurs variables
surface définie comme le graphe d'une fonction de deux variables (x de limite et de continuité
FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4)
Si f est une altitude on dit courbe isoplèthe. etc. 2 Limites et continuité. Définition 2.1 Soit f : R2 ? R une fonction réelle de deux variables réelles
Fonctions de 2 variables : continuité et calcul différentiel
Si une suite de R2 converge vers l alors cette limite est unique. 2 Continuité d'une fonction `a deux variables réelles. 2.1 Définition et propriétés.
Continuité et calcul différentiel pour les fonctions de deux variables.
6 janv. 2020 Définition 5 (Continuité sur un ensemble). Soit f une fonction de deux variables réelles à valeurs réelles et soit D un sous ensemble de R2. On ...
Sans titre
L'objectif de ce chapitre est de construire pour les fonctions de deux variables des outils analogues à ceux des fonctions d'une variable (limites continuité
Fonction de deux variables
Proposition 3.8 : Continuité d'une fonction de classe C1. Toute fonction de classe C1 sur U est continue sur U. Propriété 3.9 : Fonction polynomiale. Toute
Fonctions à deux variables
5 juil. 2013 comprendre l'intérêt des intégrales doubles et de la formule de Green-Riemann pour le calcul d'aires. 1 Continuité dérivées partielles. 1.1 ...
Universit´e de Paris X Nanterre
U.F.R. Segmi Ann´ee 2006-2007
Licence Economie-Gestion premi`ere ann´eeCours de Math´ematiques II. Chapitre 21 Fonctions de plusieurs variables
Ce chapitre est conscr´e aux fonctions de plusieurs variables, c"est-`a-dire d´efinies sur une partie deRn, qu"on appellera son domaine de d´efinition. On se limitera essentiellementaux fonctions de 2 ou 3 variables.Exemple1.Soitf1d´efinie surR2parf1(x,y) = (x+y)/(x-y). Son domaine de d´efinition
estR2\Δ, o`u Δ est la premi`ere bisectrice : Δ ={(x,y)?R2|x=y}.?? x < yx > yFig.1 - Le domaine de d´efinition def1Exemple2.Soitf2d´efinie surR2parf2(x,y) =xy/?1-x2-y2. Son domaine de
d´efinition est le disque unit´e ouvertD={(x,y)?R2|x2+y2<1}.??DFig.2 - Le domaine de d´efinition def2D´efinition 3(Graphe et isoclines).SoitDun domaine deR2etf:D→Rune fonction
d´efinie surD`a valeurs r´eelles. Le graphe defest la surface{(x,y,z)?R3|z=f(x,y)}. Pourc?R, on appelle courbe (ou ligne ou isocline) de niveaucla courbeIcd´efinieimplicitement par la relationf(x,y) =c, i.e.Ic={(x,y)?R2|f(x,y) =c}.Exemple4.Soitfla fonction d´efinie surR2parf(x,y) =x2+y2. Son graphe est un
parabolo¨ıde de r´evolution et ses isoclines sont les cerclesx2+y2=cpourc >0. Une telle surface d´efinie comme le graphe d"une fonction de deux variables (x,y) qui ne d´epend que dex2+y2est appel´ee surface de r´evolution.1Fig.3 - Une surface et ses isoclinesExemple5.Soitfd´efinie parf(x,y) = (x+y)/(x-y). Les isoclines sont les courbes
d"´equationx+y=c(x-y), soit les droites passant par l"originey={(c-1)/(c+ 1)}x.2 Limite et continuit´e
En dimension 1, on a vu que la notion de continuit´e est associ´ee `a celle de limite. Une fonction est continue enx0sif(x) s"approche def(x0) lorsquexs"approche dex0, c"est-`a-dire lorsque|x-x0devient petit. En dimension sup´erieure, pour d´efinir les notionsde limite et de continuit´e, il est tout d"abord n´ecessaire de d´efinir une notion de proximit´e,
et c"est-`a-dire de d´efinir la distance entre deux points deRn. Il y a de nombreux choix possibles, mais ils conduisent tous aux mˆemes notions de limite et de continuit´e. Nous enconsid`ererons un seul, pour sa simplicit´e.D´efinition 6(Distance).Soientu,v?Rn. La distance deu`av, not´eed(u,v)est d´efinie
pard(u,v) =?n i=1|ui-vi|.En particulier, pourd= 2, la distance d"un point (x,y) `a (0,0) est ´egale `a|x|+|y|.D´efinition 7(Limite).On dit que la fonctionfd´efinie sur un domaineDdeRnadmet
lim u→u0f(u) =? . Interpr´etationLe fait quefadmette la limite?enu0signifie d"une part que siuest proche deu0, alorsf(u) est proche de?, et surtout que l"on peut obtenir une approximation arbitrairede?par une ´evaluation defen un pointu, `a condition queusoit assez proche deu0.2 Remarque8.Lorsque l"on dit queus"approche deu0au sens de la distancedd´efinie ci-dessus, le chemin par lequelus"approche deu0n"est pas pris en compte. Donc lorsque fadmet une limite?enu0,f(u) s"approche de?quelle que soit la fa¸con dontus"approche deu0. Par exemple, en dimension 2, un point (x,y) peut s"approcher de 0 d"une infinit´ede fa¸con, par exmple :-le long de l"axe horizontal, c"est-`a-dire quey= 0 etxtend vers 0,-le long de l"axe vertical, i.e.x= 0 etytend vers 0,-le long de la diagonale, i.e.x=yet tend vers 0,-le long d"une courbe quelconque, par exemple la paraboley=x2.
Si lim
u→u0f(u) =?, alors quel que soit le chemin queuprend pour aller `au0,f(u) va `a?. On peut utiliser cette remarque pour montrer a contrario qu"une fonction n"admet pas de limite en un point donn´e.Exemple9.Soitfla fonction d´efinie surR2\ {(0,0)}par f(x,y) =xyx 2+y2. Alorsfn"admet pas de limite en (0,0). En effet, le long d"un axe, par exemple le long de l"axe horizontal, on af(x,0) = 0 pour toutx?= 0, et donc limx→0f(x,0) = 0 (la limite est ici consid´er´ee pour une fonction de la seule variablex). De mˆeme,f(0,y) = 0 pour tout y?= 0, et donc limy→0f(0,y) = 0. Le long de la diagonalex=y, on af(x,x) = 1/2 pour toutx?= 0, et donc limx→0f(x,x) = 1/2. La fonctionfn"admet donc pas de limite en 0au sens de la d´efinition 7.D´efinition 10(Continuit´e).Une fonctionfd´efinie sur un domaineDdeRnest continue
en un pointu0silimu→u0f(u) =f(u0). Elle est continue surDsi elle est continue en tout point deD. Les fonctions usuelles sont continues sur leur ensemble de d´efinition. Notamment, les polynˆomes, les fractions rationnelles aux points o`u le d´enominateur en s"annule pas. Les r`egles de la continuit´e des fonctions d"une seule variable s"appliquent : la somme, le pro- duit de fonctions continues sont des fonctions continues. La compos´ee de deux fonctions continues est continue.3 Fonctions et d´eriv´ees partielles
Soitf:D→Rune fonction d´efine sur un domaineDdeRn. On appellei-`eme fonction partielle au pointa= (a1,...,an)?Dla fonctionfi, d´efinie sur le domaine D i={x?R|(a1,...,ai-1,x,ai+1,...,an)?D}, par ?x?Di, fi(x) =f(a1,...,ai-1,x,ai+1,...,an).3 Exemple11.Soitfd´efinie surR3parf(x,y,z) =xy2z3. Soita= (1,-1,2). Les fonctions partielles defenasont d´efinies surRpar f1(x) =f(x,-1,2) = 8x , f2(y) =f(1,y,2) = 8y , f3(z) =f(1,-1,z) =z .Exemple12.Soitfd´efinie sur le disqueDde centre 0 et de rayon 2 par
f(x,y) =?4-x2-y2. Soita= (1/2,1). Les deux fonctions partielles defenasont f1: [-⎷3,⎷3]→R, x?→?3-x2;
f2: [-⎷15/2,⎷15/2]→R, y?→?15/4-y2D´efinition 13(D´eriv´ees partielles).Soitf:D→Rune fonction d´efinie sur un domaine
DdeRn. Soita?D. Si lai-`eme fonction partielle defenaest d´erivable enai, alorssa d´eriv´ee (par rapport `a la variablexi) est appel´eei-`eme d´eriv´ee partielle defena, et
not´ee ∂f∂x i(a).Exemple14.Soitfd´efinie surR2parf(x,y) =x3y4. Alorsfadmet deux d´eriv´ees par- tielles en tout point (a,b) deR2: ∂f∂x (a,b) = 3a2b4, ∂f∂y(a,b) = 4a3b3.Exemple15.Soitfd´efinie surR2parf(x,y) = (x+y)/x-y). Alorsfadmet deux d´eriv´ees
partielles en tout point (a,b) deR2tels quea?=b: ∂f∂x (a,b) =-2b/(a-b)2, ∂f∂y(a,b) = 2b/(a-b)2.D´efinition 16(D´eriv´ees partielles d"ordre sup´erieur).Soitfune fonction d´efinie sur un
domaineDdeRn. Si ses d´eriv´ees partielles d"ordre 1 sont encore d´erivable par rapport`a chaque variable, leurs d´eriv´ees partielles sont appel´ees d´eriv´ees partielles secondes. Par
r´ecurrence, on d´efinit les d´eriv´ees partielles d"ordrencomme les d´eriv´ees partielles des
d´eriv´ees d"ordren-1.Remarque17.Une d´eriv´ee partielle d"ordrenest donc obtenue en d´erivant partiellement
successivement par rapport `a une des variables,nfois. Par exemple, on obtient une d´eriv´ee d"ordre 4 d"une fonction de trois variablesx,y,zen d´erivant d"abord enx, puis eny, puis `a nouveau enx, puis enz; ou bien en d´erivant enypuis enz, puis deux fois enx.4 NotationLa d´eriv´ee partielle d"ordrepd"une fonction denvariablesx1,...,xnobtenue en d´erivantp1fois par rapport `ax1,p2fois par rapport `ax2...pnfois par rapport `axn, o`up1,...,pnsont des entiers positifs ou nuls tels quep1+···+pn=pest not´ee nf∂xp11...∂xpnnExemple18.Reprenons l"exemple 11 et calculons quelques d´eriv´ees partielles successives
def(x,y,z) =xy2z3. ∂f∂x (x,y,z) =y2z3,2f∂x
2(x,y,z) = 0 ;∂f2∂x∂y
(x,y,z) = 2yz3,3f∂x∂y
2(x,y,z) = 2z3,∂3f∂x∂y∂z
(x,y,z) = 6yz2,4f∂x∂y
3(x,y,z) = 0.
Il est naturel de se demander si dans les d´eriv´ees partielles d"ordre au moins 2, l"ordredes d´erivations importe. Pour les fonctions usuelles dont toutes les d´eriv´ees existent et
sont continues sur leur domaine de d´efinition, l"ordre n"importe pas. Plus pr´ecis´ement, on
a le r´esultat suivant.Proposition 19(Lemme de Schwarz).Soitfune fonction d´efinie sur un domaineD
deRn. Soienti?=jdeux entiers compris entre 1 etn. Si les d´eriv´ees partielles secondes2f/∂xi∂xjet∂2f/∂xj∂xiexistent et sont continues, alors elles sont ´egales.
Ce r´esultat sera admis et on admettra aussi qu"il existe des exemples de fonctions pourlesquels les deux d´eriv´ees existent en un point mais ne sont pas ´egales. On ne donnera pas
de tels exemples car ils ne seront pas rencontr´es en pratique.Exemple20.Soitf:R2+→Rd´efinie parf(x,y) =?x
3y. Alors, pourx,y >0, on a
∂f∂x (x,y) =32 ⎷xy , ∂f∂y (x,y) =12 ?x 3/y;2f∂
2x(x,y) =34
?y/x;∂2f∂y2(x,y) =-14
?x/y 3;2f∂y∂x
(x,y) =∂∂y ∂f∂x (x,y) =∂∂y 32⎷xy =34 ?x/y ,
2f∂x∂y
(x,y) =∂∂x ∂f∂y (x,y) =∂∂x 12 ?x 3/y? =34 ?x/y 5Fonctions homog`enes
D´efinition 21(Cˆone).Une partieCdeRnest un cˆone si pour toutx?Cet pour toutt >0, on a aussitx?C.Exemple22.DansR2, les parties suivantes sont des cˆones :R2,R+2,R2-,C(θ1,θ2) =
Une fonctionfd´efinie surCest dite homog`ene de degr´ersi pour toutx?Cet pour tout t >0, on a f(tx) =trf(x).Exemple24.Soit sur (R?+)2les fonctionsf0,f1etf2d´efinies respectivement par f0(x,y) = log(y/x), f1(x,y) =?x
2+y2, f2(x,y) =?x
3y .Alorsfiest homog`ene de degr´ei, pouri= 0,1,2.Th´eor`eme 25(Th´eor`eme d"Euler).Soitfune fonction homog`ene de degr´ersur un cˆone
CdeRn, admettant des d´eriv´ees partielles par rapport `a toutes les variables. Alors, pour toutx?C, on a n i=1x i∂f∂xi(x) =rf(x).Exemple26.Consid´erons la fonctionf2de l"exemple 24. On a calcul´e ses d´eriv´ees partielles
dans l"exemple 22. On v´erifie alors : x ∂f2∂x +y∂f2∂y =x×32 ⎷xy+y×12 ?x3/y=?32
+12 ?x3y= 2f(x,y).
4 D´eveloppements limit´es polynomiaux
Dans le cas des fonctions d"une seule variable, Un d´eveloppement limit´e polynomial est une approximation locale (au voisinage d"un point) d"une courbe par une courbe plus simple. Un d´eveloppement `a l"ordre un defau pointx0donne la tangente au graphe de fenx0, et un d´eveloppement `a l"ordre 2 donne le cercle osculateur. Le graphe d"une fonction de deux variables est une surface. Un d´eveloppement limit´e `a l"ordre 1 en donnera donc une approximation par un plan : le plan tangent, et un d´eveloppement limit´e `a l"ordre 2 donera la sph`ere osculatrice. Cette section est consacr´ee aux d´eveloppements limit´es `a l"ordre au plus deux des fonctions de deux variables.6 D´efinition 27(Polynˆome `a deux variables).Un polynˆome `a deux variablesP(x,y)est une somme de produits de puissances dexety:P(x,y) =p?
i=0q j=0a i,jxiyj.Siap,q?= 0, le polynˆomePest dit de degr´e totalp+q, de degr´epenxet de degr´eqeny.Exemple28.SoitP(x,y) =a+bx+cy+dx2+exy+fz2.Pest de degr´e 2 sidoueou
fest non nul. Sid?= 0 etf= 0, alorsPest de degr´e 2 enxet 1 eny. Sid=f= 0 ete?= 0,Pest bien de degr´e total 2, mais de degr´e 1 enxet eny.D´efinition 29(D´eveloppement limit´e polynomial).Soitfune fonction d´efinie sur un
domaineDdeR2. On dit quefadmet un d´eveloppement limit´e polynomial `a l"ordrenau point(x0,y0)si il existe un polynˆomeP(x,y)de degr´enet une fonction?(x,y)tels que f(x,y) =P(x,y) + (|x|+|y|)n?(x,y),(1) lim(x,y)→(x0,y0)?(x,y) = 0.(2)Remarque30.Les deux termes de l"approximation (1) sont ´egalement importants. Le
polynˆome approximantP(x,y) est appel´e terme (ou partie) principal, et le terme (|x|+ |y|)n?(x,y) est le terme de reste. Cette terminologie est justifi´ee par la condition (2). Cette condition assure que lorsque (x,y) est tr`es proche de (x0,y0), alors le terme de reste est beaucoup plus petit que n"importe quel terme de la partie principale. Si on n"avait pas cette condition, ce terme de reste pourrait ˆetre en fait plus grand que les autres, et (1) n"aurait aucun sens. La valeur exacte de la fonction?n"a pas d"importance; seule la condition (2)est importante.Remarque31.Au lieu d"´ecrire le terme de reste sous la forme (|x|+|y|)n?(x,y), on pourrait
l"´ecrire (|x|n+|y|n)?1(x,y), ou (|x|2+|y|2)n/2?2(x,y), o`u les fonctions?1et?2satisfont aussi (2). La partie principale serait alors n´ecessairement la mˆeme.La premi`ere cons´equence de cette d´efinition est l"unicit´e du d´eveloppement limit´e lors-
qu"il existe.Th´eor`eme 32.Soitfune fonction d´efinie sur un domaineDdeR2. Sifadmet un d´eveloppement limit´e polynomial `a l"ordrenau point(x0,y0), alors il est unique, i.e. si il existe deux polynˆomesPetQde mˆeme degr´enet deux fonctions?etηtels que f(x,y) =P(x,y) + (|x-x0|+|y-y0|)n?(x,y)quotesdbs_dbs50.pdfusesText_50[PDF] continuturi simulare evaluare nationala 2017
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