7.6. Lalgorithme de Bézout-Euclide. Soient a > b deux nombres
Pour montrer ces résultats il faut utiliser le théorème de Bézout!! Je ne connais aucune autre méthode. Donc c'est déjà une raison pourquoi ce théorème est
PGCD - PPCM Théorèmes de Bézout et de Gauss
15 juil. 2016 Théorème 1 : Soit a et b deux naturels non nuls tels que b ne divise pas a. La suite des divisions euclidiennes suivantes finit par s'arrêter.
PGCD ET NOMBRES PREMIERS
Méthode : Recherche de PGCD par l'algorithme d'Euclide Théorème de Bézout : Soit a et b deux entiers naturels non nuls. a et b sont premiers entre eux ...
PGCD Théorème de Bézout Théorème de Gauss
Théorème de Bézout. Théorème de Gauss. Christophe ROSSIGNOL?. Année scolaire 2018/2019. Table des matières. 1 PGCD Nombres premiers entre eux.
Fiche méthode : équations diophantiennes Résoudre une équation
Or 13 (6 +11k) – 11 ( 7 +13k) = 1 donc par le théorème de Bézout 6 + 11k et 7 +13 k sont premiers entre eux donc PGCD(a ;b) = 50 . Notre réponse est donc PGCD
PGCD ET NOMBRES PREMIERS
Méthode : Recherche de par l'algorithme d'Euclide Théorème de Bézout : Soit a et b deux entiers naturels non nuls.
Les équations diophantiennes (1) chez Bézout (2)
La méthode étudiée en cours était utilisée par Lagrange et Gauss. Le théorème de Bézout sur les nombres premiers entre eux utilisé dans cette activité
Bézout et les intersections de courbes algébriques
1 sept. 2013 de Bézout » et le « théorème de Bézout » – furent longtemps ... En anticipant sur la méthode de Bezout ci-après on trouve une autre.
Cours S4 : Mathématiques pour linformatique
On peut aussi obtenir le Théorème de Bézout par l'algorithme d'Euclide. En Remarque : un gros avantage de cette méthode est que B peut facilement vé-.
PGCD Théorème de Bézout
https://www.lyceedadultes.fr/sitepedagogique/documents/math/mathTermSspe/02_PGCD_PPCM/resume_pgcd_bezout_gauss.pdf
PGCD ET NOMBRES PREMIERS - maths et tiques
Yvan Monka – Académie de Strasbourg – www maths-et-tiques 5 Théorème de Bézout : Soit et & deux entiers naturels non nuls et & sont premiers entre eux si et seulement si il existe deux entiers relatifs D et E tels
PGCD - PPCM Théorèmes de Bézout et de Gauss
De l’égalité de Bézout il existe deux entiers relatifs u et v tels que : au +bv =D En multipliant par k on obtient : auk +bvk =kD ? a(uk)+b(vk)=c Donc il existe x0 =uk et y0 =vk tels que ax0 +by0 =c Exemple : L’équation 4x +9y =2 admet des solutions car pgcd(49)=1 et 2 multiple de 1 L’équation 9x ?15y =2 n’admet pas de
Bezout's Theorem and Applications
Nicholas Hiebert-White Bezout’s Theorem A ne Plane Curves De nition The a ne plane over a eld k A2(k) = f(x;y) jx;y 2kg is the cartesian product of k with itself De nition An a ne plane curve C is a set of the form C := V(F) := f(x;y) 2A2(k) jF(x;y) = 0g for some polynomial F 2k[X;Y]
Le théorème de Bézout
Traditionnellement ce théorème est démontré comme conséquence de l’algorithme d’Euclide2 Cette présentation Cette présentation présente l’avantage d’être constructiviste elle permet de récupérer les coe?cients de Bézout par ”remontée”
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Chap Annexe 2 Congruences – théorème de Bézout 1 Identité de Bézout Si l'on se donne trois nombres réels a b et c avec a et b non nuls on sait que l'équation : (1) xa + yb = c admet une infinité des solutions réelles il suffit de se donner x arbitrairement et de calculer y par la formule : y = (c – xa)/b
Prérequis
Nombres premiers
Enoncé Du Théorème de Bézout
Soient aaa et bbb deux entiers naturels non nuls. aaa et bbb sont premiers entre eux si et seulement si il existe deux entiers relatifs uuu et vvv tels que au+bv=1au + bv = 1au+bv=1
Démonstration Du Théorème de Bézout
Sens direct : Si au+bv=1au + bv = 1au+bv=1 alors si d est un diviseur commun de aaa et bbb, alors d?au+bv=1d |au + bv = 1d?au+bv=1 donc d=1d = 1d=1et a et b sont premiers entre eux. Sens retour : Si a et b sont premiers entre eux alors on considère A={n=au+bv?N,(u,v)?ZA = { n = au+bv in N , (u,v) in Z A={n=au+bv?N,(u,v)?Z c’est à dire l’ensemb...
7.6.L"algorithme de Bézout-Euclide.Soienta > bdeux nombres naturels. Sib= 0alors
pgcd(a,b) = pgcd(b,r), par lemme 7.2. C"est une étape dans l"algorithme d"Euclide pour calculer lepgcd(a,b). Nous n"avons par montré ce lemme encore, car nous voulons faire un peu plus! Lemme 7.3.Soienta > bdeux nombres naturels etd= pgcd(a,b).Sib= 0alorspgcd(a,b) =aetd= 1·a+ 0·b.
(i) Alorsd= pgcd(a,b) = pgcd(b,r). (ii) Sid=sb+tr, pour deux entierss,t, alorsd=ta+ (s-tq)b. Ou en mots : si on peut écriredcomme une combinaisonZ-linéaire debetr, alors on peut aussi écriredcomme une combinaisonZ-linéaire deaetb. Démonstration.(i) Soitn≥1un diviseur deb. Sin|a, alors aussin|(a-qb)etn|r. par contre si n|r, aussid|(qb+r)etn|a. En mots :nest diviseur en commun deaetbsi et seulement sinest diviseur en commun debetr. En particulier,pgcd(a,b) = pgcd(b,r). (ii) Par substitution d=sb+tr=sb+t(a-qb) =ta+ (s-tq)b. Ce lemme nous donne par récurrence un façon de trouver deux entierss,ttel quesa+tb=pgcd(a,b). Après avoir utlisé l"algorithme d"Euclide pour calculer le pgcd, on monte du bas vers le
haut.7.7.Méthode par substitutions.Nous référons au calcul depgcd(1351,1064). On avait :
1351 = 1·1064 + 287
1064 = 3·287 + 203
287 = 1·203 + 84
203 = 2·84 + 35
84 = 2·35 + 14
35 = 2·14 + 7
14 = 2·7 + 0.
5556
Ce qui donne
287 = 1351-1·1064
203 = 1064-3·287
84 = 287-1·203
35 = 203-2·84
14 = 84-2·35
7 = 35-2·14
0 = 14-2·7.
En commençant par
7 = 35-2·14,
on monte successivement dans la chaîne des divisions-avec-restes d"Euclide. On substitue le reste obtenu dans l"étape avant, puis on fait une réarrangement des termes, et on obtient une autre combinaisonZ-linéaire. En exemple : On substitue14 = 84-2·35dans7 = 35-2·14,puis on réarrange, et on obtient-2·84+5·35. Et on continue. Voir aussi [R, Exemple 1,p. 129], pour cette méthode-par-substitutions.
Explicitement :
7 = 35-2·14 = 35-2·(84-2·35) =
=-2·84 + 5·35 =-2·84 + 5·(203-2·84) = = 5·203 + (-12)·84 = 5·203 + (-12)·(287-203) = = (-12)·287 + 17·203 = (-12)·287 + 17·(1064-3·287) = = 17·1064 + (-63)·287 = 17·1064 + (-63)(1351-1064) = = (-63)·1351 + 80·1064. En effet(-63)·1351 + 80·1064 =-85113 + 85120 = 7est la combinaisonZ-linéaire cherchée.7.8.Méthode de Bézout.Nous préférons une autre méthode. Cette méthode commence en haut
avec deux combinaisonsZ-linéaire triviales. On descend à droite du "=" selon l"algorithme d"Euclide,
et on fait les mêmes soustractions à gauche du "=", pour maintenir le=. En exemple : On commence avec les deux combinaisonsZ-linéaires de1351et1064triviales :1·1351 + 0·1064 = 1351
0·1351 + 1·1064 = 1064
57Parce que287 = 1351-1064on a aussi
287 = 1351-1064
= [1·1351 + 0·1064]-[0·1351 + 1·1064] = (1-0)·1351 + (0-1)·1064. D"où une autre combinaisonZ-linéaires de1351et1064:1·1351 + 0·1064 = 1351
0·1351 + 1·1064 = 1064
1·1351 + (-1)·1064 = 287
Parce que1064-3·287 = 203on a aussi
203 = 1064-3·287
= [0·1351 + 1·1064] + (-3)·[1·1351 + (-1)·1064] = (0-3)·1351 + (1 + (-3)(-1))·1064.D"où
1·1351 + 0·1064 = 1351
0·1351 + 1·1064 = 1064
1·1351 + (-1)·1064 = 287
(-3)·1351 + (4)·1064 = 203On répète et on obtient :
1·1351 + 0·1064 = 1351
0·1351 + 1·1064 = 1064
1·1351 + (-1)·1064 = 287
(-3)·1351 + (4)·1064 = 203 (4)·1351 + (-5)·1064 = 84 (-11)·1351 + (14)·1064 = 35 (26)·1351 + (-33)·1064 = 14 (-63)·1351+ (80)·1064=7Et voilà : la dernière ligne qui correspond au dernier reste non-zéro donne notre réponse : on a
écrit lepgcd(a,b)comme une combinaisonZ-linéaires deaetb. Je vois cet algorithme (appelél"algorithme de Bézout) comme l"algorithme de Euclide (la partie droite du "=") renforcé par de
l"administration ( (la partie gauche du "=") . Ça donne aussi une preuve constructive du théorème
58suivant de Bézout! C"est presque toujours le cas : si on doit calculer quelque chose avec des entiers,
l"algorithme de Bézout/Euclide joue un role. Théorème 7.6(Bézout).Soientn,mdeux entiers avecd= pgcd(n,m).Alors il existe des entierss,ttel quesn+tm=d.
Démonstration.Sans perte de généralité on peut supposer quenetmsont des nombres naturels.
Sim= 0, alors1·n+ 0·m=d, sin≥0et-1·n+ 0·m=d, sin <0. Et le résultat est vrai. Sim >0: l"algorithme de Bézout fonctionne pour calculer telssett. Remarque.On peut aussi donner une preuve par induction. Faire ça! Une variation en terme d"existence de solutions entières des équations linéaires. Théorème 7.7.Soienta,b,ctrois nombres entiers. Posonsd= pgcd(a,b).Considérons l"équation
ax+by=c.Il est possible de résoudre cette équation avec des entiers (c.-à-d. de trouver deux entiersxetytels
que l"équation est satisfaite) si et seulement sid|c. Démonstration.Supposons deux entiersx,yexistent tels queax+by=c. On ad|aetd|bdonc aussid|(ax+by)et nécessairementd|c. Par contre, supposonsd|c. Alors il existe un entierntel quec=dn. Par le théorème de Bézout ils existent deux entierss,ttels qued=as+btdoncc=dn=a(sn)+b(tn). Et on voit que le pair x=snety=tnforme une solution de l"équation.Remarque.En algèbre linéaire on étudie la question si (et comment) on peut résoudre les équations
linéaires, si les coefficients et les solutions sont éléments d"un corps, par exempleQ. Par exemple
avec la méthode de Gauss il est essentiel qu"on peut diviser. Dans notre cas nos coefficients etsolutions doivent être dansZ, qui n"est pas un corps (car on ne peut pas diviser en général).
Pour notre équation on peut facilement trouver une solution dansQgénéralement. Par exemple sia?= 0, prends pouryun entier quelconque, et puis pourx=c-bya . Mais il faut bien choisiry pour quex?Zaussi, et ça n"est pas toujours possible. Remarque.Soienta,b,ctrois entiers. Posonsd= pgcd(a,b). Considérons l"équationax+by=c,et supposonsd|c(i) Le théorème nous dit seulement qu"il y a une solution entière. Mais la preuve nous donne la
suggestion comment trouver une solution : Commence par trouver deux nombres entiersn,mtels quean+bm=d, par l"algorithme de Bézout/Euclide. Il existe un entierqtel queqd=c. Donca(qn) +b(qm) =qd=c, et on peut prendrex=qnety=qm. (ii) Il y a d"autres solutions que la solution(x,y)trouvée dans (i). Il existe deux entiersa?et b ?tels quea?d=aetb?d=b, etxa?+yb?= 1(doncpgcd(a,b) = 1) (pourquoi?). Soith?Z quelconque. Posonsx?=x+b?hety?=y-a?h. Alors ax ?+by?=a(x+b?h) +b(y-a?h) =ax+by+ (a?db?h-b?da?h) =c; alors(x?,y?)est aussi une solution entière de l"équation. 597.9.Conséquences théoriques et pratiques.Sans doute vous connaissez la propriété suivante
d"un nombre premierp: Sipdivise un produit de deux nombres entiers, alorspdivise l"un ou l"autre (ou tous les deux). Aussi, vous savez probablement que chaque nombre naturel est le produit de nombres premiers,etque ce produit estessentiellement unique. Est-ce que vous avez jamais vu une preuve de ces résultats (autre que"le prof (ou le livre) le dit, donc c"est vrai")?Pour montrer ces résultats il faut utiliser le théorème de Bézout!! Je ne connais aucune autre
méthode. Donc c"est déjà une raison pourquoi ce théorème est très important et utile, et mérite
d"être bien connu par vous. Théorème 7.8.(i) Soienta,b,ctrois entiers tels quea|bcetpgcd(a,b) = 1. Alorsa|c. (ii) Soitpun nombre premier tel quep|bc. Alorsp|boup|c.Démonstration.(i) Voir aussi [R, p.130, lemme 1]. Par le théorème de Bézout, th. 7.6, ils existent
deux entierss,ttels quesa+tb= 1. Donc on a aussisac+tbc=c. Par hypothèse il existe aussi un nombre entierutel queau=bc. Donc en substituant on obtientc=sac+tau= (sc+tu)a, ce qui montre quea|c. (ii) Si le nombre premierpne divise pasbalors le plus grand diviseur en commun est1. Donc l"hypothése de (i) est satisfaite et on peut conclure.Avec plus de facteurs :
tel quep|ni.Voir aussi [R, p.130, lemme 2].
Exercice7.1.Soienta,b,ctrois entiers. Posonsd= pgcd(a,b); il y a donc deux entiersa?,b?tels quea?d=a,b?d=b. Et supposonsd|c. Supposons aussiax+by=c,etax?+by?=cpour deux pairs d"entiers(x,y)et(x?,y?). Utiliser le théorème pour montrer qu"il existe un entierh?Ztel que(x?-x) =b?het(y?-y) =-a?h. Pourquoi peut-on conclure que la méthode de la remarque précédente produittousles solutions entières de l"équationax+by=c?7.10.Factorisation unique.N"importe quel nombre natureln >1s"écrit comme un produit
de nombres premiers, disonsn=p1p2...ps, comme nous avons déjà montré avec une preuve parinduction généreuse. Aprés un réarrangement des facteurs, si nécessaire, on peut supposer que
p Après, l"expression devientunique. Voir aussi [R, p.105, th. 2 et p.130-131] e Théorème 7.9.Soitn >1un nombre naturel. Sin=p1p2...psetn=q1q2...qtsont deux Démonstration.Commençons par remarquer que sin=p1p2...ps, alors chaquepiest un diviseur den. Et sipest un nombre premier, alorspn"a pas de diviseur>1saufp. Donc la seule factorisation 60première est trivialement :p=p. Nous allons montrer l"unicité de la factorisation par induction
généreuse. Le début. Pourn= 2il n"y a qu"une seule factorisation, car2est un nombre premier. Sin+ 1est premier, il y a une seule factorisation, comme déjà remarqué. Supposonsn+ 1est composé etn+ 1 =p1p2...ps=q1q2...qtsont deux factorisations ordonnées. Lespietqjsont tous des nombres premiers qui divisentn. Soitp≥2le plus petit nombre premier qui divisen. Alorsp|p1p2...psimpliquep=pipour uni, par cor.7.2. Par minimalité nécessairementp=p1. Et de même façonp=q1. Doncp1=q1. Nous avons supposé quen+ 1n"est pas premier, donc si seule factorization. C"est à direp2=q2,p3=q3..... Donc aussi les deux factorisations den+ 1 coïncident. Par induction généreuse on conclut que l"unicité de la factorisation première est vraie. Remarque.Soitn >1alors on peut aussi écrireuniquement n=pa11pa22...pass, oùp1< p2< ... < pssont des nombres premiers et lesaides nombres naturels.7.11.Une autre manière de calculer lepgcdet leppcm.En général, trouver une factorisation
première est très laborieux. Mais si on a déjà factorisénetmon peut facilement calculerpgcd(n,m).
Théorème 7.10.Supposonsn=pa11pa22...pass,etm=pb11pb22...pbss,oùp1< p2< ... < ps, les a i≥0et lesbi≥0. Alors pgcd(n,m) =pc11pc22...pcss, et ppcm(n,m) =pd11pd22...pdss, oùciest le minimum de{ai,bi}etdiest le maximum de{ai,bi}. Démonstration.Voir aussi [R, p. 110] Ce résultat suit de l"observation qu"un nombre naturelr= p Remarque.Probablement on "savait ça" déjà, sans avoir vu une vraie preuve! Maintenant vouspouvez utilisez ce résultat à votre guise dans vos propres preuves, car c"est montré. Est-ce que vous
"connaissez" d"autres faits à propos des entiers qui sont encore sans preuve (voir aussi §7.19 plus
tard)!? Exemple7.3.Lepgcddem= 203571111etn= 223372111est203371111et leppcmest223572111.Corollaire 7.3.Sinetmsont positifs, alors
n·m= pgcd(n,m)·ppcm(n,m)Démonstration.Voir aussi [R, p. 111]. Ça suit du théorème, carai+bi= Min{ai,bi}+Max{ai,bi}.
Donc pour calculerppcm(n,m)il suffit de calculerpgcd(n,m). 617.12.Vérifier si un nombre est premier.Donné un nombre natureln >1, il est un travail
laborieux de tester sinest un nombre premier ou pas. Mais le théorème suivant aide un peu. Théorème 7.11.Soitn >1un nombre naturel tel quep? |npour chaque nombre premierptel Démonstration.Soitn=p1p2...psune factorisation, où chaquepiest premier et par hypothèse p2i> n. Nous allons présenter une preuve par contradiction. Supposonsnn"est pas premier, alors
s≥2et n2=p21p22...p2s> ns≥n2.
Quen2> n2est une contradiction. Donc on conclut quenest premier.11et aucun divise113.
7.13.Il existe une infinité de nombres premiers.Nous allons présenter la fameuse preuve
par l"absurde d"Euclide du théorème qu"ll existe une infinité de nombres premiers. Théorème 7.12.Il existe une infinité de nombres premiers. Démonstration.Supposons qu"il existeseulementun nombre fini, disonsN, de nombres premiers. Soientp1,p2,p3,...,pNces nombres premiers (parmi eux se trouvent bien sûr2,3,5,7,11.)Considérons le très grand nombre
n= 1 + (p1·p2·p3···pN-1·pN). Comme pour chaque nombre naturel, il existe un nombre premierpqui divisen. Ce nombre premierpse trouve nécessairement sur la liste de de tous les nombres premiers plus ne divise pasn, car il y aura un reste1après division parpi.AlorspdivisenETp=pine divise pasn. C"est absurde.
On conclut que l"hypothèse qu"il existe seulement un nombre fini de nombres premiers est fausse! Le théorème est donc vrai, car c"est l"opposé de cette fausse hypothèse.Remarque.La preuve par l"absurde que⎷2n"est pas une fraction était aussi déjà donnée par
Euclide (et autres avant lui), voir[R, ex. 15, p. 164].7.14.Représenter un entier sur une autre base que10.Nous avons l"habitude d"écrire les
entiers en forme décimale. Par exemple,12054veut dire4unités +5dix +0cent +2mille +1 dix-mille.12054 = 1·104+ 2·103+ 0·102+ 5·101+ 4·100.
On peut aussi utiliser une base autre que10, par exemple les bases2et16sont utilisées en informatique. Voir [R, p. 121, 122]. Soitb >0la base choisie, alors on peut écrire n"importe quel nombre naturelnsur la forme n= [cscs-1...c1c0]b=csbs+cs-1bs-1+...+c1b1+c0b0, et chaque "chiffre"ciest plus petit queb. 62Possiblement il faut inventer des notations pour les chiffres! Par exemple, pour base16on utilise les16chiffres
0,1,2,3,4,5,6,7,8,9,A,B,C,D,E
(A= 10,B= 11,C= 12,D= 13,E= 14,F= 15). Par exempleN= [2AE0B]16signifie dans notre notation décimale usuelle le nombre N= 2·164+ 10·163+ 14·162+ 0·161+ 11·160= 175627. Comment écrire un nombreNsur la baseb >1? Avec division-avec-reste parbrépété! Et cetera. On arrête dès queqidevient0. AlorsN= [cscs-1...c1c0]b.
Exemple, sib= 16etN= 357911.
357911 = 22368·16 + 11
22368 = 1398·16 + 0
1398 = 87·16 + 6
87 = 5·16 + 7
5 = 0·16 + 5
Donc357911 = [5760B]16.
Exemple7.5.Soitb >0etn= [cscs-1...c1c0]b. Alorsb|nsi et seulement si le dernier chiffrec0est0. Sur baseb= 7le nombren= [55563450]7= 4805661est divisible par7. Facile à voir dans la
représentation de base7(dernier chiffre est0) mais pas si facile de voir en forme décimale.7.15.Conséquences pourZ/mZ.Souvent dans les mathématiques on doit résoudre des équations
linéaires "modulom". Le suivant est une version "modulom" du th.7.7. Théorème 7.13.Fixons trois nombres entiersa,b,met supposonsm >0. Considérons l"équation ax≡mbouax≡bmodm. Mettonsd= pgcd(a,m). On peut trouver un entierxqui satisfait cette équation si et seulement sid|b. Démonstration.Supposons d"abord que pourx?Zon aax≡b( modm).Alorsm|(ax-b)et il existe un entierctel queax-b=cm. On a qued|aetd|met on conclut qued|(ax-cm)etd|b. 63Par contre supposonsd|b, donc il existe un entierctel queb=cd. Par le théorème de Bézout, th. 7.6, ils existent des entierss,ttels quesa+tm=d; et donc aussicsa+ctm=cd=b. Alorsquotesdbs_dbs22.pdfusesText_28
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