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LA VALORISATION DE LA RECHERCHE PUBLIQUE EN FRANCE ET LA. QUESTION DE L'UNIVERSITE. THE COMMERCIALIZATION OF PUBLIC RESEARCH IN FRANCE.
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Research Network on Innovation
WORKING PAPERS
DOCUMENTS DE TRAVAIL
N°16 / 2010
LA VALORISATION DE LA RECHERCHE PUBLIQUE EN FRANCEBlandine LAPERCHE
Dimitri UZUNIDIS
2 LA VALORISATION DE LA RECHERCHE PUBLIQUE EN FRANCE ET LAQUESTION DE UNIVERSITE
THE COMMERCIALIZATION OF PUBLIC RESEARCH IN FRANCEAND THE ISSUE OF UNIVERSITY
Blandine LAPERCHE*
Dimitri UZUNIDIS*
Résumé: En France, comme dans tous les autres pays industriels, les pouvoirs publics un facteur suffisant pour impulser le rapprochement entre recherche scientifique et entreprises ? Cet article traite de la problématique de la valorisation de la recherche publique. Il retrace son émergence, son application dans le cas français, et présente ses avantages attendus et débats que ce nouveau cadre réglementaire suscite. Il interroge ainsi la pertinence de ce modèle du " tout contrat ». Abstract: In France, as in every industrial country, states try to reinforce the relations between universities and enterprises, in order to stimulate creativity, innovation and economic growth. But is the law in itself sufficient to give impetus to the cooperation between public research and enterprises? This paper deals with the issue of the commercialization of research. It comes back to its origins, its implementation in the French case and presents its foreseen advantages and the debates that this new , 2010 * Laboratoire de Recherche sur l'Industrie et l'Innovation-ULCO, Clersé, UMR 8019Université de Lille Nord de
* Laboratoire de Recherche sur l'Industrie et l'Innovation-ULCO, Clersé, UMR 8019Université de Lille Nord de
3 LA VALORISATION DE LA RECHERCHE PUBLIQUE EN FRANCE ET LA SITEBlandine LAPERCHE
Dimitri UZUNIDIS
TABLEINTRODUCTION
1. RECHERCHE CONTRACTUELLE ET VALORISATION :
OBLEMATIQUE ACTUELLE
1.1. Science, technique, innovation : des rapports synergiques
1.2. Les conditions nouvelles : concurrence et innovation
1.3. Les formes de la valorisation de la recherche publique
1.4. Le carré organique de la valorisation
2. LA VALORISATION DE LA RECHERCHE UNIVERSITAIRE EN
FRANCE : DEBATS, REFORMES ET PERSPECTIVES
2.2. Evolution et complexification du dispositif juridique de la valorisation
2.3. Impacts de la montée de la contractualisation sur le système de recherche
français2.4. La valorisation de la recherche publique en débats
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
4 4 4 6 9 11 13 13 14 16 17 19 20 4INTRODUCTION
université processus de transformation de savoirs fondamentaux en nouveaux produits ou services fonct production, de la transmission et du renouvellement des connaissances scientifiques doit devenir le lieu de naissance et de concrétisation marchande des nouveaux projets innovants(entreprises, inventions techniques). Plusieurs textes ont depuis été appliqués en France qui
vont tous dans le même sens : la recherche universitaire contractuelle est devenue un des nement supérieur (enMarchéisation des universités, valorisation de la recherche publique, entrepreneurialité, etc.
t sans tarder dans lasuivante : la loi, à elle seule, est-elle un facteur suffisant pour impulser le rapprochement entre
recherche scientifique et entrepri technologique et la croissance économique place de ce n matière de valorisation (les Etats-Unis notamment). Ces observations nous conduisent à jeterrecherche, caractérisée par la mise en évidence de facteurs incitatifs organiquement liés. Outre
les aspects réglementaires, ces facteurs concernent les évolutions scientifiques et techniques,
activités de valorisation.La première partie de cet article traitera de la problématique de la valorisation de la recherche
; la seconde partie sera consacrée au cas de la France oùle changement du cadre réglementaire suscite des interrogations quant à la pertinence de
" tout contrat ».LA PROBLEMATIQUE ACTUELLE
1.1. Science, technique, innovation : des rapports synergiques
technè » et" logos », signifie discours sur la technique. La technologie fait donc référence à deux
catégories de travailtravail social, qui dans la réalité sont souvent séparées, tant dans leurs objectifs que dans leurs
méthodes. Ce fait a largement été mis en évidence par les historiens des sciences ou des techniques (voir par exemple : J. D. Bernal, 1954, B. Gille, 1978) qui trouvent les traces de 5 par les États. La artisans et des industriels (ingénieurs, techniciens, ouvriers). e production et de transmission intergénérationnelle des connaissances produites (dans le but de renforcer ledit pouvoir) mais aussi, au fur et àmesure du développement de la production industrielle, par les caractéristiques de " bien
public » des connaissances codifiées (voir Foray, 2000). Du fait de la difficulté
les entreprises en compétition sur un marché ne sont pas incitées à investir dans ces activités.
légalement protégées (par le biais des titres de propriété industrielle), les connaissances elles,
ne peupour favoriser leur utilisation par les entreprises et stimuler la créativité. La prise en charge
recherche fondamentale (qui est celui du long terme, à la différence des activités privées
soumises aux impératifs de la concurrence), et par la nécessaire liberté du travail scientifique
(voir Laperche, 2001).Pour autant, malgré les méthodes et les modalités de prise en charge différentes (financement,
exécution) de ces deux catégories de travail, leurs relations existent de longue date. Troisgrandes phases de rapprochement peuvent être mises en évidence : la période du 16e siècle (la
renaissance italienne), la fin du 19e siècle (la seconde révolution industrielle) et la période
actuelle. Des mutations politiques, économiques et sociales importantes interviennent à
chacune de ces périodes de rapprochement entre science, technique et économie.Les grandes découvertes du 15e
favorisent la diffusion des écrits. Les humanistes italiens de la Renaissance, tel Léonard deVinci, ont une activité à la fois scientifique et pratique par la mise à disposition de leurs
connaissances et savoir-faire aux Princes, aux riches marchands ou aux seigneurs. Mais lepouvoir religieux (et politique) frappe encore la science lorsque les découvertes de ses
représentants brise le socle des idées reçues et entretenues (voir les nombreuses accusations
x savants, comme Galilée par exemple).La " technicisation de la science » et la " scientifisation de la technique », selon les
e siècle. Ce rapprochement étroitentre science, technique et économie a bien profité de la conception en France et en
le mouvement révolutionnaire européen de la fin du dix-huitième siècle. La science est alors
nouvel âge positif et industriel -Simon) de la société. Elle se révèle dans la seconde révolution industrielle et la naissance de
laboratoires de recherche scientifique et industrielle (voir Bayer an Allemagne, GeneralElectric aux Etats-Unis, etc.)
6Enfin, cette troisième période de rapprochement, qui débute en toute fin du 20e siècle, est
marquée par une socialisation croissante du travail de production de connaissancesscientifiques et techniques. Le travail de production de connaissances scientifiques était
autrefois mené par des savants isolés ou liés au pouvoir politique, militaire et religieux ; la
diffusion des connaissances produites était alors réservée à une classe sociale bien délimitée.
s desscientifique et technique. Certes, tout au long du 20e siècle, la science inonde le marché par la
Celle-ci peut être définie comme le processus de transformation des savoirs fondamentaux ennouveaux produits ou services marchands. La valorisation (littéralement qui donne de la
ou par la mobilité des chercheurs. Elle stipule le plus souvent une appropriation privée
(exclusive ou non) des produits de la recherche. en soi. Mais la phase actuelleensemble de facteurs économiques, sociaux, politiques étudiés ci-dessous et qui permettent de
comprendre le fonctionnement et les enjeux actuels liés à la valorisation de la recherche
publique.1.2. Les conditions nouvelles : concurrence et innovation
problématique actuelle de la valorisation et de la contractualisation de la recherche publique. des transformations dans le financement de la R&D. Ces facteurs étant bien entendu liés. * Les fondements et la nature de la concurrence la clé de la compétition économiles systèmes productifs, qui ont lieu à partir des années 1960-1970 (essoufflement de la
production en masse de biens indifférenciés, mondialisation de la concurrence du fait despolitiques publiques de privatisation, de déréglementation et de libéralisation des marchés,
Les entreprises, pour faire face à ces mutations profondes dans les fondements de la concurrence et dans leur horizon géographique, ont transformé leur organisation. Tandis quela période de concurrence relativement cloisonnée, fondée sur la production en masse de biens
elles vont à partir d 7traitance). De petites unités voient le jour, reliées au centre de décision de la firme par le biais
de contrats souples (qui remplacent des liens rigides de technologiques, scientifiques, financiers des vastes ensembles aux contours juridiques flous. vation les économistes les conçoivent (voir Perrin, 2001, Uzunidis, 2003, Lachmann, 2010). onde guerre mondiale) modèle linéaire » où se succédaient chacune des phases de la recherche- développement (voir schéma 1).Dans ce schéma, chacune des phases poursuit un but et est réalisée dans un lieu différent
laboratoire industriel pour la recherche appliquée et le développement technologique). Lestrois phases marquent la progression des découvertes scientifiques et techniques, de la
croissant des entreprises privées en recherche développement et correspondait à la
représentation théorique néoclassique de la croissance dans laquelle le progrès technique et a
fortiori les découvertes scientifiques et techniques sont considérées comme extérieures à la
Schéma 1 : Le processus "linéaire" de l'innovationRECHERCHE
FONDAMENTALE
RECHERCHE APPLIQUEE
INVENTION
DEVELOPPEMENT
TECHNOLOGIQUE
LANCEMENT SUR LE
MARCHE
INNOVATION
RDConnaissances générales ou orientées
Lieu : centres publics de recherche et
universitésApplications des connaissances
fondamentalesLieu : laboratoire industriel
Essais, tests, prototypes en vue de la
production en sérieLieu : laboratoire industriel
Activités liées à la commercialisation
: marketing, publicitéLieu : entreprise
Produit
Produit
Produit
Réalise
8 du travail scientifique et techni qui mett marché (cf. goût des consommateurs, exigences de qualité) dans les différentes phases de recherche. Dans ces modèles donc, la technologie évolue au cours de sa diffusion, ce quemettent en évidence les nouvelles théories de la croissance " endogène » (voir schéma 2).
* La nature des évolutions technologiques Les interactions plus grandes entre phases de R&D (RF-RA- technologiques. Dans les biotechnologies par exemple, la frontière entre les phases de la R&Dest de plus en plus floue. La recherche menée dans les universités et centres publics de
recherche associe donc quasi naturellement les aspects théoriques et pratiques et rend lesrésultats potentiellement exploitables. Ces domaines de recherche qui associent théorie et
résultats de recherche pourra être réinvesti dans leurs travaux de recherche fondamentale aappliquée. Elle donne naissance à la figure du " nouvel entrepreneur scientifique » qui fait,
L'idée d'un nouvel entrepreneuriat scientifique découle du fait que les relations entre science et industrie
existent depuis longtemps mais qu'elles prennent actuellement de nouvelles formes plus interactives, impliquant
Schéma 2 : Le processus "interactif" de l'innovationInvention - Innovation
: rétroactions Les activités de RD sont en relations étroites et ne peuvent être facilement délimitées Lieu : interactions entre le laboratoire de recherche de l'entreprise et les laboratoires partenaires (universités, laboratoires de recherche publics, autres entreprises)La RD produit des connaissances qui forment un
fonds de connaissances disponibles pour l'entreprise La perception d'un besoin mais aussi les problèmes techniques au cours de la diffusion de la technologie engendrent des rétroactions vers la base de connaissances disponibles et si le problème n'est pas résolu vers les activités de RD.Invention - Innovation
: rétroactionsRD : recherche fondamentale,
recherche appliquée, développement technologiqueEnsemble des connaissances
disponiblesMarketing Commercialisation
9sans mauvaise conscience, la liaison entre la recherche de base (et la recherche de la vérité) et
Etzkowitz, 1998 ; Laperche B., Uzunidis D., Von Tunzelmann, 2008). * Transformation du financement de la recherche-développement Les dépenses de recherche-développement ont considérablement augmenté au cours des deux dernières décennies dans les pays de la zone OCDE. Elles représentent 2,3% du PIB de la zone en 2008 avec de fortes disparités entre pays (voir OCDE, 2008). En 2008, en moyenne Suède 3,75% ; Allemagne 2,63 %, etc.), les Etats-Unis 2,8% et le Japon environ 3,5%. La part de sont financés par les entreprises.Les dépenses publiques, du fait des déficits budgétaires des Etats, se réduisent (voir Tableau
1). Cette réduction touche surtout les entreprises et le secteur de la défense mais le soutien
public à la recherche fondamentale ne montre pas encore un déclin significatif. Pourtant, etcrédit est conditionné par la performance, les résultats, ce qui engendre une tendance à la
concentration des ressources pour des contrats précis et dans des lieux spécifiques (santé, supplémentaires au développement des pratiques et des interrogations sur la valorisation de1.3. Les formes de la valorisation de la recherche publique
La recherche publique est appelée à satisfaire les objectifs de profit et de croissance des entreprises. Le t- la coopération scientifique : programmes conjoints réalisés en partenariat entre les
universités, les centres publics de recherche et les entreprises, négociation de licencequotesdbs_dbs46.pdfusesText_46[PDF] La variabilité génétique: les mutations
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