Fiche de lecture sur La Promesse de lAube de Romain Gary
Romain Gary. Nous avons ici l'autobiographie de Romain Gary dont il est par conséquent l'auteur
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Quelles influences l'enfance de Romain Gary a-t-elle eues sur l'adulte qu'il est devenu ? Fiche 3 › Le récit d'une vocation d'écrivain.
Eléments de correction – DNB série professionnelle – Session 2019
Romain Gary La Promesse de l'aube
l enjeu éthique dans lœuvre de romain gary
cours expliquent en grande partie mon intérêt pour l'œuvre de Romain Gary et romancier ou le peintre à vocation totale ou dominante c'est l'œuvre (P.
La promesse de laube - Romain Gary.pdf
en moi ma vocation d'insoumis; aujourd'hui ayant vécu
DEVOIRS DES 3ème D – FRANÇAIS (M. JAMAULT) – SEMAINE 1
Romain Gary La promesse de l'Aube. « Ce fut à treize ans
DIPLÔME NATIONAL DU BREVET SESSION 2019 FRANÇAIS
Gary évoque un souvenir d'enfance. Romain Gary La Promesse de l'aube
La Magie dans loeuvre romanesque de Romain Gary et Emile Ajar
Oct 8 2012 et la religion… dans les œuvres de Romain Gary ; cf. ... On ne peut pas être créateur
Romain Gary La Promesse de laube
Le troisième extrait fera découvrir un nouvel aspect de la personnalité de l'auteur : celui qui a trait à sa vocation d'artiste et la manière très personnelle
CORRECTION Première partie QUESTIONS (15 points)
Pour quelles raisons Romain Gary écrit-il ce texte ? Quels sentiments lient le narrateur et sa mère ? Développez votre réponse. (2 pts). Ce texte permet à
DEVOIRS DES 3
ème
D - FRANÇAIS (M. JAMAULT) - SEMAINE 1
Romain Gary, La promesse de l'Aube
" Ce fut à treize ans, je crois, que j'eux pour la première fois, le pressentiment de ma vocation.
J'étais alors élève de quatrième au lycée de Nice et ma mère avait, à l'Hôtel Négresco, une de
ces " vitrines » de couloir où elle exposait les articles que les magasins de luxe lui concédaient
; chaque écharpe, chaque ceinture ou chemise tte vendue, lui rapportait dix pour cent de commission. Parfois, elle pratiquait une petite hausse illicite des prix et mettait la différencedans sa poche. Toute la journé e, elle gue ttait les cl ients éventue ls, fumant nerveuse ment
d'innombrables gauloises, car notre pain quotidien dépendait alors entièrement de ce commerce incertain.Depuis treize ans, déjà, seule, sans mari, sans amant, elle luttait ainsi courageusement, afin de
gagner, chaque mois, ce qu'il nous fallait pour vivre, pour payer le beurre, les souliers, le loyer, les vêtements, le bifteck de midi - ce bifteck qu'elle plaçait chaque jour devant moi dansl'assiette, un peu solennellement, comme le signe même de sa victoire sur l'adversité. Je revenais
du lycée et m'attablais devant le plat. Ma mère, debout, me regardait manger avec cet air apaisé
des chiennes qui allaitent leurs petits.Elle refusait d'y toucher elle-même et m'assurait qu'elle n'aimait que les légumes et que la viande
et les graisses lui étaient strictement défendues. Un jour, quittant la table, j'allai à la cuisine
boire un verre d'eau. Ma mère était assise sur un tabouret ; elle tenait sur ses genoux la poêle à
frire où mon bifteck avait été cuit. Elle en essuyait soigneusement le fond graisseux avec des
morceaux de pain qu'elle mangea it ensuite avidement et, ma lgré son geste rapide pourdissimuler la poêle sous la serviette, je sus soudain, dans un éclair, toute la vérité sur les motifs
réels de son régime végétarien.Je demeurai là un moment, immobile, pétrifié, regardant avec horreur la poêle mal cachée sous
la serviette et le sourire inquiet, coupable, de ma mère, puis j'éclatai en sanglots et m'enfuis.
Au bout de l'avenue Shakespeare où nous habitions alors, il y avait un remblai presque vertical qui dominait le chemin de fer, et c'est là que je courus me cacher. L'idée de me jeter sous untrain et de me dérober ainsi à ma honte et à mon impuissance me passa par la tête, mais, presque
aussitôt, une farouche résolution de redresser le monde et de le déposer un jour aux pieds de
ma mère, heureux, juste, digne d'elle, enfin, me mordit au coeur d'une brûlure dont mon sangcharria le feu jusqu'à la fin. Le visage enfoui dans mes bras, je me laissai aller à ma peine, mais
les larmes, qui me furent souvent si clémentes, ne m'apportèrent cette fois aucune consolation.
Un intolérable sentiment de privation, de dévirilisation, presque d'infirmité, s'empara de moi ;
au fur et à mesure que je grandissais, ma frustration d'enfant et ma confuse aspiration, loin de s'estomper, grandissaient avec moi et se transformaient peu à peu en un besoin que ni femme ni art ne devaient plus jamais suffire à apaiser. »Analyse du texte :
1. Quel souvenir est ici raconté ? En quoi est-il important ?
2. Quels sont les " motifs réels » du " régime végétarien » de la
mère de Romain Gary ?3. Quelle figure de style est utilisée à la ligne 12 ?
4. Dernier paragraphe : quels mots suggèrent que le personnage
regrette d'être un enfant, souhaite devenir un homme ?5. Quelle promesse le narrateur fait-il alors ? À qui la fait-il ?
Analyse de l'image :
Expliquez en quelques lignes le choix de cette image pour illustrer le roman dont est tiré l'extrait ci-dessus.Exercice type Brevet :
Réécrivez le dernier paragraphe en rem plaçant " JE » par " Nous ». Aidez-vous de vos tableaux de conjugaisons.quotesdbs_dbs22.pdfusesText_28[PDF] La voie générale et technologique, La voie professionnelle, Le CFA
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