[PDF] [LE_MONDE - 1] LE_MONDE/PAGES 26/02/01





Previous PDF Next PDF



Le réchauffement climatique (le changement climatique) : réponse à

mal à partir vers l'espace (c'est l'élévation du niveau du barrage dans l'analogie avec notre lac ou l'augmentation de l'épaisseur.



Kosovo : le dernier bluff de Milosevic

Feb 28 2016 LE MONDE / DIMANCHE 21 - LUNDI 22 FÉVRIER 1999 ... d'urgence au Kosovo en 1989



[LE_MONDE - 1] LE_MONDE/PAGES 17/09/01

Sep 16 2001 Selon le Los Angeles Times



Fiches dactivités et exemples pratiques

Jan 12 2016 Matériel nécessaire. • Un journal de référence





[LE_MONDE - 1] LE_MONDE/PAGES 26/02/01

Feb 25 2001 cours de la semaine



[LE_MONDE - 1] LE_MONDE/PAGES 12/02/02

Feb 12 2002 comparaît à partir du 12 février devant le Tribunal pénal international



DE VIE PORTE DE MONTREUIL

Feb 11 2016 N° 8 n Du 18 février au 9 mars 2016 n Le Montreuillois ... et implantée en Europe à partir ... même



La rue Auguste Brunet : Nouveau passage sous la voie ferrée La

auxquelles il m'a été donné de participer au début La Roche-sur-Yon a lieu le lundi 6 février à 18 h 30



www.lemonde.fr 57
e

ANNÉE ê Nº 17446 ê7,50 F - 1,14 EURO FRANCE MÉTROPOLITAINE FONDATEUR : HUBERT BEUVE-MÉRY ê DIRECTEUR : JEAN-MARIE COLOMBANIDIMANCHE 25 - LUNDI 26 FÉVRIER 2001

La fièvre aphteuse britannique fait l"affaire des cochonniers bretons

LAMBALLE

de notre envoyé spécial

Des militaires à chaque carrefour, l"interdic-

tion de se déplacer, les roues de chaque véhicule entrant ou sortant des fermes copieusement désinfectées -" Le Grésil, ça y allait fort ! »-, des fidèles empêchés de messe. Et puis l"éradica- tion, sans pitié." Tous les animaux étaient abat- tus, les porcs comme les chiens, les vaches comme les chats ! »Pour sûr qu"on s"en souvient, à Lam- balle, de l"épidémie de fièvre aphteuse qui avait frappé la région en 1974 ! Même Bernard Chré- tien, sept ans à l"époque, peut évoquer certains de ses camarades consignés pendant deux semaines dans leur école. La sale maladie qui se propage avec une rapidité foudroyante et n"épargne aucune bête !

Des souvenirs si vivaces que l"on peut s"éton-

ner du calme avec lequel les éleveurs prennent aujourd"hui les nouvelles venues d"Angleterre. Personne ici n"imagine que l"épidémie pourrait franchir la Manche et, de nouveau, frapper les Côtes-d"Armor." Nous sommes sereins, mais vigi- lants,explique Marcel Corman, président d"une

union régionale de producteurs de porcs,cartoutes les mesures ont été immédiatement prises

en Angleterre pour isoler la région contaminée. L"espace breton est maintenant quadrillé, les vété- rinaires sont en état d"alerte, une cellule de veille est mise en place. A la moindre alerte, nous pou- vons réagir. »Et, surtout, pas de comparaison avec la vache folle !" Rien à voir ! La fièvre aph- teuse est une maladie connue, qui fait partie des aléas de notre métier. »Cette vache folle qui, soit dit en passant, a bien profité aux éleveurs de porcs. Les cours, qui s"étaient effondrés en

1999, se sont envolés pour atteindre plus de

11 francs le kilo. Et voilà que les nouvelles

venues de l"Essex ont encore dopé les cours. " La fièvre anglaise profite au porc breton », pou- vait-on lire vendredi matin dansOuest-France. Sur le marché de Plérin, référence nationale, les prix ont augmenté de plus de 40 centimes en une seule journée, flirtant maintenant avec les

13 francs au kilo.

" Les cochonniers, ils vont encore s"en mettre plein les poches, ironise Pierre, éleveur de bovins.Pour nous, si la fièvre aphteuse débarque, c"est fini. Déjà que nous sommes touchés de plein

fouet par l"effet vache folle, nous n"aurons plusqu"à plier bagage.»" Nous vivons une vraie révo-

lution», explique Bernard Chrétien, quarante- quatre ans, qui possède, à Pluduno, un " ate- lier » de 180 truies où tout est calme, silence et propreté." Nous avons oublié pendant trente ans que nous vendions un produit, dit ce fils d"ouvrier qui a choisi l"élevage pour être son propre patron.Nous avions oublié l"existence des consom- mateurs. Aujourd"hui, ceux-ci attendent que nous leur ouvrions nos portes ! »Pour répondre à cet- te attente, de nombreux producteurs de la région ont créé un sigle : " Cochons de Breta- gne », qui oblige ses adhérents à respecter des règles très strictes de traçabilité. Si le défi n"est pas relevé, Bernard, " le cochonnier », comme Pierre, " le bovin », savent que leur avenir est bien compromis :" Comment vous expliquer ? Après tout ce qui s"est passé, nous-mêmes nous n"avons plus une bonne image de notre métier. Et, si cela continue, nous dirons à nos enfants d"aller voir ailleurs, de choisir une autre voie. »José-Alain Fralon

Lire nos autres informations page 5

International................ 2

France............................ 6

Société........................... 10

Carnet............................ 12

Abonnements .............. 12

Régions......................... 13

Horizons ....................... 14Entreprises................... 17

Placements .................. 18

Aujourd"hui.................. 21

Météorologie-Jeux...... 24

Culture .......................... 26

Guide culturel.............. 28

Radio-Télévision......... 29

GUIDE ROUGE 2001

Chapeau,Veyrat

AUTOMOBILE

Peugeot 406,coupé diesel

CRÉATION COLLECTIVE À BOBIGNY

McBurney ou

le théâtre libre a

PREMIERdirigeant euro-

péen à venir aux Etats-Unis depuis le changement de président,

Tony Blair a été reçu à Camp

David, vendredi 23 février, par

George W. Bush. Les deux diri-

geants ont uni leurs voix pour par- ler un langage de fermeté à l"égard de l"Irak. Les Etats-Unis et la Gran- de-Bretagne" travailleront ensem- ble »pour rendre les sanctions inter- nationales contre Saddam Hussein " plus efficaces(...),tout en s"effor-

çant de protéger le peuple irakien ».

M. Blair a, d"autre part, donné son

accord pour envisager le dévelop- pement de systèmes antimissiles, sans pour autant soutenir explicite- ment le projet américain.

Lire page 3

et notre éditorial page 15

Longtemps, il a semblé que les noces

ne seraient jamais célébrées entre des carrosseries élégantes et des moteurs dignes de poids lourds." Mariage contre nature », avaient jugé les puris- tes. Fromage et dessert ? Peugeot tente et réussit lâessai avec son coupé

406, doté dâun diesel. Une performan-

ce rendue possible par lâarrivée sur le marché de lâinjection directe Ä haute pression. p. 22Pour la justice, l"Angolagate est bien une affaire de trafic d"armes

Le long cyclede Longo

Lâancien guide Michelin, rebaptisé Gui-

de rouge depuis sa précédente livrai- son, consacre doublement, cette année, Marc Veyrat(photo). Le cui- sinier savoyard obtient trois étoiles pour chacun de ses deux restaurants,

La Ferme de mon père, son nouveau

restaurant de Megève, et lâAuberge de lâEridan, sur les bords du lac dâAnnecy.

En revanche, Alain Ducasse passe de

trois Ä deux étoiles au Louis XV, Ä

Monte-Carlo.

p. 30

L"INDUSTRIEde la téléphonie

mobile est entrée dans une phase de très fortes turbulences.

D"abord, les ventes pour 2001

s"annoncent plus faibles que pré- vu. Selon le fabricant américainMotorola, le marché mondial pourrait porter sur moins de

500 millions d"appareils, alors

qu"il en prévoyait jusqu"à 575 mil- lions il y a encore quelques se- maines. Dans la foulée, le groupea indiqué, vendredi 23 février, que ses résultats en seraient affectés. De son côté, le français

Alcatel a fait sensation, la veille,

en prédisant que la troisième génération de téléphonie mobile(UMTS) pourrait prendre deux années supplémentaires de retard, n"étant accessible au con- sommateur que vers 2003 ou

2004. En revanche, Orange, filiale

mobile de France Télécom, pré- voit toujours de déployer son réseau UMTS dès l"année 2002.

Alors que ce secteur ne cesse

d"accumuler des contre-perfor- mances, sur fond de krach des valeurs technologiques, ces annonces contradictoires ont aggravé le marasme boursier. Au cours de la semaine, Alcatel a chuté de 17,56 % à la Bourse de

Paris et France Télécom a encore

accentué son recul, qui est de

26 % depuis le début de l"année.

Pour tenter d"enrayer cette chu-

te, opérateurs et industriels cherchent à séduire les consom- mateurs avec des technologies plus " rustiques » mais plus prati- ques comme les mini-messages, qui permettent d"enrichir immé- diatement l"offre de services.

Lire page 17 et,

en " Placements », pages 18 à 20D.R.SEBASTIAN HOPPE

Le metteur en scène britannique Simon

McBurney(photo)reprendMnemonic

Ä la Maison de la culture de Bobigny

avec sa troupe, le ThéÅtre de Complici- té. Cette pièce est le résultat du travail dâimprovisation collective que McBur- ney mène depuis dix-huit ans. Une recherche pluridisciplinaire qui reven- dique le " chaos » comme point de départ. p. 26

Irak : Bush et Blair

face aux sanctions

3:HJKLOG=UU\ZUW:?a@c@m@f@k;

M 0146 - 225 - 7,50 F

AFP

LA CULTUREest la grande absen-

te du débat des municipales. Au cours de la campagne qui s"achève, lesdossiers culturelssont, leplus sou- vent,sagementrestés au placard.Pas devagues, pas de polémiques, pas de propositions non plus. Un sondage (Le Mondedu 30 janvier) confirme cette désertion : la sécurité, le niveau desimpôts locaux, les écoles, lacircu- lation et le stationnement sont les principales préoccupations locales des Français, devant l"" animation de la ville », notion imprécise et pas- se-partout où se trouve sans doute nichée la culture.

Il faut gagner les modestes com-

munes, comme Sérignan (Hérault) ou Chanteix (Corrèze), pour obser- ver un débat culturel vivace au sein de municipalités passionnées par les actions culturelles qu"elles ont mises en place, parfois très ambitieuses par rapport à leurs ressources. Cette effervescence contraste avec l"atonie des villes grandes ou moyennes d"où ne surgissent ni discussions capitales ni prises de positions originales. Aus- si René Rizzardo, responsable de

L"Observatoire des politiques cultu-

relles(L"Observatoireno

20),s"interro-

ge-t-il :" La culture est-elle encore un enjeu politique ? »

A Paris, les programmes culturels

de Bertrand Delanoë (PS) et de Phi-lippe Séguin (RPR) tiennent en quel- ques lignes. C"est peu, même si l"on peut comprendre que leurs soucis sont ailleurs. A Avignon, qui tire de son riche patrimoine historique et de son célèbre festival de théâtre une bonne partie de ses ressources éco- nomiques, le duel entre Marie-Josée

Roig (RPR) et Elisabeth Guigou (PS)

tourne autour de nombreux sujets - et d"abord de la sécurité -, mais évite pratiquement toutes les questions culturelles. Même indiffé- rence à Strasbourg, fief de Catherine

Trautmann, ancienne ministre de la

culture, ou encore à Lille, Bordeaux ou Lyon.

Cedésintérêt contrasteavecla pas-

sion qui avait animé les trois précé- dents scrutins municipaux, occasions d"intenses batailles culturelles. En

1983, la gauche est au pouvoir

depuis deux ans et le débat idéologi- quebat son plein. La cultureestdeve- nue un enjeu de poids, en raison notamment de l"action de Jack Lang, nouveau locataire de la Rue de

Valois.

Michel Guerrin

et Emmanuel de Roux

Lire la suite page 15 et,

sur les municipales, pages 6, 8 et 13ELLEatoutgagné.LeTour deFran- ce, les championnats du monde, les

Jeux olympiques. Elle a tout conquis

(37 records du monde, 42 titres dequotesdbs_dbs46.pdfusesText_46
[PDF] le pere de la geographie

[PDF] le pere de voltaire

[PDF] Le père Goriot

[PDF] le père goriot analyse

[PDF] le père goriot analyse chapitre 1

[PDF] le père goriot analyse chapitre 2

[PDF] le père goriot analyse pdf

[PDF] le père goriot Balzac

[PDF] le père goriot chapitre 1

[PDF] le père goriot commentaire

[PDF] le père goriot commentaire composé incipit

[PDF] le pere goriot de balzac

[PDF] Le Père Goriot de Balzac: La Leçon d'Arrivisme

[PDF] le pere goriot english

[PDF] le père goriot examen