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Le réchauffement climatique (le changement climatique) : réponse à

mal à partir vers l'espace (c'est l'élévation du niveau du barrage dans l'analogie avec notre lac ou l'augmentation de l'épaisseur.



Kosovo : le dernier bluff de Milosevic

Feb 28 2016 LE MONDE / DIMANCHE 21 - LUNDI 22 FÉVRIER 1999 ... d'urgence au Kosovo en 1989



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Sep 16 2001 Selon le Los Angeles Times



Fiches dactivités et exemples pratiques

Jan 12 2016 Matériel nécessaire. • Un journal de référence





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Feb 25 2001 cours de la semaine



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Feb 12 2002 comparaît à partir du 12 février devant le Tribunal pénal international



DE VIE PORTE DE MONTREUIL

Feb 11 2016 N° 8 n Du 18 février au 9 mars 2016 n Le Montreuillois ... et implantée en Europe à partir ... même



La rue Auguste Brunet : Nouveau passage sous la voie ferrée La

auxquelles il m'a été donné de participer au début La Roche-sur-Yon a lieu le lundi 6 février à 18 h 30



www.lemonde.fr 58
e " ATTENTION,l"Amérique a la rage. Tranchons tous les liens qui nous rattachent à elle, sinon nous serons à notre tour mordus et en- ragés », écrivait Sartre, en 1953, dans un article deLibérationinti- tulé " Les animaux malades de la rage ».

L"histoire a fait justice de ce

hideux compagnonnage de route qui épousait, en plein coeur de la guerre froide, la cause et les accents du stalinisme le plus pur.

La prise de conscience progressive

du totalitarisme soviétique em- porta son discrédit puis sa ruine, au fur et à mesure que se fissura l"alliage de mensonge et de terreur qui en composait le principe.

La source de la peste n"était pas

à Washington mais à Moscou, et lepremier mérite de la défaite du soviétisme revient aux Etats-Unis, qui surent, durant quarante-cinq ans, poursuivre avec ténacité la stratégie d"endiguement du communisme, en compensant les faiblesses des autres démocraties, d"une part, en surmontant leurs propres erreurs et revers militaires - du Vietnam à l"Iran -, d"autre part. Depuis le 11 septembre 2001, les Etats-Unis vivent une nouvelle confrontation directe avec des enragés, dont ils sont la cible pre- mière - quoique non exclusive - à la fois comme hyperpuissance et comme garant ultime des valeurs démocratiques.

L"horreur et la violence radicales

du terrorisme sont communica- tives. La rage se conjugue toujoursau XXIe siècle sous le signe du fana- tisme, mais celui-ci plonge désor- mais ses racines dans les religions et non plus dans les idéologies, fas- cisme ou marxisme. Et la rage est contagieuse, avec pour dynamique le choc des croyances religieuses qui se situe au coeur du projet révo- lutionnaire forgé par les groupes islamistes radicaux. Pour le meilleur et pour le pire, les idées sont le moteur de l"Histoire.

Lire la suite et le point de vue

d"Antoine Garapon et Olivier Mongin page 16 et nos informations page 4

SON BEAU LIVRELa Ter-

re vue du ciels"est vendu à plus d"un million et demi d"exemplaires dans le mon- de. Pour autant, certains milieux artistiques critiquent son travail. Lire page 32L"AUTRICHIENFritz Strobl est devenu champion olympique de descente, dimanche 10 février, sur la piste du Grizzly, à Salt Lake City. La spécialiste du half-pipe, Doriane Vidal, a apporté sa première médaille (argent) à la France. La Coupe Davis, la Coupe de France de football et la victoire du Cameroun dans la Coupe d"Afrique des nations complètent nos pages " Sports ». Lire pages 27 à 30

Le triomphed"Arthus-Bertrand

L"Autrichien Fritz Strobl

dompte la descente du Grizzly

International.............. 2

Union europØenne... 6

France......................... 8

SociØtØ....................... 12

RØgions..................... 14

Horizons.................... 15

Carnet....................... 20

Abonnements......... 20Entreprises................ 21

Communication...... 24

MarchØs.................... 25

AujourdÒhui.............. 27

Emploi-Annonces.... 28

MØtØorologie-Jeux.. 31

Culture...................... 32

Radio-TØlØvision...... 37

apoint de vue

Les Etats-Unis deviennent-ils fous ?

par Nicolas Baverez nicolas baverezest avocat, historien et économiste. photographie " OUI,je suis candidat. J"ai voulu le dire au milieu des Français, je m"engage devant les Français. »

C"est en ces termes que le prési-

dent de la République, répondant

à une question de Marie-José

Roig, la maire (RPR) d"Avignon, a

annoncé, lundi 11 février, peu avant 13 heures, sa candidature à l"élection présidentielle. Aupara- vant, au cours de son déplacement

à Avignon, Jacques Chirac avait

dressé un bilan très critique de la politique économique et sociale du gouvernement. Il s"est notam- ment déclaré" inquiet »sur l"ave- nir des retraites et a dénoncé l"" attentisme »de Lionel Jospin sur la croissance. Le président sor- tant crée ainsi la surprise, se décla- rant candidat avant son rival, le premier ministre.

Le QG de campagne du candidat

Chirac a ouvert ses portes, lundi

11 février, à Paris. Les premières

recrues choisies par l"Elysée ont commencé à y emménager. Le voyage de M. Chirac à Avignon inaugure un agenda déjà chargé en rencontres, prises de parole et déplacements afin d"occuper cha- que jour le terrain de la pré-campa-gne. Cette brusque accélération de la campagne de M. Chirac s"accom- pagne, dans le secret de l"Elysée, de discussions et réflexions sur le programme. L"entourage est parta-gé entre ceux qui insistent sur sa dimension libérale et d"autres qui en tiennent toujours pour le refus de la " fracture sociale ». La per- cée de Jean-Pierre Chevènementdans l"électorat de droite est une donnée de ces échanges.Le Monde dresse l"inventaire des nouveaux hussards du chiraquisme. Moyen- ne d"âge : 43 ans.alessandro trovati/appeter dejong/apsupplØment 0123

éCONOMIE

A quoi joue

l"Italie de Berlusconi ?

EMPLOI

antoine verdet tueur en série assises ì Toulouse p. 12 al-qaida

Les rØvØlations dÒun

islamiste algØrien p. 13 médias

LÒAllemagne mobilisØe

contre la chute de lÒempire Kirch p. 21

RAMALLAH

de notre envoyé spécial

Ce dimanche matin 10 février, le chef de

lÒAutorité palestinienne est dÒhumeur plutût guillerette. Yasser Arafat, qui reñoit le prési- dent de la commission des affaires étrangères de lÒAssemblée nationale franñaise, Franñois

Loncle, fait le compte des bonnes nouvelles

engrangées au cours du week-end. Oui, il est" satisfait »par les nouvelles propo- sitions européennes. Oui, son vieil ennemi, le premier ministre israélien, Ariel Sharon, revient plutût les mains vides de sa quatrième visite aux Etats-Unis, où il a tenté en vain de convain- cre lÒadministration américaine de le lícher défi- nitivement. Il reste lÒinterlocuteur de Washing- ton." Ce quÒont dit Bush et[le secrétaire ì la gne-t-il. Lorsque Franñois Loncle lui exprime la " solidaritØ du Parlement franñais »et son espoir de le voir sÒexprimer très prochainement au

Palais-Bourbon, le visage du chef de lÒOLP se

fend dÒun sourire généreux." Maintenant, jÒaideux invitations, celle du Parlement europØen et

celle du Parlement franñais », sÒexclame-t-il, tout

ì son plaisir.

Après lÒaffaire de la cargaison dÒarmes inter- ceptée par les Israéliens et dans laquelle il sÒest montré particulièrement confus et embrouillé,

M. Arafat semble vouloir donner lÒimpression

que le pire est maintenant derrière lui et quÒil a réchappé une nouvelle fois ì une fin politique anticipée. Sous la table basse qui orne le petit salon immaculé où il accueille ses visiteurs, au bout dÒun étroit couloir, le pied gauche du chef de lÒOLP bat inlassablement la mesure. Le kef- fieh réglementaire est impeccablement pincé au milieu du front et la lèvre inférieure presque docile. Blanches comme de la cire, les mains du chef dÒune Autorité palestinienne en sursis ponctuent le bavardage quÒil entretient pen- dant quelques minutes avec des journalistes, glissant des malheurs du peuple palestinien ì la nécessité dÒ" appliquer ce qui a ØtØ signØ »,le tout agrémenté de la formule désormais classi-

que que le célèbre accent du chef de lÒOLP rendirrésistible :" Nous ne demandons pas la lune. »

Au cours de ces derniers jours, pour tromper

lÒennui de sa réclusion forcée ì Ramallah,

M. Arafat a beaucoup reñu, notamment la pres-

se israélienne, et même écrit dans leNew York

Times.Si son message ne change guère, le chef

de lÒOLP ne manque pas de verve." Je pardonne

ì Sharon, je lui adresse un message du fond du

cÞur, ya Sharon, asseyons-nous ensemble. Reve- nons au bon vieux temps, lorsque nous signions les accords de Wye »[Wye River, en 1998], glis- sait-il le 8 février, dans un entretien publié par le quotidien israélienMaariv.

Au lendemain de la rencontre entre le premier

ministre israélien et trois de ses proches, M. Ara- fat précisait dans le même entretien au journa- listeisraélien que" nous[Palestiniens], contraire- ment ì vous[Israéliens], avons un seul chef et cÒest moi ! Nous avons un raõs. Quand il dit[ì ses proches]quÒils peuvent rencontrer Sharon, ils y vont. Quand il dit non, ils restent ì la maison».Gilles Paris

Jacques ChiracdØclare sa candidature

jeux olympiques dÒhiver

LE PROCÈSde l"ex-président you-

goslave, Slobodan Milosevic, s"ouvre, mardi 12 février, devant le Tribunal pénal international pour l"ex-Yougos- lavie (TPIY) à La Haye. L"ancien chef d"Etat est accusé de crimes de guerre et de crimes contre l"humanité en

Croatie (1991-1992) et au Kosovo

(1999), chefs d"inculpation auxquels s"ajoute celui de génocide pour la campagne d"épuration ethnique menée en Bosnie-Herzégovine de

1992 à 1995. Ce procès pourrait durerdeux ans, selon la procureure du

TPIY, Carla del Ponte, qui a prévu de

convoquer 90 témoins à la barre pour le volet Kosovo, par lequel débutera l"audience. Une vingtaine d"entre eux sont annoncés comme appartenant au cercle proche de Milosevic et leur témoignage est considéré comme capital par l"accusation. Pour sa part,

Slobodan Milosevic aurait l"intention

de faire citer Bill Clinton, Tony Blair et Jacques Chirac. Il entend assurer seul sa défense, sans avocats dans lasalle d"audience et contester la légiti- mité du Tribunal international de

La Haye. Hors de la salle, M. Milose-

vic est conseillé notamment par le

Français Jacques Vergès et l"Améri-

cain Ramsay Clarke.

Kosovo, Croatie, Bosnie :Le Monde

publie les principaux extraits des trois actes d"accusation.

Lire pages 2 et 3,

les actes d"accusation page 15

et notre éditorial page 18fA Avignon,le prØsident annoncesa candidatureet prend de vitesseLionel Jospin

fA Paris, son QGde campagneouvre ses portes

fA lÒElysØe, culte dusecret, interrogationssur le programme ducandidat et sur lariposte aux affaires

fQui sont lesnouveaux hussardsde la Chiraquie ?

Sur la présidentielle,

lire pages 8 à 10 et page 24 BrËve rencontre avec le ´ raÔs ª Yasser Arafat qui ne demande pas la lune Slobodan Milosevic face à ses juges à La Haye

Un tribunal auquel personne ne croyait et

DU PROCÈSde Slobodan Milose-

vic, certains vont tenter de faire le procès du TPI. Ce tribunal, qui à ses débuts n"appelait guère de mobilisa- tion adverse car personne n"y croyait, fait l"objet aujourd"hui d"un débat passionné. Beaucoup de cho- ses ont en effet changé depuis que les pays membres du Conseil de sécurité de l"ONU, en 1993, eurent l"idée de créer le TPI, à des fins pure- ment dilatoires : pour calmer à bon compte leurs opinions publiques, ou peut-être leur conscience, face au retour de la barbarie en Europe. Le TPI s"est depuis longtemps éman-cipé de cette dérision originelle. On ne rit plus. Le procès de Milosevic est,dans l"histoire judiciaire, l"événe- ment le plus important depuis

Nuremberg ; dans l"histoire des

droits de l"homme et dans l"évolu- tion des relations internationales, une étape majeure.

L"accusé lui-même a pris la tête

de l"offensive contre cette Cour. Il dédaigne l"assistance d"avocats et se fait fort d"affronter seul ce qu"il veut faire passer pour une mascarade : un procès univoque, intégralement

à charge, un lynchage, une conspira-

tion des puissants dont il serait, une fois encore, le bouc émissaire.

Sa garde rapprochée va mener la

campagne médiatique. Car Milose- vic, hors l"audience, prend abon- damment assistance et conseil, et l"image de " seul contre tous » qu"il tente de se donner est une pure imposture. Du Français Jacques Ver- gès à l"Américain Ramsay Clark, en passant par plusieurs avocats you- goslaves, ils vont sonner la charge bruyamment en son nom, dénoncer" l"illégalité »du tribunal," la justice des vainqueurs »,le" procès politi- que ». Leurs arguments juridiques, auxquels le TPI a longuement répon- du dès son premier procès (par l"ar- rêt Tadic d"octobre 1995), ne feront pas une grande carrière. Sur le ter- rain politique, ils auront derrière euxceux qui ont pris le parti desSer- bes, ces dernières années, par réac- tion à ce qu"ils ressentaient comme une forme de " pensée unique occi- dentale », ceux qui ont essayé de réviseren baisse la macabre compta- bilité des charniers de l"ex-Yougosla- vie, ceux aussi qui n"ont pas admis que les Occidentaux bombardent impunément la Serbie en 1999, puis jettent Milosevic dans la prison de

La Haye après l"avoir traité pendant

des années comme leur très honora- ble interlocuteur.

Le procès qu"ils tentent de mon-

ter contre le principe même de la justice internationale n"est pas la moindre de leurs incohérences : car si cette justice, en plus de sa mission première qui est de juger lesgrands Les compétences et l"organisation du TPIY, créé en 1993 analyse

Les interrogations sur

la légitimité du procès vont pâlir devant les récits des victimes fCompétences. Créé par la résolution 828 du Conseil de sécu- rité de l"ONU, le 25 mai 1993, le

TPIY a pour mandat de poursuivre

les auteurs des violations des lois et coutumes de la guerre et des infractions graves aux conventions de Genève (crimes de guerre), des crimes contre l"humanité et des cri- mes de génocide commis dans l"ex-

Yougoslavie depuis 1991.

fProcédure. Le " règlement de procédure et de preuve », adopté par les juges, régit les phases préa- lables à l"audience, l"audience et les recours, la recevabilité des preu- ves, la protection des témoins, etc.

L"influence anglo-saxonne (com-

mon law) y est dominante : - le procureur a l"initiative des enquêtes ; - tout acte d"accusation doit

être approuvé par un juge du

TPIY ;

- le procès ne peut commencer qu"en présence de l"accusé ; il n"y a pas de jugement par contumace.

Lors de sa première comparution,

l"accusé doit dire s"il plaide coupa- ble ou non coupable ; - il n"y a pas de dossier d"instruc- tion ; l"instruction se fait à l"audien- ce ; - la pratique des" cross examina- tions »est caractéristique de l"audience : les témoins appelés par l"accusation sont interrogés par le parquet et contre-interrogés par la défense ; les témoins appe- lés par la défense sont ensuite sou- mis de même manière aux interro- gatoires et contre-interrogatoires ; - l"accusé peut se faire assisterd"avocats de son choix. En général, leur rémunération est prise en charge par le TPIY au titre de l"aide juridictionnelle fAudience publique. L"audien- ce est publique. Une vitre blindée sépare dans la salle la partie réser- vée au public ; le son est renvoyé dans des écouteurs. Tout est inter- prété simultanément en trois lan- gues : l"anglais et le français, lan- gues officielles de l"ONU, et le ser- bo-croate, qui était jusqu"ici la lan- gue de la majorité des témoins et accusés ; l"intervention de témoins kosovars s"exprimant en albanais a obligé le tribunal à des aménage- ments. Hors de la salle d"audience, la télévision du TPIY diffuse l"inté- gralité des débats en différé de trente minutes. fProtection des témoins. Des mesures sont prévues pour éviter la divulgation au public de l"iden- tité de certains témoins protégés.

Depuis janvier 1998, 44 % des

témoins appelés au TPIY ont béné- ficié d"une forme ou d"une autre de protection (pseudonyme, brouilla- ge de leur image ou de leur voix, audition à huis clos, etc.). Une sec- tion victimes et témoins dépen- dant du greffe est chargée de l"assis- tance aux témoins et de leur protec- tion, y compris après le procès. fLes peines. Le TPIY ne peut prononcer que des peines d"empri- sonnement. La peine maximale est la détention à vie. Les peines pro- noncées par les chambres de pre- mière instance peuvent être révi- sées en appel. La peine est purgée dans l"un des Etats qui ont faitconnaître au Conseil de sécurité leur disponibilité à accueillir des détenus. fDésignations. Le procureurquotesdbs_dbs46.pdfusesText_46
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