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La goutte deau qui fait déborder… Coopération et conflit autour de l

Les conflits liés à la pollution de l'eau sont une conséquence directe de l'industrialisation de la modernisation de l'agriculture et de l'urbanisation mal 

Annabelle HOUDRET

Institut de Recherche sur le

Développement et la Paix,

Duisburg (Allemagne) /

Université Paris VIII

La goutte d'eau qui fait déborder...

Coopération et conflit autour de l'eau au

niveau international et national La situation au sein même des États est différente.

En portant le regard au-delà des statistiques

nationales, références souvent majeures et parfois exclusives dans les débats sur la pénurie, on constate en effet des différences considérables de disponibilité en eau entre les régions d'un même pays, en fonction de leur emplacement géographique et des moments de l'année.

L'augmentation des besoins en eau liée à la

croissance démographique, à l'industrie et, surtout, à l'agriculture, provoque une concurrence accrue pour l'eau des barrages, des fleuves, voire des nappes phréatiques. L'augmentation des capacités grâce aux moyens techniques ne suffit plus, dans la plupart des cas, à subvenir à la demande. Toutefois les mesures de restriction de cette demande sont politiquement délicates. La concurrence accrue autour de la ressource peut ainsi provoquer des conflits entre plusieurs groupes ou secteurs d'usagers, notamment lorsque des enjeux politiques, sociaux, ethniques ou autres renforcent la mobilisation des groupes. Les émeutes violentes liées à la privatisation de l'eau potable observées dans de nombreux pays en sont une facette. A travers le champ d'étude de la "sécurité environnementale", nous proposons ici quelques pistes de réflexion pour une meilleure compréhension de ce qui mène des usagers à opter pour une stratégie violente dans l'accès à l'eau, mais également pour la prévention ou la résolution non-violente de ces différends.

Dans la première partie de notre article nous

donnons un aperçu des pays les plus affectés par la pénurie d'eau ainsi que de la valeur p o l i t i q u ed e ce phénomène en terme d'interdépendances économiques et sociales. Quelques cas illustratifs nous permettront de saisir la portée du problème. La question de la répartition de la ressource au niveau international est l'objet de la seconde partie, axée sur la question des conflits potentiels entre États et les expériences de gestion coopérative. Vu l'ampleur des débats au niveau international et l'importance accordée dans ce cadre à l'idée de "guerres de l'eau", hypothèse que nous rejetons ici, nous discuterons cette dimension internationale. L'idée de conflits intérieurs entre plusieurs secteurs d'usagers, de groupes de population ou entre ces derniers et l'Etat sera traitée dans une dernière partie. Il s'agira notamment d'esquisser une image rénovée des enjeux conflictuels dans les situations de concurrence, pour analyser la question au-delà de l'équation souvent mobilisée "pénurie = concurrence = conflit".

LA "GÉOGRAPHIE POLITIQUE DE LA PÉNURIE

D'EAU": RÉGIONS, INTERDÉPENDANCES

ÉCONOMIQUES ET PRÉVISIONS

Il n'y a plus de doute aujourd'hui que les

ressources en eau dans de nombreux pays du

Une ressource entre coopération et conflit

L'eau constitue un élément essentiel pour le développement humain et l'équilibre du système

écologique. Aujourd'hui, cinquante États

manquent déjà d'eau. Selon les estimations, 3,3 milliards de personnes souffriront de "stress hydrique" d'ici vingt ans ou, pire, d'une grave pénurie d'eau (Falkenmark, Lindh, 1993; Gleick,

2004). L'accès insuffisant à cette ressource ne

réduit pas seulement les possibilités de développement, il peut également provoquer des conflits violents entre ses différents usagers et menacer ainsi la sécurité des États concernés. Les changements climatiques et l'urbanisation accroissent le manque d'eau dans beaucoup de pays. Parallèlement, la croissance des populations et les besoins massifs de l'agriculture entraînent une demande de plus en plus élevée. L'accès à cette ressource étant directement lié au développement, à la santé et à la sécurité alimentaire, l'impact d'une pénurie croissante sur les sociétés concernées peut se révéler important, notamment lorsqu'il est renforcé par d'autres facteurs, dont la conjonction compose une "géo- graphie politique de la pénurie". Une grande partie des pays affectés souffre ainsi d'une menace multiple : ils sont situés dans les zones arides ou semi-arides où la disponibilité des ressources en eau est déjà restreinte en temps normal (dimen- sion géographique) ; ils sont souvent plus vulnéra- bles au changement climatique impliquant des sécheresses et des inondations plus fréquentes (dimension climatique) ; leur économie dépend souvent à un degré important de l'agriculture pour assurer la sécurité alimentaire et les emplois dans les milieux ruraux (dimension économique), et les répartitions pratiquées correspondent fréquem- ment à des structures politiques et sociales spécifiques (dimension politique). Le prélèvement accru par un pays des ressources disponibles dans les débits transfrontaliers paraît alors logique. Face à ces enjeux liés à l'alimen- tation en eau et à sa pénurie croissante, les scéna- rios alarmistes du milieu scientifique ou même de l'ONU sur les futures "guerres de l'eau"et la valeur géostratégique de cet "or bleu" paraissent presque plausibles (Starr, 1991; UNDP; Annan,

2000). Si ces discussions ont eu le mérite d'attirer

l'attention sur la valeur essentielle de l'eau pour le développement humain, les enjeux stratégiques liés à sa répartition et donc la nécessité de mesu- res politiques efficaces, elles ont également contribué à brouiller un peu plus les pistes de réflexion quant à la probabilité réelle de conflits violents. Bien que la pénurie se fasse sentir dans un nombre croissant de pays, dont beau-coup sont concernés par des flux transfrontaliers, nous n'observons à cette date que très peu de guerres entre États, provoquées par cette émulation. Une analyse plus détaillée révèle que, face à ces évolutions, les États ont tout intérêt à coopérer.

R É S U M É

"Les prochaines guerres seront conduites pour l'eau" déclara le président de la

Banque Mondiale, Ismail

Serageldin, en 1995, en

prévoyant de potentielles opérations armées entre

États. Il fut largement

soutenu dans sa vision par le secrétaire général de l'ONU de l'époque, B. Boutros

Ghali, ainsi que par de

nombreux médias. Mais, face à la pénurie alarmante de l'eau, observe-t-on effectivement l'éclosion de conflits armés entre États?

Dans cet article, nous

arguons du fait que la guerre de l'eau entre États n'a que très rarement lieu.

Cependant, le danger de

conflits à l'intérieur même des pays est beaucoup plus sérieux. Après un détour par la " géographie politique de la pénurie d'eau », les conditions de coopération et de conflit sont alors étudiées aux deux niveaux inter- et i r a - é t a t i q u e s .

MOTS CLÉS

Conflits eau, pénurie d'eau,

c h a n g e m e n t s e n v i r o e m e n t a u x

A B S T R A C T

"The wars of the next century will be about water" stated the former president of the World Bank, Ismail

Serageldin, in 1995, referring

to potential violence between states - a discourse that was further backed by the then secretary general of the UN, B. Butros Ghali, and spread throughout the media. But do we really face wars between states over the access to this resource?

In this article, we argue that

water wars are actually very rarely conducted between states, but that conflict potential is instead quite serious within countries.

After an introduction into

the "political geography of water scarcity", these two levels of analysis will be at 285

ÉOCARREFOURVOL 80 4/2005

the centre of the reflections on conditions of cooperation and conflict over water.

KEY WORDS

Water conflicts, conflict

management, water scarcity, environmental c h a n g e . monde sont dans un état critique, à la fois parce que la demande dépasse de loin l'offre mobilisée, et que la dégradation de la qualité de la ressource est croissante et parfois irrémédiable. L'augmen- tation spectaculaire de la demande 1 liée à la croissance des centres urbains, comme à l'extension de l'agriculture irriguée et de l'industrie, se heurte à une offre déclinante, due à la surexploitation et aux effets du changement climatique. Les sécheresses, plus fréquentes et plus prolongées qu'avant, ont déjà un impact considérable sur la production agricole et la sécurité alimentaire et il risque de s'aggraver. En outre, les besoins en eau pour la production agricole augmenteront de 17% d'ici vingt ans, l'utilisation totale de 40% (UNESCO, 2005). Tous les pays ne sont pas affectés de la même manière par ces phénomènes et, même à l'intérieur des pays, les aléas climatiques d'une part et les priorités politiques d'autre part expliquent des différences parfois impression- nantes d'une région à une autre.

Une comparaison mondiale montre cependant

quelques tendances majeures, qui donnent aussi une première clé d'analyse pour comprendre les enjeux stratégiques de la pénurie d'eau. Une partie importante des régions affectées ou menacées par la pénurie d'eau se trouve dans les pays en développement, dont beaucoup dans des zones arides ou semi-arides. La comparaison avec une carte de la pauvreté dans le monde souligne qu'une grande partie des pays les plus pauvres sont situés dans des zones où l'eau est insuffisante au moins pendant une partie de l'année, souffrent de sécheresses et voient une grande partie des eaux s'évaporer et n'être donc plus disponible pour les besoins humains (Falkenmark, Lindh,

1993). Cette zone de pauvreté hydraulique et

économique est aussi fortement affectée par une production agricole en baisse et, en conséquence, par des insuffisances alimentaires 2 . Cette observation nous amène non seulement au constat d'une interdépendance de ces évolutions, mais également à des interrogations quant aux facultés d'adaptation suite à une pénurie d'eau. Il apparaît clairement que les Etats pouvant compenser financièrement le manque d'eau souffriront moins des dommages dans les secteurs alimentaire et professionnel. 286

La goutte d'eau qui fait déborder...

VOL 80 4/2005

Figure 1 : Prélèvements d'eau

douce dans le monde.

Classement des pays en

fonction de l'importance relative de chaque secteur (agricole, industriel et domestique)

©Philippe Rekacewicz,

UNEP/GRID, 2005

La production agricole est généralement de loin le poste le plus vorace dans ces pays. Dans le même temps, c'est celui qui garantit une partie de la sécurité alimentaire, qui contribue souvent pour une part importante au PIB, qui assure les emplois et l'économie de subsistance dans les zones rurales ou encore dont les exportations sont source de devises. Sur la figure 1 présentant les prélèvements en eau du secteur agricole, nous apercevons une "ceinture"de forts taux de prélèvements allant du Maroc à la Thaïlande, en passant par l'Arabie Saoudite, l'Inde et jusqu'en Thaïlande et, en un peu moins fort, la Chine. Elle se prolonge dans l'hémisphère sud en Afrique et s'étend également en Amérique du Sud et en

Australie.

Si l'on considère la bande située entre le Maroc et l'Inde inclus, les prélèvements de l'ensemble de ces pays dépassent déjà de plus de 40% les res- sources en eau renouvelables (Rekacewicz, 2002) et proviennent donc des ressources souterraines.

Prenons quelques exemples témoignant de la

portée socio-politique de ces évolutions physiques. Au Maroc, l'agriculture, utilisatrice de

88% des ressources mobilisées, contribue entre 14

et 16% au produit intérieur brut (Bzioui, 2004) et pourvoit en emplois pour environ 40% de la population - voire même 81% dans les zones rurales (DRS, 2002). Or le pays a actuellement déjà atteint le seuil de "stress hydrique", fixé par la

FAO à 1000 m

3 /habitant/an, et devra faire face à une pénurie très sérieuse d'ici quinze ans avec moins de 500m 3 d'eau disponible par habitant et par an (EU 2003). Ces évolutions ont un impact sur plusieurs niveaux (écologique, économique et social) que nous ne manquerons pas de détailler par la suite (voir i r a). Mentionnons simplement, à titre d'exemple, les interdépendances macro- économiques et leurs répercussions au niveau local : les effets de la pénurie sur les revenus de la population rurale viendront amplifier le mouve- ment de libéralisation des marchés, qui affectera considérablement le prix de certains produits de base, tels que le blé ou le sucre. Alors que, par ailleurs, les subventions directes ou indirectes du secteur agricole devront vraisemblablement baisser, les moyens de subsistance de la majorité de la population rurale, souvent illettrée, atteindront probablement un niveau dramatique.

1 - Entre 1900 et 1995, les

prélèvements d'eau à l'échelle mondiale ont été multipliés par six et ont donc plus que doublé la croissance de la population. Voir Annan, 2000.

2 - Voir également "Quand

l'eau devient une denrée rare",

Atlas de la globalisation, Le

Monde Diplomatique, Paris,

2006.
le monde 263 bassins internationaux représentant

60% des ressources mondiales en eau douce

3 population mondiale. Malgré la pénurie d'eau croissante qui ne facilite pas la gestion coordonnée entre les 145 pays appartenant à ces bassins internationaux, nous n'observons à ce jour que peu de guerres entre riverains tentant de contrôler les flux par des moyens militaires. Aaron

Wolf et son équipe ont mené une étude

systématique de l'histoire des relations inter- étatiques entre deux ou plusieurs États riverains d'un bassin ou d'un cours d'eau (Giordano, Wolf,

2002). L'émergence de conflits ainsi que leur

ampleur ont ainsi été analysées au cours de l'histoire, de manière empirique, en croisant plusieurs bases de données. Pour ce qui est des cinquante dernières années, Wolf constate trente- sept cas de conflits violents causés par des désaccords sur la gestion transfrontalière de l'eau. À ce chiffre s'opposent 157 traités de coopération négociés et 1 228 cas de désaccords résolus sans violence (Wolf, Shiraet al., 2003). L'émission d'un pronostic pour les prochaines années, basé sur les résultats de cette étude est difficile, car les besoins en eau et donc la pression sur ces ressources transfrontalières s'accentueront de façon drastique. Néanmoins, ces observations nous invitent à raisonner de manière plus différenciée que les alertes hâtives quant aux "guerres de l'eau"puisque la coopération a effectivement lieu. Essayons d'aller plus loin dans cette réflexion au moyen d'une brève typologie des enjeux conflictuels de l'eau au niveau international.

Les enjeux conflictuels dans les bassins

transfrontaliers

Dans le cadre d'analyse ici choisi (gestion de

ressources en eau douce traversant plusieurs États ou accessibles depuis eux), on peut distinguer quatre catégories de conflits autour de l'eau 4

Les conflits sur la répartition absoluede la

ressource, causés surtout par la demande croissante pour l'irrigation. Souvent, la ressource est déviée, stockée en amont ou directement utilisée pour l'agriculture, et bien souvent n'ali- mentera plus les États en aval, qui en ressentent alors immédiatement les conséquences. Ceci est

également le cas dans l'utilisation commune de

lacs transfrontaliers surexploités par un ou plusieurs des riverains.

Les conflits sur la répartition relativede la

ressource concernent des usages de l'eau autres que la consommation agricole, dont les débits peuvent reprendre le chemin de l'aval. L'usage hydroélectrique, la régulation des flux pour la prévention d'inondations saisonnières ou pour la navigation peuvent cependant également mener à des conflits, notamment quand le stockage de l'eau en amont est utilisé comme arme politique.

Des mesures pour une meilleure coordination des

politiques nationales dans les secteurs de l'industrie, du tourisme, de l'agriculture et du développement urbain sont revendiquées dans de nombreux pays affectés par la pénurie, mais la réalité s'avère complexe et les changements souvent lents. La gouvernance de l'eau reflète les structures sociales, les relations de pouvoir établies et les intérêts spécifiques des acteurs associés et dépasse donc largement la seule question technique de l'équation entre l'offre et la demande. Ce que nous nommons ici la "géogra- phie politique de la pénurie d'eau"est une clé d'analyse des interdépendances entre le système social et le système naturel, que nous appliquons par la suite à l'étude des enjeux conflictuels autour de l'eau aux niveaux international et infra-étatique.

Dans les deux cas, il s'avère notamment que la

question du conflit ou de la coopération est avant tout une conséquence des politiques adoptées et non en premier lieu de l'évolution physique de la ressource.

LA GESTION DES EAUX TRANSFRONTALIÈRES

Au niveau international, les enjeux potentiellement conflictuels liés aux ressources en eau sont multiples et concernent des domaines aussi variés que le droit international relatif à l'usage commercial ou militaire des eaux, les droits d'exploitation des ressources pétrolières ou minières sous-marines ou encore la protection des ressources en temps de guerre. Dans notre réflexion sur les "relations internationales de l'eau", nous focalisons notre intérêt sur les enjeux de la régulation politique des ressources transfrontalières en eau douce, et en particulier sur les désaccords portant sur la quantité et la qualité de la répartition. Si d'autres connaissances disciplinaires sont indispensables pour une compréhension de l'évolution des ressources en eau et des aspects techniques de la répartition, nous privilégions ici, en rapport avec la problématique des conflits, une perspective de science politique. Ceci permettra de saisir les enjeux de la ressource dans le contexte d'autres stratégies politiques et d'autres fondements desquotesdbs_dbs46.pdfusesText_46
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