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Vitamine D : sources métabolisme et mécanismes daction

Mots clés : Vitamine D / métabolisme / VDR / Pdia3 / nutrition. Abstract – Vitamin D: sources Principales sources alimentaires de vitamine D3 (d'après.



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  • Quelle sont les source de la vitamine D ?

    La vitamine D peut aussi être apportée par l'alimentation (source exogène). Les produits particulièrement riches en vitamines D sont les poissons gras et l'huile de foie de morue. Et à un moindre degré se sont le lait, le beurre, le jaune d'œuf, le foie de veau et certains champignons.
  • Quel est l'aliment le plus riche en vitamine D ?

    L'huile de foie de morue : parfois associée à de mauvais souvenirs d'enfance, c'est pourtant l'aliment le plus intéressant avec 250 µg de vitamine D pour 100 g. Si son goût vous incommode, vous pouvez opter pour des capsules d'huile de foie de morue.
  • Comment Peut-on fabriquer de la vitamine D naturellement ?

    La meilleure source de vitamine D : le Soleil

    1Il faut s'exposer au soleil pour une durée de 10 à 15 minutes minimum.2L'exposition doit avoir lieu au moins de 2 à 3 fois par semaine.3Le moment le plus propice de la journée pour l'absorption des rayons UV est entre 11h et 14h.
  • Synthétiser la vitamine D
    D'avril à octobre, le soleil est suffisamment haut dans le ciel pour permettre à notre peau de fabriquer elle-même la vitamine D sous l'action des rayons ultraviolets. Une exposition de 30 min au soleil chaque jour suffirait, pour la plupart des personnes, à en synthétiser suffisamment.

OCL 2014, 21(3) D302

c ?J.-F. Landrier,Published by EDP Sciences2014

DOI:10.1051/ocl/2014001

Disponible en ligne :

www.ocl-journal.orgOilseeds & fats Crops and Lipids

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VITAMIND, VITAMIN OR HORMONE?

Vitamine D : sources, métabolisme et mécanismes d'action

Jean-François Landrier

1,2,3,?

1

INRA, UMR 1260, 13385 Marseille, France

2 INSERM, UMR 1062, "Nutrition, Obésité et Risque Thrombotique », 13385Marseille, France3 Aix-Marseille Université, Faculté deMédecine, 13385 Marseille, France Reçu le 1 décembre 2013 - Accepté le 2 janvier 2014

Résumé -Longtemps cantonné à son rôle dans le métabolisme phosphocalcique, la vitamine D apparaît aujourd"hui

comme une vitamine aux multiples potentialités, puisqu"étant impliquée dans de nombreux processus physiologiques.

De part se double origine alimentaire et endogène, la vitamine D constitue une vitamine à part, dont les apports et les

besoins restent délicats à définir et font actuellement débat. En revanche, le métabolisme de cette vitamine D est mieux

connu. On sait de longue date que son métabolisme implique notamment une hydroxylation hépatique conduisant à la

formation de la 25(OH)D ainsi qu"une hydroxylation rénale aboutissant à la formation du 1,25(OH)

2

D, le métabolite

actif de la vitamine D. Ce métabolite est responsable des différents effets génomiques et non-génomiques de la vitamine

D,dont lesmécanismes d"action impliquent notamment unrécepteur nucléaire spécifique, leVitaminD Receptor(VDR)

et diverses voies de signalisation contrôlées par un récepteur membranaire, laprotein disulfide isomerase family A

member3(Pdia3).Mots clés :Vitamine D/métabolisme/VDR/Pdia3/nutrition

Abstract -Vitamin D: sources, metabolism and mechanisms of action.Confined for a long time to its role in

calcium and phosphate metabolism, vitamin D appears today as a vitamin with a large potential, through its involved

in many physiological processes. Due to its double origin (from food and endogenous synthesis), vitamin D is a vita-

min apart, with sources and requirements difficult to define that are currently discussing. However, the metabolism of

the vitamin D begins to be known more precisely. This metabolism involves a first hepatic hydroxylation leading to

the formation of 25(OH)D and second hydroxylation in kidney resulting in the formation of 1,25(OH)2

D, the active

metabolite of vitamin D. This metabolite is responsible for the various genomic and non-genomic effects of vitamin D,

whose mechanism of action involves a specific nuclear receptor, the Vitamin D Receptor (VDR), and various signaling

pathways controlled by a membrane receptor, the protein disulfide isomerase family A member 3 (Pdia3).

Initialement identifiée pour son action antirachitique puis tamine D fait l"objet de toutes les attentions depuis quelques années,ce quia permisdesavancéesmajeuresdansla connais- sance de son métabolisme, de ses mécanismes d"action et par conséquent de ses nombreux effets métaboliques. Le niveau sanguin de 25-hydroxyvitamine D (25(OH)D) est le meilleur marqueur du statut en vitamine D. Lorsque le taux sérique de 25(OH)D est supérieur à 30 ng/ml (75 nmol/L), le sta- tut vitaminique D peut être qualifié d"optimal. À l"inverse, le terme de statut vitaminique D suboptimal est souvent utilisé lorsqu"il est inférieur à 30 ng/ml. Cette valeur de 30 ng/ml est en effet considérée comme le seuil en deçà duquel appa- raît une hyperparathyroïdie secondaire à l"hypovitaminose D,? Correspondance :jean-francois.landrier@univ-amu.fr impliquant un remodelage osseux accéléré et une diminution de la densité minérale osseuse en particulier au niveau de l"os cortical (Souberbielle,et al.,2006; Holick,2007). On dis- tingue l"insuffisance, définie par un taux de 25(OH)D compris à10ng/ml (25 nmol/L). Toutefois ces valeurs de seuil restent sujettes à un large débat actuellement. De même que les objectifs en termes de valeurs sériques, les moyenset les recommandationsà mettre en oeuvre pour ar- river à ces valeurs seuil font également l"objet de nombreuses discussions. En Europe, les apports journaliers recommandés ont été fixés à 5µg/jour ce qui correspond à une dose per- mettant de prévenir l"ostéomalacie associée à l"insuffisance en vitamine D. En France, l"ANSES a établi en 2001 les va- leursd"apportsnutritionnelsconseillés(ANC), pourla popula-

tionadultefrançaise(Martin,2001).Ces valeurss"échelonnentThis is an Open Access article distributed under the terms of theCreative Commons Attribution License(http://creativecommons.org/licenses/by/2.0),

which permits unrestricted use, distribution, and reproduction in any medium, provided the original work is properly cited.

D??????

J.-F. Landrier : OCL 2014, 21(3) D302

Fig. 1.Structure des vitamines D

2 et D 3 Tableau 1.Apports nutritionnels recommandés (d"après (Martin,

2001)).

Tranche d"âge ANC (µg/jour) ANC (UI/jour)

Enfants (1 à 3 ans) 10 400

Enfants (4 à 12 ans) 5 200

Adolescents (13 à 19 ans) 5 200

Adultes 5 200

Personnes âgées 10 à 15 400 à 600

Femmes enceintes et allaitantes 10 400

de 5µg/jour (200 UI/jour) par jour pour les enfants de plus de 4 ans, les adolescents et les adultes, à 10µg/jour pour les enfants de moins de 3 ans, les femmes enceintes et allaitantes, jusqu"à 15µg/jourpourles personnesâgées(Tabl.1). D"autres pays d"Europe ont récemment revus leur recommandation, c"est notammentle cas de l"Allemagneoù la GermanNutrition Society conseille un apport de 20µg/jour (800UI/jour)pourla majorité des groupes de populations (GNS,2012). De même outre-Atlantique,l'Institute of Medecine(IOM) a fixé les re- commandations entre 15 et 20µg/jour (600 et 800 UI/jour) selon les groupes de populations (Ross,et al.,2011).

1 La double origine de la vitamine D

Contrairement aux autres vitamines qui sont exclusive- ment apportées par l"alimentation, la vitamine D présente une mais aussi endogène, résultant d"une néosynthèse intervenant au niveau de l"épiderme (Holick,2007). La vitamine D est présente dans notre alimentation sous deux formes : la vitamine D 2 ou ergocalciférol (Fig.1), pro- duite essentiellement par les végétaux et les champignons, et la forme de vitamine D 3 ou cholécalciférol (Fig.1) d"origine animale. Ces deux formes sont liposolubles et relativement stables, notamment à la chaleur.

Les aliments contenant de la vitamine D

3 sont peu nom- breux. On la trouve essentiellement dans les huiles de foie de Tableau 2.Principales sources alimentaires de vitamine D 3 (d"après la table Ciqual 2012).

AlimentsVitamine D

3

Vitamine D

3 (µg/100 g) (UI/100 g)

Huile de foie250 10000de morue

Saumon, Hareng,12-20 480-800Anchois

Sardine, Maquereau 8-12 320-480

Thon 4-7 160-280

Foie de veau 2-3 80 -120

Jaune d"oeuf 2-3 80-120

Laitages enrichis 1,25 50

Beurre 0,6-1,5 24-60

poissons, dans certains poissons gras (saumons, sardines, ha- rengs, maquereaux), dans le jaune d"oeuf ou encore dans le foie (Tab.2). La vitamine D 3 est également présente en pe- tite quantité naturellement dans le lait, le jus d"orange, le pain ou les céréales, et en plus grande quantité quand ces aliments sont enrichis (dans la limite de 1,25µg/100 g). En France, l"étude INCA 2 (AFSSA,2009) a permis de mettre en évi- dence, d"une part que l"apport alimentaire en vitamine D n"est que de 2,6µg/j (104 UI/J) chez l"adulte et 1,9µg/j(76UI/J) chez l"enfant, ce qui est loin de couvrir les ANC. D"autre part cette étude a également montrée que 38 % de l"apport en vita- mine D chez l"adulte provientde la consommationde poisson,

10 % de la consommationd"oeufs et 18 % de la consommation

de fromages(31 %, 9 % et 7 %, respectivement chez l"enfant). Un paramètre largement sous-estimé dans le calcul des apports alimentaires en vitamine D est la contribution de la

25-hydroxyvitamine D, naturellement présente dans les ali-

ments. En effet cette dernière n"est jamais prise en compte dans le calcul des apports exogènes de vitamine D. Pourtant ce métabolite est présent en quantité variable mais non né- gligeable dans un grand nombre d"aliments de consommation courante (Ovesen,et al.,2003;Schmid,et al.,2013). De plus, il semble que l"absorption de cette 25(OH)D soit plus efficace que celle de la vitamine D. Toutefois la contribution réelle

D302, page 2 de7

J.-F. Landrier : OCL 2014, 21(3) D302

Tableau 3.Statut plasmatique en vitamine D de la population fran-

çaise (d"après Castetbon,et al.,2009).

25(OH)D<10 ng/ml<20 ng/ml<30 ng/ml

(<25 nmol/l) (<50 nmol/l) (<75 nmol/l)

Hommes 3,6 % 35,8 % 78,7 %

Femmes 5,9 % 49,0 % 81,4 %

18-29 ans 7,5 % 45,9 % 79,2 %

30-54 ans 5,2 % 41,4 % 79,1 %

55-74 ans 1,9 % 41,7 % 82,4 %

de cette molécule dans le maintient des taux plasmatiques notamment chez l"Homme n"est pas complètement établi (Ovesen,et al.,2003) et devra faire l"objet d"études appro- fondies, afin d"entenir éventuellementcompte dansles calculs d"apports vitaminiques.

La principale source de vitamine D

3 est la synthèse endo- gène qui se déroule au niveau de l"épiderme,après une exposi- tion aux rayonnements ultraviolets B (UVB) fournis par l"en- soleillement. Elle est réalisée à partir du 7-déhydrocholestérol, un intermédiaire de synthèse du cholestérol, présent dans les membranes des cellules du derme et de l"épiderme. L"énergie fournie par les rayons UVB permet sa transformation en pré- vitamine D 3 , elle-même rapidementconvertiesous l"effet de la chaleur en vitamine D 3 , libérée dans la circulation. Cette syn- thèse de vitamine D est donc étroitement liée à l"exposition solaire. Malgré cette double origine (endogène et exogène), la po- pulation française dans sa globalité est fortementen déficience ou insuffisance (Tab.3). En effet, à la valeur seuil plasmatique de 25(OH)Dde 20 ng/ml, on se rend compte que environ40 % de la population est en insuffisance, et si l"on se fixe au seuil de 30 ng/ml, près de 80 % de la population sont alors en situa- tion d"insuffisance (Castetbon,et al.,2009). Ceci s"explique d"une part par le faible nombre d"aliments riches en vitamine D et leur relative faible consommation. D"autre pat, si la néo- synthèse cutanée a très longtemps été considérée comme pou- vant couvrir 50 à 70 % des besoins en vitamine D, un certain nombre de facteurs dont certains fortement liés à nos modes de vie actuels, font que cette néosynthèse tend à diminuer, le chiffre de 10 à 25 % des besoins en vitamine D couverts parquotesdbs_dbs35.pdfusesText_40
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