[PDF] Contribution à lévaluation économique des organisations





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UNIVERSITE 2

FACULTE DE

SCIENCES ET DE GESTION

A L'EVALUATION

: VERS

DE L'ENTREPRISE-COMPETENCES

Thèse de Doctorat (N.R.) en Sciences Economiques Yves

BOUCHOT

Vincent GIARD

Michel HOLLARD

Economie de la Production

Présentée et soutenue

publiquement par

Patrick BURLAT

le Mardi 9 janvier 1996 JURY Professeur à l'Université de Marne la V allée, Rapporteur.

Professeur

à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne.

Professeur

à l'Université Pierre Mendès-France -Grenoble 2,

Rapporteur.

Jacques-Henri

JACOT Professeur à l'Université Lumière-Lyon 2, Directeur de thèse.

Albert

MA THON Professeur à l'Ecole des Mines de Saint-Etienne.

Hugues

MOLET Professeur à l'Ecole des Mines de Paris.

SCIDEM

Espace Fauriel

Je remercie Jacques Henri JACOT pour avoir encadré cette thèse, et Albert MA THON pour m'avoir accueilli à l'Ecole des Mines de Saint-Etienne. Je remercie

également

Yves BOUCHUT et Michel BOLLARD pour

avoir accepté d'être rapporteurs, ainsi que Vincent GIARD et Hugues MOLET pour avoir accepté d'être membres du jury. Mes remerciements amicaux vont

Marie-Agnès GIRARD, Bertrand JULLIEN, Albert

MA THON et Lucien VINCENT qui ont animé par leurs points de vue complémentaires nos discussions de recherche. Je remercie enfin les chercheurs de l'Ecole des Mines et ceux de l'équipe de recherche Economie des Changements Technologiques de l'Université Lyon

2, qui ont contribué par leurs actuels travaux à

l'élaboration de cette thèse.

SCIDEM

Espace Faurie!

SOMMAIRE

Introduction générale ........................................................................ ............................ 7

Chapitre 1 : Organisations productîves et approche systémique .....................................

15

Chapitre 2 : Calcul économique et modèles de gestion ................................................... 67

Chapitre 3 :

Le nouveau contexte industriel ................................................................... 121

Chapitre 4 :De l'entreprise-facteurs à l'entreprise-compétences .................................... 173

Chapitre 5 :

Une modélisation méta-systémique et multi-agents des organisations productives ........................................................................ ........................................... 231

Chapitre 6 :

V ali dation industrielle et expérimentation ................................................... 293

Conclusion générale ........................................................................ .............................. 339 Annexe 1 : Détail des agents cognitifs et des centres d'activités du modèle de simulation ........................................................................ ............................................. 345

Annexe 2 : Contexte de simulation

.... 3 59

Bibliographie .............

........................... 363

Liste des schémas .......

_ ........................................................................ ........................... 3 7 5 Liste des tableaux ........................................................................ .................................. 379 Liste des graphiques ........................................................................ .............................. 381

Index des principaux concepts ........................................................................

............... 383 Table des matières ........................................................................ ................................. 385

INTRODUCTION GENERALE

La théorie et le modèle

Les sciences économiques sont structurées autour de la connaissance des phénomènes concernant la production, la distribution et la consommation des richesses dans la société humaine. Comme pour toutes les sciences humaines, la progression dans l'observation et dans la description de ces phénomènes passe en particulier par un processus d'abstraction et

de généralisation qui mène aux constructions intellectuelles méthodiques et organisées que

sont les théories économiques. Une théorie, résultat d'un processus d'organisation en système d'éléments de connaissances acquis par l'observation, donne alors un cadre d'analyse qui oriente et favorise l'observation et la description. De plus, comme pour toute démarche scientifique, les sciences économiques n'ont pas seulement pour objectif d'observer et de décrire la réalité, mais aussi de la comprendre et de l'expliquer. Ici aussi, l'élaboration et l'utilisation de théories permettent d'expliquer des

phénomènes en énonçant des hypothèses sur la nature des relations entre les constituants

d'un objet étudié et sur leurs comportements. La construction d'un cadre théorique répond

donc également à l'objectif de compréhension et d'explication, mais la démarche de théorisation reste selon nous externe à l'objet. L'origine étymologique du mot théorie 1 nous renvoie d'ailleurs en permanence à une idée d'observation et de description de réalités perçues, et le processus de théorisation aboutit finalement toujours à l'observation -mais pas nécessairement à, l'action-en ce sens qu'il sert surtout in fine à guider les descriptions

futures en délimitant un cadre d'analyse. L'observateur reste en quelque sorte ici détaché de

l'objet étudié.

1 Du grec theôrein : "observer".

8 Contribution à l'évaluation économique des organisations productives

Pourtant, un processus d'abstraction et de généralisation peut également être utilisé pour guider l'action de façon plus opérationnelle.

En particulier, dès qu'un idéal type

théorisé -ou simplement identifié -semble apporter une réponse satisfaisante

à une

problématique donnée, il peut être érigé en modèle, et devient une référence2 non seulement en tant que modèle d'explication mais aussi comme modèle d'action. Nous passons ici du concept de théorie à celui de modèle, en nous déplaçant progressivement depuis une position d'observateur interprétant et expliquant une situation perçue, vers une position d'acteur intervenant dans le système observé. J. L. Lemoigne définit d'ailleurs en des termes à connotation très active le processus de modélisation comme une "élaboration et construction intentionnelle, par composition de symboles, de modèles susceptibles de rendre intelligible un phénomène perçu complexe, et d'amplifier le raisonnement de l'acteur projetant une intention délibérée au sein du phénomène" 3. Cette vision n'est cependant pas réservée aux seuls spécialistes de la systémique. Les

économistes également, et notamment

M. Hollard, introduisent le concept de modèle

d'entreprises pour "caractériser une représentation de l'entreprise permettant de justifier une

certaine forme d'organisation, et ( ... ) fournir aux différents niveaux de l'organisation des

repères suffisants pour traduire l'objectif général d'efficacité de l'entreprise en terme

d'objectifs locaux et d'actions concrètes

à réaliser"

4.

L'élaboration d'un modèle nous renvoie

donc ici à un double objectif : il permet d'abord de justifier a posteriori un mode d'organisation défini par une structure et par un ensemble de règles de fonctionnement ; le

modèle sert alors d'outil à un observateur extérieur pour comprendre, pour décrire et pour

expliquer le comportement de l'entreprise dans son environnement. Il permet ensuite d'orienter l'action au sein même de l'objet modélisé ; le modèle sert alors d'outil aux membres de l'organisation, en ce sens qu'il permet de relayer les objectifs globaux et collectifs de l'entreprise de façon à guider la décision et l'action à un niveau local et individuel.

Modèle structuré et modèle structurant

Cet objectif

interne, orienté vers l'action est selon nous essentiel. D'une part, parce que les acteurs dans l'entreprise prennent des orientations et agissent non pas en fonction de la

réalité objective, trop complexe et contradictoire pour être connue avec certitude, mais à

2 Selon l'origine étymologique du mot modèle, du latin modus : "manière, mesure".

3 J. L. LEMOIGNE :La modélisation des systèmes complexes, Dunod, 1990, p. 5.

4 M. HOLLARD (dir.): Génie industriel: les enjeux économiques, PUG, 1994, p. 22.

Introduction générale

9 partir des représentations individuelles et collectives qu'ils s'en font

5•

D'autre part, parce que

tous les acteurs de l'entreprise ne sont pas en contact avec les réalités du marché, de sorte

qu'un modèle de valorisation économique est nécessaire pour orienter l'activité de production par insertion dans l'organisation industrielle de logiques de valorisation qui ne sont pas données directement par les processus de transaction

6•

modèle de représentation d'entreprise possède pour ces deux raisons un rôle fondamental de "support partir duquel se jouent et vers lequel convergent les comportements de gestion des acteurs de l'organisation"7. Mais en construisant-ou en sélectionnant-un modèle structuré, l'observateur-acteur construit également le cadre dans lequel il devra fonctionner. En effet, un modèle de production est non seulement ce que les firmes tentent de construire pour saisir les opportunités et les contraintes que leur offre la réalité, mais aussi la réalité effectivement construite par la mise en oeuvre de ce modèle : "il y a au fond une sorte d'aller-et-retour

entre réalité construite et modèle de production "constructeur". Mais cet aller-et-retour est

ensuite générateur de tensions et de contradictions, dans la mesure où les choix pratiques, une fois faits, s'inscrivent dans la réalité (y compris celle de l'organisation de la firme, de ses outillages, et des compétences de son personnel) et la marquent d'irréversibilités et de rigidités plus ou moins durables" 8. C'est dire l'enjeu du choix d'un modèle d'organisation sur la performance présente, mais aussi future d'une firme, sur sa capacité

à évoluer, à s'adapter

à son environnement et à se maintenir dans des conditions satisfaisantes de profitabilité.

L'économiste. le

manageur et l'ingénieur La dualité que nous percevons entre un modèle-explication destiné

à interpréter les

comportements observés et un modèle-guide destiné à orienter les comportements des acteurs se retrouve assez naturellement dans chacune des deux approches traditionnelles de

l'entreprise qui renvoient d'un côté aux sciences de l'économie et de l'autre aux sciences de

gestion, l'économiste observant le fonctionnement de la firme et construisant un modèle explicatif pour la décrire et l'expliquer tandis que le gestionnaire propose un modèle 5

Commissariat Général du Plan : La performance globale : outils et évaluation, Rapp<;>rt du groupe de

prospective présidé par J. BARRAUX, La documentation française, octobre 1994, p. 3. 6

P. BESSON: contrôle de gestion, la valeur et le contrat: une fonction industrielle en mutation", in

Gestion Industrielle

et Mesure Economique-Ecosip, Economica, 1990, p. 199. 7 Idem. 8 R SALAIS et M. STORPER : Les mondes de production -Enquète sur l'identité économique de la

France,

Edition de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, 1993, p. 60.

10 Contribution à l'évaluation économique des organisations productives

opérationnel pour structurer au sein de l'organisation la prise de décision et y orienter les comportements.

Pourtant,

à la suite de H. Simon qui critique la frontière artificiellement établie entre une logique de marché apte à décrire l'extérieur de l'entreprise et une logique d'administration destinée à en structurer l'intérieur, P. Lorino intercède pour un nécessaire rapprochement entre l'économiste et le gestionnaire : "A l'heure où les grandes mutations

économiques de la société tournent autour des phénomènes d'organisation, le partage strict

de tâche établi entre micro-économie et sciences de gestion : marché-organisation,

extérieur-intérieur, devient obsolète. ( ... ) Marché et organisation se mêlent, de manière de

plus en plus indissociable" 9. De ce fait, l'interprétation économique de la firme passe par l'étude de son organisation et de ses processus internes de prise de décisions. L'évaluation économique dépasse ainsi la seule observation de résultat, pour acquérir une dimension active selon un processus dynamique proposé par J. H. Jacot : "dans une approche

d'Industrial Engineering, l'évaluation se définit comme une activité finalisée, susceptible

d'une méthodologie de type résolution de problème (problems solving), au même titre par exemple que la conception, la recherche ou l'apprentissage" 10. Or ce déplacement vers l'action et vers la conception nous renvoie à une approchequotesdbs_dbs46.pdfusesText_46
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