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La crise et au-delà

danger et les formes manifestes de protectionnisme ont été évitées dans une large mesure. exposé aux dettes à haut risque qui ont grippé les.



Chapitre 11 : Quels sont les fondements du commerce international

4) Fondements et risques du protectionnisme. 5) FMN et commerce intra-?firme au cœur de la mondialisation de la production.



PROTECTIONNISME DANS LASSURANCE ET LA

Pour être fiables donc solvables



Déclaration de M. Le Maire France

https://www.imf.org/External/spring/2018/imfc/statement/fra/fra.pdf

Staff Working Paper ERSD-2020-0 12 March 2020

World Trade Organization

Economic Research and Statistics Division

_________________________________________________________________________ PROTECTIONNISME DANS L'ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE AFRICAINE:

CONTRIBUTIONS DES EXAMENS DE POLITIQUE COMMERCIALE (EPC) DES ETATS

MEMBRES DE L'UEMOA*

Hervé Blumenthal

Paris

Catherine Hennis-Pierre

Organisation mondiale du commerce

Manuscript date: 10 December 2019

Avertissement Cet article

représente les opinions de membres du personnel ou de chercheurs invités et est le produit de la

recherche professionnelle.

membres, ni la position officielle des membres du personnel. Le contenu de cet article n'engage que ses

auteurs; toute erreur revient aux auteurs.

30e anniversaire de la TPRM.

PROTECTIONNISME DANS L'ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE AFRICAINE: CONTRIBUTIONS DES EXAMENS DE POLITIQUE COMMERCIALE (EPC)

DES ETATS MEMBRES DE L'UEMOA

Hervé Blumenthal

1 (hgb.icamm@gmail.com

Catherine Hennis

-Pierre (Catherine.Hennis-Pierre@wto.org)

Résumé analytique:

Le concept d'assurance est fondé sur la mutualisation de risques futurs aléatoires moyennant le

paiement en amont d'une contribution financière par le client (la prime d'assurance). Pour être

effective, l'assurance suppose une confiance élevée de la part des clients dans la capacité des

fournisseurs d'assurance (les compagnies d'assurance) à payer les dommages lorsqu'ils se

matérialisent. Sinon, les clients ne payeraient pas leurs primes aux compagnies d'assurance. Pour

être fiables, donc solvables, et offrir une véritable mutualisation des risques, les compagnies

d'assurance sont tenues d'avoir une taille minimum et de gérer leurs réserves financières de manière

appropriée. C'est la raison pour laquelle les marchés d'assurance sont fortement régulés partout

dans le monde, afin de garantir autant que possible la solvabilité future des sociétés d'assurance et

leur capac ité à honorer leurs engagements vis-à-vis de leurs clients. Lors des opérations de commerce international , les opérateurs comptent sur les garanties d'assurance fournies par les

compagnies d'assurance. Pour cette raison, le fonctionnement adéquat du marché d'assurance revêt

une dimension d'intérêt public. C'est pourquoi, dans la plupart des pays, la réglementation est

essentiellement prudentielle. Les Examens de politique commerciale (EPCs) récents des pays membres de l'Union économique et

monétaire ouest-africaine (UEMOA) suggèrent que les restrictions d'accès au marché peuvent

entraver la réglementation prudentielle du secteur, et peuvent, dans certains cas, avoir l'effet

inattendu d'annuler les garanties auxquelles s'attendent les clients. Cet article explore les principales

caractéristiques du marché de l'assurance en Afrique de l'Ouest, et sa réglementation. Il montre sur

la base d'exemples concrets issus des EPCs l'effet sur la garantie d'assurance des politiques

commerciales mises en place par plusieurs États, en particulier sur la compétitivité des fournisseurs

locaux d'assurance et de leurs clients dans un monde globalisé. L'article conclut en explorant les

leçons à tirer des conséquences inattendues de cette politique commerciale dans le secteur de

l'assurance.

Mots clé:

Commerce services assurance politique commerciale

JEL Classification:

F13 1

Hervé Blumenthal est diplômé de l'École supérieure de commerce de Paris. Sa carrière dans

l'assurance et la réassurance a été particulièrement marquée par le continent africain, et ce dès 1977. Il a

notamment été directeur de Marsh, premier courtier d'assurance mondial, puis directeur Afrique et Asie de

PartnerRe et finalement agent souscripteur sur toute l'Afrique pour le compte de Catlin, le plus grand syndicat

du Lloyd's. Il a développé l'enseignement de l'assurance à HEC Paris, avant de devenir conférencier sur

l'Afrique dans le 3ème cycle à la Sorbonne à Paris. Conseiller du Commerce Extérieur de la France, il est

titulaire de la Légion d'Honneur et de l'Ordre National du Mérite. - 2 -

1 CONTEXTE DE L'ETUDE

1.1. Depuis le lancement du Mécanisme d'examen des politiques commerciales (MEPC) en 1989,

les régimes commerciaux des États membres de l'UEMOA (Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire,

Guinée-Bissau, Mali, Niger et Sénégal) ont été examinés une vingtaine de fois par les Membres de

l'OMC, chacun à plusieurs reprises. En octobre 2017, les huit pays furent examinés conjointement

pour la première fois. Ceci permi t d'analyser en même temps les politiques commerciales de tous

les États membres de l'UEMOA (ci-après "les États membres"), à la lumière des dispositions de

l'UEMOA et de l'OMC. L'un des attraits du mécanisme de l'EPC est qu'il offre l'occasion aux Membres

de l'OMC d'exprimer leurs préoccupations au sujet des politiques et pratiques commerciales des

autres Membres de l'OMC faisant l'objet d'un examen, et de poser des questions écrites au sujet de

ces mesures. Ces questions, et les réponses qui sont fournies, permettent de mieux comprendre les enjeux liés à ces politiques et pratiques commerciales.

1.2. Cet article décrit les mesures maintenues par les États membres dans les secteurs de

l'assurance et de la réassurance, en grande partie sur la base des rapports rédigés en octobre 2017

à l'occasion de cet

EPC. 2 À cette occasion, les Membres de l'OMC ont présenté plusieurs questions

aux États membres en matière d'assurance, auxquelles les États membres ont fourni des réponses;

ces échanges sont reproduits dans le Tableau 1. Tableau 1 Questions des Membres de l'OMC mentionnant les assurances lors de l'EPC de l'UEMOA - octobre 2017 Pays ayant posé la question - Pays répondant - Question / Réponse

Question de l'Union européenne:

Les dispositions réglementaires de Bâle II et Bâle III pour la banque et l'assurance en 2016 auront un

impact sur les opportunités d'affaires et sur l'accès aux financements. Les États membres de l'UEMOA

pourraient ils expliquer quelles en sont les conséquences attendues? Des mesures ont-elles été prises par chaque État membre pour tirer parti de ces dispositions?

Réponse du Burkina Faso et du Mali:

Les assurances sont exclues de la migration des pays de l'UEMOA vers Bâle II et Bâle III prévue pour 2018.

Question de l'Union européenne:

Do the WAEMU member States foresee to take any measures to improve the efficiency and competitiveness of insurance services in their territory? In addition, would the WAEMU member States see merit in reforming the rules on ceding of reinsurance abroad?

Réponse du Sénégal:

Les dispositions CIMA visées ont pour objectif une domiciliation des contrats d'assurance dans le pays de souscription,

et par voie de conséquence, de l'épargne générée par ces contrats. Il s'agit d'une traduction réglementaire de l'un

des objectifs majeurs du Traité instituant la CIMA qui est la prise de mesures en vue d'encourager la réten

tion des

primes au niveau local: interdiction de la souscription directe d'une assurance à l'étranger et limitation pour la cession

en réassurance à l'étranger. Ces capitaux retenus dans notre zone sont utilisés en partie pour des investissements

dans nos économies.

Réponse 1: au niveau CIMA, une mesure essentielle pour améliorer l'efficacité et la compétitivité des services

d'assurances a été le renforcement de la capacité financière des sociétés d'assurances, notamment par le relèvement

du capital social minimum. Depuis l'avènement du marché CIMA (1992) le capital social minimum des sociétés

d'assurance a

été multiplié par 10, passant de 0,5 milliards à 5 milliards de FCFA (7,6 millions d'euros).

Une autre mesure forte a consisté au renforcement du cadre règlementaire sur la gouvernance des entreprises

d'assurances.

Réponse 2: cette réforme des règles de cession en réassurance est pertinente en ce qu'elle permet de réduire le taux

de cession des primes très élevé en dehors de la zone. Elle est en cohérence avec la réforme sur le renforcement des

fonds propres des compagnies d'assurances avec le capital social minimum de 5 milliards de FCFA et l'exigence de

fonds propres au moins égaux à 80% du capital social. Ce qui induit une meilleure capacité de rétention des risques

assurés dans la zone. Il faut y ajouter que les sociétés d'assurances ont eu régulièrement recours aux dérogations

de l'article 308 ancien pour des risques dont la nature et les capitaux assurés n'exigeaient pas une cession à plus de

75% à l'étranger. Cette réforme permettrait également de rendre effective la coassurance communautaire (prévue

par la loi CIMA) à travers un partage de risques entre sociétés opérant dans des pays différents de la zone. La réforme

est donc de nature à réduire la déperdition de primes pour les assureurs de la zone et pour l'économie des pays

membres.

Question de la Chine:

Quels types de garanties et de restrictions visant les investisseurs étrangers figurent dans les Codes

d'investissements des États membres de l'UEMOA? Existe t -il des réglementations concernant le rapatriement des bénéfices?

Réponse de l'UEMOA:

La règlementation bancaire en matière de rapatriement de capitaux prévoit que les paiements courants à destination

de l'étranger sont exécutés, sous réserve de la présentation de pièces justificatives à l'intermédiaire agréé, selon le

principe de la libert

é. À cet égard, sont autorisés les règlements à destination de l'étranger afférents aux intérêts et

dividendes, parts et bénéfices des sociétés de capitaux ou de personnes, intérêts hypothécaires ou de titres

2 Examen des politiques commerciales - États membres de l'UEMOA, Genève. Adresse consultée: - 3 - Pays ayant posé la question - Pays répondant - Question / Réponse

immobiliers, loyers et fermages, bénéfices d'exploitation des entreprises, pensions et rentes découlant d'un contrat

d'assurance-vie, ainsi que toute autre rémunération périodique d'un capital.

Question de l'Australie:

Quels services spécialisés ont enregistré un recul des importations, et quels sont les niveaux antérieurs

et actuels d'importations pour ces services?

Réponse du Sénégal:

Le Sénégal est un importateur net de services, avec une balance du commerce des services structurellement

déficit

aire (-104,4 milliards de FCFA (159 millions d'euros) en 2015). Entre 2009 et 2016, les exportations de services

sont passées de 481 à 684 milliards de FCFA. Dans la même période, les importations de services ont augmenté de

plus de 200 milliards de FCFA pour s'établir à 749 milliards de FCFA (1,1 milliard d'euros), résultant en un déficit de

la balance des services. Les voyages (à l'exportation) et le fret et l'assurance (à l'importation) constituent les

principales catégories de services échangés.

Question de l'Australie:

L'UEMOA pourrait̻elle fournir des renseignements complémentaires sur le fonctionnement du cadre de

réglementation des contrats de Partenariats Public-Privé (PPP)? Par exemple, fonctionnera̻t̻il de

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