De la correspondance familière à la correspondance littéraire : De
28 oct. 2013 De quelques usages de la lettre au XVIIIe siècle. ... dans la première ligne ou on ne le met pas et on termine par adieu » (Eléazar de.
LInteraction épistolaire au XVIIIe siècle. Etude réalisée à partir de
24 mars 2014 65 Giovanna Malquori Fondi « Conversations d'amour par lettres: un recueil ... 17e-20e siècles
Lécrivain et la société: le discours social dans la littérature française
25 janv. 2018 3 Albert Léonard La crise du concept de littérature en France au XXe siècle
Revue dhistoire de lAmérique française - Marie de lIncarnation et
La vie spirituelle des missionnaires du Canada au 17e siècle Jamet
Présentation PowerPoint
Musée de Cognac. (17ème siècle) siècle. Musée Georges de la Tour. Vic sur Seille
Programmes de masters recherche - 2020-2021
détail et la lettre des œuvres du Moyen Âge entre XIIe et XVe siècles. Le cours portera sur la littérature française du 17e siècle: il s'agira ...
Richard Simon et les Juifs du XVIIe siècle
1 nov. 2012 RICHARD SIMON ET LES JUIFS DU 17E SIÈCLE ... dans la « République des Lettres » à la charnière entre le Grand Siècle et ... Adieu passant !
MASTER
20 sept. 2016 Université de Strasbourg / Domaine Arts Lettres
MASTER
Université de Strasbourg / Domaine Arts Lettres
Etudes critiques
France aux 17e et 18e siècles ont été bien plus que des événements hommes de lettres et philosophes (très souvent réformés)
![De la correspondance familière à la correspondance littéraire : De De la correspondance familière à la correspondance littéraire : De](https://pdfprof.com/Listes/24/145905-24document.pdf.jpg)
UNIVERSITÉ D'ORLÉANS
ÉCOLE DOCTORALE SCIENCES DE L'HOMME ET DE LA SOCIÉTÉLABORATOIRE POLEN
THÈSE présentée par :
Sami KHOUZEIMI
soutenue le : 08 avril 2013 pour obtenir le grade de : Docteur de l'université d'Orléans Discipline : Langue et littérature françaisesL'Interaction épistolaire au XVIIIe siècle
Etude réalisée à partir de trois dialogues épistolaires: Voltaire & Mme du Deffand, Jean- Jacques Rousseau & Malesherbes, Benjamin Constant & Isabelle de Charrière Théorie et pratique de l'épistolaire au XVIIIe siècleTHÈSE dirigée par :
Mme Geneviève Haroche-Bouzinac Professeur des universités, université d'OrléansRAPPORTEURS :
Mme Carmen Boustani Professeur des universités, université libanaise( Beyrouth)
M. Jean-Jacques Tatin-Gourier Professeur des universités, université François Rabelais, Tours
JURY :
Mme Carmen Boustani Professeur des universités, université libanaise (Beyrouth)
Mme Geneviève Haroche-Bouzinac Professeur des universités, université d'OrléansM. Jean-Jacques Tatin-Gourier Professeur des universités, université François Rabelais, Tours
Mme Elena Gretchanaïa Professeur des universités, université d'Orléans
2REMERCIEMENTS
Mes remerciements vont particulièrement à Mme le professeur Geneviève Haroche- Bouzinac, ma directrice de thèse, pour ses précieux conseils et ses encouragements durant la préparation de ce travail. C'est ici l'occasion de lui exprimer toute ma reconnaissance. Je tiens également à remercier les personnels de l'école doctorale de science de l'homme et de la société, du Laboratoire POLEN, de l'UFR de Lettres, Langues et Sciences humaines,de la bibliothèque universitaire d'Orléans, de la bibliothèque nationale de France ainsi que
ceux de la médiathèque d'Orléans qui ont su trouver réponse à mes questions. Mes remerciements vont également au personnel de l'ambassade d'Egypte à Paris, enparticulier à Mme Hanan El-Charquawy qui m'a facilité, par son obligeance et par son
expérience administrative, le séjour en France. Je voudrais aussi remercier mes amis, Chehata, Turky, Lotfi, Youssouf et surtout Haddan pour tout leur soutien. Enfin, je voudrais exprimer ma vive reconnaissance à ma femme dont le soutieninébranlable pendant la conception et la rédaction de cette étude a été d'une importance
capitale pour sa réalisation. 3 A la mémoire de mon père qui rêvait toujours de me voir soutenir cette thèseA mes chers enfants: Mahmoud, Yara et Adam
4Notes préliminaires
A propos de la Correspondance Rousseau & Malesherbes, les citations des lettres denotre corpus renvoient à l'édition de R. A. Leigh, Genève 1965-19891. Quant aux références
des notes, nous utiliserons cette édition et celle de Barbara de Negroni( Flammarion, Paris,1991, 370 pages
2. L'orthographe est modernisée. Nous mettrons, entre parenthèses, le numéro
de la lettre et entre crochets nous mettrons, si elle existe, son indication spatio-temporelle. Quant à la Correspondance Voltaire & Mme du Deffand, nous utiliserons trois éditions : -Cher Voltaire, La Correspondance de Madame du Deffand avec Voltaire, édition de Femmes-Antoinette-Fouque présentée par Isabelle et Jean-Louis Vissière, Paris 1987, 575pages, édition utilisée spécialement pour les citations des lettres et s'il existe, pour des notes
et des explications supplémentaires 3. -L'édition de la Correspondance complète de Voltaire, établie par T. Besterman, traduite et adaptée par F. Deloffre, édition Gallimard, Bibliothèque de La Pléiade, Paris, 1985. -Correspondance complète de la Marquise du Deffand avec ses amis, par M. de Lescure,édition Slatkine Reprints, Genève 1989, en deux volumes, réimpression de l'édition de Paris,
1865.Ces deux dernières éditions sont employées particulièrement pour les notes et les explications
supplémentaires mais aussi pour le recours aux lettres adressées ou reçues des tiers. Enfin, pour la Correspondance Benjamin Constant & Isabelle de Charrière, notredernière correspondance, nous employonsl'édition Desjonquères, établie, préfacée et annotée
par Jean-Daniel Candaux, Coll. XVIIIe siècle dirigée par Henri Coulet, Paris, 1996, 540
pages4. Dans cette édition, les numéros des lettres sont indiqués en chiffres romains. Pour les
citations des lettres, nous mettrons, entre parenthèses, le numéro de la lettre et entre crochets,
1 Ce texte a été établi par R. A. Leigh dans son édition critique de la correspondance complète de Rousseau (48
volumes parus, Genève, 1965-1989). Plus de 7000 lettres de Rousseau selon l'édition de R. A. Leigh. En 1998,
apparaît le 52 e et dernier volume de Leigh sur une entreprise qui a duré trente-trois ans. A plusieurs reprisesRousseau affirme qu'il n'était pas voué pour le genre épistolaire. Malgré son énorme correspondance, Rousseau
" déclarait être un piètre épistolier. » (Voir Marianne Charrier-Vozel, comptes rendus, " Lire la correspondance
de Rousseau », Revue de L'Aire n°35, " Quand l'écrivain publie ses lettres » p. 295, textes rassemblés et édité par
J. Berchtold et Y. Séité, Actes du Colloque internationnal de Paris, 28, 29 et 30 novembre 2002, organisé et
dirigé par J. Berchtold, M. Buffat, A. Grenon, A. Grosrichard, G. Haroche-Bouzinac et Y. Séité, Ed. Droz,
Genève, 2007, 551 p.) Selon Daniel Mornet, il " reconnaissait lui-même qu'il n'était pas doué pour le genre
épistolaire » ( Cf. Daniel Mornet, Rousseau, cinquième édition mise à jour, p. 172)2 Au début de chaque lettre, entre crochets, nous trouvons le numéro de référence dans l'édition R. A. Leigh déjà
notée. Dans cet exemplaire, on trouve 86 lettres dont 52 sont écrites par Rousseau et 34 par Malesherbes. Ces
lettres, échangées durant près de vingt ans, nous renseignent surtout sur l'histoire d'une grande amitié entre
Rousseau, le citoyen de Genève, et Malesherbes, le grand magistrat qui cherchait à réformer la monarchie
absolue.3 Selon cette édition, l'ensemble des lettres échangées entre Voltaire et Mme du Deffand est 258 lettres.
4 Cette correspondance, qui dura plus de 18 ans (1787-1805), nous est présentée dans un exemplaire de 540
pages, les notes de l'éditeur nous sont présentées au fil des pages. En plus, une chronologie bien exhaustive de
chacun des deux correspondants nous est présentée au début de l'exemplaire. L'ensemble des lettres font 264
lettres dont 110 sont écrites par Benjamin Constant. 5 si elle existe, son indication spatio-temporelle. Quant aux notes, elles seront indiquées par leurs numéros et leurs paginations. 6Introduction
" Rien n'est plus propre à nourrir, si l'on peut parler ainsi, la réputation d'un homme de lettres et quelquefois même à la fonder, au moins pour un temps, qu'un grand commerceépistolaire. »
5 On appelle correspondance " un échange régulier de lettres entre deux personnes ». Lemot désigne aussi " l'ensemble des lettres qui alimentent cet échange ». Antoine Furetière
l'appelle " relation, commerce , intelligence, entre des gens qui s'écrivent mutuellement », et
correspondre : " avoir relation avec quelqu'un qui est éloigné ou absent »6. La correspondance
constitue un genre littéraire dont l'ambiguïté repose sur l'identité et le statut de l'auteur des
lettres : écrivain ou épistolier ? On se lance toujours à la recherche de nouvelles
correspondances éparpillées ou négligées. Les maisons d'éditions ne tardent pas à publier ces
lettres redécouvertes, considérées aujourd'hui comme documents, trésors, et patrimoine
culturel. Selon Christine Benevent, " [la] correspondance est le prototype même de l'oeuvreinachevée, fragmentaire, qui ne s'unifie que par la décision arbitraire de son éditeur, " une
littérature en fuite » qui ne se laisse jamais tout à fait maîtriser » 7.Le mot " épistolaire » vient du verbe grec " epistellein » qui signifie " envoyer à ».
Apparu dans la langue française au milieu du XVIe siècle, cet adjectif s'emploie pour
désigner ce qui a rapport à la correspondance par lettres. Des expressions comme " relationépistolaire » ou " commerce épistolaire » sont fréquemment employées pour parler d'un
échange de lettres suivi entre deux- ou plusieurs- correspondants. L'adjectif " épistolaire »
caractérise alors la forme que prend cet échange : la lettre. Et c'est bien au nom de " lettre »
que correspond l'adjectif " épistolaire ». L'épistolaire comme substantif est le message écrit
adressé à un destinataire. Les écrits épistolaires ont en commun ce que l'on appelle
l'épistolarité, c'est-à-dire l'ensemble des caractéristiques formelles et des indices stylistiques
de l'écriture d'une lettre. Roger Duchêne va dans le même sens en disant que l'épistolaire
désigne " l'ensemble des facteurs liés à l'échange de lettres », alors que l'épistolarité désigne
" tout ce qui caractérise l'écriture d'une lettre »8. Ainsi pour bien définir la lettre, il précise
que, " la lettre dans son sens le plus simple, c'est ce qu'une personne écrit à l'intention d'une
autre personne pour lui adresser un message particulier »9. La lettre apparaît ainsi comme une
forme d'écriture générale, à la base de toute invention littéraire, comme le dit Benoît
Melançon, c'est " la forme la " plus généralisée de toutes les pratiques " littéraires »10. La
majorité sait écrire des lettres, mais la différence est dans la qualité, la compétence et la
cohérence de l'ensemble. Cela dépend également du type des lettres : fonctionnelles ou
5 Jean Le Rond d'Alembert, OEuvres, Volume III, première partie, " Eloge du président Bouhier », Paris, 1825, p.
3256Le Dictionnaire universel d'Antoine Furetière, préfacé par Pierre Bayle, 1984,
7 Travaux de recherche : la Correspondance d'Erasme, Aire n°29, " La lettre et le rêve », études réunies
par G. Haroche-Bouzinac, Librairie Honoré Champion, Hiver 2003, p. 2258 Roger Duchêne, Comme une lettre à la poste, les progrès de l'écriture personnelle sous Louis XIV, Librairie
Arthème, Fayard, 2006, p.7
9 Ibid. p. 8
10 Benoît Melançon, Diderot épistolier : contribution à une poétique de la lettre familière au XVIIIe siècle,
Préface de Roland Mortier, Montréal, Fides, 1996, introduction, p. 26 7littéraires. Elle peut être l'exercice des genres les plus classiques. Les amis s'écrivent des
lettres de compliments, de nouvelles, de sciences, de curiosités, de consolations, les amantsdes lettres de galanterie, de tendresse, etc. Alors que la littérature est le reflet de la société où
elle existe, le miroir de sa conscience, la lettre est le reflet de l'auteur, de son tempérament, de
l'époque et de toute une génération. C'est une pratique générale polyvalente. Elle est terre
fertile de tous les thèmes. Selon Suard, " la philosophie, la politique, l'histoire, la littérature,
la psychologie, les arts, les anecdotes, les bons mots, tout peut entrer dans les lettres ; mais avec l'air d'abandon, d'aisance et de premier mouvement qui caractérise la conversation desgens d'esprit »11. Selon Guy Fessier, " -[...]- le genre épistolaire se caractérise ainsi par la
variété de ses formes et de ses visées »12. On peut tout y dire, mêmes les secrets les plus
intimes. C'est un genre " élastique »13, il permet de s'adapter à toutes les natures des
épistoliers.
Le genre épistolaire fait partie de la prose qui était très à la mode au XVIIIe siècle. Il
comprend les lettres proprement dites et les ouvrages de tous genres écrits sous formes delettres. A l'époque classique, la lettre relève clairement de la littérature, même si elle n'est
encore qu'un genre secondaire. C'est sans doute la célébrité de certains épistoliers qui a
conduit à son épanouissement. Ainsi la Correspondance complète de la Beaumelle, les Lettresinédites de Mme du Deffand, etc. sont significatives à cet égard. Signalons aussi la mise en
ligne du manuscrit des Lettres de Casanova à la BNF. La correspondance est ainsi une geste artistique vouée à la solitude, à un moment d'isolement avec soi-même. Chaque correspondance entraîne un type de lecture particulier, dépendant notamment de l'image du destinataire et de l'auteur des lettres. Dans son optique de l'histoire des écoles et des genres littéraires, G. Lanson annonce à propos du genre épistolaire que la correspondance est l'une des témoignages indispensables pour comprendre l'histoire d'une relation14. Pour résumer, on dit que la lettre est " l'écrit que l'on adresse à quelqu'un pour luicommuniquer quelque chose ». C'est un genre qui s'est montré particulièrement florissant aux
XVIIe et XVIIIe siècles, notamment sous la plume de quelques femmes dont la plus célèbreest Marie de Rabutin-Chantal, Marquise de Sévigné, dans ses lettres adressées à sa fille, Mme
de Grignan :" Je vous donne avec plaisir, le dessus de tous les paniers, c'est-à-dire la fleur de mon esprit, de ma tête, de
mes yeux, de ma plume » 15.11 Jean-Baptiste-Antoine Suard, cité par José Luis Diaz, " Il est interdit de penser par lettre », p. 13-35 in Penser
par lettre, actes du colloque d'Azay-le-Ferron, mai 1997, publiés sous la direction de Benoît Melançon, éditions
Fides, Bibliothèque nationale de Québec, 1998, p.1912 Guy Fessier, L'Epistolaire, PUF, Paris, 2003, introduction, p. 3
13 Benoît Melançon, Diderot épistolier : contribution à une poétique de la lettre familière au XVIIIe siècle,
op.cit. p. 42314 Cf. Anne Maurel, La critique, collection contours littéraires, éditions Hachette Livre, 1994, 1998, p. 28
15 Mme de Sévigné à sa fille, lettre du premier décembre 1675, (voir Lettres de Mme de Sévigné, de sa famille et
quotesdbs_dbs7.pdfusesText_5[PDF] lettre d'admiration en anglais
[PDF] Lettre d'amour
[PDF] Lettre d'amour / Français
[PDF] lettre d'amour au futur en espagnol
[PDF] lettre d'amour écrite en espagnol
[PDF] Lettre d'amour en Allemand
[PDF] lettre d'amour en espagnol au temp du passé
[PDF] lettre damour en espagnol au temp du passé
[PDF] Lettre d'amour en espagnol pour le 4 mai 2011
[PDF] Lettre d'amour Français
[PDF] lettre d'amour Mme de sevigne
[PDF] lettre d'anglais ? faire
[PDF] lettre d'anglais a traduire et corriger merci
[PDF] lettre d'antigone a hémon