[PDF] I. Circulation du champ électrique





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GELE3222 - Chapitre 2

L'électrostatique est l'étude des champs électriques stationnaires. Les lignes de champ électrique sont une aide pour aider `a visualiser la direction ...



Introduction à lElectromagnétisme

2.2.2 Champ électrostatique créé par une charge ponctuelle . Figure 3.1 Lignes de champ électrique associés avec deux charges positives et une charge ...



Visualisation des lignes de champ électrique et magnétique

16?/06?/2013 B TP d'introduction aux champs électriques et magnétiques. 32. B.1 Visualisation des lignes de champ électrique expérience de la cuve ...



1 But 2 Théorie

l'intensité du champ électrique entre les conducteurs par la relation Les lignes de champ électrique partent des charges positives et finissent aux ...



Electromagnétisme B Equations de Maxwell: ondes électrostatique

Lignes de champ. Page 25. Il existe aussi des champs avec courant mais sans force pour lesquels la force de Laplace j ? B est nulle. C'est le cas lorsque j est 



Chapitre 1.5b –Les lignes de champ électrique

Nous avons donné au chapitre 1.4 les caractéristiques du champ électrique produit par une charge positive et une charge négative : Définition du champ.



Électrostatique : champ E et potentiel V

2 - Potentiel électrostatique pour une charge ponctuelle. III - Lignes de champ tubes de champ



I. Circulation du champ électrique

La circulation de E sur une ligne AB est égale à la différence de potentiel entre la position de départ et la position d'arrivée. Une charge ponctuelle q placée 



Correction - TD n°6 - Électrostatique 1 Cartes de lignes de champ

1. Une ligne de champ est tangente en tout point au vecteur champ électrique. 2. Le signe des charges se détermine sachant que les lignes de champ divergent 



1 But 2 Théorie

Le patron du potentiel électrique donne un aperçu de l'intensité du champ électrique entre les conducteurs. En retour les lignes de champs donne une idée 

ATSLycée Le DantecEM 2 Potentiel électrostatique. Conducteur à l"équilibre électrostatique.

I. Circulation du champ électrique

I.1. Circulation du champ électrique créé par une charge ponctuelle On considère une chargeqplacée enO. Elle créée en un point

Mquelconque un champ électrostatique :

E(M) =q4"0r2~uren coordonnées sphériquesOn définit la circulation du champ électrique d"un point

Aà un pointBle long de la ligneCpar

C AB= B

A~E:d~`

avecd~`un déplacement élémentaire tangent à la courbe.Le déplacement élémentaire en coordonnées sphériques vautd~`= d!OM=d r!ur+rd!u+rsind'!u'

E:d!OM=q4"0r2~ur:(dr!ur+rd!u+rsind'!u')

E:d!OM=q4"0r2dr

C AB= B

Aq4"0r2dr

q4"0 B Adrr 2 q4"0 1r rB r A q4"0 1r A1r B

On en conclut que la circulation du champ électrostatique créé par une charge ponctuelle ne dépend que des

positions initiale et finale (AetB) et pas de la courbe joignant ces deux points. Le champ~Eest dit àcirculation

conservative. Avec le principe de superposition, cette propriété est généralisable au champ créé par un ensemble

de charges ponctuelles. I.2. Travail de la force électrique : potentiel électrostatique

Calculons le travail de la force électrique s"appliquant sur une chargeqplacée dans un champ électrostatique~E(M). Elle subit une force~F=q~E. Le travail de cette force d"un pointAà un pointBa pour expression

W A!B= B A q~E:d~`=qCAB

ce travail est indépendant du chemin suivi : la force électrostatique est conservative. On peut écrire qu"elle

dérive d"une énergie potentielleEptelle que

W=~F:d!OM=dEp

q ~E:d!OM=!gradEp:d!OM 1

ATSLycée Le Dantecd"où

q~E=!gradEp

E=!gradEpq

On a vu en mécanique que l"énergie potentielle d"une chargeqplacée dans un champ électrostatique~Evalait

E p=qV oùVreprésentait le potentiel électrostatique au pointM. On a donc~

E=!gradVRemarque :

Le p otentielélectrostatique est défini à une constan teadditiv eprès. L"unité du p otentielélectrostatique est le v olt(V). On retrouv ebien qu"en unité SI le c hampélectrique s"exprime en V:m1 I.3. Équation de Maxwell-Faraday de la statique :potentiel électrostatique

La théorie électromagnétique s"appuie sur quatre équations de base : les équations de Maxwell. Nous avons déjà

rencontré dans le chapitre précédent l"équation de Maxwell-Gauss. Une autre est l"équation de Maxwell-

Faraday :équation de Maxwell-Faraday :

!rot~E=@~B@t avec ~Ble champ magnétique (sur lequel nous reviendrons ultérieurement dans le cours).

Si on considère uniquement deschamps indépendants du temps, on en déduit l"équation de Maxwell-

Faraday de la statique:équation de Maxwell-Faraday de la statique : !rot~E=~0On peut en déduire à l"aide du théorème de Stokes que la circulation de ~Esur un contour fermé est nulle.

Théorème de Stokes :

C ~Ad~`=x S! rot~Ad~S C ~Ed~`=x S! rot~E|{z} ~0d~S= 0De manière équivalente, la circulation de ~Esur une ligne AB est indépendante du chemin suivi : C ~Ed~`= B AC1~ Ed~`+ A BC2~

Ed~`= 0

B AC1~ Ed~` B AC2~

Ed~`= 0

B AC1~ Ed~`= B AC2~

Ed~`L"équation de Maxwell-Faraday de la statique traduit donc bien la propriété décrite au paragraphe I.1 :

Le champélectrostatique~Eest àcirculation conservative.2

ATSLycée Le DantecMathématiquement

rot~E=~0() 9'tel que~E=!grad' Compte tenu des observations faites au I.2 on pose plutôt~ E=!gradVOn peut écrire de manière équivalente :

E:d!OM=!gradV:d!OM~

E:d!OM=dVOn en déduit

B

A~Ed~`=

B

A~Ed!OM=

B A dV =V(A)V(B) B

A~Ed~`=V(A)V(B)La circulation de

~Esur une ligneABest égale à la différence de potentiel entre la position de départ et la

position d"arrivée.Une charge ponctuelleqplacée en un point où règne un champ~Edérivant d"un potentiel électrostatiqueV

possède une énergie potentielle E p=qVExpression de ~E=!gradVdans quelques géométries simples :

Géométrie 1D axiale :V=V(x)

E(x) =dVdx~ux

Géométrie 1D radiale cylindriqueV=V(r)

E(r) =dVdr~ur

Géométrie 1D radiale sphériqueV=V(r)

E(r) =dVdr~ur

3 ATSLycée Le DantecI.4. Potentiel créé par des distributions Potentiel électrostatique associé à une charge ponctuelleqplacée enO.

E=q4"0r2~ur

E:d~OM=q4"0r2~ur:(dr!ur+rd!u+rsind'!u') =dV

q4"0r2dr=dV

V=q4"0r+cte

On choisitlimr!1V(r) = 0d"oùV(r) =q4"0r.Potentiel électrostatique créé par une charge ponctuelle enO:

V(r) =q4"0rV= 0à l"1

Les surfaces isopotentielles sont des sphères de centreO.On peut en déduire, d"après le théorème de superposition, le

potentiel électrostatique d"une distribution deNcharges ponc- tuelles :

V(M) =NX

i=1q i4"0PiM

avecV= 0à l"infini.puis le potentiel électrostatique de distributions volumique, surfacique ou linéique de dimension finie (V= 0à

l"infini).distribution volumiquedistribution surfaciquedistribution linéique

V(M) =14"0y

V(P)PM

dPV(M) =14"0x

S(P)PM

dSPV(M) =14"0

C(P)PM

d`P4 ATSLycée Le DantecII. Topographie du champ électrique

II.1. Lignes de champ et surfaces isopotentielles

Conséquence de la loi de Maxwell-Faraday de la statique :!rot~E=~0:Les lignes de champ électrostatique

~Ene se referment pas sur elles-mêmes. Supposons qu"une ligne de champ se referme sur elle même (voir figure ci-contre). La circulation de ~Eserait strictement positive ce qui est en contradiction avec ~Eà circulation conservative (la

circulation sur un contour fermé doit être nulle).Conséquence de~E=!gradVLes lignes de champ sont perpendiculaires aux surfaces isopotentielles et orientées vers les valeurs

du potentiel décroissantes.

Le potentiel électrostatique présente les mêmes propriétés de symétrie que les sources :

- Si la distribution de charge est invariante par translation le potentiel est invariant par cette même translation.

exemple :si invariance par translation quelconque parallèlement àOzalors le potentiel est indépendant dez.

- Si la distribution de charge est invariante par rotation le potentiel est invariant par cette même rotation

exemple :si invariance par rotation quelconque autour deOzalors le potentiel est indépendant de.

- Si la distribution de charge admet un plan de symétrie alors le potentiel est symétrique par rapport à ce plan.

SiM0est le symétrique deMpar rapport à ce plan alors :

V(M0) =V(M)

- Si la distribution de charge admet un plan d"antisymétrie alors le potentiel est antisymétrique par rapport à

ce plan. SiM0est le symétrique deMpar rapport à ce plan alors :

V(M0) =V(M)

5

ATSLycée Le DantecII.2. Quelques exemples

À gauche : lignes de champ et isopotentielle créé par deux charges positives identiques. À droite : représentation en relief de la fonction potentielV(x;y)Autres visualisations : 6

ATSLycée Le DantecIII. Calculs du potentiel

III.1. Plan infini

On considère un plan infini portant une densité surfacique de chargeuniforme.On se place en coordonnées cartésiennes :V(x;y;z).

La distribution est invariante par translation quelconque suivant~uxet suivant~uy. D"où

V=V(z)

La distribution est symétrique par rapport à son propre planxOy. Le potentiel est donc symétrique par rapport

à ce plan :

V(z) =V(z)

Les surfaces isopotentielles sont des plans parallèles au planxOy. Le champ~Eest perpendiculaire à ces plans :

il est donc parallèle à~uz.

On a établi l"expression de

~Edans le chapitre précédent :8 :z >0~E=" 0~uz z <0~E=" 0~uz avec ~E=!gradV=dV(z)dz~uz.

D"où pourz >0:dV(z)dz="

0

V(z) ="

0z+cte

La distribution n"étant pas de dimension finie, on ne peut pas choisirV= 0à l"infini. On choisitV= 0enz= 0

d"oùcte= 0. pourz >0V(z) =z2"0

La fonctionV(z)étant paire on a

pourz <0V(z) =z2"0 Remarque :Vest continu à la traversée de la surface chargée (z= 0). 7

ATSLycée Le DantecIII.2. Fil infini

On considère la distribution de chargeDconstituée d"un fil infini uniformément chargé avec une densité linéique

de charge.coordonnées : cylindriquesV=V(r;;z) D est invariante par translation quelconque==à~uz par rotation quelconque autour deOz d"où

V=V(r)

les surfaces isopotentielles sont des cylindres d"axeOz. Le champ~Eest perpendiculaire à ces surfaces :

)~E==~ur

On a établi au chapitre précédent :

~E=E(r)~ur=2r"0~ur.

E=E(r)~ur=!gradV=dVdr~ur.

dVdr=E(r) =2r"0

V(r) =2"0lnr+cte

La distribution étant de dimension infinie on ne peut pas choisirV= 0à l"infini. On choisit par exemple

V(r0) = 0.

0 =2"0lnr0+cte

V(r) =2"0lnrr

0Remarque :V(r)n"est pas défini sur la distribution (r= 0).

8 ATSLycée Le DantecIII.3. Sphère uniformément chargée en volume

On considère une distribution de chargeDsphérique, de rayonR, uniformément chargée en volume avec une

densité volumique de charge. On noteQla charge totale de cette distribution. coordonnées : sphériquesV=V(r;;') D est invariante par rotation quelconque autour tout diamètre (est indépendant deet'd"où

V=V(r)

les surfaces isopotentielles sont des sphères de centreOLe champ~Eest perpendiculaire à ces surfaces :

)~E==~ur On a établi au chapitre précédent :(r6R~E=r3"0~ur r>R~E=Q4"0r2~ur=R33"0r2~ur avec ~E=!gradV=dVdr~ur. r>RdVdr=Q4"0r2=R33"0r2

V(r) =Q4"0r=R33"0ravecV= 0à l"1r6RdVdr=r3"0

V(r) =r26"0+cte

V(r)est continu enr=R

R26"0+cte=R33"0R=R23"0

cte=R23"0+R26"0=R22"0

V(r) =r26"0+R22"09

ATSLycée Le DantecIII.4. Sphère uniformément chargée en surface

On considère une distribution de chargeDsphérique, de rayonR, uniformément chargée en surface avec une

densité surfacique de charge. On noteQla charge totale de cette distribution. coordonnées : sphériquesV=V(r;;') D est invariante par rotation quelconque autour tout diamètre. d"où

V=V(r)

les surfaces isopotentielles sont des sphères de centreOLe champ~Eest perpendiculaire à ces surfaces :

)~E==~ur

On a établi au chapitre précédent :(

r < R~E=~0 r > R ~E=Q4"0r2~ur

r > R V(r) =Q4"0ravecV= 0à l"1) même potentiel que celui crée par une charge ponctuelleQplacée en

O. r6R V(r) =cte=V(R) =Q4"0Rpar continuité du potentiel enr=RBilan des continuités du potentiel :

Le potentiel est continu pour des distributions de charge volumiques et surfaciques. Il n"est pas défini

sur les distributions linéiques de charges et sur les charges ponctuelles.10 ATSLycée Le DantecIV. Conducteur à l"équilibre

IV.1. Définitions

a) Conducteur

Un conducteur est un corps au sein duquel des charges ditescharges libressont susceptibles de se déplacer

sous l"action d"une force, si petite soit-elle. b) Équilibre électrostatique

Un conducteur est à l"équilibre électrostatique lorsque toutes les charges libres qu"il contient n"ont pas de

mouvement d"ensemble.

La valeur moyenne des vitesses des porteurs de charges à l"échelle mésoscopique est nulle. Ces charges sont

seulement animées d"un mouvement d"agitation thermique. ~v=~0 IV.2. Propriétés d"un conducteur à l"équilibre électrostatique Une charge électrique est soumise, en présence d"un champ électrostatique à une force ~F=q~E. Lorsque le

conducteur est à l"équilibre électrostatique, les charges libres qu"il contient ne se déplacent pas : le champ

électrostatique est donc nul à l"intérieur d"un conducteur à l"équilibre électrostatique.Le champ électrostatique est nul à l"intérieur d"un conducteur à l"équilibre électrostatique.

Eint=~0Or

~E=!gradV. On a donc dans le conducteur !gradV=~0

D"où

V=cteUn conducteur à l"équilibre électrostatique est un volume équipotentiel : le potentielVest constant à

l"intérieur et, par continuité, à la surface du conducteur.

V=cteD"après la relation de Maxwell-Gauss :div

~E="

0. Le champ électrostatique étant nul dans tout le conducteur

à l"équilibre, on a= 0. Si le conducteur est chargé, les charges ne peuvent se répartir qu"à sa surface.La densité volumique de charge est nulle à l"intérieur d"un conducteur à l"équilibre électrostatique. Les

charges se répartissent à la surface du conducteur.11

ATSLycée Le DantecIV.3. Champ électrostatique à la surface d"un conducteur à l"équilibre électrosta-

tique : théorème de Coulomb La surface du conducteur est une surface équipotentielle. Le champ ~Eest perpendiculaire aux surfaces isopo- tentielles dont~Eest perpendiculaire à la surface du conducteur.

On applique le théorème de Gauss à travers une surface fermée représentée sur la figure constituée par un

morceau de tube de champ à l"extérieur du conducteur, complétée par une surface quelconque à l"intérieur. On

notedSla surface élémentaire du conducteur comprise à l"intérieur du volume et~nun vecteur unitaire orienté

vers l"extérieur.

En utilisant le théorème de Gauss

E:d~S=E~n:dS~n=EdS=dS"

0 E=" 0 E="

0~nCe résultat constitue lethéorème de Coulomb.On retrouve ainsi la discontinuité du champ

~Eà la traversée d"une surface chargée.Théorème de Coulomb :à la surface d"un conducteur à l"équilibre électrostatique~E="

0~nIV.4. Cavité dans un conducteur : cage de Faraday

On considère une cavité à l"intérieur d"un conducteur à l"équilibre

électrostatique.

Le potentielV=ctesur toute la surface de la paroi intérieure. En l"absence de charge, cela implique que le potentielVsoit uniforme dans toute la cavité. En effet, en l"absence de charge, le potentiel ne peut pas admettre d"extremum. Supposons que le potentielVadmette une valeur maximale en un pointM: dans ce cas des lignes de champ divergeraient de ce point vers des zones alentour de plus bas potentiel. Le flux de~Eà travers une petite surface entourant ce point serait positif, ce qui, d"après le théorème de Gauss, tra- duirait la présence d"une charge positive enMce qui est en contradiction avec l"hypothèse d"absence de charge.

On peut faire le même raisonnement avec une valeur deVminimale.SiV=ctedans la cavité alors~Eest nul dans cette cavité, d"après le théorème de Coulomb, la densité surfacique

de charge est nulle sur la paroi intérieure.Le champ électrique est nul dans la cavité d"un conducteur à l"équilibre électrostatique. La densité

surfacique de charge sur la paroi intérieure du conducteur est également nulle.Les propriétés précédentes sont encore valables lorsque les limites de la cavité sont ajourées : c"est l"effetcage

de Faraday. 12 ATSLycée Le DantecIV.5. Capacité d"un conducteur

On considère un conducteur seul dans l"espace. Il constitue un volume équipotentiel. SoitVle potentiel de ce

conducteur. S"il est chargé alors sa charge se répartit à la surface. SoitQla charge totale.On peut montrer que la chargeQportée par le conducteur est proportionnelle au potentielV(défini avec comme

conditions aux limitesV= 0à l"infini) Q=CV Cest appelée capacité du conducteur. Elle se mesure en farad (F).

Exemple : on a établi pour une sphère uniformément chargée en surface que le potentiel à la surface vaut

V=Q4"0R

Q= 4"0RV

La capacité d"un conducteur sphérique vaut doncC= 4"0R.

ÀVfixé, la charge augmente proportionnellement àR. La densité surfacique de charge associée varie donc

en1=R. =Q4R2=4"0RV4R2="0R V

Conséquence: effet de pointe

On constate qu"à proximité d"une pointe, le champ électrostatique est toujours plus intense. D"après le théorème

de Coulomb, cela signifie que la densité surfacique de charge est plus élevée au niveau des pointes.

On modélise ce phénomène avec deux sphères chargées de rayons différents, reliées par un fil conducteur et placées

loin l"une de l"autre. On peut donc considérer en première approximation que chaque sphère se comporte comme

si elle était seule, mais les deux sphères partagent le même potentielV=V1=V2. On note1et2les densités

surfaciques de charges portées respectivement par les sphère 1 et 2. 1="0R

1V 2="0R

2V 2 1=R1R 21
k ~E2kk ~E1k=R1R 21
13

ATSLycée Le DantecCalcul numérique 2D de l"intensité du champ électrique pour un profil de conducteur présentant une pointe

Feux de Saint Elme sur le pare-brise d"un A320 proche d"un cumulo-nimbus (site : Jerôme Robin). 14

ATSLycée Le DantecV. Condensateur

V.1. Conducteurs en influence

Considérons à présent deux conducteurs placés dans l"espace. Le premier est supposé chargé avec une charge

Q

1>0et le second est supposé globalement neutre. Si on rapproche les deux conducteurs, les charges surfaciques

vont se déplacer, les charges négatives du conducteur 2 étant attirées par les charges positives du conducteur 1 :

c"est le phénomène d"influence électrostatique.Une partie des lignes de champ électrique quittent le conducteur 1 pour atteindre le conducteur 2.

V.2. Capacité d"un condensateurUncondensateurest constitué de deux conducteurs en influence totale : toute ligne de champ quittant

l"un atteint l"autre. Ces deux conducteurs sont appelés lesarmaturesdu condensateur.Cette condition est réalisée lorsque l"une des armatures est contenue dans l"autre.

SoitQ1la charge portée par l"armature 1 etQ2la

charge portée par la face intérieure de l"armature2.

On déduit du théorème de Gauss :

E(M):d~S= 0 =Q1+Q2

Q

1=Q2Les deux faces en regard des deux armatures d"un condensateur portent des charges opposées.

On noteV1le potentiel électrostatique de l"armature1etV2celui de l"armature2.On définit la capacité du condensateur par la relation :

Q

1=C(V1V2)avecV1V2=

2

1~E:d~OM

Cse mesure en farad (F).Schématiquement :

15 ATSLycée Le DantecV.3. Capacité d"un condensateur sphérique

V(r) =Q4"0r

V(R1)V(R2) =Q4"0

1R 11R 2 =QC

C=4"01

R 11R

2=4"0R1R2R

2R1 autre possibilité : calcul de la circulation de ~E. 16 ATSLycée Le DantecV.4. Capacité d"un condensateur cylindrique

V(r) =Q2"0Hlnr+cte

V(R1)V(R2) =Q2"0lnR1R

2=QC

C=2"0Hln

R1R 2

On peut définir une capacité linéique

CH =2"0ln R1R 2

Remarque : pour déterminerCon peut aussi calculer la circulation de~Ede l"armature 1 à l"armature 2.

17 ATSLycée Le DantecV.5. Capacité d"un condensateur plan a) Calcul de la capacité

On considère un condensateur plan constitué de deux plaques conductrices planes parallèles, séparées par une

distanceeet portant des charges opposéesQetQsupposées uniformément réparties sur la surface. On pose

=QS

On néglige les effets de bord. Ceci est valable pourepSoùSest la surface d"une armature. On assimile les

deux armatures à des plans infinis uniformément chargés.~ EA~ EB~

Ez < z

A

2"0~uz

2"0~uz~

0z

A< z < zB

2"0~uz

2"0~uz

0~uzz > z

B

2"0~uz

2"0~uz~

0Le champ électrostatique est nul en dehors de l"espace inter-armature où il vaut

E=E~uzavecE="

0On a, par définition,Q=C(VAVB)

V AVB= B

A~E:d!OM=

B A"

0~uz:d!OM

V AVB= B A" 0dz V AVB="

0(zBzA)

V AVB=" 0e V

AVB=Q"

0Se=EeE=VAVBe

=Ue

Q="0Se

(VAVB) =C(VAVB) d"oùC="0Se

La capacité d"un condensateur plan dont les armatures, de surfaceSsont séparées par une épaisseure

dans le vide vaut

C="0Se

Remarque : L"ajout d"un matériau isolant entre les armatures multiplie la valeur de la capacité par un coefficient

sans dimension"r, appelé permittivité électrique relative du matériau.

C="0"rSe

La permittivité relative de l"air"r'1

18 ATSLycée Le Dantecb) Énergie stockée dans un condensateur

Vous avez vu dans le cours d"électrocinétique que l"énergie stockée dans un condensateur avait pour expression

E=12quotesdbs_dbs47.pdfusesText_47
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