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Service de l'observation et des statistiques

Chiffres clés

de l'environnement

Édition 2015

Repères

COMMISSARIAT

GÉNÉRAL AU

DÉVELOPPEMENT

DURABLE

Octobre

2015
Ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie Commissariat général au développement durable

Service de l'observation et des statistiques

Sous-direction de l'information environnementale

Cr édits photos : © A. Bouissou/MLETR-Medde, S. Colas, L. Mignaux/MLETR-

Medde, B. Suard/MLETR-Medde

Contacts

1 octobre 2015 Chiffres clés de l'environnement - édition 2015

Sommaire

.............3 Partie 1 - Milieux naturels et biodiversité : état, pressions ...........4 Climat - Effet de serre ........................................................................ .................4 T empérature moyenne ...................4

Émissions des gaz à effet de serre

5 Empreinte carbone de la consommation des Français Émissions des gaz à effet de serre par secteur

Émissions des voitures particulières

Émissions de CO

2 liées à l'habitat ........................................................................ ..9 Air

Émissions de polluants

..................10

Émissions de polluants par secteur

Pollution de l'air en milieu urbain

Eaux

Pollution des eaux souterraines

...13

Pollution des cours d'eau

..............14 Flux de polluants s'écoulant du continent à la mer

Contaminants dans le milieu marin

Sols

Matière organique dans les sols

..17

Érosion des sols

..............................18

Biodiversité

................................19

Oiseaux communs

.........................19

Populations de la loutre en France

Aires protégées terrestres

.............21

Aires protégées en mer

................22

Zones humides

...............................23 Partie 2 - Gestion et utilisation des ressources naturelles ...........24 Consommation d'espace ........................................................................ ..........24

Artificialis

ation des sols .................24

Occupation des sols

.......................25

Consommation de matières

.....26 Consommation de matières et "intensité matières» ......................................26

Facteurs d'évolution du besoin en matières.......................................................27

Production de granulats

................28 2 Service de l'observation et des statistiques octobre 2015 Consommation d'eau ........................................................................ ................29 Pr

élèvements en eau par usage

..29

Consommation d'eau potable journalière

Consommation d'énergie

.........31

Consommation finale d'énergie par secteur

Énergies renouvelables

.................32

Consommation de ressources biologiques

Gestion durable des forêts

............33

Ressources halieutiques

................34

Déchets

......................................35

Déchets municipaux

......................35

Traitement des déchets municipaux

Déchets et responsabilité élargie du producteur Partie 3 - Économie de l'environnement et évolution des comportements Préoccupations environnementales des Français Attentes des Français vis-à-vis de l'État en matière d'environnement ...........39

Risques

Feux de forêts

................................40

Événements naturels

.....................41 Exposition à la pollution de l'air extérieur

Économie

...................................43

Emploi environnemental

..............43 Effectifs inscrits dans les formations initiales en environnement ....................44

Dépense de protection de l'environnement

Fiscalité environnementale

..........46

Transports

..................................47

Déplacements en voiture des ménages

Modes de transports

......................48

Agriculture

.................................49

Agriculture biologique

...................49

Pesticides

Surfaces toujours en herbe

...........51

Industrie

.....................................52

Responsabilité sociétale des entreprises

Comparaisons européennes .........................................................53 Glos saire ................54

Sigles et liens utiles

3 octobre 2015 Chiffres clés de l'environnement - édition 2015

Introduction

À la suite du Sommet de la Terre de Rio de 1992, la France a fait de l'information environnementale un axe prioritaire de sa politique environ nementale, consolidé par l'adoption de la Charte de l'environnement il y a

10 ans. Depuis 2009, l'accès à l'information publique environnementale est

facilité grâce au portail " toutsurlenvironnement.fr

Fin 2014,

la sixième édition du rapport sur l'environnement en France a été publiée. Quelques mois plus tard, l'Agence européenne pour l'environ nement a rendu public son cinquième rapport sur l'état et les perspectives de l'environnement en Europe. Ces documents apportent un éclairage sur l'état des différents compartiments de l'environnement, sur les pressions et impacts dont ils font l'objet, ainsi que sur les réponses apportées. Les informations présentées dans ce livret visent à dresser un panorama concis des enjeux environnementaux au travers de la sélection de données synthétiques. S'appuyant sur des séries temporelles longues, elles fournissent ainsi un aperçu des principales tendances caractérisant les relations entre la société, l'économie française et l'environnement. Ces informations complètent celles plus détaillées mises à disposition sur le site internet du service de l'observation et des statistiques http://www.statistiques. developpement-durable.gouv.fr. La version numérique de ce recueil de chiffres clés offre notamment la possibilité de télécharger l'ensemble des données associées aux illustrations. Service de l'observation et des statistiques octobre 2015 4 Milieux naturels et biodiversité : état, pressions

Climat - Effet de serre

Température moyenne

Évolution de la température moyenne annuelle en France métropolitaine

Note : l'évolution de la température moyenne annuelle est représentée sous forme d'écart de

cette dernière à la moyenne observée sur la période 1961-1990 (11,8 °C).

Champ : France métropolitaine.

Source : Météo France

Les émissions de gaz à effet de serre dans l'atmosphère participent à l'augmentation de la température moyenne de la planète. Cette dernière a augmenté de 0,85°C sur un siècle d'après le Giec. Toutefois, de fortes disparités existent entre les régions du monde. Ainsi, sur la même période, la température moyenne a augmenté d'environ 1,3°C en France métropolitaine.

Au niveau mondial, le XXI

e siècle compte quatorze des quinze années les plus chaudes jamais enregistrées depuis 1900. Une tendance similaire est perceptible en France métropolitaine, même si la température moyenne y fait l'objet de variations interannuelles importantes. Ainsi, l'année 2014, avec un écart de + 1,9 °C par rapport à la moyenne 1961-1990, est l'année la plus chaude enregistrée depuis 1900, battant le précédent record de 2011 (+1,8°C). octobre 2015 Chiffres clés de l'environnement - édition 2015 5 Milieux naturels et biodiversité : état, pressions

Climat - Effet de serre

Émissions des gaz à effet de serre

Évolution des émissions agrégées des six gaz à effet de serre* Notes : données non corrigées des variations climatiques ; * dioxyde de carbone (CO 2 ), méthane (CH 4 ), protoxyde d'azote (N 2

O), hexafluorure de soufre (SF

6 ), hydrofluorocarbures (HFC) et perfluorocarbures (PFC) ; ** UTCF : utilisation des terres, leurs changements et la forêt. Champ : métropole et outre-mer, hors PTOM (périmètre du protocole de Kyoto). Source : Citepa, données Plan climat, juin 2015 Sur la période 1990-2013, les émissions des gaz à effet de serre (GES) ont baissé d'environ 11 % avec de fortes disparités selon les secteurs. Ainsi, celles des transports et du résidentiel/tertiaire ont augmenté respectivement de

12% et 11 %. Ces fortes croissances ont néanmoins été compensées par la

réduction des émissions de l'industrie (- 40 %), des branches de l'énergie (-27 %) et de l'agriculture (-6%). Depuis 2007, la tendance des émissions des GES de l'ensemble des secteurs est à la baisse. L'objectif pour l'horizon

2030 est une réduction des émissions de 40 % par rapport à leur niveau de

1990, et pour l'horizon 2050 une division par 4 (loi de transition énergétique

pour la croissance verte de 2015). Service de l'observation et des statistiques octobre 2015 6 Milieux naturels et biodiversité : état, pressions

Climat - Effet de serre

Empreinte carbone de la consommation des Français Évolutions comparées de l'empreinte carbone et des émissions sur le territoire

Note : * seuls sont pris en compte ici le CO

2 , le CH 4 et le N 2

0 (France métropolitaine) ;

p = estimation provisoire. Sources : Citepa pour l'inventaire (territoire) ; AIE ; Citepa ; douanes ; Eurostat ;

Insee pour l'empreinte. Traitements : SOeS, 2015

L'empreinte carbone de la demande finale des Français représente les émissions de gaz à effet de serre induites, en France et à l'étranger, par leur consommation. En 2012, elle est quasi identique à celle de 1990. Toutefois, compte tenu de l'augmentation de la population, ramenée à l'habitant, l'empreinte a diminué de 10 % à 10,5 tonnes équivalent CO 2 (t. éq. CO 2 Sur la même période, les émissions sur le territoire ont baissé de 15 % et la moyenne par habitant de 24 %, pour atteindre 7,3 t. éq. CO 2 en 2012. Le maintien du niveau de l'empreinte carbone résulte de la stabilisation des émissions directes des ménages (chauffage, véhicules personnels, 19% de l'em preinte), de la progression de 51 % par rapport à 1990 des émissions asso- ciées aux importations (consommations intermédiaires des entreprises et demande finale des ménages,

50 % de l'empreinte) et de la réduction des

émissions des entreprises en France (- 36 %) en lien avec la production des- tinée à la demande intérieure. octobre 2015 Chiffres clés de l'environnement - édition 2015 7 Milieux naturels et biodiversité : état, pressions

Climat - Effet de serre

Émissions des gaz à effet de serre par secteur Part des secteurs d'activités dans les émissions des six gaz à effet de serre (GES)

Notes : hors utilisation des terres, leur changement et la forêt ; les % présentés sont calculés à

partir des quantités de GES exprimées en équivalent CO 2 1 trafic domestique uniquement ; 2 y compris incinération des déchets avec récupération d'énergie ; 3 hors incinération des déchets avec récupération d'énergie. Champ : France métropolitaine et outre-mer hors pays et territoires d'outre-mer. Source : Citepa, données Plan climat, juin 2015 Les émissions des GES pris en compte dans le Protocole de Kyoto diminuent entre 1990 et 2013, à l'exception des HFC dont les rejets sont en très forte progression (+ 348 %). Ces produits sont de plus en plus utilisés comme fluide frigorigène (froid commercial et climatisation automobile) et dans les aérosols, en remplacement des CFC interdits d'utilisation et de production par le Protocole de Montréal depuis 1993. À l'inverse, les émissions de PFC baissent fortement suite aux progrès accomplis pour maîtriser leurs rejets lors de la production d'aluminium et à l'arrêt de deux sites de production d'aluminium. Enfin, les rejets de l'industrie manufacturière et de l'industrie de l'énergie, tous GES confondus, baissent de 40 % et 27 % alors que ceux des secteurs résidentiel, tertiaire, institutionnel et commercial et des transports augmentent respectivement de

11% et 12 %.

Service de l'observation et des statistiques octobre 2015 8 Milieux naturels et biodiversité : état, pressions

Climat - Effet de serre

Émissions des voitures particulières

Évolution de la circulation, de la consommation unitaire et des émissions de gaz

à effet de serre des voitures particulières

Champ : les données d'émissions portent sur la France métropolitaine, les données de circula

tion et de consommation sur la France et l'outre-mer. Sources : SoeS, CCTN, juillet 2015 ; Citepa, format Secten, avril 2015 Les émissions de gaz à effet de serre des voitures particulières (VP) représentent 68,7 millions de tonnes équivalent CO 2 en 2014. Elles sont légèrement supérieures à leur niveau de 1990 après la hausse de 16 % observée entre 1990 et 2003, concomitante à celle (+ 28 %) de la circulation des VP en France. La baisse des émissions obtenue depuis découle de la stagnation de la circulation (405 milliards de véhicules.kilomètres parcourus en 2014), couplée à la diminution de la consommation unitaire des VP,

6,49litres aux 100 km en 2014, soit près de 1,7 litre de moins qu'en 1990.

Ce gain unitaire est d'abord permis par la forte diésélisation du parc (62,2 %), un véhicule diesel consommant moins qu'un véhicule essence (en moyenne

6,19 l contre 7,42 l).

octobre 2015 Chiffres clés de l'environnement - édition 2015 9 Milieux naturels et biodiversité : état, pressions

Climat - Effet de serre

Émissions de CO

2 liées à l'habitat Évolution de l'impact des facteurs influant sur les émissions de CO 2 dans l'habitat entre 1990 et 2012 Note de lecture : toutes choses égales par ailleurs, la seule baisse de la consommation moyenne d'énergie par m 2 dans l'habitat observée entre 1990 et 2012 aurait entraîné sur la période une diminution de plus de 20 % des émissions de CO 2 de l'habitat.

Note : données non corrigées du climat ; CO

2 de l'énergie (y compris la production d'électricité et la biomasse) utilisée pour le chauffage, l'eau chaude sanitaire et la cuisson.

Champ : France métropolitaine.

Sources : Citepa ; Insee ; SOeS. Traitements : SOeS, 2015 Depuis 1990, mises à part les fluctuations au gré des rigueurs météorolo- giques, le niveau des émissions de CO 2 de l'habitat est relativement stable, malgré l'augmentation du parc de logements (près de 27 %). Dans les faits, cette relative stabilité cache les forts effets opposés des principaux facteurs de variation : la baisse du contenu en CO 2 de l'énergie (substitution du fioul par le gaz ou l'électricité) et de la consommation d'énergie par surface (isolation renforcée par la réglementation thermique) est en partie annulée par la hausse de la surface par personne (plus grand confort, diminution de la taille des ménages) et du nombre des logements (croissance de la population). Service de l'observation et des statistiques octobre 2015 10

Émissions de polluants

Évolution des émissions de dioxyde de soufre, d'oxydes d'azote, de PM 10 et de PM 2,5

Notes : * PM

10 : particules de diamètre inférieur à 10 µm ; ** PM 2,5 : particules de diamètre inférieur

à 2,5 µm ; e = estimation.

Champ : France métropolitaine.

Source : Citepa, format Secten, avril 2015

Les activités humaines telles que la production d'énergie, les transports, l'agriculture, le chauffage des bâtiments... émettent des polluants dans l'atmosphère, qui peuvent entraîner des effets nuisibles sur la santé et sur l'environnement.

Entre 1990 et 2013, les émissions de SO

2 , de NO x , de PM 10 et de PM 2,5 diminuent respectivement de 83 %, 48 %, 50 % et 56 % en France métropolitaine. L'industrie (85 %) est le secteur qui émet le plus de SO 2 en

2013. Les transports contribuent pour 59 % aux émissions de NO

x . Les premiers émetteurs de PM 10 et PM 2,5 en 2013 sont le résidentiel/tertiaire (33 et 49 %) et l'industrie (31 et 24 %).Milieux naturels et biodiversité : état, pressions Air octobre 2015 Chiffres clés de l'environnement - édition 2015 11

Émissions de polluants par secteur

Part des secteurs d'activités dans les émissions de polluants dans l'air

Notes : * substances relatives à l'acidification, à l'eutrophisation et à la pollution photochimique

(dioxyde de soufre, oxydes d'azote, composés organiques volatils non méthaniques, monoxyde de carbone et ammoniac) ; ** polluants organiques persistants (hydrocarbures aromatiques polycycliques, polychlorobiphényles, hexachlorobenzène).

Champ : France métropolitaine.

Source : Citepa, format Secten, avril 2015

Entre 1990 et 2013, les rejets dans l'air de la plupart des polluants diminuent, avec toutefois de fortes disparités au sein de certains groupes. Ainsi, la réduction des émissions de dioxines et furanes atteint 93 % suite à la mise en conformité des incinérateurs et au développement d'incinérateurs avec récupération d'énergie. À l'inverse, les rejets de cuivre, générés principalement par les transports routier (usure des plaquettes de freins) et ferroviaire (usure des caténaires), demeurent stables. De même, les émissions d'ammoniac dont les principales sources sont les rejets des animaux d'élevage

et l'épandage de fertilisants minéraux en agriculture, sont stables (- 3 %).Milieux naturels et biodiversité : état, pressions

Air Service de l'observation et des statistiques octobre 2015 12

Pollution de l'air en milieu urbain

Évolution de la pollution de l'air en situation de fond urbain en France

Note : p = données provisoires.

Source : Géod'Air, mai 2015. Traitements : SOeS, 2015 Dans les zones urbaines éloignées de toutes sources directes de pollution, la qualité de l'air s'est globalement améliorée entre 2000 et 2014. En forte baisse, les concentrations en dioxyde de soufre ne sont plus problématiques. Celles en dioxyde d'azote et en particules de diamètre inférieur à 10 m ont également diminué, mais dans une moindre mesure. Néanmoins, les seuils réglementaires fixés pour ces deux polluants sont dépassés chaque année sur différents points du territoire, en particulier à proximité du trafic routier. Les concentrations en ozone, très dépendantes des conditions météoro logique s, ont augmenté et dépassent le seuil réglementaire pour la santé sur certaines parties de la France. Ces polluants peuvent affecter l'appareil respiratoire à différents degrés. La dangerosité des particules dépend de leur composition et de leur granulométrie.Milieux naturels et biodiversité : état, pressions Air octobre 2015 Chiffres clés de l'environnement - édition 2015 13

Pollution des eaux souterraines

Évolution des nitrates dans les eaux souterraines métropolitaines Sources : agences de l'eau ; BRGM, banque de données Ades, réseaux RCS, RCO ; Météo France ; Medde/DEB. Traitements : SOeS, 2015 Les nitrates sont, avec les pesticides, les polluants les plus détectés dans les eaux souterraines de métropole. Entre 1996 et 2004, les concentrations en nitrates augmentent dans les nappes, puis se stabilisent. Il existe néanmoins des disparités régionales avec des améliorations observées pour certaines nappes et d'autres qui continuent à se dégrader. Les fluctuations interannuelles sont étroitement liées à la pluviométrie. Plus faibles les années sèches, comme en 2005 et au début des années 2010, les teneurs en nitrates augmentent avec le retour de pluies plus importantes, ces dernières favorisant le lessivage des sols. Compte tenu des temps de transfert, cette remontée intervient plus tardivement dans les eaux souterraines que dans les cours d'eau. Milieux naturels et biodiversité : état, pressions Eaux Service de l'observation et des statistiques octobre 2015 14

Pollution des cours d'eau

Évolution de la pollution des cours d'eau par les nitrates et les phosphates Note : l'indice est calculé avec des données partielles sur les bassins Seine-Normandie et Adour-Garonne, respectivement pour les années 2008-2009 et 2010-2011, en raison de séries ponctuellement incomplètes. Sources : agences de l'eau, 2015 ; Medde. Traitements : SOeS, 2015 Les teneurs en orthophosphates dans les cours d'eau ont fortement diminué depuis 1998, grâce à l'amélioration du traitement des eaux usées urbaines et à la baisse notable de l'utilisation des engrais phosphatés. La légère diminution du recours aux engrais azotés minéraux n'a pas eu d'effet sensible sur les teneurs en nitrates dans les cours d'eau, qui restent globalement stables sur la période. Les évolutions interannuelles sont par ailleurs influencées par la pluviométrie. Ainsi, les années sèches, moins favorables à la dilution, génèrent des surplus azotés dans les sols qui sont lessivés dès le retour à la normale, à l'image de la situation observée depuis

2011.Milieux naturels et biodiversité : état, pressions

Eaux octobre 2015 Chiffres clés de l'environnement - édition 2015 15 Flux de polluants s'écoulant du continent à la mer

Évolution des flux de nitrates et de phosphore

Note : la série a été mise à jour avec des données restreintes concernant 2008 pour le bassin

Seine-Normandie et 2010 pour le bassin Adour-Garonne.

Champ : France métropolitaine.

Sources : agences de l'eau ; Schapi, banque Hydro, 2014. Traitements : SOeS via logiciel Rtrend, 2015

Les flux de polluants véhiculés par les cours d'eau peuvent nettement varier d'une année sur l'autre en fonction des débits, eux-mêmes liés à la pluviométrie. Toutes régions marines confondues, les flux de phosphore et de nitrates ont ainsi augmenté en 2012 et 2013, à la faveur d'années pluvieuses. Depuis 2002, la tendance globale reste toutefois à la baisse pour les flux de phosphore. Le constat diffère en revanche pour les nitrates, pour

lesquels l'évolution, plutôt stable jusqu'en 2012, s'oriente à la hausse en 2013.Milieux naturels et biodiversité : état, pressions

Eaux Service de l'observation et des statistiques octobre 2015 16

Contaminants dans le milieu marin

Évolution de la concentration des principaux métaux lourds Notes : les valeurs annuelles sont des médianes calculées pour l'ensemble des points ; indice chainé à champs constants bi-annuels.quotesdbs_dbs35.pdfusesText_40
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