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(FRANCE 1650-1750)

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Université du Maine (Le Mans)

C.E.R.H.I.O

LES VOCATIONS POUR LES MISSIONS AD GENTES

(F

RANCE, 1650-1750)

Thèse de doctorat d'histoire présentée par Amélie Vantard le 17 décembre 2010

Directeurs de thèse :

Monsieur Pierre-Antoine Fabre, Directeur d'études à l'EHESS Madame Frédérique Pitou, Professeur à l'Université du Maine

Membres du jury :

Monsieur Didier Boisson, Professeur à l'Université d'Angers Madame Isabelle Brian, Maître de Conférences HDR, Université Paris I Panthéon-

Sorbonne

Madame Aliocha Maldavsky, Maître de Conférences, Université Paris Ouest Nanterre-La

Défense

Monsieur Philippe Martin, Professe

ur à l'Université Lumière Lyon II 1

Image de la couverture : Louis BOULLOGNE (le jeune), Missionnaire prêchant à des Indiens, Papier brun,

pierre noire, rehauts de blanc, 21 x 31 cm, Paris, Musée du Louvre. 2

Remerciements

Cette thèse n'aurait pas vu le jour sans le concours de nombreuses personnes, qui m'ont apporté leur aide et leur soutien...

En l'achevant, je tiens à remercier en

premier lieu mes directeurs de thèse : Madame Frédérique Pitou, qui a bien voulu abandonner pour moi les magistrats pour

s'intéresser aux missionnaires. Ses conseils, ses encouragements et ses relectures m'ont été

précieux pendant ces quatre années et je ne l'en remercierai jamais assez.

Monsieur Pierre-Antoine Fabre, qui, alors que

je recherchais un sujet de Master II, m'a indiqué la liasse des indipetae, aux archives jésuites romaines. Il a ensuite accepté de me suivre pendant toute la rédaction de la thèse et m'a fait bénéficier de sa connaissance approfondie de l'" univers » ignatien. J'aimerais également exprimer ma profonde gratitude envers Monsieur Didier Boisson

(Universiré d'Angers) qui fut mon directeur de Master. C'est lui qui le premier, m'a incité à

commencer ce travail de thèse. Après avoir quitté Le Mans, il a accepté de continuer à

m'apporter son aide et son soutien jusqu'à la fin et je le remercie de la confiance qu'il m'a accordée. Merci à Mesdames Isabelle Brian et Aliocha Maldavsky ainsi qu'à Monsieur Philippe Martin qui ont accepté de lire ce travail et d'être membres du jury de soutenance. Je remercie l'Université du Maine qui a bien voulu m'accorder un financement pour

mener à bien cette thèse et m'a permis de faire une première et très enrichissante expérience

d'enseignement. J'en profite pour exprimer ma reconnaissance à l'ensemble du laboratoire d'Histoire moderne de l'Université du Maine, en particulier à Monsieur le Professeur Laurent Bourquin et à l'ensemble du personnel de l'Université. Je remercie également l'École française de Rome qui m'a accordé une bourse d'étude, ainsi que tous ceux qui m'ont accueillie pendant mes nombreux séjours de recherches à Rome, m'offrant à chaque fois, un cadre chaleureux pour y étudier. Je souhaite aussi exprimer ma gratitude au Père Pierre- Antoine Bozo, qui m'a fait l'amitié de relire ce travail. Enfin, un immense merci à vous tous, mes très chers parents, famille, amis, soeurs dominicaines de la Congrégation Romaine de Saint Dominique, qui m'avez encouragée par votre présence et votre affection. Votre soutien et votre patience m'ont été indispensables. 3 4

Liste des abréviations

AGOP : Archivum Generale Ordinis Praedicatorum (Rome) AMEP : Archives des Missions étrangères de Paris Arch. Nat. : Archives nationales de France (Paris)

ARSI : Archivum Romanum Societatis Jesu (Rome)

BnF : Bibliothèque nationale de France (Paris)

Bibl. Maz. : Bibliothèque Mazarine (Paris)

f. : folio

PF : Propaganda Fide (Rome)

5 6 I

NTRODUCTION

7 8 " Mon frère François Pottier est né à St Hipolite le 9 mois de mars 1726. Il est

parti pour Paris le 21 septembre 1748 ou il a été fait diacre et soudiacre, il est arrivé à

Tours pour la prêtrise le 21 septembre 1753. Nous sommes arrivés à Loches mon oncle, luy et moy le 23 avril. Il a chanté sa première messe à Sainte Ours le jeudy 27 septembre et départ pour Paris le 29 jour de la St Michel, il y est arrivé le dimanche 7 octobre et en est party le lundy 29 pour aller à la Chine. On ne doit, à ce qu'il a marqué à mon oncle le jeune, recevoir de ses nouvelles que dans deux ans : que

Dieu le conduise »

1

Ces lignes succinctes résument les événements qui ont précédé le départ en Chine d'un

prêtre des Missions étrangères de Paris, François Pottier (1726-1792). Derrière ces quelques dates, se dissimule un cheminement intérieur complexe, fait d'élans et d'enthousiasme, mais aussi de doutes, de réflexions personnelles, de rencontres et de discussions, de soutiens extérieurs... Le mot " mission », tel qu'il est utilisé actuellement, est relativement récent. Si ce concept s'enracine dans la Bible, le terme n'est usité comme tel qu'au XVI e siècle, d'abord dans les milieux jésuites et carmes, avant d'entrer dans le langage usuel 2 . D'après Furetière, la mission est un " Envoy qui est fait pour prescher l'Evangile. Jesus Christ a donné la mission à ses Apostres, allez et preschez l'Evangile à tout l'Univers » 3 : l'auteur distingue ensuite les prédications dans les villages et les villes, faites pour " exciter le peuple à la

pénitence » et les missions lointaines, pour " prescher l'Evangile chez les infidelles et chez les

peuples fort esloignez » 4 . Un premier élément de définition apparaît ici : la mission est un acte d'obéissance à un ordre divin. Les théologiens font donc de Jésus-Christ le

" missionnaire » par excellence, envoyé par le Père pour prêcher et annoncer l'arrivée du

règne de Dieu et " obéissant jusqu'à la mort » 5 . Furetière reprend ensuite le fameux passage

de l'" Institution des Douze », moment où le Christ choisit un groupe restreint d'hommes, à la

1

AMEP vol. 508, f°48, René Pottier, Loches, sur une lettre de son frère François Pottier, datée du

19 octobre 1753.

2

Claudio DOGLIO, "L'impegno missionario alla luce della Sacra Scrittura, Va annunzia ciò che il Signore ha

fatto", in Chiesa sempre missionaria, nel quinto centenario dell'evangelizzazione del Mondo Nuovo, Genova,

Facoltà teologica dell'Italia Settentrionale, 1992. Voir également Irénée-Henri D

ALMAIS et Bernard JACQUELINE,

" Mission et missions », dans Marcel Viller (et alii), Dictionnaire de spiritualité ascétique et mystique, Paris

Beauchesne, 1980, p. 1350-1390.

3

Mc. 16, 15-16 : " Allez par tout le monde, prêchez l'Évangile à toutes les créatures. Celui qui croira et qui sera

baptisé, sera sauvé; mais celui qui ne croira point, sera condamné ». 4

Antoine FURETIERE, Dictionnaire universel contenant en général tous les mots françois tant vieux que

modernes et les termes des sciences et des arts, Tome second, La Haye/ Rotterdam, Arnoud et Reinier Leers,

1701.
5

C'est le titre de l'ouvrage de François DE TOULOUSE, Jésus-Christ ou le Parfait Missionnaire, Paris,

V ve

Thierry, 1662.

9 fois pour " rester avec lui » et prêcher à leur tour la " Bonne Nouvelle » 6 . Les théologiens

catholiques insistent fortement sur l'idée d'apostolocité et de " succession » apostolique : la

mission ne naît pas d'un élan spontané, elle est un mandat reçu du Christ lui-même ou de ses

successeurs qui transmettent à leur tour ce mandat 7 . Furetière s'en fait l'écho quand il relève qu'" on reproche aux Sectaires, que leurs Mini stres n'ont point de mission », c'est-à-dire

qu'ils prêchent, sans en avoir envoyés de l'évêque et de l'Église. La suite de la définition

précise aussi les " destinataires » de la mission : " tout l'univers ». Cette notion se développe

particulièrement au cours des premiers siècles de notre ère, avec l'envoi des disciples auprès

des juifs et mais aussi des " non-juifs », après la Résurrection. L'attention aux régions

" païennes » se poursuit par la suite, notamment avec l'apparition des ordres mendiants comme les franciscains 8 et les dominicains. Les croisades, outre leur aspect guerrier, se placent également dans une perspective missionnaire 9 . Les découvertes de terres inconnues des européens, à la fin du XV e siècle, provoquent un bouleversement profond de la réflexion

sur le salut des " païens ». L'Espagne et le Portugal, en vertu du Padroado, contrôlent d'abord

la plupart des missions d'évangélisation du globe 10 . Un mouvement interne de christianisation se produit, à l'intérieur même de l'Europe. En France, la première moitié du XVII e siècle est en " véritable état d'alerte missionnaire », selon l'expression de Dominique Deslandres 11

Jusqu'en 1685, l'édit de Nantes permet la " coexistence pacifique », sur le territoire, de deux

religions, catholique et réformée. Plus qu'ailleurs peut-être, l'unité entre missions internes et

externes se fait sentir : un même mouvement cherche à lutter, au-dedans, contre l'" hérésie »

protestante, ainsi qu'à former et éduquer les catholiques et, au-dehors, à convertir les

" infidèles ». Les ordres religieux, notamment capucins et jésuites, sont en première ligne,

dans un élan inédit : sillonnée par les missionnaires de l'intérieur, la France commence son

expansion extra-européenne 12 . Les séculiers quant à eux arrivent plus tardivement. Leur action dans les missions ad gentes est néanmoins importante, notamment dans la seconde moitié d u XVII e siècle. 6

Mc 3, 13-19 : " Il monta ensuite sur une montagne, et il appela à lui ceux que lui-même voulut, et ils vinrent à

lui. Il en établit douze pour être avec lui, et pour les envoyer prêcher ; et il leur donna la puissance de guérir les

maladies, et de chasser les démons: Le premier fut Simon, à qui il donna le nom de Pierre ; puis Jacques, fils de

Zébédée, et Jean, frère de Jacques, qu'il nomma Boanergès, c'est-à-dire, enfants du tonnerre ; André, Philippe,

Barthélemy, Matthieu, Thomas; Jacques, fils d'Alphée; Thaddée, Simon le Cananéen,et Judas Iscariote, qui fut

celui qui le trahit ». 7 Rappelons que le terme grec " apostolos » signifie littéralement " envoyé ». 8

La règle de saint François (1221 et 1223) consacre un chapitre entier sur l'envoi en mission des frères.

9 Alphonse DUPRONT, Le mythe de croisade, Paris, Gallimard, 1997. 10

Serge GRUZINSKI, Les quatre parties du monde, Histoire d'une mondialisation, Paris, Lamartinière, 2004.

11 Dominique DESLANDRES, Croire et faire croire, Les missions françaises au XVII e siècle (1600-1650), Paris,

Fayard, 2003, p. 22.

12 L'expression est de Dominique DESLANDRES, Croire et faire croire..., op. cit., p. 32. 10 La tentative de reconstruire l'histoire d'un ou de plusieurs missionnaires est un

exercice ancien. L'Europe, en même temps qu'elle a vu s'élargir son horizon, a également été

inondée de relations, écrites par les missionnaires eux-mêmes, mais aussi de biographies de

religieux ou de prêtres séculiers partis évangéliser les " Indes ». La visée de ces ouvrages est

essentiellement édifiante : ils cherchent à fournir aux lecteurs des modèles de sainteté jugés

particulièrement marquants, dont saint François Xavier est probablement le paradigme. Les récits de miracles et l'inventaire des vertus du missionnaire forment donc l'essentiel de ces

textes. Le missionnaire y est paré de toutes les qualités. Son comportement est celui du héros,

fort dans l'épreuve, prêt à supporter les outrages et la mort pour accomplir sa mission. Cette

production hagiographique permet la diffusion d'un idéal missionnaire dont le succès est durable. Et si la Révolution française et les bouleversements européens de la fin du XVIII e siècle ralentissent considérablement l'él an missionnaire, celui-ci n'est pas mort. La persécution religieuse en France provoque même l'apparition, dans certains diocèses, d'une Église missionnaire clandestine et organisée. Peu à peu, l'attention portée aux Indes se réveille à nouveau, encouragée par la papauté et l'action d'ordres religieux 13 . Au XIX e siècle, les missions lointaines, tant catholiques que protestantes, sont en plein essor. Dans le même temps, est publiée une abondante littérature : opuscules, images, vies de missionnaires, relations de l'état des missions etc 14 . Elle est souvent produite par les ordres religieux eux- mêmes, soucieux de redécouvrir leur histoire et de comprendre les besoins apostoliques de leur époque. Les apports de ces travaux sont indéniables : ils permettent de mettre en valeur

certaines figures particulièrement marquantes, de retrouver des textes inédits et de redessiner

une sorte de carte mondiale des différentes initiatives missionnaires. Néanmoins, ils s'inscrivent toujours dans une tradition hagiographique bien marquée ou bien, au contraire,

sont fortement teintés d'anticléricalisme. Par ailleurs, rédigés à une époque où s'affirme la

puissance des grandes métropoles de la seconde colonisation, ils adoptent quasi

systématiquement le point de vue des Européens : ils s'intéressent à leur manière d'aborder

les populations autochtones, aux méthodes de diffusion des valeurs intellectuelles, morales, spirituelles venues d'Europe, considérées comme indubitablement supérieures. Cette conception unilatérale de la mission a durablement marqué l'historiographie missionnaire. 13

Jean-Claude BAUMONT, " La renaissance de l'idée missionnaire en France », dans Les réveils missionnaires en

France du Moyen Âge à nos jours, Paris, Beauchesne, 1984, p. 201-222. 14

Châteaubriant en fait un vibrant éloge dans le livre IV du Génie du Christianisme, en s'appuyant notamment

sur les relations jésuites. François-René DE CHATEAUBRIAND, Le Génie du Christianisme ou beautés de la religion chrétienne, t. IV, Paris, Migneret, 1802, p. 135-208. 11 Dans les années 1930, Georges Goyau est l'un des premiers à amorcer un renouvellement de l'historiographie missionnaire, tentative interrompue par la seconde guerre mondiale 15 . Ce n'est donc que dans les années 1950 que l'étude des missions connaît un nouvel essor, enrichi par d'autres approches historiques, en particulier celles de l'ethno- histoire. Les perspectives s'inversent : les hi storiens, notamment américains, s'attachent au

point de vue des " indigènes », leur redonnant ainsi une véritable place d'acteurs dans leur

propre histoire 16 . Par ailleurs, l'étude des missions adopte les méthodes des sciences historiques. En 1957, une équipe de clercs et de laïcs, menée par Monseigneur Simon Delacroix, tente une première grande mise au point de la situation missionnaire, en publiant une Histoire universelle des Missions catholiques, qui ne renonce pas pour autant à un horizon missiologique : l'analyse de ce passé permet en effet, pour les auteurs de cette vaste fresque, de mieux comprendre les besoins mondiaux en matière d'évangélisation et de chercher des méthodes et des moyens plus adaptés pour répondre aux exigences des populations.

Plus tard encore, les universitaires laïcs

s'emparent de l'hist oire des missions. En

1980, un colloque tenu à Lyon, sur les " Réveils missionnaires en France du Moyen Âge à nos

jours », permet de faire un premier point sur l'état des connaissances et de lancer de nouvelles

pistes de recherche, à partir de deux interrogations majeures : quelle est la place de la mission

extérieure dans les consciences des chrétiens de France ? Quelles motivations ont poussé des

religieux à partir et quelles représentations se faisaient-ils de leur mission 17 ? Ces premières discussions ont permis notamment de souligner l'unité fondamentale entre missions internes et externes 18 , confirmée ensuite par diverses études, notamment celle de Dominique Deslandres, dans sa thèse sur Les Missions françaises au XVII e siècle 19 . Le travail est novateur car il établit véritablement le pont entre les méthodes et les conceptions des 15

Georges GOYAU, Une épopée mystique, Les origines religieuses du Canada, Paris, 1934 ; La France

missionnaire dans les cinq parties du monde, Paris, Plon, 1948. Il fonde également la Revue d'histoire des

Missions, qui s'interrompt cependant assez rapidement (1923-1939). 16

Voir par exemple pour l'Amérique du Nord, les travaux de Bruce G. TRIGGER, The Children of Aataensic. A

History of the Huron People to 1660,

Kingston-Montréal, McGillen-Queen's University Press, (1976) 1987. Ce renouvellement de perspective est toujours profondément actuel. Consulter par exemple : Gilles R

OUTHIER,

Frédéric L

AUGRAND (ss. dir.), L'Espace missionnaire. Lieu d'innovations et de rencontres interculturelles. Actes

du colloque de l'Association francophone oecuménique de missiologie, du Centre de recherches et d'échanges

sur la diffusion et l'inculturation du christianisme, Paris, Khartala, 2002. 17 Les réveils missionnaires en France du Moyen Âge à nos jours (XII e -XX e siècles), Actes du colloque de Lyon,

29-31 mai 1980, Paris, Beauchesne, 1984.

18

Voir notamment les interventions de Marc VENARD, " Vos Indes sont ici. Missions lointaines ou/et missions

intérieures dans le catholicisme français de la première moitié du XVII e siècle », p. 83- 89 et de

Bernard D

OMPNIER, " Mission lointaine et mission de l'intérieur chez les Capucins français de la première

moitié du XVII e siècle », Les réveils missionnaires en France..., op. cit., p. 91-106. 19 Dominique DESLANDRES, Croire et faire croire..., op. cit. 12

missions internes et externes, sans se limiter à l'étude d'un ordre religieux en particulier. Dans

cette même perspective, le Groupe de recherche sur les missions religieuses ibériques (EHESS-CARE) créé en 1995, a contribué aux récents renouvellements de l'historiographie missionnaire, en s'affranchissant des limites de nationalités ou de congrégations, et en cherchant à travailler sur " le phénomène missionnaire comme tel » 20 . Il tente en particulier d'établir une prosopographie des missionnaires du monde ibérique, partis entre le milieu du XVIquotesdbs_dbs47.pdfusesText_47
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