LES SUITES (Partie 1)
Yvan Monka – Académie de Strasbourg – www.maths-et-tiques.fr. LES SUITES (Partie 1). I. Raisonnement par récurrence. 1) Le principe.
SUITES NUMERIQUES I) Définition dune suite II) Sens de variation
Remarque : Une suite récurrente est définie par son premier terme et la relation de récurrence un+1 = g(un) ; un n'est pas directement lié à n. Alors u1 = g(u0)
Forme fonctionnelle ou récurrente. On appelle suite numérique toute
Une suite est sous forme récurrente si la formule proposée pour un n'est pas directement transposable en écriture « fonction ».
Suites
En déduire que la suite. Page 15. LES SUITES. 5. SUITES RÉCURRENTES. 15. (un)n?1 converge. 6. Montrer qu'une suite bornée et divergente admet deux sous-suites
Forme fonctionnelle ou récurrente. On appelle suite numérique toute
Une suite est sous forme récurrente si la formule proposée pour un n'est pas directement transposable en écriture « fonction » et ne permet le calcul de un que
LIMITE DUNE SUITE
Suites récurrentes un+1 = f (un) : On peut définir une suite (un)n? par récurrence par la donnée de son premier terme u0 et d'une relation un+1 = f (un) où
ETUDE des SUITES RECURRENTES 1 Intervalle stable par f
ETUDE des SUITES RECURRENTES. On appelle suite récurrente toute suite (un)n?N telle qu'il existe une fonction réelle f : I ? R telle que : ? n ? N.
Centrale 2015 - PSI 1 un corrigé I. Etude dune suite récurrente
I. Etude d'une suite récurrente monotone la suite converge et de plus (passage `a la limite dans une inégalité large) l = lim n?+? un ? [0
SUITES RECURRENTES LINEAIRES DORDRE 2
SUITES RECURRENTES LINEAIRES. D'ORDRE 2. 1 Définition. Soit (ab) un couple de R × R?. Une suite u est récurrente linéaire d'ordre 2 si elle satisfait à la
GÉNÉRALITÉS SUR LES SUITES
Yvan Monka – Académie de Strasbourg – www.maths-et-tiques.fr On note (un) l'ensemble des "éléments" de cette suite de nombres tel que :.
Centrale 2015 - PSI 1
un corrigeI. Etude d'une suite recurrente
I.A1.f0etant positive,fcroit sur [0;1]. Montrons alors par recurrence que
8n2N;0unun+11
- Initialisation: c'est vrai au rang 0 caru0= 0 etu1=f(0)2[0;1]. - Heredite: soitn0 tel que le resultat est vrai jusqu'au rangn. On a alors 0un u n+11 et par croissance defsur [0;1], u n+2un=f(un+1)f(un)0 En outre, comme [0;1] est stable parf,un;un+12[0;1] entra^neun+1=f(un);un+2= f(un+1)2[0;1]. On a ainsi prouve le resultat au rangn+ 1. On a montre que (un)n2Nest croissante et qu'elle reste dans [0;1]. Par theoreme de limite monotone, la suite converge et de plus (passage a la limite dans une inegalite large) `= limn!+1un2[0;1]2. Commef(1) = 1, l'ensembleA=fx2[0;1]= f(x) =xgest non vide. Comme il est minore,
il admet une borne inferieurexf. MaisA= (gId)(f0g) est ferme (image reciproque par une application continue d'un ferme) et doncxf2Ace qui montre quexfest un minimum. Il y a donc bien une plus petite solution a l'equationf(x) =x.3. Commefcro^t sur [0;1], on af([0;xf]) = [f(0);f(xf)] = [0;xf].u02[0;xf] et [0;xf] est
stable parf, donc (recurrence simple sur le modele de la precedente)8n2N; un2[0;xf]
Par passage a la limite,`2[0;xf].fetant continue sur [0;1], un passage a la limite dans u n+1=f(un) donne de plusf(`) =`. Enn, par minimalite,xfest le seul point xe def dans [0;xf]. On a donc x f=` I.BPosonsg(x) =f(x)x.gest de classeC1sur [0;1] etg0(x) =f(x)1. Sim >1 alorsg0(1)>0 etgest localement strictement croissante au voisinage de 1. Commeg(1) =f(1)1 = 0, il existe donca2[0;1[ tel queg(a)<0. Enn,g(0) =f(0)0 et par theoreme des valeurs intermediaires,gs'annule sur [0;a][0;1[. On en deduit quexf2[0;a] et donc que x f2[0;1[ I.CNotons toujoursg(x) =f(x)x. On ag2C2([0;1]) etg0(x) =f(x)1,g00(x) =f00(x)0; commeg00(1) =f00(1)>0,g00(qui est continue) est m^eme strictement positve sur un intervalle [a;1[.g0est donc croissante sur [0;1] et strictement croissante sur [a;1]. Commeg0(1) =m10,g0est negative sur [0;1] et m^eme strictement negative sur [a;1[.gest donc decroissante sur
[0;1] et m^eme strictement decroissante sur [a;1]. En particulier,8x2[a;1[; g(x)>0 et8x2[0;a]; g(x)g(a)>0.gne s'annule donc pas sur [0;1[ et ceci impose
x f= 1 1 Sur [a;1[,f00est strictement positive etf0est donc strictement croissante sur [a;1]. Ainsi,8x2[a;1]; f0(x)m. Si, par l'absurde,metait nul alorsf0serait nulle sur [a;1]. Commef0
est positive et croissante sur [0;1] (f000) on aurait doncf0nulle sur [0;1] ce qui contredit f00(1)>0. On a doncf0(1)>0 etfest strictement croissante au voisinage de 1. Comme
elle est croissante sur [0;1], elle ne prend nalement la valeur 1 qu'en 1. Si, par l'absurde, on avaitun= 1, on auraitf(un1) = 1 et doncun1= 1. Par une recurrence descendante, on obtiendraitu0= 1, ce qui est faux. Ainsi,8n2N; un2[0;1[
I.D1. On aun= 1"net"n!0. Par formule de Taylor-Young,
u n+1=f(un) =f(1"n) =f(1)"nf0(1) +"2n2 f00(1) +o("2n) = 1"n+"2n2 f00(1) +o("2n)On en deduit que
n+1="n"2n2 f00(1) +o("2n) ="n 1"n2 f00(1) +o("n) On passe a l'inverse (possible puisque la suite ("n) ne s'annule pas) et en utilisant11u=1 +u+o0(u) on trouve1"
n+1=1" n1 +"n2
f00(1) +o("n)Il en resulte que
lim n!+1 1" n+11" n =f00(1)22. D'apres le theoreme de Cesaro,
lim n!+11n n1X k=0 1" k+11" k =f00(1)2 Dans la somme, les termes se telescopent et ce qui precede s'ecrit 1n 1" n1" 0 =f00(1)2 +o(1) 1n"0etant de limite nulle esto(1) et ce qui precede s'ecrit aussi
1n" n=f00(1)2 +o(1) ou encore (puisquef00(1)6= 0)n"nf00(1)2 . On peut passer a l'inverse dans les equivalent et multiplier les equivalents. On a ainsi1un="2nf
00(1) I.E1. Le m^eme calcul que ci-dessus donne
n+1="n m"n2 f00(1) +o("n) 2On en deduit que
lim n!+1j"n+1jj"nj=jmj=m2[0;1[Par regle de D'Alembert,
P("n) est donc absolument convergente.
Notons que le casm= 0 est impossible d'apres le raisonnement de la questionI.C. On peut donc diviser parm >0. En reprenant l'identite ci-dessus, on a n+1m" n= 1"n2mf00(1) +o("n)On en deduit que
ln"n+1m" n =O("n) qui est le terme general d'une absolument convergente. On a montre que ln "n+1m" n = ln m(n+1)"n+1m n"n! est le terme general d'une serie absolument convergente.2. NotonsLla somme de la serie de la question precedente. On a donc
n1X k=0ln"k+1m" k =L+o(1) Avec les proprietes de morphisme du logarithme, les termes se telescopent et on obtient ln("n)ln("0)nln(m) =L+o(1) ou encore n=mneL"0eo(1) CommeeL"0>0 (ce qui importe est la non nullite) on a nalement1un="ncmnavecc=eL"0>0
II. Formule de Wald
II.A1. Les variablesXetYetant independantes, pour toute fonctionfles variablesf(X) etf(X) le
sont et on a donc, sous reserve que les esperances existentE(f(X)f(Y)) =E(f(X))E(f(Y)). Avec la fonctionx2N7!tx(pour un reel quelconquetxe dans [1;1]), on obtient (le cours nous indique que les esperances existent toutes) GX+Y(t) =E(tXtY) =E(tX)E(tY) =GX(t)GY(t)
2. Montrons par recurrence que la propriete
GSk= (GX)k
est vraie pour toutn2N. - Initialisation: l'hypothese est immediatement vraie au rang 1. - Heredite: soitk1 tel que l'hypothese soit vraie aux rangs 1;:::;k. D'apres la question precedente (et le resultat d'independance admis) la fonction generatrice deX1++ X k+Xk+1=Sk+Xk+1estGSkGX. En utilisant l'hypothese de recurrence, elle vaut (GX)k+1. 3 La propriete est aussi vraie au rang 0 puisqueGS0= 1 (S0etant constante egale a 0) et que (GX)0= 1.3. (T=k)k2Netant un systeme complet d'evenements, on a
8n2N;P(S=n) =1X
k=0P((S=n)\(T=k))On en deduit que
8t2[1;1]; GS(t) =1X
n=0P(S=n)tn=1X n=0 1X k=0P((S=n)\(T=k))tn! Comme on a l'egalite des evenements (S=n)\(T=k) et (Sk=n)\(T=k) et comme S ketTsont admis independants, on a alors8t2[1;1]; GS(t) =1X
n=0 1X k=0P(Sk=n)P(T=k)tn! On xeK2N. On peut decouper la somme interieure en deux :8t2[1;1]; GS(t) =1X
n=0 KX k=0P(Sk=n)P(T=k)tn+1X k=K+1P(Sk=n)P(T=k)tn!Pour ecrire
P1 n=0(Un+Vn) =P1 n=0Un+P1 n=0Vn, il nous sut (sachant que le membre de gauche existe) de montrer que l'un des deux termes du membre de droite existe (l'autre existera alors fatalement). On ecrit (ici on a des sommes nies et donc pas de probleme) N X n=0K X k=0P(Sk=n)P(T=k)tn=KX k=0 NX n=0P(Sk=n)tn!P(T=k)
P N n=0P(Sk=n)tnest le terme general d'une suite convergente de limiteGS(t) =GX(t)k. On a donc convergence ci-dessus (somme d'un nombre constant de suite convergente) et 1 X n=0K X k=0P(Sk=n)P(T=k)tn=KX k=0GX(t)kP(T=k)
Avec tous ces arguments, on peut nalement ecrire
8t2[1;1]; GS(t) =KX
k=0GX(t)kP(T=k) +1X
n=0 1X k=K+1P(Sk=n)P(T=k)tn! Remarque : la formule est valable pourt2[1;1]et pas seulementt2[0;1].4. On prendt2[0;1] etK2N. On a
8kK+ 1;8n2N;0P(Sk=n)P(T=k)tnP(T=k)tn
Comme P(P(T=k)) converge (serie positive de somme 1) on peut sommer pourkKet obtenir8n2N;01X
k=K+1P(Sk=n)P(T=k)tn 1X k=K+1P(T=k)! t n Commet2[0;1[,P(tn) converge et sa somme vaut11+t. On en deduit que0RK11t1
X k=K+1P(T=k) 45. At2[0;1[ xe, la question precedente montre queRK!0 quandK!+1. On peut ainsi
faire tendreKvers +1dansII.A.3pour obtenir GS(t) =1X
k=0GX(t)kP(T=k) =GT(GX(t)) =GTGX(t)
Ceci n'est prouve que pourt2[0;1] mais le resultat rappele en preambule indique que cela sut pour conclure que GS=GTGX
II.BSiYest une variable d'esperance nie, on aE(Y) =G0Y(1). Ici, en supposant que les esperances existent, on a (puisqueGX(1) = 1)E(S) =G0S(1) =G0T(GX(1)):G0X(1) =E(T)E(X1)
II.C1. SiY ,! P() alors pour toutn,P[Y=n] =enn!et
8t2[1;1]; GY(t) =e+1X
n=1(t)kk!=eet2. Ici,T ,! P() et8i; Xi,! B().Sest alors le nombre d'insectes issus de la ponte. On a
8t2[1;1]; GS(t) =GT(GX(t)) =GT(1+t) =eet
et on conclut queS ,! P()
III. Processus de Galton-Watson
III.A1. On xen2N. On est exactement dans la situation de la partie precedente. Ici,T=Yn
et lesXisont lesXn;i.Yn+1correspond alors aSetII.Adonne (toutes les hypotheses d'independance etant veriees) n+1=GYn+1=GYnGXn;1='nf2. De m^eme,II.Bdonne
E(Yn+1) =E(Yn)E(f)
et (on a une suite geometrique)8n2N;E(Yn) =E(f)nE(Y0) =mn
3. L'evenementE: \il y a extinction" est egal a les reunion des evenements (Yn= 0) (il y a
extinction si la population ni par ^etre nulle) : E=1[ n=0(Yn= 0) Les evenements (Yn= 0) etant embo^tes, on peut utiliser la continuite croissante pour en deduire queP(E) = limn!+1P(Yn= 0) = limn!+1'n(0)
5 AvecIII.A.1et'0= Id, une recurrence immediate montre que8n2N; 'n=f(n)
ouf(n)designe l'itereenfois defpour la composition (avec la conventionf(0)= Id). En particulier8n2N; 'n+1(0) =f(f(n)(0)) =f('n(0))
et ('n(0))n2Nverie la relation de recurrence de la partieI. Il nous reste a montrer que la fonctionfverie les hypotheses de cette partie. -fest de classeC2sur [0;1] puisque l'on a suppos que la loipossede une esperance et une variance. De plus,f0etf00sont a valeurs positives puisque8t2[0;1]; f0(t) =X
k0(k+ 1)pk+1tketf00(t) =X k0(k+ 1)(k+ 2)pk+2tk -fest denie de [0;1] dans [0;1] (8t2[0;1];0f(t) =Pquotesdbs_dbs47.pdfusesText_47[PDF] maths : tracer des fonctions (sur calculatrice) + démonstration
[PDF] Maths : Trouver un énoncé avec f(x) = (x+4)² - (2x-5)², puis résoudre
[PDF] Maths : Vrai ou Faux dans un Tétraèdre
[PDF] Maths :( ( urgent )
[PDF] Maths :)
[PDF] Maths :/ Equations/Exercice
[PDF] maths :devoir maison
[PDF] Maths :Pourcentage :
[PDF] Maths ; La fréquence 3e
[PDF] maths a rendre
[PDF] maths a rendre3
[PDF] maths a tous prix
[PDF] MATHS AIDE
[PDF] maths aidez moi cest pour demain