[PDF] Sommaire 1. Convergence des Séries Numériques





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Convergence de suites

05-Nov-2010 Une suite réelle (un) converge vers une limite l ? R si ?? > 0 ... comme étant le plus petit majorant de la suite



Convergence des suites numériques

Une suite (un) est strictement décroissante si ?n ? Nun+1 < un. Pour montrer qu'une suite (un) converge vers un réel l



Convergence de suites Suites récurrentes

– Comment montrer qu'une suite récurrente est monotone? – Que peut-on dire de la limite éventuelle d'une suite récurrente? A. Comment montrer qu'une suite 



Chapitre 4: Croissance divergence et convergence des suites - 4.1

a) Calculer les 5 premiers termes de la suite et en donner des valeurs approchées à 10-2 près. b) Montrer que cette suite est monotone croissante. c) En 



Suites 1 Convergence

Montrer que toute suite convergente est bornée. Indication ?. Correction ?. Vidéo ?. [000506]. Exercice 2. Montrer qu'une suite d'entiers qui converge 



Convergence des suites

Pour montrer qu'une suite converge en utilisant cette définition on pose ? > 0 quel- conque



Sommaire 1. Convergence des Séries Numériques

On dit que la série de terme général un converge ? la suite des sommes partielles Un moyen classique de montrer une convergence absolue de série.



Chapitre 1 Suites réelles et complexes

Pour que cette notation ait un sens il faut montrer qu'une suite convergente admet une unique limite ! Proposition 1.2.2. Si une suite converge



Suites numériques

08-Nov-2011 Maths en Ligne. Suites numériques. UJF Grenoble. 2. Si (un) converge vers l et (vn) converge vers l nous voulons montrer que (unvn ?.



1 Propriétés - Suites monotones

Montrer que pour tout n ? N? on a un ? 2 ? 1 n . 3. Justifier que la suite (un)n converge. Que peut-on dire de sa limite ? Exercice 22 ?.

Séries numériques8-1Sommaire

1. Convergence des Séries Numériques1

1.1. Nature d"une série numérique . . . . . .1

1.2. Séries géométriques . . . . . . . . . . . .2

1.3. Condition élémentaire de convergence .2

1.4. Suite et série des diérences . . . . . . .2

2. Opérations sur les Séries Convergentes3

2.1. Somme de 2 séries . . . . . . . . . . . . .3

2.2. Produit par un scalaire . . . . . . . . . . .3

3. Séries à termes positifs3

3.1. Séries à termes positifs . . . . . . . . . .3

3.2. Critère de comparaison . . . . . . . . . .3

3.3. Critère d"équivalence . . . . . . . . . . .4

3.4. Comparaison à une intégrale impropre .4

3.5. Règle de Riemann . . . . . . . . . . . . .5

3.6. Règle de d"Alembert . . . . . . . . . . . .54. Séries Absolument Convergentes6

4.1. Convergence absolue . . . . . . . . . . .6

4.2. Conv. des séries absolument conv. . . . .6

4.3. Une convergence absolue . . . . . . . . .6

5. Séries Numériques Réelles Alternées7

5.1. Séries alternées . . . . . . . . . . . . . .7

5.2. Critère spécial des séries alternées . . .7

6. Calcul Exact de Sommes de Séries8

6.1. Sommation en dominos . . . . . . . . . .8

6.2. Avec des séries entières ou de Fourier . .9

7. Calcul Approché9

7.1. Principe général . . . . . . . . . . . . . .9

7.2. Avec le critère spécial . . . . . . . . . . .9

7.3. Autres cas . . . . . . . . . . . . . . . . . .9

8. Compléments10

8.1. Colbert, lycée numérique . . . . . . . . .10

8.2. Les mathématiciens du chapitre . . . . .11L"objet de l"étude des séries numériques est de donner un sens à des sommes infinies de nombres réels

ou complexes et, éventuellement, de les calculer.

1. Convergence des Séries Numériques

1.1. Nature d"une série numériqueDéfinition :Soit(un)n2Nune suite d"éléments deK(K=RouC).

On appellesuite des sommes partiellesde(un)n2N, la suite(sn)n2N, avecsn=nP k=0uk.Définition : Sinon, on dit qu"ellediverge.Notation :Lasérie de terme généralunse noteX u

n.Définition :Dans le cas où la série de terme généralunconverge, la limite, notées, de la suite

sn)n2Nest appeléesommede la série et on note :s=1P n=0un.

Le reste d"ordrende la série est alors notérnet il vaut :rn=ssn.Définition :Lanatured"une série est le fait qu"elle converge ou diverge.

Étudier une série est donc simplement étudier une suite, la suite des sommes partielles de (un). Le but

de ce chapitre est de développer des techniques particulières pour étudier des séries sans nécessaire-

ment étudier la suite des sommes partielles.

Dans certains cas, on reviendra à la définition en étudiant directement la convergence de la suite des

sommes partielles.Cours de Spé T.S.I. © Christophe Caignaert - Lycée Colbert -59200Tourcoing - http://c.caignaert.free.fr

8-2Séries numériquesLa convergence d"une série ne dépend pas des premiers termes...

1.2. Exemple fondamental : les séries géométriquesThéorème :La série de terme généralxnconverge,jxj<1.

De plus, la somme est :s=1P

n=0xn=11x.Démonstration : nP k=0xk=1xn+11xpourx,1.

1xn+11xn"a de limite finie que sijxj<1, cette limite est alors11x.

D"autre part, pourx= 1,nP

k=0xk=n+1 diverge.La raison d"une suite géométrique est le coecient par lequel il faut multiplier chaque terme

pour obtenir le suivant. La somme des termes d"une série géométrique convergente est donc : " le premier terme »1" la raison ». Ceci prolonge et généralise la somme des termes d"une suite géométrique qui est : " le premier terme »" le premier terme manquant »1" la raison » Quand la série converge, il n"y pas de termes manquants... La formule est la même.

1.3. Condition nécessaire élémentaire de convergenceThéorème :

Punconverge)limn!1un= 0.Démonstration :

Punconverge)(sn)converge verss)(sn+1)converge verss

)limn!1sn+1sn= 0)limn!1un+1= 0)limn!1un= 0.Si une série converge, son terme général tend vers 0.

Dans le cas où le terme général ne tend pas vers 0, on dit que la sériediverge grossièrement.

1.4. Suite et série des diérencesThéorème :La suite(vn)converge,la sérieP(vn+1vn)converge.Démonstration :On considèreP(vn+1vn), sa suite des sommes partielles est(sn)avec

s n=n X k=0( vk+1vk)=vn+1v0

Les suites

(sn)et(vn+1)sont de même nature, il en est de même de(vn).Cours de Spé T.S.I. © Christophe Caignaert - Lycée Colbert -59200Tourcoing - http://c.caignaert.free.fr

Séries numériques8-32. Opérations sur les Séries Convergentes

2.1. Somme de 2 séries

Théorème :

PunetPu0nconvergent et ont pour sommesets0

)P(un+u0n)converge et a pour somme(s+s0).

Démonstration :On applique simplement le théorème équivalent sur les suites, appliqué bien sûr

aux suites des sommes partielles.2.2. Produit par un scalaire

Théorème :

Punconverge et est de sommes;2K)P(un)converge et est de sommes.

Démonstration :On applique encore le théorème équivalent sur les suites à la suite des sommes

partielles.Il y a bien sûr une notion sous-jacente d"espace vectoriel des séries convergentes.

3. Séries à termes positifs

3.1. Séries à termes positifs

Définition :On dit qu"une sériePunest une série à termes positifs, 8n2N,un>0.

Définition :On dit qu"une sériePunest une série à termes positifs à partir d"un certain rang

, 9N2N;8n>N;un>0

3.2. Critère de comparaisonThéorème :

PunetPvndeux séries positives à partir d"un certain rang N, telles que

8n>N; un6vn

Si

Pvnconverge, alorsPunconverge.

SiPundiverge, alorsPvndiverge.Démonstration :Seule la première assertion est à montrer, l"autre est équivalente.

On le montre pour les séries positives

(N = 0).

On posesn=nP

k=0uk,s0n=nP k=0vkets0=1P n=0vn, on asn6s0n.

Les suites

(sn)et(s0n)sont croissantes et la deuxième converge. On a doncs0n6s0. Ce qui prouve que sn)est croissante majorée et donc converge. Pour le cas de séries positives à partir du rang N, on considère les sommes partiellessn=nP k=Nuk...Exemple :Etudions la convergence de+1P n=1lnnn2n:

C"est une série à termes positifs (ou plus simplement positive), on va pouvoir utiliser le critère de

comparaison.

A l"infini,

lnnn tend vers 0 et donc lnnn est une suite bornée par A:On a donc8n2N;06lnnn 6A ce qui donne8n2N;06lnnn2n6A2 nqui est le terme général d"une série géométrique de raison12

donc convergente.Cours de Spé T.S.I. © Christophe Caignaert - Lycée Colbert -59200Tourcoing - http://c.caignaert.free.fr

8-4Séries numériquesCeci prouve que

+1P n=1lnnn2nconverge.

3.3. Critère d"équivalenceThéorème :

PunetPvndeux séries positives à partir d"un certain rang N, telles que :un+1vn alorsPunetPvnsont de même nature.Démonstration :A partir d"un certain rang N, on a 0612 un6vn62un.

SiPunconverge,P2unconverge et doncPvnconverge.

SiPvnconverge,P12

unconverge et doncPunconverge.On peut remarquer que le critère d"équivalence est, par linéarité, applicable à des séries de

signe constant à partir d"un certain rang. En eet, la convergence dePunéquivaut à celle dePun.

Par ailleurs, on veillera à appliquer le critère d"équivalence auterme général:un, et non à la

série :Pun.

Exemple :Etudions la convergence de+1P

n=111+2 n.

C"est une série à termes positifs (ou plus simplement positive), on va pouvoir utiliser le critère d"équi-

valence.11+2 n+112 nqui est le terme général d"une série géométrique de raison12 ;donc convergente.

Ceci prouve que

+1P n=111+2 nconverge.

3.4. Comparaison à une intégrale impropreThéorème :Soitfune applicationpositive et décroissantesur[a;+1[,

alors la série

Pf(n)etZ

+1 a f(t)dtsont de même nature.

Et si elles convergent,

Z +1 n+1f(t) dt6+1P k=n+1f(k)6Z +1 n f(t) dtDémonstration :Remarquons d"abord que, commeZ x a f(t)dtest croissante, Z +1 a f(t)dtconverge,la suite Zp a f(t)dt! converge. On prendra pour la démonstrationa= 0. Commefdécroît sur[n;n+1],

8x2[n;n+1]; f(n+1)6f(x)6f(n)

et en intégrant, comme on peut le voir sur la figure 1, page ci-contre :f(n+1)6Z n+1 n f(t)dt6f(n). d"où en sommant pP n=1f(n)6Rp

0f(t)dt6p1P

n=0f(n), ce qui assure le résultat.On a tout intérêt à mémoriser cette figure 1 qui, associée à la relation de Chasles, fournit

démarche et résultat!

Exemple :Etudions la convergence de+1P

n=111+n2:Cours de Spé T.S.I. © Christophe Caignaert - Lycée Colbert -59200Tourcoing - http://c.caignaert.free.fr

Séries numériques8-5y

x y= sin(x)n-1nn+1f(n-1) f(n) f(n+1)f(n)f(n+1)y=f(x) 0

1Figure 1 -Comparaison série-intégralefdéfinie parf(t)=11+t2est positive, décroissante sur[0;+1[etZ

+1

011+t2dtconverge et est de

même nature que la série étudiée.

Ceci prouve que

+1P n=111+n2converge.

3.5. Règle de RiemannThéorème :2R;+1P

n=11n converge,>1.Ce sont les séries de Riemann.

Démonstration :On compare cette série avecZ

+1 1 f(t)dtet le résultat est immédiat.Ceci nous donne la règle de Riemann.

Théorème :2R; un+1kn

, alors :Punconverge,>1.Démonstration :Il sut d"utiliser le critère d"équivalence et le théorème précédent.3.6. Règle de d"Alembert

Théorème :

Punune série à termes positifs non nuls (à partir d"un certain rang) telle que : lim n!1u n+1u n=l si l >1,Pundiverge grossièrement, si l <1,Punconverge,

et si l= 1, on ne peut pas conclure.Cours de Spé T.S.I. © Christophe Caignaert - Lycée Colbert -59200Tourcoing - http://c.caignaert.free.fr

8-6Séries numériquesCe théorème est séduisant à priori, mais on tombe très souvent sur le cas douteux. Il s"utilise

souvent dans le cadre des séries entières qu"on étudiera dans quelques chapitres. Avec les séries numériques, il s"utilise principalement quand on se trouve en présence de factorielles ou de termes de nature géométrique du type :an.

Démonstration :Pourl >1, la suite positive(un)croit et ne tend donc pas vers 0. On a bien la diver-

gence grossière.

Pourl <1, à partir d"un certain rang Nun+1u

n61+l2 et donc par récurrence très facile, pourn>N,un6 1+l2 nN u

N= 1+l2

nuN 1+l2 N.

Cette dernière série est géométrique, le théorème de comparaison entre séries positives fournit le

résultat.Exemple :Étudions la convergence de+1P n=1n!n n:

C"est une série à termesstrictementpositifs, on va pouvoir utiliser le critère de d"Alembert.

n+1)!( n+1)n+1n!n n=(n+1)nn( n+1)n+1=nn+1 n=1 1+1n n!+11e <1

Ceci prouve que

+1P n=1n!n nconverge.

4. Séries Absolument Convergentes

4.1. Convergence absolue d"une série numérique

Définition :Une sériePunestabsolument convergente,Pjunjest convergente. Une série convergente mais non absolument convergente est ditesemi-convergente.

4.2. Convergence des séries absolument convergentesThéorème :Toute série absolument convergente est convergente.Démonstration :CommejReunj6junjetjImunj6junj, il sut par linéarité de le montrer pour les

séries à valeur réelle. Pour celles-ci, on poseu+n= max(un;0)etun= max(un;0). Les sériesPu+netPunsont positives etu+n6junj,un6junjprouvent par comparaison que ces séries convergent.

Commeun=u+nun, on a bienPunconverge.Attention, ceci n"est pas une équivalence, on verra qu"il existe des séries semi-convergentes. L"exemple

le plus classique est +1P n=1( 1)nn

4.3. Un moyen classique de montrer une convergence absolue de série

Ceci n"est pas un théorème mais un procédé usuel qu"il faut justifier à chaque fois. Si il existe>1 tel que limn!1nun= 0, alorsjunj=o1n , commeP1n

converge, par comparaison,Punconverge absolument.Cours de Spé T.S.I. © Christophe Caignaert - Lycée Colbert -59200Tourcoing - http://c.caignaert.free.fr

Séries numériques8-75. Séries Numériques Réelles Alternées

5.1. Séries alternéesDéfinition :La sériePunestalternée,P(1)nunest une série de signe constant.

On parle aussi de série alternée à partir d"un certain rang.Il s"agit donc de séries à valeur réelle.

Exemple :

P(1)nn

est une série alternée, mais pasPcosn.

5.2. Critère spécial des séries alternéesThéorème:

Punune série alternée telle que la suite(junj)est décroissante tendant vers 0 à l"infini.

Al ors,Punest convergente de sommesets2[sn;sn+1](ou[sn+1;sn]). De pl us,a vecrn=ssn, on ajrnj6jun+1j, etrnest du signe deun+1.

On dit que la somme de la série est encadrée par 2 termes consécutifs et que le reste de la série est,

en valeur absolue, majorée par son premier terme.Ce théorème est illustré par la figure 2, ci-dessous.

s

2n+1s2n+2s s2nj

u2n+1j j r2nj

Figure 2 -Convergence d"une série répondant au critère spécialDémonstration :On va faire la démonstration quandunest du signe de(1)n.

s

2n+2s2n=u2n+2+u2n+1=ju2n+2jju2n+1j60

d"où (s2n)est décroissante. s

2n+3s2n+1=u2n+3+u2n+2=ju2n+3j+ju2n+2j>0

d"où (s2n+1)est croissante. D"autre part,s2n+16s2n6s0=u0.(s2n+1)est croissante majorée, donc convergente. De même,s2n>s2n+1>s1.(s2n)est décroissante minorée, donc convergente. Commes2n+1s2n=u2n+1tend vers 0, ces deux suites sont adjacentes et convergent vers la même limites. D"où, par monotonies2n+16s6s2nets2n+16s6s2n+2. C"est à dire :jrnj6jun+1jquensoit pair ou impair.Exemple :

P(1)nn

est une série alternée clairement convergente par application du critère spécial

des séries alternés.Cours de Spé T.S.I. © Christophe Caignaert - Lycée Colbert -59200Tourcoing - http://c.caignaert.free.fr

8-8Séries numériquesIl faut bien vérifier qu"on appliquescrupuleusementle critère spécial.Le critère spécial des séries alternéesne s"applique pasà des équivalents.

On écrit parfoisun=vn+wnavecPvnalternée répondant au critère spécial des séries alter-

nées etPwnabsolument convergente.

Exemple :

+1P n=1(

1)npn(1)nest une série alternée telle que :(1)npn(1)n+1(

1)npn avec+1P n=1( 1)npn qui converge par application simple du critère spécial des séries alternées.

Cependant,

+1P n=1(

1)npn(1)ndiverge.

En eet,

1)npn(1)n=(1)npn

11(1)npn

(1)npn

1+(1)npn

+o 1pn =(1)npn |{z} t.g. série convergente+ 1n +o1n | {z } t.g. série divergente | {z } terme général d"une série divergente

On a bien montré sur un exemple que le critère d"équivalence ne s"applique pas aux séries alternées...

6. Calcul Exact de Sommes de Séries

Pour l"instant, on ne connaît que la somme exacte des séries géométriques.

6.1. Sommation en dominos

On travaillera exclusivement sur un exemple.

Soit la série :

+1P n=11n (n+1).

On montre facilement la convergence car

1n (n+1)+11n

2qui est le terme général d"une série conver-

gente par le critère de Riemann.

Pour le calcul de la somme, on revient en fait à la définition en calculant eectivement la somme

partielle.

On a :

1n (n+1)=1n 1n+1 d"où :sn=nP k=11k (k+1)=nP k=1 1k 1k+1 = 11n+1!1 quandn!+1.

En eet, on peut procéder en dominos :

u 1=11 12 u 2=12 13 u 3=13 14 u n=1n 1n+1 Et en sommant, les termes se simplifient en dominos, et on obtient :sn=11

1n+1.Cours de Spé T.S.I. © Christophe Caignaert - Lycée Colbert -59200Tourcoing - http://c.caignaert.free.fr

Séries numériques8-9On aurait aussi pu réindexer la somme, on reprend le même calcul : s n=nP k=1 1k 1k+1 =nP k=11k nP k=11k+1=nP k=11k n+1P k=21k = 11n+1.

6.2. Utilisation de séries entières ou de séries de Fourier

On se reportera à ces chapitres que nous allons bientôt étudier pour calculer des sommes exactes de

séries numériques.

7. Calcul Approché de Sommes de Séries

Il est quand même rare de savoir calculer facilement la somme exacte d"une série numérique. Ce qui

fait l"importance du calcul approché de ces sommes.

7.1. Principe général

On nous donne une série convergentes=+1P

n=0unet un réel strictement positif". On cherche un rangntel que le reste d"ordren,rnvérifiejrnj6". Ensuite, on prendrasncomme valeur approchée à"près des. On va étudier les façons usuelles de cherchernselon la série. Sauf dans le premier cas, en général, l"énoncé guide vers la méthode à utiliser...

7.2. Série alternée répondant au critère spécial

Condition :La convergence de la série peut se montrer en utilisant le critère spécial des séries alter-

nées.C"est le seul cas que vous devez savoir traiter sans indication. C"est le cas le plus simple puisqu"on a un théorème. Comme on sait que si

Punvérifie les conditions

du critère spécial, jrnj6jun+1j, on cherche simplementntel quejun+1j6"et on calculesn. En plus, le théorème nous donne le signe de l"erreur qui est celui deun+1.

Exemple :s=+1P

n=1( 1)nn à 102près. Il nous sut1n+16102, c"est à diren>99. 99
P n=1( 1)nn est une valeur approchée 102près de+1P n=1( 1)nn

Il sut de calculer cette somme.

7.3. Autres cas

Ces autres cas sont donnés sur un exemple pour illustrer ce qu"un problème peut vous faire faire... Il

n"y a pas, au programme, de théorème sur ce sujet. a/ Série comparable à une série géométrique positive

Condition :La convergence absolue de la série peut se montrer en utilisant le critère de d"Alembert.

C"est souvent la méthode la plus rapide quand elle est applicable.

Solution :limn!1j

un+1jj unj=l <1, d"où, à partir de N,jun+1jj

unj6<1, et donc,Cours de Spé T.S.I. © Christophe Caignaert - Lycée Colbert -59200Tourcoing - http://c.caignaert.free.fr

8-10Séries numériquespourn>N,jrnj6+1P

k=n+1jukj6jun+1j116nN+11juNj.

Ceci permet le bon rang en majorant cette quantité par". Ce rang sera bien sûr au moins égal à N.

Exemple :On cherche+1P

n=012 n+1à 103prés.

La convergence de cette série positive est facilement obtenue (par exemple) par équivalence avec une

série géométrique.

On a 06uk612

kqui est le terme général d"une série convergente, et donc : 06+1P k=n+1uk6+1P k=n+112 k=12 n+1112 12 n:

Il sut donc de chercherntel que12

n6103;c"est à dire 2n>103ou enfinn>3ln10ln2 '9;97

Doncn= 10 convient,10P

n=012 n+1est une valeur approchée à 103prés de+1P n=012 n+1:

Il sut donc de calculer cette somme.

b/ Série comparable à une intégrale de Riemann Condition :La convergence absolue se montre en utilisant le critère de Riemann.quotesdbs_dbs47.pdfusesText_47
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