Corrigé de la premi`ere épreuve Agrégation interne 2008
Agrégation interne 2008. Michel Coste. Université de Rennes 1?. Ce document provient de la préparation `a l'agrégation de mathématiques de l'Université de
Concours du second degré – Rapport de jury Session 2015
Tous les postes mis au concours de l'agrégation interne ont donc été pourvus mais pas ceux mis au Exercices corrigés de Mathématiques
Préparation `a lagrégation interne de mathématiques Jean-Marie
Préparation `a l'agrégation interne de mathématiques. Jean-Marie Monier. Corrigé de la 2`eme épreuve 2009. - Partie I : Transformation de Fourier -.
CORRIGÉ : AGRÉGATION INTERNE DE MATHÉMATIQUES
CORRIGÉ : AGRÉGATION INTERNE DE MATHÉMATIQUES Première épreuve
1e épreuve agrégation interne 2012 - Corrigé
1e épreuve agrégation interne 2012 - Corrigé. Michel Coste. ?. 13 août 2012. A. 1. (a) Si M ? Mn(Z) est inversible et M. ?1 ? Mn(Z) alors det(M) det(M.
Corrigé de la seconde épreuve de lagrégation interne 2012
Corrigé de la seconde épreuve de l'agrégation interne 2012. I-A-1) Fixons N ? N : un point a ? E appartient `a TN (u) si et seulement si :.
Agrégation interne de Mathématiques Session 2009 Deuxième
Agrégation interne de. Mathématiques. (et CAERPA). Session 2009. Deuxième épreuve écrite U ? S de l'équation différentielle ?D2U + U = ? . FIN DU SUJET.
1e épreuve agrégation interne 2011 - Corrigé
12 mars 2011 C'est une matrice de permutation associée `a un cycle de longueur n donc Cn = In. Une valeur propre de C ne peut donc être qu'une racine ...
Agrégation interne de Mathématiques Session 2009 Première
Agrégation interne de. Mathématiques. (et CAERPA). Session 2009. Première épreuve écrite numérotées de telle façon que ?1 = ?(A). FIN DU SUJET.
Corrigé de la seconde épreuve de lagrégation interne 2011
Corrigé de la seconde épreuve de l'agrégation interne 2011. I-1.a) Comme y est bornée il existe un réel M ? 0 tel que y(R) ? [?M
I-A-1)FixonsN2N: un pointa2Eappartient aT
N(u) si et seulement si :
8" >0;9n>N ;kunak< " ;
ce qui montre que :A=TN(u)[V(u)TN(u). Reciproquement, sia62A, on a :a62V(u)
donc il existe un reelr >0 et un entiern0tels que :kunak>rpour tout entiern>n0. Mais l'ensemblefkunak=N6n < n0gest ni, donc s'il est non vide il admet un plus petit element >0, et en posant :"= min(r; )>0 on obtient :kunak>"pour toutn>N, donca62TN(u), et on en conclut par contraposee que :T
N(u) =A.
I-A-2)On en deduit que :
V(u)F=\
N2NT N(u); et si`2F, pour tout entier naturelNon a :`2TN(u), donc pour tout reel" >0 il existe
un entiern>Ntel que :kun`k< ", donc`2V(u) et nalement :V(u) =F. I-A-3.a)L'ensembleV(u) est donc une intersection de fermes deE, donc il est ferme. I-A-3.b)Si la suiteuest bornee, elle admet une valeur d'adherence par le theoreme de Bolzano-Weierstrass puisqueEest suppose de dimension nie, doncV(u) est non vide, et il existe un reelMtel queT0(u) est contenu dans la boule fermee de centre 0 et de rayonM, donc son adherence l'est aussi doncV(u) est borne : on en conclut queV(u) est compact. I-A-4.a)Par l'absurde, supposons que l'ensembleIdes entiersntels que : u n62B=k[ i=0B(`i; ") soit inni. Cela permet de construire une suitevextraite deuet a valeurs dansEnB, et vest bornee donc possede une valeur d'adherence`, et commeEnBest ferme on obtient : d(`; `i)>" >0 pour tout 06i6k. Mais`est aussi une valeur d'adherence deuce qui est contradictoire, doncIest ni ou vide, donc il existen02Ntel que :n < n0pour toutn2 I. I-A-4.b)Siuconverge vers`, toute suite extraite deuconverge vers`doncV(u) est un singleton. Reciproquement, siuest bornee et possede une unique valeur d'adherence`, on deduit duaque pour tout reel" >0 il existe un entiern0tel queun2 B(`; ") pour tout entiern>n0, c'est a dire queuconverge vers`d'ou l'equivalence. I-A-5)Pour toutn2Nposons :w2n=unetw2n+1=vn. On a bien s^ur :V(u)[V(v)V(w) (en extrayant dewles suites (w2'(n))n2Net (w2'(n)+1)n2Nrespectivement), et si une suite (w'(n))n2Nextraite dewconverge vers`, l'un des deux ensemblesfn2N='(n) est pairget fn2N='(n) est impairgest inni, ce qui permet de construire une suite extraite soit deu soit devconvergeant vers`et on a donc :V(w)V(u)[V(v) d'ou l'egalite souhaitee. I-B-6)Soituune suite discrete convergeant vers`: il existe donc un entiern0tel que : kun`kN(u), et si`2V(u)
il existe une suitevextraite deuqui converge vers`. Maisvest elle aussi discrete, donc elle est stationnaire en`et on en deduit que :`2W, d'ou l'egalite. I-B-8)Cela equivaut a : 2p6n <2p+ 2p= 2p+1(et on a alors :k=n2p), et la suite (2 p)p2Nest strictement croissante et tend vers +1, d'ou le resultat. En d'autres termes,p est le plus grand entier tel que 2 p6net il est unique, puis il determinek. 1 I-B-9)En langage algorithmique, cela devient (avecq= 2p) :Entrern;
Poserp= 0 etq= 1 ;
Tant que 2q6nfaire :
p p+ 1 etq 2q;Fin tant que;
Acherpetk=nq.
Remarque :l'interdiction des fonctions \puissance" excluta fortioril'usage du logarithme, et on ne peut donc pas se contenter d'ecrire :p=Eln(n)ln(2) ouEest la partie entiere! p n01122223333333344444 u n=kn00101230123456701234 I-B-10.b)La suiteuest a valeurs dansNdonc elle est discrete, donc le resultat deB-7 montre queV(u)N. Pour toutk2N, soitqun entier naturel tel que 2q> k: pour tout entierp>qon obtient :u'(p)=ken posant'(p) = 2p+k, et (u'(p))p>qest une suite extraite deuqui est constante egale ak, donck2V(u). On en conclut que :V(u) =N. I-B-11.a)L'entiernn'intervient pas (!), mais on peut ecrire le developpement propre en base 2 dexsous la forme : x=+1X m=1a m2 m ouaest une suite a valeurs dansf0;1gqui comporte une innite de termes dierents de 1.Pour tout entierm>1, on a donc :
q m2 m6xI-C-15)Pour toutN2Non a :TN(u)[mN;+1[, doncT
N(u)[mN;+1[ car cet
intervalle est un ferme. Mais d'apresI-A-2on a :`2TN(u) pour toutN2N, d'ou :
`>mN. En faisant tendreNvers l'inni, on en deduit que :`>liminfn!+1uncomme demande.Comme liminf
n!+1un2V(u), on en conclut que : liminfn!+1un= minV(u) = infV(u) . 2 I-C-16)Pour tous entiersn>N, on a :mN= infTN(u)6un6vn, doncmN6xpour toutx2TN(v) et on obtient par denition de la borne inferieure :MN= infTN(v)>mN. En faisant tendreNvers l'inni, on en deduit que : liminfn!+1vn>liminfn!+1un. I-C-17)Pour tous entiersn>N, on a :mN= infTN(u)6unetMN= infTN(v)6vn, donc :un+vn>mN+MN, d'ou :sN= infTN(u+v)>mN+MNcomme ci-dessus. En faisant tendreNvers l'inni, on en deduit que : liminf n!+1(un+vn)>liminfn!+1un+ liminfn!+1vn; et en posant :un= (1)netvn= (1)n+1pour toutn2Non obtient : liminf n!+1(un+vn) = limn!+1(un+vn) = 0 tandis que : liminfn!+1un= liminfn!+1vn=1: I-D-18)La suite (vn)n2Nde la questionB.11verie pour tout entier naturelp:06vn+1vn=12
psi 2p6n <2p+11;mais :v2p+11=2p12 petv2p+1= 0: Pour corriger cela, posons :un= sin( vn) pour toutn2N. On obtient donc : jun+1unj6jvn+1vnj62 p<2n si 2p6n <2p+11 pour tout tout entier naturelp, ainsi que : ju2p+1u2p+11j= sin2 p+1 <2 p+1<22 p+11; donc la suite (un)n2Nest a evolution lente, et elle est bien s^ur bornee. De plus, pour tout x2[0;1] il existe une suite extraite devqui converge versx, donc une suite extraite deu qui converge vers sin( x), d'ou :V(u) = [1;1] et (un)n2Nn'est pas convergente. Remarque :cette question est loin d'^etre evidente puisque l'exemple classiqueun= ln(n) n'est pas borne et l'exemple propose enB.11n'est pas a evolution lente : mieux vaut ne pas perdre trop de temps sur ce genre de question... I-D-19)Par denition de la connexite il existe une partition de l'espace metriqueV(u) en deux fermes non vides, donc deux fermes deEnotesF1etF2tels queK1=F1\V(u) et K2=F2\V(u) sont non vides et :K1[K2=V(u) etK1\K2=;. Mais l'espaceV(u)
est compact caruest bornee, doncK1etK2le sont aussi. I-D-20)L'espaceK1K2est compact et la fonctionf:K1K2!Rdenie par : f(x; y) =kxykest continue, donc elle atteint un minimum qui est par denition la distanceaentreK1etK2: commefest a valeurs strictement positives puisqueK1etK2 sont disjoints, on en deduit queal'est aussi. I-D-21)Les fonctionsf1; f2:E!Rdenies parf1(x) =d(x; K1) etf2(x) =d(x; K1) sont continues d'apres l'inegalite triangulaire, donc 1et2sont des ouverts deE, ce qui
montre queKest un ferme deB(0; M) qui est compacte, donc il est lui aussi compact. I-D-22)On obtient aisement par l'inegalite triangulaire : d( 1;2)>d(K1; K2)2a3
=a3 et en xant un entier naturelpon obtient un entier naturelN > ptel que : kun+1unk2pour tout entiern>n0: comme
kun+1unk< d( 1;2) pour toutn>n0, on en deduit par recurrence que :un2
1pour toutn>n0, donc que toute valeur d'adherence deuappartient a1. Mais on a :
d(1; K2) =d(
1; K2)>d(K1; K2)a3
=2a3 >0 donc1etK2sont disjoints, ce qui contredit le fait queupossede une valeur d'adherence
dansK2. On en conclut qu'il existe un entiern>n0tel queun62 1[2, et comme
u n2B(0; M) on a :un2K. On a donc montre que pour tout entier naturelpil existe un entiern > ptel queun2K, ce qui permet de montrer qu'il existe une suite extraite deua valeurs dansK. Elle admet donc une valeur d'adherence qui n'est pas dansK1[K2=V(u), ce qui est contradictoire et on en conclut queV(u) est connexe.II-23)Si`2V(u), il existe une suiteu'(n)
n2Nextraite deuqui converge vers`2K, et commefest continue la suiteu'(n)+1 n2Nconverge versf(`) donc :fV(u)V(u). La suiteu'(n)1 n2Nn'estpas forcement convergente, mais elle est a valeurs dansKqui est compact donc elle possede une valeur d'adherence`02Vu, et on obtient de m^eme : `=f(`0) d'ou l'inclusion reciproque, et nalement :fV(u)=V(u) . II-24)CommeQest un corps, pour toutx2[0;1] on a les equivalences : f(x)2Q, j2x1j2Q,2x12Q,x2Q: II-25.a)Pour toutn2N, notonsH(n) l'hypothese :un=hnb oub>hn2N. L'hypothese H(0) est donc vraie, et siH(n) est veriee on obtient : u n+1= 12hnb1=b j2hnbjb
=hn+1b et :b62hnb6b, d'ou : 06hn+16betH(n+ 1) est vraie, d'ou le resultat. II-25.b)Comme [[0; b]] est ni, il existe deux entiersm6=ntels quehm=hn, et quitte a reordonnermetnon peut poser :m=Netn=N+pavecp >0 : les suites (uq)q>Net (uq+p)q>Nont le m^eme premier terme et sont denies par la m^eme relation de recurrence, donc :uq+p=uqpour tout entierq>Net la suiteuestp-periodique a partir du rangN. II-26.a)Pour toutn2N, notonsP(n) l'hypothese :fn(x) =anx+bnouan; bn2Z. L'hypotheseP(0) est donc vraie, et siP(n) est veriee on obtient : f n+1(x) = 1 j2anx+2bn1j= 1"n(2anx+2bn1) =2"nanx+(12"nbn+"n) avec"n2 f1;1g, doncP(n+ 1) est vraie et on conclut par recurrence. II-26.b)Observons de plus qu'on obtient ci-dessus :an+1=2"nanavec"n2 f1;1get a0= 1, donc :janj= 2npour toutn2N. En considerant les suitesaetbdenies par
x=u0, on obtient deux entiersp >0 etNtels que :aN+pu0+bN+p=aNu0+bN, et comme aN+p6=aNpuisquejaN+pj>jaNjon en deduit que :u02Q.
II-27.a)Tant queun612
on obtient :un+1= 2un, et comme2p11 + 2 p612 on en deduit par recurrence nie que :un=2n+11 + 2 psi 06n6p1 , puis que :up=21 + 2 p=u0. II-27.b)On en deduit que la suiteuestp-periodique, donc elle est en particulier discrete et le resultat de la questionI-B-7permet d'en deduire que :V(u) =n2n1 + 2 p.16n6po
III-28)Pour tout" >0 et toutm2Non a evidemment : 06Hm(x; u; ")61 . III-29)Posons :Gm(") =Hm(x; u; ") pour tout entierm>1 etG(") =H(x; u; ") pour tout reel" >0. Pour tout entierm>1 l'applicationGmest donc croissante, et le resultat de la questionI-C-16permet d'en deduire queGest croissante, donc qu'elle admet une limite a droite en 0 puisqu'elle est minoree (par 0). 4 III-30)On deduit des questionsIII-28etI-C-13que : 06H(x; u; ")61 pour tout" >0, puis que : 06F(x; u)61 . III-31.a)Comme les (xk)06k6psont distincts, on a :r= min06k ;l6pjxkxlj>0 , et pour tout reel 0< "G(") =H(a; u; ")>f2
>0 pour tout 0< " < r, donc pour tout" >0 par croissance deG. Mais si l'ensembleI"=fn2N=jaunj< "getait ni, on obtiendrait un entierNtel que : H m(a; u; ")6Nm pour tout entierm>1; donc :H(a; u; ") = 0 en faisant tendremvers +1: l'ensembleI"est donc inni pour tout reel" >0, donc pour tout" >0 et toutN2Nil existe un entiern>Ntel quejunaj< ", d'ou :a2V(u) . III-34)Considerons la suite reelleudenie par :un= 1 s'il existe un entierptel quen=p2 etun= 0 sinon : elle diverge, mais pour tout reel" >0 et tout entierm>1 on a : H m(0; u; ")>mpm m donc on obtient :Hm(0; u; ") = 1 en faisant tendremvers +1et donc :F(0; u) = 1. III-35)Considerons la suiteuconstruite enI-B-10: on a doncV(u) =N, mais pour tout entier naturelket tout reel 0< " <1 on obtient pour tout entierm>k: H m(k; u; ") =fn2[[0; m1]]=n= 2p+kavec 06k <2p6mgm6ln(m)mln(2)
donc la suiteHm(k; u; ")
m>1tend vers 0 , d'ou :H(k; u; ") = 0 puis :F(k; u) = 0. IV-36)L'ensembleG(L; r) est invariant par permutation des (xi)16i6pet suppression des doublons, donc on se ramene a la listeL0= (2;3;5;12;14;15;20) pour obtenir :G(L;2) = [2;5][[12;15][[20;20] etN(L;2) = 3:
5IV-37)En langage algorithmique, on obtient :
EntrerLetr;
TrierLen une liste croissante (yk)16k6p;
Poseri= 1 etN= 0 ;
Tant quei6pfaire :
Poserj=i;
Tant que (j < petyj+1yj6r) faire :
j j+ 1 ;Fin tant que;
N N+ 1 eti j+ 1 ;
Fin tant que;
AcherN(L;r) =N.
La boucle surjdetermine le plus grand indicei6j6ptel queyk+1yk6rpour tout i6k6j1, donc la composante connexe deG(L; r) contenantyiest [yi; yj] (il ne faut pas oublier le cas ouj=i), et la boucle suripasse ensuite ayj+1pour la composante suivante... IV-38)Pour tousm; n2[[p; p21]] tels que :junumj<2r5 , on sait qu'il existe k; l2[[1; q]] tels que :xm2i y kr5 ; yk+r5quotesdbs_dbs22.pdfusesText_28[PDF] agrégation physique sujet 2017
[PDF] agrégats comptabilité nationale
[PDF] agrément b2 catégorie 2
[PDF] agrément b2 catégorie 3
[PDF] agrement de transport de marchandise au maroc
[PDF] agri sciences technologies
[PDF] agriculture au niger pdf
[PDF] agriculture et élevage au niger
[PDF] agriculture la plus rentable
[PDF] agrosysteme champ de mais
[PDF] ahdat fes yawm 1 3 2016
[PDF] ahouzar 2015 2eme
[PDF] aiac concours 2016
[PDF] aiac concours 2017