La didactique des mathématiques :
Expérimentations : en France; en collège; sur un temps long… Comme outil de formation pour les enseignants. 33. Page 34. C.
IREM DE TOULOUSE Analyse de situations didactiques en
nécessaires à tout travail mathématique. Stage "Analyse de situations didactiques en mathématiques au collège" PAF 2004-2005.
INITIATION A LA DIDACTIQUE DES MATHEMATIQUES Mouloud
Initiation à la didactique des mathématiques M. ABDELLI 2015-2016. Page 1 question posée par son professeur d'histoire au collège :.
MODULE DE DIDACTIQUE DES MATHEMATIQUES POUR LA
Module de Didactique des Mathématiques. Introduction. Enseigner les mathématiques c'est conduire l'élève à transformer sa représentation du monde.
La résolution de problèmes mathématiques au collège
55 Nombres et problèmes arithmétiques. 56 Entrée historique. 58 Point sur la recherche. 61 Mathématiques. Les ratios et leur utilisation. 62 Didactique. Le
Évaluation et didactique des mathématiques : vers de nouvelles
Mots clés : didactique des mathématiques évaluation sommative et formati- des parcours différenciés d'enseignement portant sur l'algèbre au collège.
Support de cours Didactique des Mathématiques
Les exemples présentés seront en lien avec les programmes de l'école primaire et du début du collège. Qu'est-ce que la didactique des mathématiques ?
SAVOIR MATHÉMATIQUE ET ENSEIGNEMENT DIDACTIQUE ET
tialement assez rétifs aux mathématiques et des professeurs de lycée et collège
Actes du séminaire de didactique des mathématiques de 2019
4 déc. 2020 Recherche en Didactique des Mathématiques (ARDM) a pour but de ... mathématiques enseignant en collège et à la fois les fluctuations des ...
Lenseignement des mathématiques
Presses universitaires de Franche-Comté 2018. Didactiques. Mathématiques. Destiné aux professeurs de lycée
IREM DE TOULOUSE
Groupe Premier Cycle
Analyse de situations didactiques en mathmatiques auDispositif : 04A0160177
Mathmatiques et didactique de la discipline
Module : 10573
Lundi 24 janvier 2005 - Mardi 25 janvier 2005
Les objectifs du stage
¥ changer propos de quelques thories de l'apprentissage ¥ Discuter la notion d'activit mathmatique ¥ Analyser des activits favorisant la crativit, la prise du risque d'erreur ... ncessaires tout travail mathmatiqueDocuments remis aux stagiaires
Petit glossaire É de mots glansÉ
Didactique et pdagogie
Ces deux notions ont vu leur sens voluer au cours du tempsÉOn peut dire que la didactique porte sur le contenu des disciplines enseignes et que la pdagogie
que la didactique est centre sur le rapport au savoir et que la pdagogie tudie ce qui se passe en classe
Didactique dÕune discipline
Deux approches
- pistmologique : quel est le cadre conceptuel dans lequel sÕinscrit lÕapprentissage ?Champ conceptuel (Grard Vergnaud)
LÕacquisition dÕun concept ncessite un large ventail de connaissances interdpendantes.
procdures de plusieurs types en troites connexionsÓ.Un objectif-obstacle est constitu par le dpassement dÕun certain niveau de reprsentation qui fait
obstacle la comprhension dÕune notion. sanceSituation didactique (Guy Brousseau)
orie des situations didactiques : analyse a priori (inventaire des comportementsÉ) et a posteriori
lÕlaboration dÕun processus dÕapprentissage.Trois formes de dialectique :
solutions seront explicites ou non).- de la formulation : cr ation dÕun langage pour assurer lÕchange. Dans cette phase il nÕest pas
- de la validation : obligation de prouver autrement que par lÕaction. Dans cette phase, appara"t lÕimportance de la preuve - N. BalacheÒÉla preuve est un acte social, elle
sÕadresse un individu quÕil faut convaincreÓ.G. Brousseau a dvelopp lÕide de situations dÕinstitutionnalisation Òcelles pour lesquelles on Þxe
conventionnellement et explicitement le statut cognitif de la connaissanceÓ.Fonction principale des situations dÕinstitutionnalisation : o!cialiser certaines connaissances qui, jusque
l nÕont t que des outils, leur donner le statut dÕobjet mathmatique est une condition
dÕhomognisation de la classe et, pour chacun, une faon de jalonner son savoir et d Õen assurer la
progression. De nombreux concepts ont t crs : contrat didactique - variables didactiques ÉContrat didactique
Il dtermine les obligations rciproques du formateur et des forms. leons, fait ses exercicesÉ productionsÉ pour faire progresser le savoir de tous.laboration de conceptions pro visoirement bonnes qu Õil faudra largir , rejeter pour en former de
nouvelles. LÕerreur nÕest plus un dfaut viter tout prix.Transposition didactique (Yves Chevallard)
Le concept de transposition didactique a t introduit pour rendre compte de la transformation
ncessaire opre sur les savoirs retenus pour tre enseigns avant que ces savoirs puissent e
ectivementtre enseigns.
savoirs scientiÞques Ñ> savoirs enseigner Ñ> savoirs enseigns. Objets rels - Objets dÕenseignement - ReprsentationsLÕenseignement des mathmatiques (au dbutÉ) participe construire une modlisation du rel chez
Aux signiÞs primitifs (objets rels) on attache des signiÞants (relationsÉ). A ces signiÞants sont lis des
nouveaux signiÞs dÕun autre ÒespaceÓ : les reprsentations.Dialectique Outil - Objet (Rgine Douady)
Aspect outil, aspect objet dÕun concept mathmatique : dÕobjet. la collectivit.Pour que la dialectique outil-objet puisse se mettre en place, il est ncessaire quÕil y ait un rel
rents
institutionnalise en tant quÕobjet.Cadres et registres (Robert Duval)
Exemple : dans le cadre gomtrique il existe plusieurs registres : registre de la langue naturelle, registre
de la Þgure, registre de lÕcriture symbolique, registre de la langue mathmatique, registre graphique.
Variables didactiques
les notions en jeu.Exemples : temps de r solution - valeurs des donnes pour un calcul - position de lÕaxe dans des
constructions de symtriquesÉConceptions de lÕapprentissage
Dans cette activit, qu'est-ce qui peut, selon vous, "gner" l'apprentissage de nosActivit
1Conventions de priorits
Organiser, pour
l'effectuer une succession d'oprations.La confrontation
des rponses dbouche sur de priorit. Effectuer les calculs suivant s la main, mentalement ou avec une calculatrice.A = 0,25 + 9 + 0,75
B = 2 x 8 x 5
C = 25 - 3 - 2
D = 40 : 8 : 2
E = 11 - 8 + 2
F = 6 + 14 : 5
G = 10 - 4 x 2
H = 3 x 7 - 2
Collection "Transmath" 5e, d. Nathan, 2001
Le sens des mots
commun accord et applique par tous.Par exemple, placer une virgule droite
du chiffre des units est une convention.Rponses des stagiaires :
Groupe 1
Blocages possibles :
¥ Manque au niveau des prrequis de 6e.
¥ LÕencart ÒdÞnitionÓ nÕest pas bien plac. ¥ Pas de dcoupage : toutes les conventions sont prsentes dans les mmes exercices.Groupe 2
1) Consigne modiÞer :
Pas droit la calculatrice au dpart pour faire merger les erreurs. Si utilisation de la calculatrice aucune possibilit dÕatteindre lÕobjectif.2) Statut de la calculatrice :
Valide le rsultat !?
Exemples E et F : contrat didactique (au niveau dÕun calcul astucieux)3) Prsentation gnrale :
A = ...
B = ...
La prsentation gnrale apporte la confusion.Groupe 3
CONFUSION :
dirents selon les calculatrices).
¥ Calculs proposs : toutes les conventions sont mlanges, manque de clart.Activit de dbut dÕanne :
Est-il pertinent dÕintroduire autant de doute ? Technique dÕanimation : travail individuel ou en groupe ?Comment apprend-on ?
Toute pratique enseignante repose sur des prsupposs psychologiques. En particulier, elle concrtise,
pour une part, les conceptions de lÕapprentissage implicites ou explicites de lÕenseignant.Si ce dernier choisit de dire et de montrer le savoir, cÕest qu Õil prsume, consciemment ou
questions relativement faciles sÕencha"nent jusquÕ la "dcouverte" du savoir vis, cÕest quÕil prtend que
dire le savoir ne sut pas. CÕest aussi quÕil pense que sa Þche dÕactivits, ainsi conue, facilitera
dÕenseignement.Mais, quoi quÕil en soit, ses choix seront autant de rponses partielles et temporaires la question
cruciale de la psychologie de lÕducation : Ç comment apprend-on ? È; ou celle, voisine mais non
semblable, de tout praticien de l Õenseignement : Ç comment favoriser lÕapprentissage du plus grand
nombre, sans faire obstacle aux apprentissages venir, dans le temps imparti ? È.En sÕappuyant sur les recherches en psychologie, on peut reprer trois grands types de rponses
cette question qui semblent inspirer les pratiques enseignantes en mathmatiques aujourdÕhui.Cette conception de lÕapprentissage, hrite des pdagogies traditionnelles, est en fait rarement
exprime et fonctionne comme une Ç conception spontane È.Pour elle, lÕapprentissage se rsume un enregistrement en mmoir e du savoir expos par
photographique. LÕacte dÕenseigner y est donc central. CÕest lÕenseignant qui dit et montre le savoir, le
construit et le structure. Il n'y a rien apprendre lorsquÕil ne parle pas ou ne montre pas.lÕextrieur et doit sÕadapter aux activits magistrales ou interrogativ es proposes par lÕenseignant dans
une situation de communication collective et verticale.En consquence, un enseignement parfaitement russi serait un expos o l'enseignant ne
Jean PIAGET (1896-1980) souligne comme un rsultat important de ses trav aux la faillite exprimentale de cette conception transmissive qui confond apprentissage et enseignement. En e et, cenombreuses tudes montrent quÕil nÕen est rien. Elles montrent aussi que lÕesprit nÕest pas assimilable
une cire vierge.Ç Quel que soit son ge, l'esprit n'est jamais vierge, table rase ou cire sans empreinte È crit Gaston
BACHELARD (1884-1962).
Illustration : Les limites de la transmissionÉ
x!8 lim 1 x"8 compris. NÕy croyant quÕ moiti, il lui pose lÕexercice suivant : calcule x!5 lim 1 x"5 x!8 lim 1 x"8 , alors x!5 lim 1 x"5 5¥ Statut de l'erreur
et, l'erreurpourrait crer de mauvais rßexes ou s'imprimer dans la tte de ce dernier . Il faut donc dresser un
d'expliquer nouveau ou de r efaire apprendre en lui demandant dÕtre plus attentif . Et, en dernier
comme une rupture avec la tradition psychologique introspective qui dominait alors. Il a marqu la
naissance de la psychologie comme domaine scientiÞque propre. Ce courant a domin les recherches en
Rejetant toute rfrence la conscience, le behaviorisme s'applique tudier scientiÞquement le
comportement (behaviour, en anglais) de l'animal ou de l'homme dÞni comme Ç l'ensemble des
oppose aux stimuli, eux aussi observables, dans le milieu dans lequel il vit È (WATSON, 1878-1958).
Historiquement, cette tude s'est tendue aux analyses des apprentissages humains et au domaine de
l'ducation.L'apprentissage y est dÞni comme la capacit donner la rponse adquate des stimuli donns. Il
est envisag comme un processus mcanique dans lequel les comportements de lÕapprenant sont
dtermins par les renforcements rencontrs : les ÒbonnesÓ rponses sont rcompenses et reproduites,
les ÒmauvaisesÓ rponses punies et abandonnes. CÕest lÕapprentissage par conditionnement.
SKINNER (1904-1990), psychologue behavioriste, a labor une thorie du conditionnementoprant qui se distingue du conditionnement classique. Dans celle-ci, lÕindividu est actif, apprend en
observant les consquences de ses actes et en recevant des renforcements. Si le comportement procure
du plaisir, il sera reproduit. Sinon, il sera abandonn. Cette conception de lÕapprentissage a donn
SKINNER les principes de lÕenseignement programm. Celui-ci consiste pour lÕenseignant proposer
mesure ses acquisitions dans le sens dÕune modiÞcation des comportements programms par nombre de questions relativement faciles.Dcomposition en sous-comptences de l'addition selon Thorndike (1874-1949)¥ Apprendre se concentrer sur les chiffres colonne par colonne pour les additionner (pour les
enfants, le passage de la connexion 8 + 7 = 15 la connexion 38 + 7 = 45 ou la connexion68 + 27 = 95 n'est nullement vident) ; ¥ Apprendre garder en mmoire le rsultat de chaque addition jusqu' avoir obtenu le rsultat
de l'addition suivante ;correspondant l'unit; en particulier, apprendre il crire le 0 lorsque le rsultat de l'addition est
10.lmentaires dÕapprentissages simples, il constitue une rduction de la ralit. Il ne permet pas de rendre
compte des apprentissages complexes, comme lÕacquisition de la lecture. De plus, les mthodes qui sÕen
signiÞcation de ses actes. Les savoirs nouveaux viennent se superposer les uns aux autres sans jamais
s'enchevtrer ni se restructurer. Savoir dbrayer, savoir acclrer, savoir freiner, savoir tourner le volant
ne signiÞe pas que l'on sache conduire ! Pourtant l'inßuence indirecte du behaviorisme demeure grande. L'enseignement assist par ordinateur ou la pdagogie par objectifs en sont fortement imprgns.¥ Statut de l'erreur
Dans toutes les conceptions inspires du bhaviorisme, l'enseignement est fond sur le dcoupage des
prrequis indispensables. Ou que la connaissance n'aurait pas t dcompose en lments su
samment petits pour tre confondue avec une rponse adapte un stimulus.La grande majorit des travaux de didactique s'cartent de la conception transmissive ou behavioriste
sous ses di recherches en psychologie cogni tive et e n psychologie sociale que l'on peut cataloguer de constructivistes.¥ Le constructivisme individuel de Jean PIAGET
L'inßuence de Jean PIAGET (1896-1980) fondateur de l'pistmologie gntique est considrable en
¥ Construction de la connaissance
Pour PIAGET, la construction de la connaissance est le rsultat d'un processus d'interaction entre le
une simple accumulation. Schmatiquement, on peut dire que toute connaissance nouv elle estconfronte la structure cognitive existante aÞn d'y tre intgre. Le processus adaptatif qui va alors
s'engager oprera alors par assimilation ou par accommodation. L'assimilation, c'est l'appropriation par
pas assimiler. Ces deux ples de lÕadaptation, assimilation et accommodation, sont indissociables :
Mais l'action constante du sujet sur son environnement peut introduire des perturbations dans leimpossibilit de relier la connaissance nouvelle la structure cognitive existante. Le sujet rpond par des
compensations actives, une autorgulation que PIA GET nomme quilibration. Si le dsquilibre est
important, l'autorgulation entra"nera une restructuration qui tiendra compte des acquisitions nouvelles
et sera donc plus solide, plus large et plus gnrale : on parlera, dans ce cas, de rquilibration
majorante.¥ Le dveloppement de l'intelligence
Pour PIAGET, biologiste de formation, le dveloppement cognitif est en continuit avec ledveloppement biologique. Les tapes de ce dveloppement suivent un ordre constant et sont nommes
formelles). Chaque stade est caractris par une structure dÕensemble commune tous les sujets dÕun
mme niveau qui permet de prdire certaines acquisitions. Ces direntes structures v oluent
progressivement vers une pense de plus en plus logique. Chaque tape nouvelle est prpare par la
Chez PIAGET, le dveloppement de l'intelligence semble automatique, pour peu que des pathologiesgraves ne viennent l'empcher. On ne peut vraiment l'acclrer et tout le monde atteint le stade des
oprations formelles. Pour lui, l'apprentissage reste une relation prive entre un sujet, les objets, la tche,
le dveloppement cognitif . Dans ces conditions, on voit mal la place de l'enseignement dans ce
dveloppement. PIAGET admet que des conßits cognitifs peuvent surgir, donc des dsquilibres, puis desquilibrations. Mais ceci reste du domaine du sujet et ne suppose pas essentiellement la prsence et la
confrontation avec un autre. Plusieurs continuateurs de PIAGET ont remis en cause ce point de vue eninsistant au contraire sur les aspects bnÞques des interactions sociales dans le dv eloppement. Pour
eux, les acquisitions, certains moments cls du dveloppement, trouvent principalement leur origine
dans des confrontations dÕactions ou dÕides avec des partenaires. Les changes interindividuels
raisons :1. Par ce moyen, l Õenfant prend conscience de rponses autres que la sienne (mme si aucune
rponse correcte nÕest donne).2. LÕautre donne des indications qui peuvent tre pertinentes pour lÕlaboration dÕun nouvel
instrument cognitif (mme si aucune rponse correcte nÕest donne).3. Le conßit sociocognitif augmente la probabilit que lÕenfant soit actif cognitivement.
Ç Pour tre bnÞque, lÕinteraction sociale doit en mme temps assurer le plein droulement du conßit
sociocognitif et non seulement viser une solution purement relationnelle en termes dÕentente ou de
msentente. È (DOISE).¥ Statut de l'erreur
Dans les conceptions constructivistes de l'apprentissage, l'erreur est le rsultat de processus d'origine
sense. Il n'est plus question d'y fair e barrage, mais, au contraire, elle appara"t comme normale
l'apprentissage. Elle est l'expression ou la manifestation explicite d'un ensemble de conceptionsintgres dans un r seau cohrent de reprsentations cognitiv es, qui se dressent en obstacles
l'acquisition et la ma"trise de nouveaux concepts. Le franchissement de ces obstacles devient alors le
projet de l'acte d'enseignement et l'erreur un pisode dans la restructuration et l'largissement des
connaissances. Ç La comprhension s'acquiert contre une connaissance antrieure en dtruisant des
connaissances mal faites È (BACHELARD).¥ BIBLIOGRAPHIE
ALTET M., Les pdagogies de lÕapprentissage, Puf, 1997. BACHELARD G., La formation de l'esprit scientiÞque, J. Vrin, 1938. CRAHAY M., Psychologie de lÕducation, Puf, 1999. DOISE W., MUGNY G., Psychologie sociale et dveloppement cognitif, A. Colin, 1997. duquer et former, ditions Sciences Humaines, 2001. FOULIN J.-N., MOUCHON S., Psychologie de lÕducation, Nathan Universit, 1999.JOSHUA S., DUPIN J.-J., Introduction la didactique des sciences et des mathmatiques, Puf, 1993.
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