DES DIFFÉRENCES CULTURELLES DANS LE MANAGEMENT ET
Ensemble des personnes qui dirigent et organisent le travail des employés d'une entreprise. 3. Pyramide n. Représentation graphique de l'organisation d'une
MANAGEMENT COMPARÉ ENTRE LA FRANCE ET LA GRANDE
britannique de construction et d'exploitation du tunnel sous la. Manche Graham Winch a observé les différences culturelles. La.
Différences culturelles mode demploi Clair Michalon
http://www.interaide.org/pratiques/sites/default/files/differences_culturelles_notes_lecture.pdf
Traverser le champ de mines culturel
de mines culturel. Apprenez à travailler plus efficacement avec où les différences culturelles sont les plus courantes. ... la France et ces trois pays.
Le télétravail durant la pandémie de Covid-19 et après
Les publications du Bureau international du Travail jouissent de la leurs méthodes de gestion de créer une culture d'entreprise fondée sur la confiance ...
Comparaison de pratiques entre la France et lAngleterre. Quels
Aug 25 2014 Nos hypothèses de travail étaient les suivantes : a. Les populations maternelles française et anglaise présentent peu de différences. b. Les ...
La communication interculturelle au sein des entreprises françaises
Oct 11 2017 différences culturelles semble être de plus en plus populaire. ... subira des pressions de la part de la France et de l'Angleterre
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prise ou du travail ou les différences culturelles-
lefficacité du modèle britannique
rents selon qu'ils viennent de France ou du Royaume-Uni. La direction veille à ne pas mésestimer ces différences culturelles et à respecter les us et
Prévention du harcèlement et de la violence sur le lieu de travail
Sans nier l'existence de différences culturelles ce rapport épingle l'émergence propre (harcèlement moral en France
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hQ +Bi2 i?Bb p2`bBQM, i2H@yReR98kN 1Université Bordeaux Montaigne
École Doctorale Montaigne Humanités (ED 480)Laboratoire MICA (EA 4426)
THÈSE DE DOCTORAT EN
La communication interculturelle au sein des
organisations françaises implantées au Maroc Interaction entre cadres français et autochtones Présentée et soutenue publiquement le 19 Juin 2017 parJihane BELGA
Sous la direction de
Alain KIYINDOU
Membres du jury
Fathallah DAGHMI, Maitre de conférences, Université de Poitiers Elizabeth GARDERE, Professeur, Université de Bordeaux Gino GRAMACCIA, Professeur, Université de Bordeaux Alain KIYINDOU, Professeur, Université Bordeaux Montaigne, Directeur de thèse Catherine LONEUX, Professeur, Université de Rennes, Rapporteur Roger SOME, Professeur, Université de Strasbourg, Rapporteur 2 3Remerciements
Alain KIYINDOU de sa confiance en acceptant de dirigermon travail de recherche, de son suivi et ses conseils, ainsi que pour les différentes
enrichir mes connaissances et rencontrer un nombre considérable de chercheurs. membres du jury qui ont accepté de lire et etMes remerciements vont aussi à toutes les personnes qui ont contribué de près ou de loin à la
réalisation de cette recherche. Je remercie les membres du laboratoire MICA soutenu, je cite particulièrement Mme Anne-Bayert Geslin, directrice du MICA, et MmeLaurence CantoUn grand
merci est adressé également à M. Gino Gramaccia, manifestations scientifiques, et avec qui les échanges ont toujours été très fructueux. mes réflexions. Merci aux différents les démarches administratives et logistiques.Merci à tous ceux qui ont contribué à mes entretiens et mes questionnaires, un spécial et grand
merci à Sandrine LaubionMerci à mes amies doctorantes, avec qui les échanges étaient toujours un plaisir, des échanges
qui nous ont permis de se soutenir mutuellement, car certes le doctorat est un parcours assez solitaire, mais grâce à vous je ne me suis jamais sentie seule. Merci donc à Eiry, Sonoko, Charlotte, Rime, Géraldine, Rihab, Doriana, Elissar, Emna, Ainara, Fanny, Andréa etRoshanak.
Merci aussi à Claire pour son aide très précieuse et indispensable pour le déroulement de ma
thèse. A Anne pour son amitié, son soutien et ses encouragements, merci pour les moments de travail que nous partagions enavancement de ma recherche. A Youssef de revoir monquestionnaire et mes graphiques. Merci à toi et à Sara A. pour les agréables moments que nous
avons partagés Clément 4éclairé sur mon questionnaire, et pour sa disponibilité et sa sympathie. A Marieme Pollele, qui,
A Sara N. et Salma pour votre soutien et
Je remercie tout particulièrement et sincèrement mes très chers parents, qui ont toujours et sans
limites cru en moi, qui ont su me guider avec amour et bienveillance. Votre soutien et votre confiance ont à vous et à vos multiples sacrifices, que je ne saurai dénombrer. suffisant pour vous faire preuve de ma gratitude et mon amour. Sans oublier mon petit frère pour son soutien et ses efforts considérables pour me booster et me remonter le moral. Merci à ma petite , qui égayait mes journées et faisait des moments difficiles un pur moment de plaisir et de fou rire et qui croyait en moi quand moi- du mal. Merci M. Amine & Nissrine !Je remercie Ahmed, mon cher et tendre époux. Tu as toujours été là à mes côtés, pour les bons
moments comme pour les plus difficiles. Merci pour ta patience, ton amour, tes encourageme tout le long de cette thèse. Mes vifs remerciements vont spécialement à Farid Bouhassoun et Sandrine Layrisse ainsi faisant de moi une des leurs. Un grand merci à toi Sandrine pour avoir relu mes résultats.Merci à toute ma famille, et tout particulièrement à ma très chère tante et mes cousines Samira
et Asma ainsi que mes deux oncles Abdel Malik et Abdel Aziz qui demandaient souvent de mesà ne jamais baisser les bras.
Un grand merci à vous tous !
5Introduction Générale
chaque culture est traitée comme une synthèse originale, do monde est divisé en aires culturelles. »Franz Boas
que la question desdifférences culturelles semble être de plus en plus populaire. Les fusions et les acquisitions se
sont accrues, et les investissements se sont multipliés. intensifié progressivement le contexte interculturel au sein des multinationales. Nombreuses sont les différentes mutations qui ne sont pas sans conséquences sur le marché mondial. En parallèle aux changements économiques, des mouvements migratoires, ont également lieu, un peu partout dans le monde. Ces derniers ont eu un impact sur le tissu socio- économique mais aussi provoqué des tensions au niveau des relations interculturelles en milieu organisationnel. La gestion dans un contexte interculturel constitue entreprises multinationales. Ainsi, tplusieurs facteurs essentiels des différences culturelles, à savoir la notion de temps ou d'espace
personnel, le comportement individuel ou collectif, les relations hiérarchiques, etc. qui sont des
valeurs déterminantes propres à chaque culture.Afin que les entreprises puissent faire face à la mondialisation et pour faciliter leur évolution,
celles-ci doivent contribuer à une nouvelle dynamique interculturelle et anticiper les difficultés
interculturelles pour une meilleure communication. De ce fait, il est essentiel pour chaque ommunication efficiente avec collaborateurs et plus particulièrement, ceux i Car les entreprises sont de plus en plus confrontées à des milieux interculturels, composés de plusieurs nationalités et donc différentes cultures. Il est ainsi devenu très important, voire primordial pour tout manager dans un espace multiculturel, de développer ses compétences en communication interculturelle. 6 La connaissance du monde, comme l'indiquent les travaux de A. Schütz "est basée sur une parents ou nos professeurs ; ces expériences, sous forme de " connaissances disponibles »,fonctionnent comme schèmes de référence»1 qui définissent à un niveau plus large la culture et
llectives.Il existe, également, autant de perceptions de la différence que de cultures et nous reviendrons
sur cette question pour la détailler plus loin. conséquences sont prises globalement dans des espaces où les populations sont absentes. Ces nouveaux lieux de pouvoir mettent en place des scénarios, sans que la parole des hommes et des femmes, qui en vivront toutes les implications, soit entendue, sans que leur créativité soit reconnue2 ». La mondialisation a produit " un village planétaire Luhan,mais on ne sait pas encore quels sont les attributs de ces villageois universels censés le peupler.
tions où une partie des humains décident du sort des autres parties dans une mésentente et une ignorance parfaites.Ne pouvant pas orchestrer les différentes cadences, la mondialisation a discrédité toutes les
certitudes et les formes de la hiérarchie, créant chez les sociétés qui la subissent un scepticisme
force des croyances, voulant que tout soit considéré comme relatif. Nous voyons se profiler derrière ces nouvelles structures organisationnelles les mêmes enjeux, et nous percevons dans la globalisation des stratégies les mêmes défis. Notre monde est unmonde intersubjectif et culturel, constitué de significations qui se sont sédimentées à travers
1 Alfred Schutz, Le chercheur et le quotidien, Méridiens-Klincksieck, 1987, p. 12.
7En effet, les entreprises ne sont pas épargnées par cette nouvelle donne sociétale. Avec
" certitudes » du management.3 conçoit ainsi le management interculturel comme un acte politique qui
consiste à mener des gens, devant partager les mêmes règles de jeu, à vivre ensemble. Aussi,
manière avec laquelle ils réagissent aux règles étade leur manière de réagir aux institutions et aux politiques de leurs pays. La donne culturelle
-temps, la suprématie des réseaux,les révolutions technologiques, la mondialisation des besoins et des phénomènes font que les
formes de communication dans leurs acceptions traditionnelles ne sont plus adéquates. Face à ces nouveaux paradigmes, les organisations doivent faire pr assurer cette interactivité créative devenue vitale ? s non seulement préoccupations des nouvelles stratégies de communication. lle àla discipline et au rendement, il devient plutôt un animateur entouré de collaborateurs
préparer à affronter toute conversion sans affaiblir, pour autant, leur adhésion à la culture de
cette dernière.deviennent plus complexes et plus déterminants quant à la performance. La priorité est donnée
3 Phillippe D'Iribarne, Giving french management a chance, http://www.ecole.org/seminaires/FS1/SEM234/
VA021205-ENG.pdf
8De ce fait, le manager est appelé à gérer la carrière des expatriés, à les préparer aux difficultés
les attitudes diffèrent, quand un des collaborateurs enterre son enthousiasme au premier chocculturel, quand le personnel local voit que les décisions qui affectent sa vie sont prises
" ailleurs », quand on est face à des conceptions nouvelles du travail, de la prise de décision et
Voulant mouler la diversité culturelle en une culture qui serait globale, les mouvements ded'enraciner la notion de différence, qui n'a cessé de gagner du terrain pour devenir une valeur
en soi. Qu'il s'agisse du dialogue politique Nord-Sud, de la coexistence de différents groupesidentités particulières : comment peut-on être à la fois libres, égaux et différents dans une même
société ? Et plus récemment encore, sur une même planète ?également envahie par la question de la différence culturelle. Depuis le début des années 1990,
ter à la finance, à la stratégie et au marketing international.affaires. Plusieurs écrits, congrès et formations sont, depuis, consacrés à la sensibilisation aux
différences culturelles notamment dans les domaines de la négociation internationale, -il de la communication interculturelle ? Quel rôle joue-t-elle au sein de ces entreprises ? Ces questions appellent à un examen sérieux et approfondi du fonctionnement des équipesprocédés a été bien poussée, celle du fonctionnement des équipes et des interactions
9 interculturelles en milieu de travail se fait rare et ne présente pas autant de pertinence. dedifférents pays et soulèvent effectivement des difficultés dans la collaboration interculturelle
mais ne divulguent rien concernant le degré de leur influence sur la qualité du travail ou les ajustements éventuels.Pourtant, les interactions entre per
Comment travailler ensemble quand les langues maternelles ne sont pas les mêmes, quand les systèmes de valeurs ne coïncident pas, quand on ne partage pas la même conception du temps, du travail e dynamique des interactions entres elles. 4B Il serait donc les particularités que présente la communication interculturelle dans un pays arabo-musulman, comme le Royaume du Maroc, et de détecter lesspécificités qui caractérisent la dynamique des équipes interculturelles dans les multinationales
choisies.4http://www.citoyendedemain.net/agenda/diversite-culturelle, consulté le 04/04/2015.
10 ; Dans quelle mesure les multinationales intègrent-elles la dimension interculturelle dans leur stratégie de communication ?Par ailleurs le concept de culture, qui est au centre des théories descriptives des différences
culturelles, est souvent traité dans une perspective synchronique, dénigrant ainsi le rôle et
fondamental de cette discipline, nous nous posons la seconde question formulée comme suit ; En quoi la culture peut-elle constituer un obstacle ou un tremplin à la communication interculturelle, en milieu organisationnel ?De ces questions, découlent trois principales hypothèses, qui ont orienté notre étude et
auxquelles ce travail est sensé apporté des réponses.Hypothèse 1 : Les organisations prennent en considération les différentes dimensions
interculturelles dans leur stratégie interne en intégrant les spécificités culturelles et religieuses
Hypothèse 2 : La connaissance des repères spatio-temporels, religieux et langagiers est
indispensable pour développer une meilleure communication.Hypothèse 3
multiples entre les individus en leur permettant une certaine ouverture relationnelle. récolter des informations précises idées. nous a permis comprendre la structure et le rôle interroger les autochtones sur leurs impressions quant à leur collaboration avec des cadres et managers français, et ce grâce à notre questionnaire administré en ligne. 11Dans notre cas, cette approche nous permet de constater de manière globale et complète le rôle
différentes organisations.De ce fait, n
communication interculturelle dans la stratégie de chacune des entreprises interrogées, de recueillir des témoignages des responsables et de leurs collaborateurs, fonctionnement du processus communicationnel entre des collaborateurs ayant des points devue différents, une culture différente, des valeurs et des convictions divergentes, et enfin
détecter les facteurs qui affectent le plus la communication dans un tel contexte et qui par ravail, nous combinons deux instruments de recueil de données, à savoir -dirigé et le questionnaire. Ce qui a nécessité, des visites régulières aux lieux concernés. Le premier outil consiste en , présent sur place, avec une attitude plus ou moins marquée de non- des réponses données, dans le sens où nous pouvons fiabilité des dires des interlocuteurs. En effet, selon Thiétart, "destinée à collecter, dans la perspective de leur analyse, des données discursives reflétant
mental conscient ou inconscient des individus »5. donc pas eu de contact direct avec les répondants, le but était de rassembler un plus grand nombre de réponses utiles pour la compréhension de la perception des autochtones de leurs managers français.Ainsi, pour répondre à nos questions de recherche nous avons suivi le cheminement ci-après :
Dans la première partie, nous nous consacrons à la revue de littérature de toutes les notions liées
et les controverses suscitées face à sa complexité et aux différentes acceptations qui lui ont été
5 Raymon-Alain Thietart, Méthodes de recherche en management, Dunod, Paris, 2007.
12 consacrées dans un second chapitre.Dans la deuxième partie, nous essayerons de faire la démonstration pratique de la méthodologie
proposée et de vérifier la validité des variables culturelles telles que révisées et complétées.
interculturelle au sein des entreprises françaises, implantées au Maroc, choisies pour notre terrain de recherche. Enfin, à la lumière des nouvelles connaissances acquises, nous essayerons de proposer un modèle de communication interculturelle adaptable à des situations de communication dans un contexte interculturel, ainsi que des recommandations, utiles pour chaque manager souhaitant dans un contexte culturel marocain, en lui offrant une meilleure compréhension des attitudes et des comportements de ses différents collaborateurs autochtones. 13Première partie :
Approches conceptuelles et
théoriques 14 15Introduction de la première partie
La question de recherche qui nous préoccupe porte sur la perception des cadres français de la e ais aussi théorique.Ce autour de notre question de recherche
et nous permet de faire le lien avec les principaux concepts clés de notre étude. -Pierre Gingras : " La théorie et avant tout un moyen de donner un sens à nos connaissances, on peut la définir comme un ensemble de propositions logiquement reliées, en encadrant un plus ou moins grand nombre de faitsobservés et formant un réseau de généralisation dont on peut dériver des explications pour un
certain nombre de phénomènes sociaux6 ». Ainsi, cette partie expose le cadre théorique et conceptuel de notre recherche qui porte sur la communication interculturelle en milieu organisationnel. enentreprise. Ainsi, pour mieux appréhender notre thème de recherche, il nous a fallu parcourir la
Nous présenterons ainsi, les enjeux de la culture et de la communication interculturelle ainsique les concepts clés qui leur sont liés et qui ont guidé notre travail de recherche. Mais avant
nous avons jugé nécessaire de présenter en premi le fameux axiome de Paul Watzlawick7, " on ne peut pas ne pas communiquer8 », l,6 Benoit Gauthier (dir), La théorie et le sens de la recherche, in Recherche Sociale de la problématique à la collecte
des données, PUQ, Québec, 2003, p. 1047 Paul Watzlawick, J. Helmick-Beavin, Don D. Jackson, Une logique de la communication, Points Essais, Paris, 2014
8 De Saint Geoges Pierre, La loi du silence, CEACO, Bruxelles, 1980
16tels que les objectifs, les enjeux, les caractéristiques, etc. Plusieurs spécialistes et auteurs se
sont intéressés à la communication, ce qui, Ainsi, pour entamer ce chapitre, nous tenterons dans un premier temps de définir le mot " communicationévoquerons ensuite les différents modèles de communication en donnant un aperçu historique
un deuxième lieu, les différentes théories des organisations en citant les principaux auteurs et les différents types ainsi que leur évolution au fil des années, caractéristiques de chacune d. Dans le point suivant de ce chapitre, qui est centré sur la communication organisationnelle, nousaborderons les différentes communications des organisations en présentant les définitions et les
principes de base de la communication interne et la communication interpersonnelle ainsi queleurs objectifs, composantes, techniques et caractéristiques. En démontrant bien évidemment,
la raison du choix de ces deux types de communication et non pas d'autres. 17Chapitre I :
Communication et organisation
18 19 Section I : Communication : de la simple transmission susceptible de subir des transformations.I. Définitions et enjeux de la communication
1. Essais de définitions
Le teurs i attribuait depuis son apparitiondans la langue française. Ce terme se transforme, à la fin du XVème siècle en objet auquel on
participe en commun. Viendra ensuite, au cours du XVIème siècle, une nouvelle définition, qui
se rapprochera de communier et de prier. Avant de lui attribuer le sens de transmettreEn effet, la communication se trouve au carrefour de plusieurs disciplines, à savoir la
-ci constituent ses fonde dynamique qui intervient dans un fonctionnement. Passage ou échange de messages entre un sujet émetteur et un sujet récepteur au moyen de signes et de signaux9 ». Autrement dit, la bjet et un sujet10. elles, une définition caractérisant la communication comme un processus social. Nous citons ladéfinition proposée dans le dictionnaire des sciences humaines et qui englobe les différents
9 Paul Watzlawick, J. Helmick-Beavin, Don D. Jackson , Op. Cit.
10 Kerbrtat-Orecchioni Cathrine, La conversation, Seuil, Paris, 1996
20 la communication désigne toute interaction sociale à travers un message. Cela sous-entend une relation entre un émetteur, qui envoie un message àun récepteur à travers un canal. La nature du canal intervient de manière significative dans
on doi la signification du message11. »Plusieurs autres
Cependant, la définition de J. Devito nous a paru la plus complète et nous explique ce processus
de manière plus claire,parasites, se produit dans un contexte, a un certain effet et comporte une possibilité de
rétroaction12 ». Le contexte comprend plusieurs éléments, à savoir le cadre spatial et temporel, le but de leur nombre, leurs caractéristiques individuelles et leurs relations mutuelles-13. transmission.Toutefois, l
commun idéologique et linguistique. La communication entre émetteurs et récepteurs est une sans elle les communicants ne se comprendront pas.De façon générale, la communication désigne le fait de transmettre une information, une pensée
Il faut néanmoins
11 Sylvie Mesure, Patrick Savidan (dir.), Le dictionnaire des sciences humaines, PUF, Paris, 2006, p. 168
12 Joseph A. Devito, Les fondements de la communication humaine, Ed. Gaëtan Morin, Paris, 1993, p. 5
13 Kerbrtat-Orecchioni Cathrine, Op. Cit.
21transmet des a pour fonction première de permettre la communication interpersonnelle dans les diverses situations
14 ».
Ainsi, dans toute communication il y a le contenu et le relationnel, de ce fait, communiquer précisé Dominique Wolton15, qui selon lui, la communication est la recherche de la relation et compte du récepteur.Ou encore, comme le souligne Goffman, "
donné se trouvent en présence continue les uns des autres.16 »érer, car il faut toujours une
appropriation.Tour à tour, elle est connaissance, aide à la décision, ouverture au monde, aptitude à travailler
mieux et plus vite. Comme objet, produit, procédé, méthode, etc. technologies les plus modernes pour circuler en temps réel.Actuellement les gestionna
collectons, nous la traitons de différentes façons et nous la stockons de sorte à ce14 Kerbrat-OrecchioniCatherine, Le discours en interaction, Armand Colin, paris, 2005, p. 9
15 Wolton Dominique, Sauver la communication, Flammarion, Paris, 2005
16 Goffman Ervin, La mise en scène de la vie quotidienne : La présentation de soi, Minuit, Paris, 1973, p. 23
22R. Escarpit a de son
ensemble, il précise donc que la communication est un acte et 17.Quant à J. M. Floch18
qui permet de transmettre des significations entre les personnes. Il est lié aussi bien au langage,
un mot, une action, un évènement, etc. nous sommes dans un processus communicationnel. Lacommunication est donc un phénomène omniprésent. Elle est donc une condition inhérente à
société. Suite à ces différentes définitions, nous pouvons en déduire que la communication est unéchange entre une source et une cible et vice versa, car elle est supposée engendrer un feedback.
a été traduit par différents schémas de communication décrits et théorisés par de nombreux
auteurs. Et comme nous ne communiquons pas uniquement afin de transmettre un message ou uneinformation, mais aussi dans un but précis, il est donc important de préciser les différents enjeux
qui motivent nos interactions.2. Les enjeux de la communication : dans quel but communique-t-
on ?Il existe différents enjeux qui sous-
Bourdieu, "
njeux19 ». Autrement dit tout acte de communication a des enjeux, nous communiquons toujours dans un but. Les enjeux psychosociaux de la communication sont très nombreux, cependant nous en retenons quatre, les enjeux identitaires, les enjeux territoriaux, les enjeux relationnels et enfinquotesdbs_dbs50.pdfusesText_50[PDF] différenciation lecture cycle 3
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