[PDF] le théâtre des corps chez Jean?Jacques Bouchard et labbé de Choisy





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le théâtre des corps chez Jean?Jacques Bouchard et labbé de Choisy

Les Confessions de Jean-Jacques Bouchard et les Mémoires de l'abbé de Choisy illustrent diversement le recours au paradigme théâtral par les libertins qui 

:
Tous droits r€serv€s Les Presses de l'Universit€ de Montr€al, 1998 Ce document est prot€g€ par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne. l'Universit€ de Montr€al, l'Universit€ Laval et l'Universit€ du Qu€bec " Montr€al. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche.

Choisy

Fr€d€ric Charbonneau

Charbonneau, F. (1998). Sexes hypocrites : le th€...tre des corps chez Jean†Jacques Bouchard et l'abb€ de Choisy. 34
(1), 107‡122. https://doi.org/10.7202/036094ar

R€sum€ de l'article

Au XVIIe siˆcle, l'inscription de l'exp€rience sexuelle dans les r€cits de soi se ressent de la transition entre deux discours, th€ologique et m€dical, sur les questions relatives au corps. Les Confessions de Jean-Jacques Bouchard et les M€moires de l'abb€ de Choisy illustrent diversement le recours au paradigme th€...tral par les libertins qui cherchent " donner une forme €crite " cette exp€rience.

Sexes hypocrites.Le théâtre des corps chez

Jean-Jacque

s

Bouchar

d e t l'abb d e Chois y

FREDERI

C

CHARBONNEA

U am not what I am.

Shakespeare

Othello,

I I Entr e l' ave u d e l a chai r a u confessionna l e t l e chucho

-tement dans le cabinet du psychiatre, Michel Foucault a montrénaguère la continuité : l'obligation faite à chacun de dire sonsexe, à l'affût des fautes

o u de s perversions d e déplie r e t d

escruter son désir là où il se love, qui en fait un secret et l'objetd'une enquête - pour le salut, ou pour la guérison1. Au siècle

d e l a fo i qu e fu t l e dix-septièm e e n

France

parm i le s cierge s e

tles bûchers de sa Contre-Réforme, le libertinage fut l'attituded'une minorité d'opposants et de transgresseurs : par allégeanceintellectuelle, par tempérament o

u facilit d e moeurs le s liber

-tins se sont moqués des dogmes ; ils n'ont pas toujours échappéà l'impératif de la confession. Savante, mondaine, laïque, elleengage subrepticement certains libertins en des voies qui

an

-noncent l'emprise médicale et sociale de la norme sur la viesexuelle. À partir de deux cas, trop excentriques pour êtregénéralisés mais qui vaudront par leur étrangeté même, puisquenous visons

c e qu i précisémen t excèd e le s bonne s moeurs deu x" monstres2 » qui ont d'ailleurs peu en commun hormis ce 1 Miche l

Foucault

Histoire

de la sexualité. I La volonté de savoir, Paris

Gallimard

1976
2 I l v a d e so i qu e le s monstre s don t nou s parlon s son t le s texte s eux -mêmes et non pas leurs auteurs, et qu'il ne saurait y avoir ici nulle condamnation moral e n i mêm e diagnosti c d'aucun e façon

108 Études françaises, 34,1

caractèr e d'aveu nou s voudrion s décrir e e t analyse r de s forme

sde narration de l'expérience sexuelle qui ne ressortissent pas àla confession religieuse ni au cadre établi par l'Église lors duConcile de Trente3.

Nou s prenon s ic i pou r acqui s qu'i l n' y a pa s d e sexualit

ééternelle qui chercherait à se dire par tous moyens disponibleset dont les interdits seuls moduleraient les incarnations, maisque la sexualité elle-même est un objet historique4 ; davantageencore, nous supposons que la forme écrite de l'aveu fait partieintégrante de l'expérience du sexuel, qu'elle ne lui succède nine s'y surajoute, comme le cadre à la toile peinte, mais plutôtqu'elle la prolonge, la complète, la fixe. La période qui nousintéresse, et qui va de la mort d'Henri IV à celle de Louis XIV,avec ses traits intellectuels, culturels et sociaux, commandaitcertaines formes de perception et d'énonciation du sexe,distinctes et particulières. Notre but n'est pas d'en expliquerl'émergence, mais d'en saisir l'inscription ; faire la part en ellesde ce qui dure et de ce qui naît, des emprunts, des altérations.

Jean-Jacque

s

Bouchard

érudi

t attach a u

Cardina

lBarberini et clerc du Sacré Consistoire, a écrit en latin la plu-part de ses oeuvres : Pétri La Senoe Vita (1637), Monumentum

Romarum

(1638) N. C.

Fabricii

Peiresci

senatoris

Aquensis

laudatio (1638) De

Ascentione

Christi

oratio ad

Urbanum

VIII (1640) 5 Mai s i l laissai t s a mor t un e important e liass e d e papier s secret s

àCassiano DaI Pozzo, dont deux manuscrits autographes,aujourd'hui conservés à Paris, contenant des confessions et unjournal de voyage, demeurés inédits jusqu'à la fin du XIXe siècle6.

3 Su r l a confessio n auriculair e e t s a mis e e n situatio n d u secret voi rGaëtane Lamarche-Vadel, De la duplicité. Les figures du secret au XVIIe siècle, Paris, L a

Différence

1994
p 9-39

.4. Cf. Foucault, op. cit., II : L'Usage des plaisirs, p. 10.5. Né à Paris le 30 ou le 31 octobre 1606, mort à Rome le 27 août 1641." Fils de Jean Bouchard, secrétaire du roi, et de Claude Merceron, parenteéloignée de Ménage. Sa famille était une famille de magistrats, récemment etmodestement noble. » Emanuele Kanceff, " Introduction » au Journal de Jean-Jacques Bouchard, 1.1, Torino, G. Giappichelli, 1976, p. IX. Sur la vie, la person-nalité, la réputation et l'oeuvre de Bouchard, outre la substantielle introduction

d'E

Kanceff

voi r surtou t d e Ren

Pintard

Le

Libertinage

érudit

dans la

premièremoitié du XVIIe siècle, Paris, Boivin, 1943, inter alia p. 200-203, 209-214, 231-245 ; etsa mise au point " Un autre Jean-Jacques Bouchard ? », XVIIe siècle, XXXII, 2(1980), p. 225-244.

6 M s Nouv acq fr 423
6 d e l a Bibl Nat. e t m s 50
2 d e l a Bibl d e l'Écol

edes Beaux-Arts. Le récit des confessions occupe les 26 premiers folios du ms dela B. N. L'ensemble a fait l'objet d'une première édition par Alcide Bonneau en1881 sous le titre Les Confessions de Jean-Jacques Bouchard parisien, suivies de son voyage

de Paris Rome en 1630,
Paris

Isidor

e

Liseux

XXVI-25

8 p

L'éditio

n d e référenc eest celle d'E. Kanceff, citée supra] sur la fortune du manuscrit, voir p. Ci-cvi. Sexes hypocrites. Le théâtre des corps chez Jean-Jacques Bouchard 109 e t l'abb d e Chois y l'insta r d e beaucou p d'autre s texte s autobiographique

s" d'Ancien Régime, ceux-ci ont dû n'avoir que fort peu delecteurs, Bouchard vivant, parce qu'il y révèle des " moeursdéplorables » qui ne pouvaient que faire obstacle à sa carrièreecclésiastique - ainsi d'ailleurs qu'à toute autre forme decarrière7.

Est-c e pou r s e protége r e n ca s d e fuit e qu'i l a

écri

t so n text

eà la troisième personne ? Il était assez fréquent que les Mémoiresle fussent - par exemple à la même époque ceux d'Agrippad'Aubigné - , par un pastiche de grand seigneur qui n'auraitpas tenu soi-même la plume, par souci d'afficher son impartia-lité, ou par pudeur enfin face à l'emploi de la voix personnelle.Mais cette mise à distance est ici redoublée par un singulierartifice : non seulement Bouchard parle de lui-même commed'un autre, mais il nomme cet autre Oreste ; mieux : OpeoTsÇ,en caractères grecs. Les autres noms sont à l'avenant : sa mèreest XÀ.VT£|LiV£OTp(X - ou alors NiKee, la Victoire - , son pèreAyaiieuvcùv, etc. Le vingt-septième folio du manuscrit de la B. N.fournit la clef des pseudonymes, valable aussi bien pour lesconfessions que pour le journal, sans quitter l'alphabet d'em-prunt. Cette liste de noms joue sur plusieurs registres. Il y ad'abord des transpositions simples : Pellault devient IleteoÇ,Hullon YXX(ÙV. Puis des traductions : Fontenay est rendu parNaiOKpr|V£, "le lieu de la fontaine », Luillier par EtaxioÇ," l'huile », Rozée par ÀopÇoÇ, " la rosée » ; des anagrammes,d'ailleurs traditionnels : Catherine s'écrit ApOeviicn, Isabelle,AXXicfiee ; des allusions et des pseudonymes : Gassendi estnommé ETtiKOUpoÇ à cause de ses travaux sur Epicure, La MotheLe Vayer TuPepo, par référence à celui d'Orasius Tubero qu'ilse plaisait à prendre8, la soeur de notre auteur Epojieve, c'est-à-dire " objet d'amour ». Viennent enfin les emprunts à la fable :Claire est nommée Ay^oropoÇ, d'après la fille de Cécrops, punie

7 [D]'un e famill e aisé e d e l a bourgeoisi e parisienne [il tenta san s avoi r reç u le s ordres d'obteni r u n

évêché

o u u n importan t bénéfice e n raiso n d e se s connaissance s e t de s relation s qu'i l s'étai t faite s parm i le squotesdbs_dbs13.pdfusesText_19
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