[PDF] BNP 27 oct. 2021 Jean-Michel





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Institution et charisme dans lÉglise de 1846 à nos jours :

5 - Joachim BOUFLET – Philippe BOUTRY Un signe dans le ciel. Les apparitions de la Vierge



revue HISTOIRE DE LEDUCATION

Philippe MARCHAND: Sur l'histoire de l'enseignement de l'histoire. rer des formes anciennes d'encadrement scolaire comme les maîtres.



Ce document est le fruit dun long travail approuvé par le jury de

en France et Poa dans l'actuel Burkina Faso a été créé par un ancien coopérant en pharmacie. Jean-Pierre LEGAIT. 76 Le Comité Catholique contre la Faim et 



Analyses sémiologiques et sémiotiques comparées de discours

Monsieur Eric LANDOWSKI Directeur de recherche



DES NOMS ET DES LIEUX :

14 mai 2008 Jean-Robert PITTE Professeur



Archives de sciences sociales des religions 112

31 déc. 2000 conceptions des anciens nahuas ou des actuels tzeltals repousse-t-elle la vision ... les foules rassemblées par... le pape Jean-Paul II ...



BNP

27 oct. 2021 Jean-Michel Bezat. Le pape doit reporter son voyage en Irak. D'autres obstacles attendent Jean Paul II en l'an 2000 dans ses déplacements.



LEurope à gauche enfin par Michel Rocard

1 jui. 2022 paient à cette réunion. – (AFP.) Première béatification d'un gitan à Rome. VATICAN. Jean Paul II a béatifié un Gitan dimanche 4 mai à Rome





La perception de lislam par les élites françaises (1830-1914)

Jean Pierre Luis6 qui caractérise les élites « représentants du sommet de la écriture de l'histoire de l'islam ancien étant rejetée et un débat ...

LeMondeJob: WMQ2910--0001-0 WAS LMQ2910-1 Op.: XX Rev.: 28-10-99 T.: 11:09 S.: 111,06-Cmp.:28,11, Base : LMQPAG 21Fap: 100 N

o : 0412 Lcp: 700 CMYK 55
e

ANNÉE ± N

o

17031 ± 7,50 F - 1,14 EURO FRANCE MÉTROPOLITAINEFONDATEUR : HUBERT BEUVE-MÉRY ± DIRECTEUR : JEAN-MARIE COLOMBANIVENDREDI 29 OCTOBRE 1999Allemagne, 3 DM ; Antilles-Guyane, 9 F ; Autriche,25 ATS ; Belgique, 45 FB ; Canada, 2,25 $ CAN ;Côte-d'Ivoire, 850 F CFA ; Danemark, 15 KRD ;Espagne, 225 PTA ; Grande-Bretagne, 1 £ ; Grèce,500 DR ; Irlande, 1,40 £ ; Italie, 2900 L ; Luxembourg,46 FL ; Maroc, 10 DH ; Norvège, 14 KRN ; Pays-Bas,3 FL ; Portugal CON., 250 PTE ; Réunion, 9 F ;Sénégal, 850 F CFA ; Suède, 16 KRS ; Suisse, 2,10 FS ;Tunisie, 1,2 Din ; USA (NY), 2 $ ; USA (others), 2,50 $.

International............. 2

France.......................... 6

Soci•t•......................... 9

R•gions........................13

Horizons......................14

Entreprises .................18

Communication........ 20

Tableau de bord........ 21Aujourd'hui................ 24

M•t•orologie, jeux.. 27

Carnet .......................... 28

Culture......................... 29

Guide culturel............ 31

Kiosque........................ 32

Abonnements............ 32

Radio-T•l•vision....... 33

ACTIVE:LMQPAG:WM

busy

LE MONDE DES LIVRES

aAu sommaire :

Jean Starobinski,

Mario Rigoni Stern,

Léon Askénazi...

Canal plus

de partenaires

ARNAUD LAGARDÈRE

LES NÉGOCIATIONS en vue

d'une prise de participation du groupe Lagard˜re dans CanalSa- tellite sont sur le point d'aboutir.

En revanche, elles ne sont pas ter-

min•es sur l'autre ®liale de Ca- nal+, Multith•matiques, dont Ar- naud Lagard˜re souhaiterait acqu•rir la minorit• de blocage.

Lire page 20

DÉCÈS

Rafael Alberti,exil et poésie

Né en 1902 à Puerto de Santa Maria

(Cadix), où il est mort jeudi 28 octobre, le poète et dramaturge espagnol Ra- fael Alberti a traversé le XX e siècle en accompagnant tous ses mouvements,

à commencer par le surréalisme et le

communisme. Combattant aux côtés des républicains pendant la guerre ci- vile de 1936, il a ensuite connu trente- huit années d'exil avant de rentrer en

Espagne en 1977. p. 28

PÉTROLE

Elf-Total,destins croisés

Elf la ¯amboyante, avec ses explora-

teurs et ses " barbouzes », est devenue of®ciellement, jeudi 28 octobre, une ®- liale de TotalFina, dirigé par Thierry

Desmarest (à droite sur la photo).C'est

l'épilogue d'une rivalité de plus d'un demi-siècle.La pilule est dif®cile à ava- ler pour les salariés d'Elf qui rejettent la responsabilité de la défaite sur leur président, Philippe Jaffré(à gauche), qui part vendredi.p.14 et 18

M. DEL POZO/REUTERSJ. DABAGHIAN/REUTERS

Lionel veut donner des belles couleurs à son bilan, comme Tony

CHAQUE responsable de la communication

des ministres de Lionel Jospin a reçu la même lettre : une convocation, le mardi 26 octobre, du directeur du service d'information du gou- vernement (SIG), Bernard Candiard, pour préparer un " ouvrage bilan-perspectives du gouvernement ». L'objectif, explique la note, est " d'am•liorer la m•morisation de l'action du gouvernement dans l'opinion ». Une sorte de " tableau de bord », a résumé, au cours de la rencontre, Manuel Valls, conseiller du premier ministre, en expliquant qu'un tel document serait aussi une " preuve de transparence et d'avanc•e d•mocratique ».

Histoire d'inspirer les ministres en panne

d'idées, la convocation n'est pas arrivée seule. Jointe à la lettre, les chargés de communica- tion socialistes, communistes, verts, radicaux ou chevènementistes ont aussi trouvé la pho- tocopie du bilan annuel 1998-1999 du gouver- nement de Tony Blair. Un livre de quatre- vingt-dix pages, " attractif et vivant », précise la note, prototype intéressant pour tout res- ponsable qui, comme Lionel Jospin, veut lais-

ser une trace et aider, comme il dit, la fameuse" mémorisation » des Français. Les Français

manqueraient-ils d'idées ? Non. Simplement, en publicité comme en édition, les Anglais savent y faire. Sur la couverture de So what are we doing ?(Alors, que sommes-nous en train de faire ?), choisi par l'équipe blairiste pour son document, trône un appareil-photo. Les jeunes conseillers du prime ministeront en ef- fet eu l'idée d'en con®er aux fonctionnaires de chacun des ministères pour qu'ils illustrent, chacun à sa manière, les grands chapitres ± éducation, famille, business, travail et af- faires sociales, santé ± de l'action gouverne- mentale. La mise en page est très " bran- chée ». " Sans r•aliser exactement le m-me type d'ouvrage, nous envisageons d'entamer un tra- vail comparable », indique le SIG. A l'instar du rapport britannique, où les photos" per- mettent d'illustrer l'action du gouvernement dans une r•gion en particulier ± le travail et les affaires sociales “ Aberdeen, le business “ Liver- pool », Matignon souhaite " une approche tr˜s concr˜te, centr•e sur l'am•lioration de la vie

quotidienne des FranØais. »Les émissaires desdifférents ministères ont sagement écouté

MM. Candiard et Valls exposer leur projet.

Pour cette phase dite " exploratoire », il leur a été conseillé de solliciter les préfets, proches des réalités. Le ministère de l'intérieur a fait remarquer que les chiffres de la sécurité sont assez criti- qués. " C'est vrai que nous avons des r•sultats •conomiques formidables, mais, sur la s•curit• et la justice, c'est autre chose », ont dit

MM. Valls et Candiard. Pragmatique, le

conseiller chargé de la communication a ajou- du document, il faut aussi des chiffres mau- vais.»

Ils ont juré leurs grands dieux qu'il ne

s'agissait absolument pas de copier les travail- listes, mais juste de s'inspirer du beau bilan en couleur de la très jeune équipe de Tony. De rafraîchir un peu la communication gouverne- mentale. Et de ne pas laisser en jachère la " mémoire » des gouvernés d'aujourd'hui,

électeurs de demain.Ariane Chemin

Jacques Chirac

et la justice a

LE PARLEMENT se r•unira

en Congr˜s, le 24 janvier

2000, pour adopter le volet constitu-

tionnel de la r•forme de la justice.

En annonØant cette d•cision, mer-

credi, M. Chirac l'a assortie du sou- hait que " le gouvernement puisse approfondir son dialogue avec les deux Assembl•es d'ici “ la r•union du

Congr˜s », a®n de " trouver l'accord

le plus large possible ». Le pr•sident de la R•publique tente ainsi de faire porter sur Lionel Jospin la responsa- bilit• d'un •ventuel •chec au

Congr˜s, oŸ doit se d•gager une

majorit• des trois cinqui˜mes des d•put•s et s•nateurs. Initiateur de la r•forme de la justice, ®n 1996,

M. Chirac sait que sa d•marche ne

fait pas l'unanimit• “ droite.

Lire page 7

RELIGIONS

Nouveauxprotestants

Les assises du protestantisme, qui ont

lieu tous les quatre ans, se tiendront du

29 au 31octobre au Palais des congrès

de Versailles. La communauté protes- tante regroupe environ un million de

®dèles. Elle est confrontée depuis quel-

ques années à l'émergence d'églises pentecôtistes et évangéliques d'inspi- ration anglo-saxonne. Ces mouve- ments, qui rassembleraient déjà plus de 300 000 ®dèles, sont moins libéraux sur les múurs que les calvinistes de l'Eglise réformée et les luthériens d'Al- sace-Moselle.p. 9

A. PINOGES/SIRIC

BILL CLINTON a reØu Romano

Prodi, pr•sident de la commission

europ•enne, pendant pr˜s d'une heure, mercredi 27 octobre “ la

Maison Blanche, pour tenter

d'aplanir les diff•rends am•ricano- europ•ens, “ quelques semaines de la conf•rence de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), qui doit se r•unir “ Seattle (Etats-Unis) du 30 novembre au 3 d•cembre.

Les deux parties admettent que

" des divergences demeurent ». Ils veulent •carter la perspective d'une nouvelle guerre commer- ciale. Les discussions vont donc se poursuivre a®n d'•viter de vider la conf•rence de Seattle de tout contenu.

Am•ricains et Europ•ens ont des

visions de l'organisation du commerce mondial qui s'opposent radicalement. Les Am•ricains veulent que l'OMC serve “ lever de nouvelles barri˜res commerciales (agriculture, services, audiovisuel).

C'est pourquoi ils insistent pour

que les Europ•ens modi®ent leur politique agricole, acceptent d'im- porter du búuf aux hormones oudiminuent leur soutien aux pro- ductions de bananes des Cara'bes.

Les Europ•ens, qui seront repr•-

sent•s dans ces n•gociations par le

FranØais Pascal Lamy, commissaire

europ•en charg• du commerce, veulent de leur cþt• que l'OMC de- vienne une sorte de grand juge-ar- bitre de la mondialisation et qu'elle b"tisse peu “ peu des r˜gles concernant les investissements, l'environnement, le social, etc.

Romano Prodi et Bill Clinton

sont cependant parvenus “ rappro- cher l•g˜rement leurs points de vue. Les Etats-Unis acceptent que l'OMC " joue un rþle moteur dans la r•solution des probl˜mes qui surgi- ront dans une •conomie mondialis•e au si˜cle prochain ». Les Europ•ens ont indiqu• qu'ils feront d'ici “ no- vembre de nouvelles propositions sur la banane. En France, vingt or- ganisations de gauche appellent “ des manifestations, le 27 no- vembre, contre " la marchandisa- tion totale du monde ».

Lire page 2

et notre éditorial page 15

Seattle : comment éviter la guerre commerciale

bBúuf aux hormones, bananes, OGM : Bill Clinton et Romano Prodi tentent de réduire leurs divergences à cinq semaines de la conférence de l'OMC bLes Etats-Unis veulent une plus grande liberté du commerce mondial bLes Européens réclament un renforcement des règles du jeu

POINT DE VUE

Information médicaleet conflits d"intérêts par Jerome P. Kassirer O

N a peine “ croire

qu'il y ait beaucoup de n•cessit•s plus im- portantes que l'exac- titude de l'information, et jamais dans notre histoire autant d'infor- mation n'a •t• offerte “ un si grand nombre. S'agissant de la sant• et de la m•decine, au nouvel int•r-t pu- blic pour leur connaissance a cor- respondu une augmentation des vecteurs d'information. Si les re- vues m•dicales •taient les sources principales de nouvelles il y a une d•cennie, aujourd'hui les communi- qu•s des services de presse des so- ci•t•s m•dicales, des centres uni- versitaires et des instituts m•dicaux se disputent l'attention du public.

Cette voracit• d'information m•di-

cale est stimul•e par la prolif•ration de milliers de sites m•dicaux sur In- ternet. Certains sont dignes de foi, d'autres pas.

La presse tire l'essentiel de ses in-

formations m•dicales d'un petit •chantillon parmi des milliers de re- vues, s•lection tenue depuis long- temps comme la plus ®able. Pour- tant, nos meilleures revueselles-m-mes suscitent aujourd'hui une certaine m•®ance.

Au cours de la derni˜re d•cennie,

on s'est aperØu qu'un petit nombre de r•dacteurs en chef de ces revues avaient •t• victimes de con¯its d'in- t•r-ts ®nanciers qui avaient pu alt•- rer leur impartialit• quant au choix de l'article “ publier. L'an dernier, des chercheurs de Toronto ont d•- clar• que les auteurs d'articles sur un certain type de m•dicaments contre l'hypertension seraient plus enclins “ en donner un avis favo- rable s'ils avaient un lien ®nancier avec une ®rme vendant le m•dica- ment que des experts ind•pen- dants.

Lire la suite page 17

Jerome P. Kassirerancien

r•dacteur en chef du " New En- gland Journal of Medicine », a •t• contraint de d•missionner “ la suite d'un con¯it avec la soci•t• propri•- taire de cette publication.

Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par

Guillaume Villeneuve.

L'enqu-te

sur la MNEF aLe numéro un du PS marseillais,

François Bernardini,

en garde à vue aL"ancien directeur de la mutuelle,

Olivier Spithakis,

devait être mis en examen aLes socialistes redoutent l"impact de l"affaire sur les élections municipales à Paris

Lire page 6

LeMondeJob: WMQ2910--0002-0 WAS LMQ2910-2 Op.: XX Rev.: 28-10-99 T.: 11:10 S.: 111,06-Cmp.:28,11, Base : LMQPAG 21Fap: 100 N

o : 0413 Lcp: 700 CMYK

INTERNATIONAL

LE MONDE / VENDREDI 29 OCTOBRE 1999

2 Des problèmes subsistent pour l'adhésion de la Chine De nouveaux pourparlers entre l'Union europ•enne (UE) et la Chine, en d•but de semaine “ Gen˜ve, n'ont pas permis d'aplanir les divergences qui subsistent dans la perspective de l'adh•sion de P•- kin “ l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Pour parvenir “ un accord, l'UE souhaite obtenir de la Chine de plus grandes conces- sions sur les tarifs douaniers, l'acc˜s aux march•s des produits non agricoles et agricoles ainsi que des services. Selon le repr•sentant de la Commission de Bruxelles, il sera dif®cile de surmonter les obs- tacles qui persistent avant la conf•rence minist•rielle de Seattle, ®n novembre, contrairement “ certaines d•clarations am•ricaines. P•kin frappe depuis treize ans “ la porte de l'organisation commerciale, mais l'Union europ•enne et les Etats-Unis s'y sont op- pos•s jusqu'ici faute d'obtenir des changements commerciaux qu'ils jugent suf®sants de P•kin. ±(Corresp.) aMANIFESTATION : une ving- taine d'organisations de gauche, dont ATTAC (Association pour la taxation des transactions ®nan- ci˜res pour l'aide aux citoyens), la

Conf•d•ration paysanne, la CGT,

la FSU, le PCF, les Verts, la LCR ont appel•, mercredi 27 octobre, “ manifester contre " les pr•tentions de l'Organisation mondiale du commerce », le 27 novembre " dans toute la France ». Dans un communiqu•, les signataires ex- pliquent qu'ils veulent emp-cher la " course “ la marchandisation totale du monde ».

L'Europe n'est plus une forteresse

LES ...TATS-UNIS pr•sentent tra-

ditionnellement l'Europe comme un bastion protectionniste. Les diri- geants des Quinze, eux, parlent de l'Europe comme d'" une des zones commerciales les plus ouvertes du monde », comme le dit souvent le pr•sident franØais Jacques Chirac.

OŸ est la v•rit• ? Les nombreuses

querelles transatlantiques, qui ne vont pas manquer de dominer les discussions de Seattle, vont donner l'occasion “ Washington de renouve- ler ses accusations. Les faits ten- draient “ donner raison aux Am•ri- cains, puisque ceux-ci enregistrent un d•®cit commercial important avec l'Europe (27 milliards de dollars en 1998), et que les Europ•ens d•- gagent r•guli˜rement d'insolents ex- c•dents commerciaux avec le reste du monde.

L'Europe doit-elle ouvrir davan-

tage ses march•s ? Les Am•ricains, mais aussi les pays asiatiques en crise et la plupart des pays en d•ve- loppement le pensent. En pr•sentant la position am•ricaine avant Seattle, mardi 26 octobre “ Washington, le sous-secr•taire d'Etat am•ricain charg• du Commerce David Aaron a essentiellement point• du doigt la politique agricole de l'Europe et ac- cessoirement du Japon : " leur ap- proche du nouveau cycle de n•gocia- tions commerciales est principalement motiv•e par le d•sir de prot•ger leur politique agricole, consid•rable fac- teur de distorsion des •changes ».

Mr. Aaron indiquait que 85 % des

subventions aux exportations agri- coles dans le monde •taient r•alis•es en Europe. Il soulignait que rien ne s'opposait davantage au d•veloppe- ment des pays pauvres que les sub- ventions europ•ennes aux exporta- tions agricoles et les droits de douane exorbitants qui s'appliquent en la mati˜re (" des tarifs [droits de douanes] qui n'ont pas chang• depuis la seconde guerre mondiale »).

En fait, “ l'exception de la poli-

tique agricole, l'Europe est plus ou- verte aujourd'hui qu'elle a pu l'-tre dans le pass•. Le dernier rapportd'•valuation de l'OMC sur l'Europe date de novembre 1997. Ce docu- ment se f•licitait d•j“ d'" un progr˜s continu de l'Europe vers un r•gime commercial ext•rieur plus lib•ral de- puis 1995 », notamment gr"ce “ la mise en úuvre des engagements pris dans le cadre de l'Uruguay

Round et la cr•ation du March•

unique. On craignait que ce dernier, tout en lib•ralisant les march•s int•- rieurs, se traduirait par des restric- tions plus grandes “ l'•gard des pays non-europ•ens. Cela ne s'est pas produit.

RELATIONS ÉQUILIBRÉES

" L'Europe n'est pas une forteresse commerciale, elle est m-me tr˜s ou- verte m-me si elle ne l'est pas autant que Singapour. En tous cas il y a plus de similarit•s que de diff•rences des deux cþt•s de l'Atlantique », souligne l'•conomiste am•ricain Joseph Fran-

Øois, de l'universit• de Rotterdam.

" M-me les Am•ricains n'osent plus parler de l'Europe comme d'une forte- resse. Le bilan comparatif des protec- une grande similitude entre les Etats-

Unis et l'Europe, mais les barri˜res ne

sont pas concentr•es sur les m-mes secteurs et il est tr˜s dif®cile de les me- surer », indique de son cþt• Guil- laume Gaulier, •conomiste au

Centre d'Etudes Prospectives et d'In-

formations Internationales (CEPII).

M-me si les restrictions commer-

ciales passent par d'autres mesures que les droits de douane (quotas, normes techniques ou d'hygi˜ne pu- blique, mesures anti-dumping...),

Guillaume Gaulier souligne que les

protections en mati˜re agricole sont globalement du m-me niveau des deux cþt•s de l'Atlantique m-me si elles sont beaucoup plus visibles du cþt• europ•en. Quant aux droits de douane sur les produits industriels, ils atteignent aujourd'hui en moyenne 5 % en Europe contre 3 “

4 % aux Etats-Unis, selon Joseph

FranØois. Au Br•sil, ils sont de 24 % !

Le secteur ®nancier de m-me que

celui du textile sont plus ouverts enEurope qu'aux Etats-Unis. Par ail- leurs, les pics tarifaires am•ricains sont concentr•s sur un petit nombre de secteurs, alors que les droits de douane europ•ens sont plus harmo- nis•s.

Analys•es sur une p•riode longue

de vingt-cinq ans, les relations commerciales entre l'Europe et les

Etats-Unis sont relativement •quili-

d•®cit au d•triment des Am•ricains.

Les deux zones avancent donc en re-

lative harmonie dans l'ouverture de leurs march•s. " Nous sommes aussi ouverts sinon plus que les Am•ricains », indique-t- on “ la Commission europ•enne. A

Bruxelles, on insiste naturellement

sur les bons points de l'Europe, par exemple “ propos des march•s pu- blics ±un dossier que les Quinze voudraient mettre sur la table “quotesdbs_dbs26.pdfusesText_32
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[PDF] Béatrice Biscans est Directeur de Recherche au CNRS au