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Exercices Corrigés Séries de Fourier Ep_2 &#Fourier - YouTube

18 jan 2022 · Dans cette vidéo je donne une résumé du cours sur les séries de Fourier avec un exemple Durée : 10:27Postée : 18 jan 2022

  • Comment calculer la série de Fourier ?

    Sn(f )(t) = f (t ? 0) + f (t + 0) 2 . Autrement dit, la série de Fourier de f converge pour tout réel t et l'on a S(f )(t) = f (t ? 0) + f (t + 0) 2 .
  • Comment montrer qu'une fonction est Developpable en série de Fourier ?

    La fonction f est périodique et continue par morceaux, elle est donc développable en série de Fourier et la série convergera en tout point vers f(x) si f est continue en x et vers [f(x+) + f(x-)]/2 sinon (résultat établi par Dirichlet).
  • Comment Etudier la convergence d'une série de Fourier ?

    Théorème sur la convergence normale d'une série de Fourier : Soit f : R ? C une fonction périodique de période T, continue et lisse par morceaux (C1 par morceaux). =? Alors pour tout t ? R, la série de Fourier SN f(t) converge normalement (et donc uniformément), vers f(t) quand N ? +?.
  • En effet, la théorie des séries de Fourier permet de décomposer toute fonction périodique en une somme de sinuso?s, c'est à dire en une somme de fonctions trigonométriques que l'on appelle polynôme trigonométrique. Cette décomposition passe par le calcul de ce que l'on appelle les coefficients de Fourier.

1Analyse T4, TD n° 4 / Vendredi 7 octobre 2016

Convolution, transformée de Fourier

1. Produit de convolution.

2. Propriétés de la convolution.

3. Transformation de Fourier.

4. Transformation de Fourier inverse.

5. Exercices corrigés.

6. Avec Maple.

Pierre-Jean Hormière

____________

1. Produit de convolution

Soient f et g deux fonctions définies sur R, à valeurs réelles ou complexes. On nomme convolée de f et g, et l"on note f * g , la fonction définie sur R par : "x Î R ( f * g )(x) =

¥--dttgtxf).()(.

Cette définition est incomplète : des hypothèses sur f et g sont nécessaires pour assurer

l"existence et la convergence, pour tout x, de l"intégrale à paramètre ci-dessus. Certains espaces fonctionnels E sont stables pour la convolution ; celle-ci induit dans E une loi de composition interne bilinéaire, commutative, associative. Dans d"autres cas, f * g est

définie pour (f, g) Î E´F, où E et F sont des espaces fonctionnels différents ; elle est alors

seulement bilinéaire.

Commençons par des exemples.

Exemple 1 : fonctions-portes

Pab ( a < b ).

On nomme ainsi la fonction en escaliers positive d"intégrale 1 définie par : P

Soit f une fonction

R ® R ou C continue par morceaux sur tout segment. Alors f * Pab est bien définie sur

R, et :

( f * P ab)(x) = ∫

¥--dttPtxfab).()( = ab-1∫-

b adttxf).( = ab-1∫ -ax bxduuf).(.

La convolée f * P

ab associe à tout x la valeur moyenne de f sur le segment [x - b, x - a].

C"est une moyenne glissante. Notons que :

i) f * P ab est continue. ii) Si f est continue, f * P ab est C1 et ( f * Pab )"(x) = abbxfaxf iii) Si f est C k, f * Pab est Ck+1 et ( f * Pab )(k+1)(x) = abbxfaxf kk iv) Si b ® a+, ( f * P ab)(x) ® f(x - a).

Cas particuliers

: Pour h > 0 ( f * P

0,h)(x) = h1∫-

x hxduuf).( , ( f * P-h,0)(x) = h1∫ +hx xduuf).(, ( f * P-h,h)(x) = h21∫ -hx hxduuf).(.

2Calculons la convolée de deux fonctions portes : ( P

ab * Pcd )(x) = cd-1∫ -cx dx abduuP).( = ))((1abcd--long( [x - c, x - d] Ç [a, b] ).

Si d - c £ b - a, on trouve :

 0 si x - c £ a , i.e. x £ a + c.

))((abcdacx---- si x - d £ a £ x - c , i.e. a + c £ x £ a + d.

( P

ab * Pcd )(x) =  ab-1 si a £ x - d £ x - c £ b, i.e. a + d £ x £ b + c.

))((abcdxdb---+ si x - d £ b £ x - c , i.e. b + c £ x £ b + d.

 0 si x - d ³ b , i.e. x ³ b + d. C"est une fonction continue, affine par morceaux, à support fini.

En particulier, pour a > 0 :

 0 si x £ - 2a ( P

-a,a * P-a.a )(x) =  )2(²41xaa- si |x| £ 2a On trouve une fonction-chapeau Cha.

 0 si x ³ 2a. Exemple 1 : graphes de P----1,1 et P----1,1 **** P----1,1 .

Il résulte de ce qui précède, par linéarité, que si f et g sont des fonctions en escaliers à

support borné, c"est-à-dire nulles en dehors d"un segment de

R, f * g est continue affine par

morceaux et à support borné.

Exemple 2 : gaussiennes.

Notons ga ( a > 0 ) la gaussienne ga(x) = ²axe-. Je dis que la convolée de deux gaussiennes est encore une gaussienne : g a * gb = ba+pgab/(a+b) .

En effet, ( g

a * gb )(x) = dteebttxa.²)²(∫ -- = dteaxaxttba.²2²)(∫

On peut alors conclure à l"aide du :

Lemme : Si a > 0 , ∫ -dte cbtat.2² = ap2exp aacb84²- .

Ce lemme suppose connue l"intégrale de Gauss

¥--dtet.² = p, et se montre par mise du

trinôme sous forme canonique et changement de variable. 3 -dte cbtat.2² = ∫ ++-dteaacbabta.84²)²2(2 = exp aacb84²-∫

¥-+-dteabta.

)²2(2 = ap2exp aacb84²- ( poser u = t + ab2, puis s = u2a).

Notons G

m,s² ( s > 0 ) la fonction Gm,s² (x) = ps21

²2)²(s

mxe C"est une fonction continue, positive, intégrable, d"intégrale 1, et vérifiant :

¥-dxxxGm).(²,s = m , ∫

¥--dxxGmxm).()².(²,s = ²s.

Je dis que G

m,s² * Gm,s² = Gm+m",s²+s"² .

Il s"agit de vérifier que :

ps21ps2"1∫ ----dtee mtmtx."²2)²"(

²2)²(ss = pss2"²²1+

"²)²(2)²"(ss+---mmxe. Cela découle du lemme précédent, ou du fait que G m,s² (x) = ps21²21sg(x - m). > with(plots): color=COLOR(RGB, rand()/10^12, rand()/10^12, rand()/10^12)); display({p(-1,2),p(2,1),p(1,3)});

Graphes de G-1,2, G2,1 et G1,3 = G -1,2 **** G2,1

Ce résultat a une conséquence importante en théorie des probabilités : si deux variables

aléatoires indépendantes X et Y suivent les lois normales

NNNN(m, ²s) et NNNN(m", "²s) respec-

tivement, leur somme X + Y suit la loi normale

NNNN(m + m", ²s+ "²s).

Exemple 3 : fonctions nulles sur ]----¥¥¥¥, 0[. Soient f et g deux fonctions continues par morceaux sur R, nulles sur ]-¥, 0[. Alors

Du coup, pour tout

x, l"intégrale ∫

¥--dttgtxf).()( converge.

f * g )(x) = ∫- xdttgtxf0).()( pour tout x ³ 0 . ( f * g )(x) = 0 pour tout x < 0

Exercice

: Pour (n, l) Î N*´R, soit fn,l définie par fn,l(x) = xnenxl.)!1( 1 si x > 0, 0 si x < 0. Vérifier que "(n, p) Î N*´N* "l Î R fn,l * fp,l = fn+p,l .

42. Propriétés de la convolution

2.1. Fonctions c.p.m. à support borné.

Une fonction f : R ® R est dite à support borné s"il existe un segment [a, b], dépendant de

⇒ f(x) = 0. Soit KKKK l"espace vectoriel des fonctions continues par morceaux sur R à support borné. Théorème 1 : Si f et g sont éléments de KKKK, f * g est définie sur R, continue, à support compact. ( KKKK, +, *) est une algèbre commutative et associative.

De plus,

¥-*dxxgf).)(( = (∫

¥-dssf).()(∫

¥-dttg).().

Preuve

Supposons f nulle hors de [a, b], g nulle hors de [c, d], Fixons x. La fonction t ® f(x - t).g(t) est continue par morceaux nulle hors de [c, d].

Donc ( f * g )(x) =

d cdttgtxf).()( est définie pour tout x. g )(x) = 0. L"application (f, g) ® f * g est bilinéaire, commutative (changement de variable u = x - t).

Si f et g sont continues, ( f * g )(x) =

d cdttgtxf).()( est continue en vertu du théorème de

continuité des intégrales à paramètres. Si g est en escaliers à support borné, g est combi-

naison linéaire de fonctions-portes, donc f * g est continue. On en conclut que si f et g sont continues par morceaux, f * g est continue. L"associativité se montre par intégrales doubles. Proposition 2 : Si l"une des fonctions f ou g est C k (0 £ k £ ¥), il en est de même de f * g. Définition : On appelle suite en delta toute suite (j n) d"éléments de KKKK vérifiant les trois axiomes : (D1) "n "x j n(x) ³ 0 (D2) "n ∫ ¥-dttn).(j= 1 (D3) ("a > 0) limn®¥ ∫³ajtndtt).(= 0. Exemples : Soit j un élément de KKKK à valeurs ³ 0 et tel que ∫

¥-dtt).(j = 1.

Il est facile de montrer que

jn(x) = n.j(nx) est une suite en delta.

Les plus simples des fonctions

j sont les fonctions-portes P-a,a et les fonctions chapeau Cha.

Admettant que la fonction

q(x) = exp1²1-x si |x| < 1, 0 si |x| ³ 1, est C

¥, on en déduit qu"il

existe une suite en delta formée de fonctions C

Théorème 3 : Soit (jn) une suite en delta. Pour toute f continue à support borné, la suite ( f *

jn ) converge simplement vers f sur R.

Indication de preuve

: Noter que ( f * jn )(x) - f(x) =∫ a ajdtxftxftn)].()().[( + ∫³--ajtndtxftxft)].()().[(. Corollaire 1 : L"algèbre (KKKK, +, *) est sans élément unité.

Preuve

: Supposons que (KKKK, +, *) ait un élément unité.

5Il existerait une fonction d telle que "f Î

KKKK f * d = f .

Considérons alors la suite en delta j

n(x) = n.j(nx), où j est la fonction chapeau Ch1.

On aurait "n Î N j

n * d = jn . En vertu du théorème 3, (jn * d)(0) = jn(0) ® d(0). Or j n(0) = n/2 ® +¥. Impossible. Remarque : Le grand physicien P.A.M. Dirac a introduit une " fonction » d définie par d(x) = 0 pour x ¹ 0 , d(0) = +¥ et

¥-dxx).(d = 1.

Une telle fonction n"existe pas, mais les mathématiciens ont montré qu"il existe bien un " objet »

(une mesure, une distribution) satisfaisant à ces propriétés. La convolution a un élément neutre d,

mais cet objet n"est pas une fonction, il n"appartient pas aux espaces fonctionnels usuels, un peu

comme l"unité imaginaire n"appartient pas aux nombres réels. Cette mesure de Dirac, on peut la voir

comme " limite » d"une suite en delta (j n). C"est pourquoi les suites en delta s"appellent aussi " approximations de l"unité ».

Corollaire 2 : Toute fonction f continue à support borné est limite simple (et même

uniforme) d"une suite de fonctions C

¥ à support borné.

Preuve

: Il suffit de choisir une suite en delta formée de fonctions C¥ à support borné.

2.2. Fonctions intégrables nulles à l"infini.

Espaces fonctionnels

· LLLL¥ est l"espace vectoriel des fonctions continues et bornées sur R. CCCC0 est l"espace vectoriel des fonctions continues sur R, tendant vers 0 en ±¥. LLLL1 est l"espace vectoriel des fonctions continues et intégrables sur R.

MMMM = CCCC0 Ç LLLL1 l"espace des fonctions continues sur R, intégrables et tendant vers 0 en ±¥.

· LLLL2 est l"espace vectoriel des fonctions continues et de carré intégrable sur R.

Proposition : Si f est élément de

LLLL¥ et g est élément de LLLL1, leur convolée f * g est définie sur

R, et est élément de

LLLL¥ .

Si de plus f est élément de CCCC0 , il en est de même de f * g.

Si f est Cn et a toutes ses dérivées f(k) ( 0 £ k £ n ) bornées sur R, il en est de même de f * g.

Proposition : MMMM est stable par convolution. (MMMM, +, *) est une algèbre commutative, associa- tive, sans élément unité.

Proposition

: Si f et g sont éléments de LLLL2, leur convolée f * g est définie sur R.

63. Transformation de Fourier

Soit f une fonction définie sur R, continue par morceaux sur tout segment, à valeurs réelles

ou complexes. On appelle transformée de Fourier de f, la fonction F, notée aussi

FFFF f oufˆ,

définie sur

R par :

"x Î R F(x) = FFFF f (x) = fˆ(x) = ∫

¥--dttfeixt).(.

Cette définition est incomplète : des hypothèses sur f sont nécessaires pour assurer la

convergence, pour tout réel x, de l"intégrale à paramètre ci-dessus. Voici la plus simple :

Proposition 1 : Si la fonction f est intégrable sur R, sa transformée de Fourier est définie,

continue et bornée sur R. De plus, elle tend vers 0 quand x tend vers ±¥.

Preuve

: Si f est intégrable, c"est-à-dire si l"intégrale ∫

¥-dttf.)( converge, alors pour tout réel

x, l"intégrale ¥--dttfeixt).( est absolument convergente. Donc F est définie sur R. Elle est continue en vertu du théorème de continuité des intégrales à paramètre :

La fonction (x, t)

® )(tfeixt- est :

i) Pour tout x, continue par morceaux en t ; ii) Pour tout t, continue en x ; iii) Enfin, elle possède la majorante intégrable |)(tfe ixt- | = | f(t) | .

De plus, F est bornée, car | F(x) |

¥-dttf.)(.

Enfin, pour montrer que F(x) tend vers 0 quand x tend vers

±¥, cassons F(x) en trois :

F(x) =

¥--Aixtdttfe).( + ∫--B

Aixtdttfe).( + ∫

Bixtdttfe).(.

Soit e > 0. Choisissons A et B > 0 tels que ∫

¥-Adttf.)( £ e et ∫

Bdttf.)( £ e.

A et B étant ainsi choisis, nous savons que

∫--B Aixtdttfe).( ® 0 quand x ® ±¥, en vertu du lemme de Riemann-Lebesgue. Par conséquent $a > 0 "x |x| ³ a ⇒ |∫--B Aixtdttfe).(| £ e , et alors | F(x) | £ 3e. Cqfd

Proposition 2 : Si la fonction t ® tn f (t) est intégrable sur R, la transformée de Fourier de f

est de classe C n, et F(n)(x) = ∫

¥---dttfeitixtn).()(.

Si toutes les fonctions

t ® tn f (t) sont intégrables sur R, la transformée de Fourier de f est de classe C

¥, et, pour tout n, F(n)(x) = ∫

¥---dttfeitixtn).()(.

Remarque

: C"est le cas en particulier si pour tout n, lim t®±¥ tn f (t) = 0. De telles fonctions

sont dites " à décroissance rapide ». Au fond, plus f tend vite vers 0 à l"infini, plus sa

transformée de Fourier F est régulière.

Proposition 3 : Si f est paire, F(x) = ∫

¥--dttfeixt).( = 2∫

0).().cos(dttfxt

Si f est impaire, F(x) =

¥--dttfeixt).( = - 2i∫

0).().sin(dttfxt .

Théorème 4 : Si f et g sont éléments de MMMM, c"est-à-dire intégrables et tendent vers 0 en ±¥,

F F F F ( f * g ) = ( F F F F f ).( FFFF g ).

7Preuve

: Une preuve formelle est facile, par intégrales doubles.

Elle est rigoureuse et élémentaire si f et g sont à support borné. Dans le cas général, il faut

recourir à une version plus forte du théorème de Fubini.

Exemples

1) Fonction porte

Soit a > 0, P

-a,a(t) = a21 si |t| < a, 0 pour |t| > a ( peu importent les valeurs en ± a ), alors

FFFF P-a,a(x) = F(x) = a21∫

--a aixtdte. = a21 aaixtixe --- = iaxee axiax 2 -- = axax)sin( pour x ¹ 0, et F F F F P-a,a(0) = F(0) = 1.

Bien entendu, P

-a,a est à décroissance rapide, donc F est C¥.

Remarque

: Si a ® 0+, P-a,a ® d, mesure de Dirac (en 0), et FFFF P-a,a(x) = axax)sin( ® 1.

Ce qu"on peut noter

FFFF d = 1. Ceci n"a pas de sens rigoureux dans le cadre de cet exposé.

2) Fonction chapeau.

Il s"agit de la fonction définie par Cha(t) = ²41a(2a - | t |) pour |t| £ 2a, Cha(t) = 0 sinon.

Par parité, F(x) =

²21a∫-

adtxtta 2

0).cos().2( = ( une IPP ) = ²²)²(sin

xaax.

Remarque

: Cha = P-a,a * P-a,a et FFFF(Cha) = FFFF (P-a,a).F(F(F(F(P-a,a).

3) Fonction exponentielle.

Soit a > 0, f(t) = tae-. f est à décroissance rapide.

Par parité, F(x) = 2

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