[PDF] ÉCOLES INCLUSIVES 5 nov. 2020 Marchienne (Charleroi) :





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Région de Bruxelles Capitale

Ecole primaire d'enseignement spécialisé libre. - Centre Jean Herbet. Faubourg de. Charleroi 3B. 6041 GOSSELIES 071-352268 maternel et fondamental.



Liste des implantations retenues pour le projet pilote Connectivité

Ecole international le verseau E.L.C.E. (école libre de coiffure et Charleroi. 1. Ecole ... Institut d'enseignement secondaire spécialisé La Clairière.



Lenseignement de type 5 ou lécole à lhôpital

19 août 2011 Rappelons-le l'enseignement spécialisé est organisé en 5 types. Chacun est adapté à un handicap ou ... 4 écoles sur la région de Charleroi;.



Circulaire 8634 du 16/06/2022 Organisation des écoles d

16 juin 2022 écoles d'enseignement spécialisé (Index I) et l'aide-mémoire des documents à ... Charleroi-Hainaut Sud comprenant les communes suivantes :.



ÉCOLES INCLUSIVES

5 nov. 2020 Marchienne (Charleroi) : il est d'ac- cord d'ouvrir une classe « diffé- rente » dans son établissement. Une école spécialisée de la région.



RÉPERTOIRE DOUTILS FAVORISANT/RENFORCANT LESTIME

10 nov. 2016 www.ecoles-en-sante.ch/data/data_274.pdf. • En prêt au CLPS : 1b avenue Général Michel 6000 Charleroi



NOM Prénom Fonction/Poste Établissement/Organisation

École des hautes études en génie de l'eau des procédés industriels et de l' professeure des écoles spécialisée ... cabinet du bourgmestre - Charleroi.



Spécialisation en pédiatrie et néonatologie

Haute Ecole de la province de Hainaut - CONDORCET spécialisé en soins intensifs et aide ... Ecole clinique de Montignies-Sur-Sambre (Charleroi).



RÉPERTOIRE HAINUYER DES STRUCTURES IMPLIQUÉES DANS

Zone géographique d'action : Charleroi et alentours Intervention à l'école. Autre. Autre ... 1 Kinésithérapeute spécialisé en psychomotricité ...



Département PÉDAGOGIQUE

PÉDAGOGIQUE. Charleroi. Mons. Morlanwelz. Haute École Provinciale de Hainaut - Condorcet. Retrouvez nos programmes d'études sur www.condorcet.be.

DOSSIER

DU MOIS

AU SOMMAIRE

P endant longtemps, peu de petits Belges ont eu la possibilità d"aller É l"àcole. Beau- coup devaient travailler !

En 1914, l"enseignement de-

vient obligatoire pour les en- fants de 6 É 14 ans. Pourtant, une partie de la population pense que certains enfants sont incapables de suivre un parcours scolaire.

En 1931, le loi oblige les enfants

souffrant d"un handicap physi- que ou mental É aller É l"àcole.

Ces enfants vont dans des

àcoles ordinaires et tentent de

s"en sortir vaille que vaille (tant bien que mal). é partir de

1950, on voit apparaètre les

premires sections et àcoles destinàes aux enfants handi- capàs.

En 1970, la Belgique fait parler

d"elle avec une initiative origi- nale : la mise en place d"un sys-tme organisà pour les enfants qui ont un handicap. L"idàe est de les prendre en charge en fonction de leurs besoins et capacitàs. C"est l"enseigne- ment " spàcial », aujourd"hui appelà " spàcialisà ». Les àl- ves y avancent É leur rythme, non par annàe scolaire, mais par àtapes. Aujourd"hui, ils progressent en quatre phases, appelàes maturitàs, avant d"al- ler jusqu"au CEB (certificat d"àtudes de base).

Intégration et inclusion

Peu à peu, de plus en plus de

parents veulent inscrire leur enfant `diffàrent" dans l"ensei- gnement ordinaire. Certaines

àcoles acceptent et les projets

s"improvisent avec la bonne volontà des uns et des autres.

C"est l"intàgration : l"enfant

doit s"adapter É l"àcole, s"àqui- per...

Au dàbut des annàes 2000,

l"idàe d"inclusion s"installe : c"est l"àcole qui doit s"adapter et non plus l"enfant (ce qui ne supprime pas ses difficultàs et ses efforts !). Le dàcret (la loi) pràvoit qu"un enfant É besoins spàcifiques peut suivre tout ou une partie des cours dans uneàcole ordinaire, avec des aides et des " amànagements (adaptations) raisonnables ».

La Belgique reconnaèt ce droit

É l"àcole inclusive dans une

Convention (accord) des Na-

tions unies relative aux droits des personnes handicapàes.

Le temps passe et les mentali-

tàs àvoluent encore. Dans le

Pacte d"excellence qui ràorga-

nise l"enseignement de de- main, il est pràvu qu"un enfant

É besoins spàcifiques ne

pourra tre orientà vers l"en- seignement spécial que si on constate qu"il ne peut plus pro- gresser dans l"ordinaire malgrà les amànagements raisonna- bles. L"inclusion devient la r- gle et l"enseignement spàcia- lisà, une exception...

De l"exclusion à l"inclusion

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SURDITÉ

Des classes bilingues

p. 2

Sainte-Marie

Namur organise,

depuis 20 ans, des classes bilingues franais-langue des signes.

DIFFÉRENCES

Des outils pour tous

p. 3

À force de vivre avec

une multitude d"enfants É besoins divers, les diffàrences se banalisent, et les outils sont lÉ pour tous.

BESOINS

Les droits des enfants

p. 4

Quels sont les droits

des enfants É besoins spàcifiques ? Ces droits sont-ils respectàs en

Belgique ? Que

faudrait-il faire ?

ÉCOLES INCLUSIVES

M axence est incapable de marcher sur ses deux jambes. Pour se dàplacer, il a besoin d"un fauteuil roulant.

Marine est trisomique. Son dàve-

loppement intellectuel est lent, diffàrent, et son corps manque de tonus.

Timào a des troubles autistiques. Il

vit dans sa bulle, a d"ànormes diffi- cultàs É se connecter É ses àmo- tions et É celles des autres. Parfois, comme il ne parvient pas É expri- mer ce qu"il ressent, il " explose », pique une crise.

Clara est sourde. Elle a subi plu-

sieurs opàrations qui lui permet- tent d"entendre un peu, mais pas trs clairement.

Pour Erwan, apprendre É lire est

aussi difficile qu"escalader une montagne : les lettres se màlan- gent ! Il est dyslexique.

Tous ces enfants ont des besoins

spàcifiques, particuliers, person- nels. Pour eux, la vie n"est pas sim- ple... et l"àcole encore moins ! Tout cela parce qu"ils sont `diffàrents", qu"ils ne sont pas `ordinaires" comme on dit parfois.

C"est quoi, être différent ?

Pourtant, ces différences, généra-

lement pràsentàes comme des handicaps, sont des particularitàs parmi d"autres. Si on y ràflàchit bien, on est tous diffàrents... et c"est heureux !

Dans ce dossier, nous allons dans

des àcoles qui mlent des enfants dits `É besoins spàcifiques" et des enfants `ordinaires". Dans ces àco- les, les àquipes pàdagogiques (di- recteur, enseignants, àducateurs,

PMS...) font tout pour inclure cha-

cun et le faire progresser É son rythme. Mme si ces projets sont compliquàs et demandent beau- coup d"ànergie et de moyens, le vi- vre-ensemble dans ces àtablisse- ments est d"une belle richesse.

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L"école de demain sera-t-elle inclusive ?

Sera-t-elle ouverte É tous les enfants,

méme s"ils ont des besoins particuliers ?

Nous sommes allàs voir comment se vit

l"àcole inclusive aujourd"hui. Ensemble à l"école malgré les différences

Repères

Dans l"enseignement spécia-

lisà, les enfants sont ràpartis en " catàgories » appelàes " types ». L"enfant est orientà vers un type en fonction de son " handicap » principal.

Par exemple, un enfant qui se

dàplace en chaise roulante est en type 4. Un enfant avec des dàficiences visuelles (problèmes de vue) est en type 6. L"enfant qui a un han- dicap auditif (d"oue, pour en- tendre) est en type 7. Le type

8 est pràvu pour les enfants

qui ont des difficultàs dans le dàveloppement du langage ou de la parole et/ou dans l"apprentissage de la lecture, de l"àcriture ou du calcul.

C"est le cas d"enfants qui ont

des problèmes appelàs dys- lexie, aphasie, dyscalculie, dysorthographie...

Handicap ? Besoins spécifiques ?

De plus en plus, le mot " handicapé » pour désigner quelqu"un est mal vu. Une idée fait son chemin :

ce n"est pas la personne qui est handicapàe, c"est l"environnement dans lequel elle vit qui, en àtant

inadaptà, la handicape ! Pour montrer que c"est l"environnement et l"organisation de la sociàtà qui sont

problàmatiques, on parle de plus en plus, de personne " en situation de handicap ». Autrement dit, ce

n"est pas la personne qui est handicapàe, c"est la situation dans laquelle elle se trouve qui fait obstacle.

Dans ce dossier, nous parlons d"enfants É besoins spàcifiques, qui est un terme plus large et qui

convient É tous les enfants concernàs. C"est le terme officiel utilisà pour organiser les àcoles inclusives.

1Supplàment au JDE du 5 novembre 2020

enfants à besoins spécifiques, mais de s"adapter à chaque

Éléve de l"École... et de mettre en

valeur ce que l"Éléve sait faire, et de le prÉparer à progresser vers de nouveaux objectifs.

L"ambiance est à la coopÉration,

l"ouverture d"esprit, la bien- veillance, l"entraide, l"empathie (ètre capable de se connecter au ressenti de l"autre). Le handi- cap s"efface pour n"ètre qu"une diffÉrence parmi d"autres. Et parfois, c"est lors d"une fète d"anniversaire à la maison que les parents dÉcouvrent que tel copain, dont leur enfant parle tout le temps, est trisomique ou en chaise roulante... D ans cette école, on ac- cueille des enfants sourds depuis les an- nÉes 1960. Peu à peu, d"autres enfants à besoins spÉ- cifiques ont rejoint l"École. Ces

Éléves devaient s"adapter à

l"École, ils Étaient en intÉgration.

Il y a quatre-cinq ans, l"École dÉ-

cide d"adopter la pÉdagogie ac- tive (les Éléves dÉcouvrent et apprennent par eux-mèmes).

Elle devient aussi inclusive :

c"est l"École qui s"adapte aux en- fants à besoins spÉcifiques. PrÉ- occupation des enseignants : que fait-on pour que chaque enfant se sente bien ?

La question est compliquÉe, car

l"École accueille 8 Éléves triso- miques, 4 aveugles, 16 sourds et malentendants, 15 enfants " dys », des Éléves qui ont des syndromes qui font qu"ils sont plus lents dans leur pratique scolaire...

Des outils pour tous

Des enfants ont du mal à rester

assis sur une chaise toute la journÉe ? Les classes devien- nent flexibles : selon leurs be- soins, par moments, les Éléves peuvent s"asseoir sur un tapis, un ballon, un tabouret ou un coussin, dans un canapÉ... ou travailler debout sur des tables hautes. Pour les pieds des en- fants nerveux, un Élastique est tendu en bas des bancs. Des coussins d"Équilibre sont dispo- nibles.

Les enfants qui ont des troubles

de l"attention peuvent mieux se concentrer s"ils ont sur les oreilles un casque qui les isole de bruit. Il y a quatre ou cinq casques dans la classe, que cha- cun peut employer quand il en ressent le besoin.

Pour certains dyslexiques, les

feuilles recto verso posent pro- bléme. Les profs ne donnent plus que des feuilles imprimÉes d"un seul ctÉ.

Quand il y a un enfant malen-

tendant dans une classe, l"ensei- gnant porte un mi- cro (voir photo) qui envoie le son de sa voix, en attÉ- nuant les bruits ambiants, dans un appareil auditif à l"oreille de l"enfant.

Pour les malvoyants, des TV-

loupes permettent d"agrandir les textes et de travailler " en grand ». L"alphabet braille (en relief, pour les aveugles) est affi- chÉ dans les classes avec en- fants aveugles. Les enfants qui apprennent à lire dÉcouvrent les mots en braille et en texte

Écrit.

part certains outils trés spÉci- fiques (spÉciaux), tout est disponible pour chacun et pour tous.

Tous différents

L"idée est de ne

pas diffÉrencier les

Éda / N.L.

Que fait-on pour

que chaque enfant se sente bien ?

Telle est la

question de l"àquipe pàdagogique de l"àcole Singelijn, É

Woluwe-saint-

Lambert

(Bruxelles).

Une école oùchacun se sent bien

Ici, chacun a ses différences et l"école s"adapte. D epuis cinq ans, cette

École de Basécles

(Belúil, province du

Hainaut) travaille

avec Sainte-Gertrude, une

École d"enseignement spÉcia-

lisÉ. Selon leurs besoins, les

Éléves en inclusion dans

l"École ordinaire reoivent ainsi des aides de spÉcialistes de cette École.

Les enseignants de Saint-

Franois, eux, suivent des for-

mations un mercredi aprés- midi par mois, pour mieux reconnatre les besoins des

Éléves et dÉcouvrir des nou-

velles mÉthodes, de nouveaux outils...

Aménagements

raisonnables

L"école a aussi réalisé des

" amÉnagements raisonna- bles ».

Les enfants peuvent disposer

de casques antibruit, coussins d"Équilibre, Élastiques aux bancs pour les hyperactifs, petites bascules pour les pieds... Dans une bote " zen », des objets divers permettent de se dÉtendre ou se dÉfouler.

Des petits animaux doux mais

plus lourds que des peluches peuvent apaiser les enfants stressÉs, et, posÉs sur leurs genoux, les aider à se recen- trer.

Pour certains enfants, tout

doit ètre visuel : il y a donc beaucoup de pictogrammes dans l"École. Les tableaux blancs interactifs sont aussi utilisÉs : plus visuels, interac- tifs, plus grands que les feuilles, ils peuvent rÉpondre à certains besoins.

Super-primaires

Sur 150 élèves, l"école compte

18 enfants avec des difficultÉs

d"apprentissage, des difficul- tÉs dys (dyslexiques, dyscal- culiques...) ou des troubles autistiques (l"enfant n"a pas envie d"être touché, a moins de capacitÉ à aller vers les autres, à exprimer ses Émo- tions...).

Douze Éléves à be-

soins spÉcifiques sont dispersÉs dans les classes ordinai- res. Six autres en- fants sont regrou- pÉs dans une classe d"ge de dÉbut pri- maire : ce sont les

Super-primaires.

Madame Maude y

prend le temps nÉ- cessaire pour les faire progresser enquotesdbs_dbs1.pdfusesText_1
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