[PDF] PGCD ET NOMBRES PREMIERS de c : Si b divise





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PGCD ET NOMBRES PREMIERS

Démonstration de c : Si b divise a alors tout diviseur de b est un diviseur de a. Donc le plus grand diviseur de b est un diviseur de a. 2) Algorithme d'Euclide.



PGCD Théorème de Bézout Théorème de Gauss

Si d divise b et r alors d divise toute combinaison linéaire de b et r. Donc d divise bq + r c'est- à-dire d divise a. d est donc un diviseur commun de a 



DIVISIBILITÉ ET CONGRUENCES

0 est divisible par tout entier relatif. Propriété (transitivité) : Soit a b et c trois entiers relatifs. Si a divise b et b divise c alors 



PGCD - PPCM Théorèmes de Bézout et de Gauss

15 juil. 2016 Si b divise a alors pgcd(a b) =



... b divise k?c

c) = 1 donc d'après le théorème de Gauss b divise k?.



DIVISIBILITE DANS ZZ

Soit a b et c trois entiers relatifs. Si a divise b



UPMC 2M220 Arithmétique et algèbre 2017-2018

c = bk . On a alors c2 = abkk donc ab divise bien c2. ... En effet



PGCD ET NOMBRES PREMIERS

de c : Si b divise a alors tout diviseur de b est un diviseur de a. ... Si a et b divisent c et si a et b sont premiers entre eux alors ab divise c.



Université Bordeaux Alg`ebre 3 – Licence 2 Mathématiques Année

Si 9 divise ab et si 9 ne divise pas a alors 9 divise b. 9. Si a divise b ou a divise c



M1MI2016 Codes et Cryptologie Feuille dexercices n 1.

Si a divise c et b divise c et si pgcd(a b)=1 alors ab divise c. Si p est un nombre premier et si p divise ab alors p divise a ou p divise b. 9 Faire ...



PGCD ET NOMBRES PREMIERS

de c : Si b divise a alors tout diviseur de b est un diviseur de a. ... Si a et b divisent c et si a et b sont premiers entre eux alors ab divise c.



Divisibilité et congruences : cours d'arithmétique en terminale

Propriété (combinaisons linéaires) : Soit a b et c trois entiers relatifs Si c divise a et b alors c divise ma + nb où m et n sont deux entiers relatifs Démonstration : Si c divise a et b alors il existe deux entiers relatifs k et k' tels que a = kc et b = k'c Donc ma + nb = mkc + nk'c et donc il existe un entier relatif l = mk + nk



TD ARITHMÉTIQUE ÉLÉMENTAIRE

(a) Si a = b (mod n) alors b = a (mod n) (b) Si a = b (mod n) et b = c (mod n) alors a = c (mod n): (c) Si a = c (mod n) et b = d (mod n) alors a+b = c+d (mod n): (d) Si a = c (mod n) et b = d (mod n) alors ab = cd (mod n): (e) Si a = b (mod n) alors ma = mb (mod mn): Question 13 ** Important : Les deux propriétés suivantes sont-elles



PGCD ET NOMBRES PREMIERS - maths et tiques

On en déduit que a divise c Corollaire : Soit a b et c trois entiers naturels non nuls Si a et b divisent c et si a et b sont premiers entre eux alors ab divise c Démonstration : a et b divisent c donc il existe deux entiers k et k' tel que c = ka = k'b Et donc a divise k'b a et b sont premiers entre eux donc d'après le théorème de

Comment calculer la divisibilité d’une combinaison linéaire ?

a et b sont deux entiers relatifs non nuls. Si a divise b et b divise a, alors a=b ou a=- b. Soient a,b et c sont trois entiers relatifs ( , ). Théorème : divisibilité d’une combinaison linéaire. Soient sont trois entiers relatifs ( ). Si d divise a et b, alors d divise tout entier . En particulier, d divise leur somme et leur différence .

Qu'est-ce que c divise toute combinaison linéaire de A et de B à coefficients entiers ?

On dit que c divise toute combinaison linéaire de a et de b à coeficients entiers. il admet exactement 2 diviseurs entiers naturels distincts. Diviseurs qui sont 1 et lui-même. ( puisque 1 divise tout nombre et tout nombre est diviseur de lui-même. ) 1) La notion de nombre premier ne concerne que les entiers naturels.

Comment calculer les diviseurs entiers ?

Si ca et cb alors cu x a + v x b quels que soient u et v entiers relatifs. On dit que c divise toute combinaison linéaire de a et de b à coeficients entiers. il admet exactement 2 diviseurs entiers naturels distincts. Diviseurs qui sont 1 et lui-même. ( puisque 1 divise tout nombre et tout nombre est diviseur de lui-même.

Comment calculer ordre et divisibilité ?

ordre et divisibilité. Soient a et b deux entiers relatifs. * On dit que a divise b s’il existe un entier relatif k tel que : b = a x k . On note a b * On dit également que b est un multiple de a ou que a est un diviseur de b. si b n’est pas un multiple de a alors a ne divise pas b.

PGCD ET NOMBRES PREMIERS 1

PGCD ET NOMBRES PREMIERS

Partie 1 : PGCD de deux entiers

1) Définition et propriétés

Exemple :

Vidéo https://youtu.be/sC2iPY27Ym0

Tous les diviseurs de 60 sont : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 10, 12, 15, 20, 30, 60 Tous les diviseurs de 100 sont : 1, 2, 4, 5, 10, 20, 25, 50, 100 Les diviseurs communs à 60 et 100 sont : 1, 2, 4, 5, 10, 20

Le plus grand diviseur commun à 60 et 100 est 20. On le nomme le í µí µí µí µ de 60 et 100.

Définition : Soit í µ et í µ deux entiers naturels non nuls.

On appelle í µí µí µí µ de í µ et í µ le plus grand commun diviseur de í µ et í µ et note

Remarque :

On peut étendre cette définition à des entiers relatifs. Ainsi dans le cas d'entiers négatifs, la

recherche du í µí µí µí µ se ramène au cas positif. Par exemple, í µí µí µí µ(-60;100)=í µí µí µí µ(60;100). On a ainsi de façon générale : í µí µí µí µ Propriétés : Soit í µ et í µ deux entiers naturels non nuls. a) í µí µí µí µ(í µ;0)=í µ b) í µí µí µí µ(í µ;1)=1 c) Si í µ divise í µ alors í µí µí µí µ(í µ;í µ)=í µ

Démonstration de c :

Si í µ divise í µ alors tout diviseur de í µ est un diviseur de í µ. Donc le plus grand diviseur de í µ

(qui est í µ) est un diviseur de í µ.

2) Algorithme d'Euclide

C'est avec Euclide d'Alexandrie (-320? ; -260?), que les théories sur les nombres premiers se mettent en place.

Dans " Les éléments » (livres VII, VIII, IX), il donne des définitions, des propriétés et démontre

certaines affirmations du passé, comme l'existence d'une infinité de nombres premiers. " Les nombres premiers sont en quantité plus grande que toute quantité proposée de nombres premiers ».

Il présente aussi la décomposition en facteurs premiers liée à la notion de í µí µí µí µ.

2 Propriété : Soit í µ et í µ deux entiers naturels non nuls. Soit í µ est le reste de la division euclidienne de í µ par í µ. On a : í µí µí µí µ(í µ;í µ)=í µí µí µí µ(í µ;í µ).

Démonstration :

On note respectivement í µ et í µ le quotient et le reste de la division euclidienne de í µ par í µ.

Si í µ un diviseur de í µ et í µ alors í µ divise í µ=í µí µ+í µ et donc í µ est un diviseur de í µ et í µ.

Réciproquement, si í µ un diviseur de í µ et í µ alors í µ divise í µ=í µ-í µí µ et donc í µ est un

diviseur de í µ et í µ.

On en déduit que l'ensemble des diviseurs communs de í µ et í µ est égal à l'ensemble des

diviseurs communs de í µ et í µ. Et donc en particulier, í µí µí µí µ(í µ;í µ)=í µí µí µí µ(í µ;í µ).

Méthode : Recherche de í µí µí µí µ par l'algorithme d'Euclide

Vidéo https://youtu.be/npG_apkI18o

Déterminer le í µí µí µí µ de 252 et 360.

Correction

On applique l'algorithme d'Euclide :

360 = 252 x 1 + 108

252 = 108 x 2 + 36

108 = 36 x 3 + 0

Le dernier reste non nul est 36 donc í µí µí µí µ(252 ; 360) = 36. En effet, d'après la propriété précédente :

í µí µí µí µ(252 ; 360) = í µí µí µí µ(252 ; 108) = í µí µí µí µ(108 ; 36) = í µí µí µí µ(36 ; 0) = 36

Il est possible de vérifier le résultat à l'aide de la calculatrice :

Avec une TI 82/83 :

Touche "MATH" puis menu "NBRE" :

Avec une Casio 35+ :

Touche "OPTION" puis "ð" (=touche F6).

Choisir "Num" puis "ð".

Et choisir "GCD".

TP info sur tableur : L'algorithme d'Euclide

http://www.maths-et-tiques.fr/telech/Euclide.ods (feuille de calcul OOo) 3 TP info sur tableur : L'algorithme le plus performant http://www.maths-et-tiques.fr/telech/Compa_algo.ods (feuille de calcul OOo) Propriété : Soit í µ et í µ deux entiers naturels non nuls.

L'ensemble des diviseurs communs à í µ et í µ est l'ensemble des diviseurs de leur í µí µí µí µ.

Démonstration :

On a démontré précédemment que l'ensemble des diviseurs communs de í µ et í µ est égal à

l'ensemble des diviseurs communs de í µ et í µ. En poursuivant par divisions euclidiennes successives, on obtient une liste strictement décroissante de restes í µ,í µ ,... En effet, on a successivement : Il n'existe qu'un nombre fini d'entiers compris entre 0 et í µ.

Il existe donc un rang í µtel que í µ

â‰ í µ et í µ Ainsi l'ensemble des diviseurs communs de í µet í µest égal à l'ensemble des diviseurs communs de í µ et 0.

A noter qu'à ce niveau ce résultat démontre le fait que dans l'algorithme d'Euclide, le dernier

reste non nul est égal au í µí µí µí µ de í µ et í µ. En effet, í µí µí µí µ(í µ

; 0) = í µ

On en déduit que l'ensemble des diviseurs communs de í µ et í µ est égal à l'ensemble des

diviseurs de í µ

Exemple :

Vidéo https://youtu.be/leI0FUKjEcs

Chercher les diviseurs communs de 2730 et 5610 revient à chercher les diviseurs de leur A l'aide de la calculatrice, on obtient : í µí µí µí µ(2730 ; 5610) = 30. Les diviseurs de 30 sont 1, 2, 3, 5, 6, 10, 15 et 30. Donc les diviseurs communs à 2730 et 5610 sont 1, 2, 3, 5, 6, 10, 15 et 30. Propriété : Soit í µ, í µ et í µ des entiers naturels non nuls.

Démonstration :

En appliquant l'algorithme d'Euclide, on obtient successivement : ;0

Exemple :

Vidéo https://youtu.be/EIcXmEi_HPs

Chercher le í µí µí µí µ de 420 et 540 revient à chercher le í µí µí µí µ de 21 et 27.

En effet, 420 = 2 x 10 x 21 et 540 = 2 x 10 x 27.

Or í µí µí µí µ(21 ; 27) = 3 donc í µí µí µí µ(420 ; 540) = 2 x 10 x 3 = 60. 4 Partie 2 : Théorème de Bézout et théorème de Gauss

1) Nombres premiers entre eux

Définition : Soit í µ et í µ deux entiers naturels non nuls.

On dit que í µ et í µ sont premiers entre eux lorsque leur í µí µí µí µ est égal à 1.

Exemple :

Vidéo https://youtu.be/Rno1eANN7aY

42 et 55 sont premiers entre eux en effet í µí µí µí µ(42 ; 55) = 1.

2) Théorème de Bézout

Propriété (Identité de Bézout) : Soit í µ et í µ deux entiers naturels non nuls et í µ leur í µí µí µí µ.

Il existe deux entiers relatifs í µ et í µ tels que : í µí µ+í µí µ=í µ.

Démonstration au programme :

On appelle E l'ensemble des entiers strictement positifs de la forme í µí µ+í µí µ avec í µ et í µ

entiers relatifs. í µ et -í µ appartiennent par exemple à E donc E est non vide et E contient un plus petit

élément strictement positif noté í µ.

On effectue la division euclidienne de í µ par í µ :

On a alors :

1-í µí µ

Donc í µ est un élément de E plus petit que í µ ce qui est contradictoire et donc í µ = 0.

On en déduit que í µ divise í µ. On montre de même que í µ divise í µ et donc

On conclut que í µ=í µí µí µí µ(í µ;í µ) et finalement, il existe deux entiers í µ et í µ tels que :

Exemple :

Vidéo https://youtu.be/HSrIYM8ufoE

On a par exemple : í µí µí µí µ(54 ; 42) = 6. Il existe donc deux entiers í µ et í µ tels que : 54í µ+42í µ=6. Le couple (-3 ; 4) convient. En effet : 54 x (-3) + 42 x 4 = 6. 5 Théorème de Bézout : Soit í µ et í µ deux entiers naturels non nuls.

í µ et í µ sont premiers entre eux si, et seulement si, il existe deux entiers relatifs í µ et í µ tels

que í µí µ+í µí µ=1.

Démonstration :

- Si í µ et í µ sont premiers entre eux alors le résultat est immédiat d'après l'identité de Bézout.

- Supposons qu'il existe deux entiers relatifs í µ et í µ tels que í µí µ+í µí µ=1.

í µí µí µí µ(í µ;í µ) divise í µ et í µ donc divise í µí µ+í µí µ=1.

Doncí µí µí µí µ

=1. La réciproque est prouvée.

Exemple :

22 et 15 sont premiers entre eux.

On est alors assuré que l'équation 22í µ+15í µ=1 admet un couple solution d'entiers relatifs. Méthode : Démontrer que deux entiers sont premiers entre eux

Vidéo https://youtu.be/oJuQv8guLJk

Démontrer que pour tout entier naturel í µ, 2í µ+3 et 5í µ+7 sont premiers entre eux.

Correction

5

2í µ+3

-2

5í µ+7

=10í µ+15-10í µ-14=1 D'après le théorème de Bézout, avec les coefficients 5 et -2, on peut affirmer que

2í µ+3 et 5í µ+7 sont premiers entre eux.

Propriété : Un entier í µ admet un inverse modulo í µ, si í µ et í µ sont premiers entre eux.

Méthode : Déterminer un inverse modulo í µ

Vidéo https://youtu.be/Pl4FaV5GZvc

a) Déterminer un inverse de 5 modulo 16. b) En déduire les solutions de l'équation 5í µâ‰¡7[16].

Correction

a) 5 et 16 sont premiers entre eux, donc 5 admet un inverse modulo 16.

Déterminons cet inverse :

í µ est inverse de 5 modulo 16, si 5í µâ‰¡1[16]. Or í µ est nécessairement congru à l'un des entiers 0, 1, 2, 3, ... ou 15 modulo 16.

Par disjonction des cas, on a :

í µ modulo 16 0 1 2 3 ...

5í µ modulo 16 0 5 10 -1

6 On peut arrêter la recherche car si 5×3≡-1[16] alors 5× -3 ≡1 16

Ainsi -3 est un inverse de 5 modulo 16.

b) 5í µâ‰¡7[16]. Pour " se débarrasser » du facteur 5, on va multiplier les deux membres par un inverse de 5 :

Soit : -3×5í µâ‰¡-3×7[16],

-15í µâ‰¡-21[16]

1í µâ‰¡-21[16] car -15≡1[16].

Soit encore :

í µâ‰¡11[16]

Réciproquement :

Si í µâ‰¡11[16] alors 5Ã—í µâ‰¡5×11[16]

5í µâ‰¡55

16

5í µâ‰¡7[16].

On en déduit que í µâ‰¡11

16

3) Théorème de Gauss

Théorème de Gauss : Soit í µ, í µ et í µ trois entiers naturels non nuls.

Si í µ divise í µí µ et si í µ et í µ sont premiers entre eux alors í µ divise í µ.

Démonstration au programme :

í µ divise í µí µ donc il existe un entier í µ tel que í µí µ=í µí µ.

í µ et í µ sont premiers entre eux donc il existe deux entiers relatifs í µ et í µ tels que :

í µí µ+í µí µ=1.

Soit : í µí µí µ+í µí µí µ=í µ soit encore í µí µí µ+í µí µí µ=í µ

Et donc í µ(í µí µ+í µí µ)=í µ

On en déduit que í µ divise í µ.

Corollaire : Soit í µ, í µ et í µ trois entiers naturels non nuls.

Si í µ et í µ divisent í µ et si í µ et í µ sont premiers entre eux alors í µí µ divise í µ.

Démonstration :

í µ et í µ divisent í µ donc il existe deux entiers í µ et í µâ€² tel que í µ=í µí µ=í µâ€²í µ.

Et donc a divise k'b.

í µ et í µ sont premiers entre eux donc d'après le théorème de Gauss, í µ divise í µâ€².

Il existe donc un entier í µâ€²â€² tel que í µâ€²=í µí µâ€²â€².

Comme í µ=í µâ€²í µ, on a í µ=í µí µâ€²â€²í µ=í µâ€²â€²í µí µ

Et donc í µí µ divise í µ.

Exemple :

6 et 11 divisent 660,

6 et 11 sont premiers entre eux, donc 66 divise 660.

7

Remarque :

Intuitivement, on pourrait croire que la condition " í µ et í µ sont premiers entre eux » est

inutile.

Prenons un contre-exemple :

6 et 9 divisent 18,

6 et 9 ne sont pas premiers entre eux,

et 6 x 9 = 54 ne divise pas 18.

Méthode : Appliquer le théorème de Gauss

Vidéo https://youtu.be/vTqqk96T_Fo

a) Soit un entier naturel í µ. On suppose que 5í µ est un multiple de 3. Quelles sont les valeurs

possibles pour í µ ?

b) Soit un entier naturel í µ multiple de 7 et de 11. Quelles sont les valeurs possibles pour í µ ?

Correction

a) 5í µ est un multiple de 3 donc 3 divise 5í µ. Or, 3 et 5 sont premiers entre eux, donc, d'après le théorème de Gauss, 3 divise í µ.

Et donc : í µ=3í µ, í µâˆˆâ„•.

b) í µ est multiple de 7 et de 11, donc 7 et 11 divise í µ. Or, 7 et 11 sont premiers entre eux, donc, d'après le corollaire du théorème de Gauss,

7×11=77 divise í µ.

Et donc : í µ=77í µ, í µâˆˆâ„•.

Méthode : Résoudre une équation diophantienne (du type ax + by = c)

Vidéo https://youtu.be/XpYK-F4hX24

a) Déterminer les entiers í µ et í µ tels que 5í µ+7í µ=1. b) Déterminer les entiers í µ et í µ tels que 5í µ+7í µ=12.

Correction

a) SOLUTION PARTICULIÈRE :

On a : í µ=

. En choisissant í µ=-4, í µ est entier. Ainsi, le couple (-4;3) est une solution particulière de l'équation.

SOLUTION GÉNÉRALE :

- Donc 5í µ+7í µ=5× -4 +7×3.

Soit 5

í µ+4 =7(3-í µ).

5 divise 7(3-í µ) et 5 et 7 sont premiers entre eux.

D'après le théorème de Gauss, 5 divise 3-í µ. Il existe donc un entier í µtel que 3-í µ=5í µ, soit : í µ=3-5í µ. 8

En substituant dans l'équation 5

í µ+4 =7(3-í µ), on a : 5 í µ+4 =7(3-3+5í µ)

5í µ+20=7×5í µ

í µ=7í µ-4

- Réciproquement, on vérifie que le couple (7í µ-4;3-5í µ) est solution de l'équation 5í µ+

7í µ=1 :

5

7í µ-4

+7

3-5í µ

=35í µ-20+21-35í µ=1

- Ainsi, les solutions sont de la forme í µ=7í µ-4 et í µ=3-5í µ, avec í µ entier relatif.

b) On a vu que : 5× -4 +7×3=1 donc 5× -4

×12+7×3×12=12

Soit encore : 5×

-48 +7×36=12 et donc le couple (-48;36) est une solution particulière de l'équation. En appliquant la même méthode qu'à la question a, on prouve que les solutions sont de la forme í µ=7í µ-48 et í µ=36-5í µ, avec í µ entier relatif.

Partie 3 : Nombres premiers

Les plus anciennes traces des nombres premiers ont été trouvées près du lac Edouard au Zaïre

sur un os (de plus de 20000 ans), l'os d'Ishango, recouvert d'entailles marquant les nombres premiers 11, 13, 17 et 19. Est-ce ici l'ébauche d'une table de nombres premiers ou cette correspondance est-elle due au hasard ?

1) Définition et propriétés

Définition : Un nombre entier naturel est premier s'il possède exactement deux diviseurs positifs distincts : 1 et lui-même.

Exemples et contre-exemples :

- 2, 3, 5, 7 sont des nombres premiers. - 6 n'est pas un nombre premier car divisible par 2 et 3. - 1 n'est pas un nombre premier car il ne possède qu'un seul diviseur positif. Liste des nombres premiers inférieurs à 100 :

2 3 5 7 11 13 17 19 23 29 31 37 41 43 47 53 59 61 67 71 73 79 83 89 97

Propriété : L'ensemble des nombres premiers est infini.

Démonstration au programme :

Soit un nombre premier í µ quelconque. Nous allons démontrer qu'il existe un nombre premier qui lui est plus grand.

On considère le produit 2×3×5×...Ã—í µ de tous les nombres premiers compris entre 2 et

On pose alors : í µ=

2×3×5×...Ã—í µ

+1. - Si í µ est premier alors il existe un nombre premier plus grand que í µ car

2×3×5×...×

+1>í µ. 9 - Si í µ n'est pas premier : í µ admet donc au moins un diviseur premier í µ.

Supposons que í µ soit compris entre 2 et í µ, alors í µ divise 2×3×5×...Ã—í µ. Comme í µ divise

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