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La Traduction française de textes littéraires en anglais non standard
1 Cette définition fait écho à une affirmation plus ancienne de William Perry lexicographe du Royal. Standard English Dictionary (1775) : “Within the
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de commerce équitable leurs standards
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![La Traduction française de textes littéraires en anglais non standard La Traduction française de textes littéraires en anglais non standard](https://pdfprof.com/Listes/15/21356-152010ARTO0004.pdf.pdf.jpg)
UNIVERSITÉ D"ARTOIS
UFR Langues Vivantes Étrangères
ÉCOLE DOCTORALE SCIENCES DE L"HOMME ET DE LA SOCIÉTÉE.D. 473
___________________________Membres du jury:
M. le Professeur Michel BALLARD, Université d"Artois, Arras Mme le Professeur Catherine DELESSE, Université Nancy 2 M. Michaël OUSTINOFF, MCF HDR, Université Sorbonne Nouvelle, Paris 3 Mme le Professeur Christine RAGUET, Université Sorbonne Nouvelle, Paris 3Thèse de Doctorat
Études anglaises et nord-américaines : Traductologie 11 e section CNUKaren BRUNEAUD
La Traduction française de textes
littéraires en anglais non standard Thèse dirigée par M. le Professeur Michel BALLARDSoutenue le 18 juin 2010
2 3Remerciements
Je tiens à exprimer ici ma gratitude envers les personnes qui m"ont accompagnée et
soutenue pendant ce long travail. Michel Ballard tout d"abord, qui, en acceptant d"encadrer mes recherches, a rendu ce projet possible. Je lui suis reconnaissante également de sa patience et ses conseils, qui m"ont permis d"évoluer dans ma pratique de la traductologie et dans la rédaction de ce travail. Je remercie Cindy Lefebvre-Scodeller, ma nouvelle amie traductologue, avec qui j"ai pu partager le bonheur de cette pratique, mais également mes doutes et mes angoisses de "thésarde", ses conseils et ses encouragements m"ont été d"un soutien précieux. J"adresse mes remerciements à Hyacinthe et Béatrice, sans l"aide de qui de nombreux articles et ouvrages me seraient restés inaccessibles. Je remercie Titi, pour avoir toujours cru en moi (et pour son exemplaire de Gatsby le magnifique) ; Agnès, supporter de la première heure qui n"a jamais flanché ; sans oublier Frankie et ses textos d"encouragement, Christophe, Marie-Paule et George qui ont allégé ma charge de travail lorsqu"ils le pouvaient ; Alina, pour son soutien et sa bonne humeur constante, et tous les amis et les membres de ma famille qui m"ont fait savoir, de diverses manières, qu"ils étaient avec moi. Merci bien sûr à mes précieux relecteurs, Nathalie, Maïté, Jean-Marie, et Cindy, pour avoir eu la gentillesse et la patience de relire le tapuscript.Enfin, je remercie mon mari Paul, qui a joué tous les rôles : supporter, assistant,
"mécène", cuisinier, relecteur... je le remercie pour sa patience infinie et sa foi
inébranlable, pour ses encouragements constants et l"énergie qu"il a su m"insuffler quand la mienne n"y suffisait plus. 4Table des matières -
5TABLE DES MATIÈRES
TABLE DES MATIÈRES.................................................................................5
TABLE DES RÉFÉRENCES.........................................................................13
CONVENTIONS ET ABRÉVIATIONS.......................................................15 INTRODUCTION GÉNÉRALE....................................................................17 PARTIE I : LE NON-STANDARD................................................................27 CHAPITRE 1. LA NOTION DE NON-STANDARD..................................35 1. L E STATUT PARTICULIER DE LA LANGUE ANGLAISE............................................361.1. Définitions lexicographiques de l"anglais standard.......................................37
1.2. Définitions lexicographiques de l"anglais non standard................................40
2. S TANDARD, NON-STANDARD ET IDEOLOGIE LINGUISTIQUE.................................412.1. Naissance d"une idéologie.............................................................................43
2.2. La question du locus de l"anglais standard....................................................50
3. L ANGUE STANDARD ET IDEOLOGIE LINGUISTIQUE..............................................543.1. L"anglais standard, un dialecte social ?.........................................................56
3.2. L"anglais standard, une définition en trois dimensions.................................59
3.2.1. L"idéologie du standard.....................................................................................................59
3.2.2. L"anglais standard comme variété consensuelle et interstitielle........................................62
3.2.3. L"anglais standard comme variété neutre..........................................................................63
4. L" ANGLAIS NON STANDARD, CONCEPT ANTI-IDÉOLOGIQUE................................664.1. Idées reçues et sources de confusion.............................................................66
64.1.1. Non-standard et niveaux de langue................................................................................... 66
4.1.2. Le Non-standard n"est pas un lexique............................................................................... 70
4.1.3. Nonstandard vs substandard et la notion d"alternance codique....................................... 71
4.2. L"anglais non standard comme système et sous-système de l"anglais...........78
4.2.1. La Logique du non-standard............................................................................................. 78
4.2.2. Le Non-standard appartient à la structure sociolinguistique de l"anglais ......................... 79
4.2.3. Correction et acceptabilité................................................................................................ 82
4.3. En synthèse.....................................................................................................84
CHAPITRE 2. LE NON-STANDARD EN LITTÉRATURE......................87 1. P RÉSENCE ET ÉVOLUTION DU NON-STANDARD EN LITTÉRATURE........................882. É
CRIRE LE NON-STANDARD.................................................................................107
2.1. Représentation vs. représentativité...............................................................107
2.2. Quelques exemples de marqueurs récurrents...............................................109
2.2.1. Marqueurs phonographologiques ................................................................................... 109
2.2.2. Marqueurs lexicaux ........................................................................................................ 113
2.2.3. Marqueurs grammaticaux............................................................................................... 126
2.2.4. Marqueurs syntaxiques................................................................................................... 135
3. L ES FONCTIONS DU NON-STANDARD...................................................................1383.1. La Stylistique du non-standard.....................................................................143
3.1.1. Rusticité et "comic relief".............................................................................................. 145
3.1.2. Discours et oralité........................................................................................................... 147
3.2. Anti-culture et identité .................................................................................153
3.2.1. Le non-standard vecteur de réalisme et de dénonciation sociale.................................... 153
3.2.2. Ethnicité et appropriation ............................................................................................... 157
3.2.3. Du sociolecte à l"idiolecte .............................................................................................. 162
3.2.4. Identité et "mind style".................................................................................................. 164
Table des matières -
73.3. Les Fonctions sous-jacentes ........................................................................167
3.3.1. Distance et aliénation ......................................................................................................167
3.3.2. "Involvement" et identification.......................................................................................168
3.3.3. Naïveté et moralité ..........................................................................................................170
PARTIE II : LES MODES DU TRADUIRE ..............................................173 CHAPITRE 3. AUX SOURCES DU SAVOIR TRADUIRE.....................179 1. D U TABOU DE LA TRADUCTION A LA TRADUCTION-APPROPRIATION................1811.1. Traduction et mythologies...........................................................................182
1.2. Le Moyen-Âge.............................................................................................185
2. D E LA RENAISSANCE AUX " BELLES INFIDÈLES » ..............................................1872.1. Retour sur deux tentatives de théorisation...................................................191
2.1.1. Etienne Dolet...................................................................................................................191
2.1.2. Luther..............................................................................................................................193
2.2. Les leçons des " Belles Infidèles » et de la Renaissance.............................196
3. VERS UNE VOIE MÉDIANE ?.................................................................................197
3.1. Dryden .........................................................................................................198
3.2. Pope.............................................................................................................200
3.3. Tytler............................................................................................................201
3.4. Chateaubriand traducteur de Milton............................................................202
3.5. Goethe..........................................................................................................206
4. L ES PRÉMICES DE LA PENSÉE MODERNE ET L"HÉRITAGE BENJAMINIEN..........2094.1. La Tâche du traducteur................................................................................210
4.1.1. Le Traducteur à la tâche..................................................................................................211
4.1.2. Le Texte : l"oeuvre d"art pour elle-même.........................................................................212
4.2. Littéralité et concept de " pure langue »......................................................214
4.2.1. L"intentionnalité..............................................................................................................215
84.2.2. La Traduction interlinéaire comme principe................................................................... 217
4.2.3. La Pure langue................................................................................................................ 219
CHAPITRE 4. L"OPÉRATION TRADUISANTE ET LE RAPPORT AU 1. L A THÉORISATION DE LA TRADUCTION COMME STRUCTURATION DE L"ACTIONDU TRADUCTEUR
1.1. La traduction comme champ de recherche : conceptions et trajectoires
divergentes ...............................................................................................................227
1.2. Un champ divisé...........................................................................................228
1.3. La Traduction comme objet linguistique .....................................................233
2. A LA RECHERCHE DE LA PIERRE PHILOSOPHALE...............................................2342.1. De la fidélité au concept d"équivalence .......................................................236
2.1.1. Jakobson......................................................................................................................... 237
2.1.2. Nida et l"équivalence d"effet .......................................................................................... 239
2.2. La Traduction du sens..................................................................................244
3. AU-DELÀ DE "LA POLITESSE DU SENS"................................................................253
3.1. Le Polysystème de la traduction littéraire....................................................254
3.1.1. La Théorie du polysystème............................................................................................. 257
3.2. Une application de la théorie du polysystème : normes et contraintes ........259
3.2.1. Nature des normes et contraintes.................................................................................... 261
3.2.2. Les Normes et le traducteur............................................................................................ 264
3.3. Du vouloir-dire de l"auteur à la fonction téléologique.................................266
3.3.1. La Théorie du skopos......................................................................................................267
3.3.2. Le Tournant culturel....................................................................................................... 269
3.4. Une fragmentation du sens : la traduction sans la traduction.......................274
3.4.1. Redéfinition du concept de traduction............................................................................ 278
4. A PPORTS ET LIMITES DES PERSPECTIVES "EXTERNES" DE LA TRADUCTIONLITTÉRAIRE
Table des matières -
9 CHAPITRE 5 : AU-DELÀ DES OPPOSITIONS BINAIRES..................285 1. L E TRADUCTEUR DANS LE CHAMP LITTÉRAIRE..................................................2901.1. L"espace de la traduction.............................................................................291
1.2. L"habitus du traducteur................................................................................293
1.3. Des compétences du traducteur littéraire.....................................................296
1.3.1. Le Traducteur-écrivain vs. l"écrivain-traducteur.............................................................298
1.3.2. Berman et le traducteur ...................................................................................................302
2. L A TRADUCTION COMME DISCOURS RAPPORTÉ.................................................3082.1. La Loi de standardisation croissante............................................................313
2.2. Du vernaculaire au familier.........................................................................316
2.3. Une stratégie de décentrement : le dialect-for-dialect.................................317
2.4. Concrètement, quelles stratégies possibles pour le non-standard ?.............324
3. L A TRADUCTION : UN OBJET INTERDISCIPLINAIRE...........................................3283.1. Pour une traductologie réaliste....................................................................328
3.2. Le Corpus.....................................................................................................329
3.3. Les Traducteurs ...........................................................................................330
PARTIE III : NOIR, BLANC, ET QUELQUES NUANCES DE GRIS -ÉTUDES SUR CORPUS...............................................................................335
CHAPITRE 6. LES RÉSEAUX VERNACULAIRES : LANGAGE, COMMUNAUTÉ ET VISION DU MONDE..............................................341 1. LE PRIX DE LA TERRE..........................................................................................343
1.1. De Steinbeck à Coindreau : de la continuité à la dissociation.....................345
1.1.1. Le Surmarquage des prises de parole..............................................................................346
1.1.2. Entre "parenthèses".........................................................................................................349
1.2. Stylisation du discours : glissement du vernaculaire au familier dans The
Grapes of Wrath......................................................................................................352
1.2.1. Le Vernaculaire des Okies : identité, communauté, mode de reconnaissance.................353
101.2.2. Vernacularité et oralité ................................................................................................... 358
1.2.3. Du motivé à l"arbitraire .................................................................................................. 361
2. L E VERNACULAIRE DE HUCK FINN: TROIS TRADUCTEURS, TROIS STRATÉGIES3652.1. Les Parlers de Huck Finn.............................................................................367
2.1.1. Traductions et retraductions de Huck Finn..................................................................... 368
2.1.2. La Traduction-adaptation de William-Little Hughes (1886).......................................... 369
2.2. Nouvelle traduction, nouvelle stratégie ?.....................................................372
2.3. Huck se " sivilise ».......................................................................................375
2.3.1. Suzanne Nétillard, une traduction politique ?................................................................. 382
2.3.2. Trois traducteurs, trois positions traductives.................................................................. 384
2.4. "Prov"dence don"t fire no blank ca"tridges boys" : vernacularité et moralité..
2.4.1. Entre coeur et raison........................................................................................................ 391
2.4.2. La Cohérence d"un projet et la cohésion du texte........................................................... 398
3. L E VERNACULAIRE NOIR-AMÉRICAIN, AUX FRONTIÈRES DE L"INTRADUISIBLE ?...3.1. Les Voix de la fureur....................................................................................402
3.2. Le VNA chez Faulkner ................................................................................405
3.2.1. Le Bruit et la fureur : du plurilinguisme au monolinguisme .......................................... 410
3.3. Jim ou la conscience de la négritude............................................................421
3.3.1. La Révélation du vernaculaire noir................................................................................. 422
3.3.2. "Sauvé !" ........................................................................................................................ 424
3.3.3. Une stratégie de ré-énonciation de la parole noire.......................................................... 429
CHAPITRE 7. LES RÉSEAUX DE SIGNIFIANTS SOUS-JACENTS ...433 1. ISOTOPIES ET PHÉNOMÈNES DE RÉSONANCE......................................................434
1.1.1. "Huck"s wickedness"..................................................................................................... 434
1.1.2. " Mon coeur, mon tréso" »............................................................................................... 440
Table des matières -
111.1.3. Le Coeur de Jim...............................................................................................................444
2. L" IDIOT DU BRUIT ET DE LA FUREUR : TRADUIRE LA PAROLE INARTICULÉE.....4502.1. L"enfant dans un corps d"adulte ..................................................................451
2.1.1. Le Traitement des répétitions..........................................................................................453
2.1.2. L"enrichissement qualitatif..............................................................................................456
2.1.3. La Traduction-clarification..............................................................................................460
2.2. Le Sujet traduisant entre auto-effacement et indices de ré-énonciation......462
2.3. Les Stratégies d"orientation des effets de lecture........................................463
3. L ES RÉSEAUX SOUS-JACENTS DU TEXTE : QUAND LE TOUT N"ÉQUIVAUT PAS À LASOMME DES PARTIES
3.1. L"idiolecte d"Holden....................................................................................470
3.2. Une traduction-approximation et une traduction vulgarisante ....................472
3.2.1. Le Choix des temps.........................................................................................................474
3.2.2. Les Marqueurs de l"oral..................................................................................................477
3.2.3. Les Leitmotive et le délai stylistique................................................................................481
3.2.4. "And all".........................................................................................................................483
3.2.5. "Goddam".......................................................................................................................492
3.2.6. " Old + nom ».................................................................................................................500
3.2.7. Le Cas de "phony"..........................................................................................................503
3.3. Deux traductions "égocentriques"? .............................................................507
CONCLUSION GÉNÉRALE.......................................................................511 1. S OURCES PRIMAIRES ET SECONDAIRES..............................................................523 2. OUVRAGES DE RÉFÉRENCE :...............................................................................556
3. CORPUS PRIMAIRE...............................................................................................557
4. CORPUS SECONDAIRE : .......................................................................................558
12Table des références -
13TABLE DES RÉFÉRENCES
Figure 1 : "Tom McArthur"s Circle of World English"....................................................52
Figure 3 : Proposition de modélisation de l"anglais standard............................................65
Tableau 1 : Traduction des occurrences de "and all" :...................................................487
Tableau 2 : Traductions de 46 occurrences de "goddam"..............................................495
Tableau 3 : Traductions de "phony"...............................................................................505
14Conventions et abréviations -
15CONVENTIONS ET ABRÉVIATIONS
Références : corps de texte et bibliographieNous avons choisi de présenter les références dans le corps de texte de manière abrégée,
suivant le format " (auteur date : page) ». Par ailleurs, lorsque nous avons utilisé uneédition ultérieure à la première parution de l"ouvrage ou de l"article, nous avons adopté le
système suivant : après la mention du nom de l"auteur apparaissent d"abord la date de première publication connue, puis la date de l"édition utilisée. Par exemple, " (Bassnett1980/2002) » indique que la première parution date de 1980, et renvoie à Bassnett (2002)
dans la bibliographie (édition utilisée). Il nous a semblé que ce système permettait unemeilleure visibilité de la continuité historique des diverses contributions théoriques
mobilisées. Chaque première mention d"un ouvrage dans le corps de texte est égalementsuivie d"un appel de note renvoyant à la référence complète en bas de page sous la forme :
" auteur, titre, date, lieu de publication : éditeur ». La liste complète des références
utilisées figure dans la bibliographie, présentée selon les normes du APA Referencing System : " NOM, Prénom auteur (date de l"édition utilisée), Titre, Lieu de publication : Éditeur ». Lorsque les citations dans le corps de texte sont traduites, elles le sont par nos soins, sauf mention contraire. Dans le chapitre 2, nous avons inclus de nombreux extraits de romans divers, à find"illustration. Afin d"en faciliter la lecture, nous avons pris le parti d"indiquer entre
parenthèses le titre de l"oeuvre, sous sa forme complète ou abrégée, ainsi que le numéro de
page de l"édition utilisée. Les références complètes se trouvent dans la bibliographie sous
l"intitulé " Corpus secondaire ».Enfin, dans notre étude sur corpus (partie III), les exemples sont généralement présentés
en tableaux, et identifiés grâce au nom de l"auteur de la traduction, la première date de publication de celle-ci, suivie du numéro de page entre parenthèses, par exemple :" (Nétillard 1948 : 210) ». Toutes les références de notre corpus traductologique sont
reportées dans la bibliographie, sous l"intitulé : " Corpus primaire ». 16Abréviations
Ci-dessous la liste des abréviations les plus couramment utilisées :Catcher : The Catcher in the Rye
DDL : discours direct libre
DIL : discours indirect libre
Et sqq. : et suivantes
Grapes : The Grapes of Wrath
GW : Gone with the Wind
HF : The Adventures of Huckleberry Finn
Ibid. : pour indiquer que la source est la même que la précédente Op.cit. : précédé du nom de l"auteur, renvoie à un ouvrage du même auteur déjà cité auparavantRaisins : Les Raisins de la colère
TA : texte d"arrivée
TS : texte source
VNA : vernaculaire noir-américain - en anglais AAVE or AAE: African American Vernacular English, African American English ; aussi Black English (BE), Black English Vernacular (BEV), ou Black Vernacular English (BVE).Introduction générale -
17INTRODUCTION GÉNÉRALE
18Introduction générale -
19La traduction se situe [...] dans cette région obscure et dangereuse où l"étrangeté
démesurée de l"oeuvre étrangère et de sa langue risque de s"abattre de toute sa force sur le
texte du traducteur et sa langue, ruinant ainsi son entreprise et ne laissant au lecteur qu"une Fremdheit inauthentique. Mais si ce danger n"est pas couru, on risque de tomber immédiatement dans un autre danger : celui de tuer la dimension de l"étranger. (Berman1984 : 248
1) In certain situations, it can be argued that the distance to be reduced or re-produced is double, because there is a difference embodied in the source text. Whenever the source is written in two or more languages, or in two or more versions of the same language, whether hierarchically arranged or not, the translator must fix or ignore two holes: the gap distancing him/her from the source and the chasm opening in the source itself. (Morini 2006 : 123 2) Nous avons souhaité commencer par ces deux citations, car elles illustrent parfaitement, à notre sens, la double difficulté à laquelle est soumis le traducteur de textes littéraireslorsque ceux-ci impliquent des dialectes ou des sociolectes littéraires, c"est-à-dire des
faits de langue dits "non standard". Dans ces cas-là, le traducteur subit plus fortement quejamais la double-contrainte qui l"oblige à choisir entre le possible, qui consisterait à étirer,
modeler, faire violence à la langue de réception pour lui faire restituer l"étrangeté de
l"autre, et la nécessité d"être lisible, acceptable - et vendable - avant tout. C"est l"éternel
dilemme entre " adéquation » et " acceptabilité » pour reprendre les mots de Toury (1995,
19983), un dilemme, qui, comme nous le montrerons avec notre analyse sur corpus, se
solde souvent par la disparition ou l"atténuation des phénomènes non standard. Pour Berman, " la prose littéraire se caractérise en premier lieu par le fait qu"elle capte, condense et entremêle tout l"espace polylangagier d"une communauté. Elle mobilise et active la totalité des "langues" coexistant dans une langue. » (Berman 1985/1999 : 50).Tradition séculaire dans la littérature anglophone, ce " mal écrire » fait toute la richesse
de cette prose polyglossique (Berman 1985/1999 : 51). Les exemples abondent dans la1 Fremdheit (anglais : strangeness) : " l"étrangeté de l"étranger dans toute sa force» (Antoine Berman,
L"épreuve de l"étranger : culture et traduction dans l"Allemagne romantique, 1984, Gallimard : Paris,
p.247).2 Massimiliano Morini, "Norms, Difference and the Translator: or, How to Reproduce Double Difference",
2006, RiLUnE, vol.4, pp. 123-140.
3 Gideon Toury, Descriptive Translation Studies and Beyond, 1995, Amsterdam - Philadelphia, John
Benjamins. Gideon Toury, "A Handful of paragraphs on 'translation" and 'norms"", 1998, Current Issues In
Language and Society, vol.5, n°1 & 2, pp.10-32. 20 littérature anglophone d"écrivains tels que Chaucer, Dickens, Lawrence, Twain, Faulkner, Steinbeck, Walker, etc., qui ont puisé dans toutes les ressources de l"anglais (standard et non standard), pour donner vie à leurs personnages. C"est une stratégie stylistique significative, qui engage l"auteur idéologiquement et politiquement. En effet, la représentation d"un dialecte ou d"un sociolecte ne relève jamais d"une "mimesis" absolue,mais d"une représentation stylisée et subjective opérée par l"écrivain dans le contexte de
son oeuvre : After all, the author is not a transcriber, but an inventor. But "language" means two things here, one of which the author invents and one of which he or she does not invent but reproduces. Twain invents the particular utterances Huck makes, and invents Huck"s style. But he does not and cannot invent Huck"s dialect. He cannot, that is, make Huck say what Dicken"s Joe Gargery says [...]. (Rosenwald 1998 : 336 1) La variation linguistique dans le roman ressortit donc à une pratique rhétorique de la mimésis, [...] une mimésis dont les lignes de force ont étédécentrées pour "imiter", en les filtrant à travers un projet esthético-idéologique
déterminé [...]. Il en résulte que, se heurtant constamment [...] à l"idéologie dominante
par rapport à laquelle elles se situent, les déviances sociolectales [...] ne sont jamais transparentes. (Lane-Mercier 1995 : 81 2)Les écrivains peuvent avoir recours à des stratagèmes inspirés de la retranscription
linguistique, mais dans le sens où ils opèrent une première sélection sur les traits qu"ils
souhaitent conserver, et où ils sont contraints de s"en détourner afin d"intégrer cette parole
à l"écriture littéraire, ils inscrivent nécessairement leur position socio-idéologique dans
l"épaisseur de cette recréation, ne serait-ce que pour des contraintes de lisibilité : "at some
point, the author must refrain his desire to be comprehensive and give some thought to the patience and understanding of his readers" (Ives 1950 : 1483). Cette marge interne est
de nature à la fois conventionnelle et novatrice : elle est soumise aux contraintes" pragmatico-linguistiques » de l"écriture littéraire (rester dans les limites de la lisibilité,
1 Lawrence Rosenwald, "American Anglophone Literature and Multilingual America", 1998, in Werner
Sollors (Ed.), Multilingual American: Transnationalism, ethnicity, and the Languages of Literature, New
York - London: New York University Press, pp.327-347.2 Gillian Lane-Mercier, " La Traduction des discours directs romanesques comme stratégie d"orientation
des effets de lecture », in Michel Morel et Paul Bensimon (Eds.), Palimpsestes 9, La lecture du texte
traduit, Presses de la Sorbonne Nouvelle, 1995, pp.75-92.3 Sumner Ives, "A Theory of literary dialect", 1950, Tulane Studies of English, vol. 2, pp. 137-182.
Introduction générale -
21ne pas tomber dans la caricature, etc.), mais également à la " stratégie d"orientation des effets de lecture » (Lane-Mercier 1995 : 85).
Les auteurs qui ont recours au " dialecte littéraire » ("literary dialect") témoignent d"une
conscience élevée de la différence entre la parole entendue et sa représentation sur le papier (Kohn 1999 : 3511). Ils identifient leur(s) personnage(s) en tant que membres
d"une certaine communauté de locuteurs (Fowler 1977 : 77), et expriment une certaine vision du monde, voire parfois un mode de représentation psycho-cognitif unique (c"est lecas des idiolectes). Enfin, pour les auteurs d"origine étrangère ou de littératures
postcoloniales, c"est un moyen de promouvoir leurs traditions culturelles et d"affirmerleur identité hybride. La liste est déjà longue des auteurs qui ont métissé et détourné la
langue anglaise, et elle s"allonge encore chaque jour, avec les nouvelles générations
d"écrivains descendants de migrants ou de cultures postcoloniales qui choisissent l"anglais comme langue d"écriture, ce qui nous donne une raison supplémentaire d"explorer ce sujet.Plusieurs raisons ont motivé notre choix de réaliser ce travail sur la traduction des
phénomènes non standard dans la littérature anglophone. Premièrement, c"est une question de goût personnel : nous sommes d"avis, à l"instar de Berman, que l"écriture nonstandard possède une " corporéité », une " iconicité » plus grandes (Berman 1985/1999 :
642). Deuxièmement, la traduction des formes non standard a été relativement peu
explorée jusqu"à présent, délaissée par la majorité des théories générales de la traduction,
reléguée aux frontières de l"intraduisibilité (Catford 1965/19693, Berman 1985, Folkart
19914), ou évoquée marginalement dans les problèmes de registre de langue. Par ailleurs,
au-delà des problèmes spécifiques posés par la traduction du non-standard, nous sommes d"avis, à l"instar de Lane-Mercier (1998 : 435), que la traduction des sociolectes littéraires
est paradigmatique de la traduction littéraire en général et offre une perspective
particulièrement fertile pour étudier l"action du traducteur. Rappelons que ce dont nous1 James J. Kohn, "Dialect Literature in America", 1999, The Asian Pacific American Heritage: A
Companion to Literature and Arts, George J. Leonard (Ed.), 1999, Taylor & Francis, USA, pp. 351-362.2 Antoine Berman, La Traduction et la lettre ou l"Auberge du lointain, 1985/1999, Paris : Seuil.
3 John C. Catford, A Linguistic Theory of Translation, 1965/1969, Oxford: Oxford University Press.
4 Barbara Folkart, Le Conflit des énonciations, traduction et discours rapporté, 1991, Candiac (Québec) :
Éditions Balzac.
5 Gillian Lane-Mercier, "Translating the untranslatable: the translator"s aesthetic, ideological and political
responsibility", 1997, Target, vol.9, n°1, John Benjamins, Amsterdam, pp.43-68. 22traitons ici n"est pas la " littérature en dialecte», mais bien le " dialecte en littérature »
(Carpentier 1990 : 731), tout du moins ces dialectes qui sont suffisamment proches de
l"anglais standard pour être compréhensibles à l"ensemble des locuteurs. Traditionnellement, le non-standard (lorsqu"il est mentionné dans les théorisations sur latraduction) est considéré comme étant à la limite de l"intraduisible pour les théoriciens et
les traducteurs : pour Berman, seules les " langues cultivées », les " koinai » peuvent
s"entre-traduire (1985/1999 : 64). Folkart reprend peu ou prou le même postulat enarguant que " la traduction se heurte [...] à la quasi-impossibilité de réactualiser les
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