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VENDREDI

17

FÉVRIER

65
e année 2012

N°12-07- 1,20 m

JOURNAL PARAISSANT LE VENDREDI - ABONNEMENT UN AN : 50 euros B ureaux du journal : IMPRIMERIE DU SARLADAIS - 29, avenue Thiers - BP 57 - 24202 SARLAT CEDEX Tél. 05 53 59 00 38 - Fax 05 53 59 17 52 - essor.sarladais@wanadoo.fr

Ce journal est habilité à recevoir les publications administratives du département de la Dordogne et les publications des annonces judiciaires et légales

pour le département de la DORDOGNE. Commission paritaire des publications et agences de presse n o

1013 C 83767

HEBDOMADAIRE D"INFORMATION LOCALE DE L"ARRONDISSEMENT DE SARLAT Après sa victoire en demi-finale du championnat de

France, la judoka Habiba Molène a rendez-vous

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Ballade pour la laine

Oie du Périgord: unemarque pour la notoriété F

est"Oie aura lieu les samedi 18 et dimanche 19 février à Sarlat. Cette fête meten avant la production à base d"oie. Les acteurs de la filière font le pari que lademande pour ces produits va continuer de progresser. Ils misent sur la qualité.

Lire page 3

Crédit photo Mathieu Anglade, Office de tourisme

L"ESSOR SARLADAIS

Vendredi 17 février 2012 - Page 2

La chambre économique de laDordogne* a réalisé une étude**sur l"état d"esprit des chefs d"entre-prise du département. En décembre2011, six cents entreprises artisa-nales, commerciales et de servicesont été interrogées. L"activité desfilières agricoles a aussi été étudiée.

Tendance globale.Relative stabi-lité pour les onze premiers mois del"année 2011. 80% des entreprisesont maintenu leurs effectifs. Fin2011, la situation était globalementdifficile. Une baisse de la consom-mation des ménages est constatéechez la majorité des commerçantset des artisans commerçants. Celaau bénéfice du commerce sur Inter-net, qui représente entre 10 et 20%des parts de marché selon le typede produits. Une diminution descarnets de commande export estenregistrée chez 45% des entre-prises. Il y a une baisse du nombred"entreprises qui investissent. 65%des entreprises frappées par la crisen"envisagent pas une croissancede leur activité en 2012. Seulement11% des chefs d"entreprisesprévoient une hausse de leur chiffred"affaires (CA).

En agriculture, le fait marquanten 2011, ce fut le manque d"eau enhiver et au printemps, associé àdes températures au-dessus desnormales saisonnières. Toutes lesfilières ont été touchées par cettesécheresse, en particulier la produc-tion fourragère. On assiste en outreà la progression des charges, et enparticulier du coût de l"alimentationanimale dans les élevages.

Artisanat et commerce de détailalimentaire.Baisse d"activité. Pour70% des artisans, les clients ontmoins dépensé. La fréquentationest en baisse dans près d"un maga-sin sur deux.

Grandes et moyennes surfaces(GMS) alimentaires.Les chiffresd"affaires sont en diminution dansun magasin sur deux. Le montantdu panier moyen baisse. Le déve-loppement de nouveaux conceptsa permis à un tiers des GMS d"aug-menter leur CA.

Commerce de détail non ali-mentaire. Les résultats sontmauvais. Le panier moyen esttoujours majoritairement en baisse.Les fréquentations sont en chutedans un point de vente sur deux.La situation s"est fortement dégra-dée, particulièrement dans l"équi-pement de la personne avec 65%des magasins qui ont enregistréune chute du chiffre d"affaires aucours du second semestre.

Commerce de gros. Grâce àune stabilité des carnets de com-mande, le CA s"est maintenu chez73% des grossistes. L"augmentationdes effectifs, pour 18% de cesentreprises, confirme le niveau d"ac-tivité.

Artisanat de production(conser-veurs, ébénistes, imprimeurs,graphistes, mécanique de précision).Les carnets de commande sontstables chez 60% des artisans.Mais la baisse du CA est une réalitépour une entreprise sur deux.

Le coût des matières premièresest en progression pour les troisquarts des artisans. Cela reste trèspréoccupant pour le maintien decertaines activités de ce secteur.

Bâtiment et travaux publics(BTP). Le recul de l"activité déjàenregistré en 2010 se poursuit.Comme en début d"année 2011, unquart des entreprises ont enregistréune dégradation de leur activité.L"emploi s"est globalement maintenuavec toutefois une diminution dans15% des entreprises. La haussedes matières premières affectetoujours près de 80% de ces profes-sionnels qui ont du mal à maintenirdes trésoreries déjà fragiles.

L"économie périgordine dans une phase difficile

Une étude très intéressante a été réalisée auprès des chefs d"entreprise du département

La crise sévit dans la plupart des secteurs

En Sarladais, certains patrons duBTP, qui travaillent beaucoup avecles collectivités dans le cadre demarchés publics, redoutent sérieu-sement de devoir licencier si lescollectivités locales restreignentleurs budgets.

Industrie.Les carnets de com-mande se sont dégradés pour untiers des industries, ce qui a engendrédes baisses de CA pour 29% d"entreelles. Les carnets de commandeexport sont en chute pour 45% desentreprises. Le nombre de cellesqui ont investi diminue, mais lesniveaux d"investissement sont plusélevés. L"année 2011 est marquéepar des difficultés à stabiliser lesniveaux de trésorerie et le maintiendes emplois.

Hausse de l"emploi dans plus d"unquart des industries agro-alimen-taires. 56% des industries de biensd"équipement(mécanique, élec-trique, électronique, etc.) connaissentune baisse de CA. Près d"un tiersdes industries de biens intermé-diaires(bois, chimie, papier, compo-sants électroniques, métallurgie) aenregistré une progression de sonactivité, accompagnée d"une haussede l"emploi pour 21%.

Industrie des biens de consom-mation(habillement, édition, meu-bles, pharmacie): repli de l"activitépour 40% de ces entreprises dontle moteur est la consommation desménages.

Mécanique automobile(venteet réparation). Baisse de la clientèlepour 41% des professionnels de lamécanique auto. Régression du chif-fres d"affaires pour un professionnelsur deux.

Coiffure, esthétique, pressing.Une diminution des dépenses estconstatée chez 55% des profes-sionnels. L"activité s"est maintenuepour la moitié des entreprises inter-rogées. La fréquentation est restéemajoritairement stable.

Services aux entreprises(trans-port, conseil, ingénierie). Le CA sestabilise pour la majorité, grâce àdes carnets de commande enprogression chez un professionnelsur cinq. La majorité de ces entre-prises affiche un niveau de trésoreriestationnaire. Des difficultés demeu-rent pour 33% d"entre elles.

Cafés, hôtels, restaurants(CHR). Près de la moitié des entre-prises a vu son CA chuter. Une dimi-nution des dépenses de la clientèleest constatée par 37% des établis-sements, avec des durées de séjourstationnaires ou en baisse.

Hôtellerie de plein air. Bons résul-tats. Un niveau d"activité toujoursen progression pour 45% des établis-sements. La durée de séjour sestabilise dans 57% des campings.

Agritourisme.La fréquentationétrangère s"est redressée tout aulong de l"année 2011 et le niveaud"activité s"est stabilisé avec uneprogression pour 30% des exploi-tations.

2012 sera sûrement pire.Danspresque tous les secteurs, les prévi-sions pour 2012 sont à un maintiend"une dynamique négative, ou plusrarement à une augmentation plus

faible, ou à la stabilité (commercede gros, agritourisme). Seuls lespropriétaires de camping montrentun certain optimisme.

* L"association des chambres de com-merce et d"industrie, d"agriculture, et demétiers et de l"artisanat de la Dordogne.

** Disponible sur le site Web de chacunedes trois chambres.

Grandes cultures.

Le rendement du blé tendre est en net repli. MaÔs grain irrigué:surface et rendement stables. LemaÔs grain sec accuse une fortebaisse de sa surface et de sonrendement.

On estime à 3000ha la surfacesupplémentaire consacrée au maÔsensilage pour contrecarrer en partieles pertes subies sur les récoltesd"herbe. Les résultats en colza sontmédiocres. Les rendements du tour-nesol se maintiennent.

Les prix sont volatils avec unetendance à la baisse fin 2011.

Viticulture.

A Bergerac, la campagne2010/2011 a été favorable pour lesvolumes commercialisés. Lanouvelle campagne est marquéepar l"attentisme avec des volumesde transactions en baisse et desprix stables (sauf pour le monba-zillac).

Fruits et légumes.

Pour la fraise, les volumes produitssont en hausse par rapport à 2010.La saison s"est bien passée. Laquestion sanitaire de la drosophiledoit être prise très au sérieux.

Le volume récolté en noixestéquivalent à celui de 2010, mais lecalibre est souvent petit et certainscerneaux sont colorés du fait de lasécheresse. Le marché est porteur,les prix sont corrects. Le plan dépar-temental noix financé par le conseilgénéral a permis de relancer lesplantations nouvelles (506ha depuis2008, dont 174ha en 2011).

La production pomme du Limou-sinse caractérise par une précocitéde la récolte avec des volumes etde gros calibres permis par l"éclair-cissage. La récolte 2011 du pruneaud"Agenest catastrophique, environ26000tonnes, soit la moitié d"uneproduction normale. Les négocia-tions sont ardues pour fixer les prix.

Letabac est confronté à uneconjoncture difficile suite au décou-plage total des aides PAC. Lenombre de planteurs a baissé de20% en 2011. Un plan social atouché près de 50salariés de l"usineFrance-Tabac de Sarlat.

Forêt.

Morosité sur les résineux; enchâtaignier, le marché du piquet setient mais celui du parquet/lambrisreste atone; en chêne, situationvariable selon les valorisations; enpeuplier, coup de frein après un bonpremier semestre; stabilité des prixdes bois de trituration de feuillusdestinés à la pâte à papier; en boisde chauffage, activité bien orientéeet maintien de cours élevés.

Bovin lait.

La diminution du nombre d"éle-vages se poursuit. Il restait546exploitations laitières enDordogne en 2011. La baissesemble se ralentir un peu. Lacampagne 2010/2011 a vu unecollecte de 171millions de litres delait, soit une reprise de 2% aprèsles baisses des campagnes précé-dentes. Malgré une augmentationdu prix du lait, les élevages doiventfaire face à l"augmentation de leurscoûts de production et aux fraissupplémentaires pour pallier le déficitde fourrage lié à la sécheresse.

Bovin viande.

La hausse des cours mondiauxest beaucoup moins marquée enFrance et peine à compenser la Agriculture en 2011: la sécheresse a aggravé la situation

forte hausse des coûts de production,en particulier des aliments achetés.Marasme durable pour les femelleset débouché de plus en plus incertainpour les broutards vers l"Italie. Leveau sous la mère reste une valeurrégulière.

Ovin viande.

Le cours des marchés est à lahausse mais le nombre globald"agneaux commercialisés esttoujours en diminution et la consom-mation des ménages est en recul.Les coûts de production sont enhausse.

Porc.

Les volumes et les prix sont enhausse sans effacer les difficultésde trésorerie qui perdurent depuis2007, avec une très forte haussedes coûts de production.

Caprin.

Des excès de lait, des prix enbaisse et des coûts de productionen hausse.

Volaille de chair.

Les matières premières restent àun prix élevé. La filière a été pertur-bée par les difficultés d"un abattoirde Terrasson en fin d"année.

Palmipède gras.

Le marché reste favorable, notam-ment pour les fermiers et artisansde Dordogne, avec une croissancedu nombre de canards abattus. Lesachats des ménages, en repli surles premiers mois de l"année,progressent en fin d"année malgréle contexte morose. Les prix orientésà la hausse ne répercutent quepartiellement l"augmentation descoûts de production.

TER

L"état du service

est critiqué par le conseil régional

Trains annulés à la dernièreminute, retards importants, manquede disponibilité du matériel roulantqui entraîne une surcharge desrames... Voici quelques-uns desgriefs émis par la région Aquitaineconcernant le service des TER (trainsexpress régionaux) depuis le débutde 2012. Pire, "la SNCF ne répondpas à ses obligations convention-nelles", selon la région, qui préciseque "la situation est aggravée parles conditions météorologiques quel"on peut qualifier d"exceptionnellesdans certains territoires".

Le conseil régional d"Aquitaine aconfié l"exploitation du service publicferroviaire de transport régional àla SNCF. Or, selon la collectivitéprésidée par Alain Rousset, "l"obli-gation de résultat qui s"impose à laSNCF n"est aujourd"hui pas remplie".Cela pourrait se terminer en justice,menace la région.

Entre Bergerac et Sarlat, la ligneTER est actuellement fermée pourune opération de régénération dela voie. Ces travaux sont réalisésdans le cadre du Contrat de projetsEtat région (CPER) 2007/2013, quiconsacre 70 millions d"euros (Mm)pour la régénération des lignesBergerac-Sarlat et Agen-Périgueux,avec une participation de la régionde 22,083Mm. En attendant la réou-verture, annoncée début mars, desautocars remplacent les trains. Avecl"épisode neigeux de début février,ces navettes ont été interrompuesen raison des difficultés de circula-tion.

Des problèmes existent aussientre Bordeaux et Bergerac. Desretards et des pannes sont à déplorer,à cause de problèmes d"exploitationde la SNCF. Sur cette ligne, unepartie du matériel roulant utilisé aété mis en service entre 1985 et1987. La durée de vie d"un train estde trente à trente-cinq ans, la régionAquitaine en a financé la rénovationintérieure totale entre 2006 et 2010pour plus de 10Mm. L"autre moitiédes circulations est assurée avecdu matériel neuf ou récent, financéen totalité par la région.

Voici de quoi animer la prochainerencontre à la gare de Sarlat, orga-nisée par l"équipe TER Aquitaine,lundi 5 mars de 5h45 à 9h. Lesusagers sont invités à s"y rendreafin de poser des questions sur l"ave-nir de la ligne.

Sarlat

Périgord Noir

Conseilcommunautaire

Vendredi 17 février à 18h, auralieu à la mairie de Vézac le conseilde la communauté de communesSarlat-Périgord Noir.

Entre Bergerac et Sarlat, la ligne TERest actuellement fermée pour une opéra-tion de régénération de la voie

(Photo archives GB)

L"ESSOR SARLADAIS

Vendredi 17 février 2012 - Page 3

l"Association Foie Gras du Périgord* d ans un communiqué paru le 3

1janvier. La base de cette marque

s era le cahier des charges de la f uture Indication géographique proté- g

ée (IGP). L"objectif: améliorer la

c ommunication autour de la produc- t ion d"oies du Périgord. "Quatorze o pérateurs d"aval (frais et conserves) s ont déjà utilisateurs de la marque", p récise le communiqué. Le Périgord e st la première zone de production f rançaise avec 130000oies par an. E n Périgord, tous les maillons de la f ilière oie sont représentés, des trou- p eaux d"oies reproductrices jusqu"à l

a transformation artisanale.Le lancement officiel de la marquecollective Oie du Périgord aura lieuà l"occasion de Fest"Oie à Sarlat,samedi 18 et dimanche 19 février.Les acteurs de la filière serontprésents sur le stand restaurationde l"Association Foie Gras du Péri-gord et plus particulièrement sur laplace de la Liberté, face à la mairie,à partir de 10h, le dimanche. "Dansun contexte d"importation massived"oies à prix réduit et de qualitéstandard, l"Oie du Périgord, encréant sa marque collective, réaf-firme son positionnement haut degamme et ses nombreux atouts",annoncent les responsables de

Les atouts du territoire sont :

- l"accouvage et donc l"approvi-sionnement en oisons déjà bienstructurés en Périgord;

- des modes de production tradi-tionnels: parcours herbagés, parcscollectifs de gavage, durée d"élevagelongue, exploitations agricoles fami-liales;

- des savoir-faire de découpe etde transformation bénéficiant d"unriche historique, à la fois chez lesconserveurs et chez les entreprisesqui travaillent les produits frais: foiegras, magrets, cuisses;

- des produits frais et transformésavec des caractéristiques spécifiques(goût, couleur, texture) permettantde proposer des produits réellementdifférents aux consommateurs etaux utilisateurs professionnels.

L"objectif premier de Fest"Oie estde valoriser l"ensemble de la filièreà tous les stades de la productionen s"appuyant sur la dynamiqueinitiée par le Pôle d"excellence ruralefoie gras du Périgord, mais aussid"encourager la démarche de certi-fication de l"origine engagée (IGP,lire l"article sur la coopérative).

* Association présidée par BernardVernet, producteur à La Douze. XavierGombert, directeur de la coopérativeSarlat Périgord Foie Gras (SPFG), estson trésorier. Quant à Jean-Sylvain

Thomas, président de SPFG, il fait partiede son conseil d"administration. La marque Oie du Périgord lancée à Fest"Oie Les professionnels veulent structurer la filière. Ils vont utiliser l a fête organisée ce week-end pour faire connaître leur démarche

Programme de Fest"Oie

Samedi 19 février

A partir de 14h: animations dans les exploitations des partenaires; 1

9h: soirée Bodég"Oie, avec grillades d"oie, animée par une banda

s ous chapiteaux chauffés place de la Liberté.

Dimanche 20 février

- Marché primé; - Stands de producteurs et conserveurs 100% oie du Périgord, placede la Liberté; - Deux cents oies adultes présentes au coeur de la ville; - Découverte des oisons, place Boissarie; - Ateliers calligraphie et peinture sur oeufs d"oie pour enfants et adultes; - Jeux traditionnels;

- Casse-croûte périgourdin : vente de rillettes, confits et autres spécialitésdu terroir (cuisiné sur place);

- Démonstrations de découpe d"oie (10h, 11h, 15h); - Soupe de carcasses à savourer gratuitement sur la place de la Libertédès 11h; - 12h30: repas traditionnel au Centre culturel et sous chapiteau.

Partenaires

et budget

Le budget de cette édition estde 30000m, "mais sans compterle repas tout à l"oie il n"est que de15000m" précise Franck Duval.

La manifestation est organiséeavec le concours de la MaisonGodard, de l"Association Foie Grasdu Périgord, des artisans Conser-viers, de la coopérative Sarlat Péri-gord Foie Gras, de la région Aqui-taine, du conseil général de laDordogne, du Comité départemen-tal du tourisme, de l"associationLes Journées du Terroir, de laRingueta, de la SCA les Oisonsdu Périgord, des restaurateurs duSarladais, des fermes accueil-lantes.

Au contraire, lors des fêtes de find"année, nous n"avons pas pu assu-mer toutes les commandes! A cetteLa neige et les routes peu prati-cables, à partir du 5 février, ontperturbé l"activité de la coopérativeSarlat Périgord Foie Gras (SPFG),la semaine dernière. Sa foire augras n"a pas eu du tout le succèsescompté car peu de particuliersse sont déplacés. Quant aux profes-sionnels, "beaucoup de clients ontreporté leurs commandes. Certainsconserveurs n"avaient pas leurséquipes au complet, d"autres ontpu avoir des problèmes de canali-sations gelées. Enfin, le transportn"était parfois pas assuré", décritXavier Gombert, directeur de lacoopérative.

2011: pas trop mal."Globale-ment, le bilan pour la coopérativen"est pas trop mal. En oie, nousavons bien travaillé toute l"année,tout comme en canard, mais dansce domaine, il y a moins de pro-blèmes. En oie, nous avons fait12% de volume supplémentaireen 2011.

"Au second semestre, l"activitén"était pas en progression. Lesclients semblaient dans l"expectative.époque, nous avons aussi mis unpied dans le secteur des conser-veurs. En effet, nous avons acquisles Conserves de Puy-Lambert,basées à Gignac, dans le Lot. Cetteopération nous permettra de trouverune meilleure valorisation de nosmatières premières, notammentdans les périodes creuses. Nousélargissons ainsi notre offre auprès

Sarlat Périgord Foie Gras augmente sa production... raisonnablement

Le directeur de la coopérative, Xavier Gombert, dessine le bilan de 2011 et les perspectives pour 2012 et au-delà

Plus en détail

Production 2010.Oies: 49500,canards: 39000.

Production 2011.Oies: 54000,canards: 36000.

2012: 57000 têtes d"oies atten-dues et +10% en canard.

Dans le chiffre d"affaires de lacoopérative, l"oie représente unepart plus importante que le canard,non seulement parce qu"il y a plusd"oies traitées, mais aussi parceque le foie gras d"oie est plus valo-risé que celui de canard.

SPFG compte 28 producteursadhérents: 24 en oie et 4 en canard.Elle tiendra son assemblée géné-rale au printemps. Son présidentdemeure Jean-Sylvain Thomas,éleveur à Prats-de-Carlux. L"en-treprise emploie quatorze salariés.

Hongrie

La Hongrie est le premier produc-teur mondial de foie gras d"oie(FGO). En 2010, ce pays d"Europecentrale a produit 1780tonnes deFGO, contre 470tonnes pour laFrance. Le premier client de laHongrie demeure la France (50%).Notre pays est le premier paysconsommateur de foie gras dansle monde (90% du marché).

A l"heure actuelle, en France, "ilse consomme plus de foie grasd"oie produit en Hongrie que dufrançais", souligne Xavier Gombert.des professionnels, notamment lesgrossistes."

L"année 2012 et les projets."Nous voulons maintenir chaqueannée le rythme de progression denotre production, en faisant de laproduction oie notre priorité. Nousfixons cette progression à 12%. Lademande du marché augmente, ilfaut en profiter, dans un contexteoù des groupes français ont arrêtécette production et où la Hongrie adiminué fortement la sienne.

"Bien que nous ayons repris lesConserves de Puy-Lambert, notremétier principal reste la vente deproduits crus auprès de profession-nels, notamment conserveurs. Nosoies sont élevées, gavées, abattueset découpées en Périgord.

"En 2012, nous ne manquonspas de projets: deux salles degavage devraient ouvrir, sûrementune en Dordogne et une dans leLot, et un site d"élevage supplémen-taire pourrait voir le jour. Mais cen"est pas suffisant. Nous avonsbesoin de nouveaux adhérentsproducteurs pour faire face à lademande accrue et pour remplacerles producteurs qui partent à laretraite."

Fest"Oie."Cette manifestationvalorise l"oie, et non le canard,comme c"est plus souvent le cas.Pour nous, c"est un plus. Avec lelancement de la marque Oie du Péri-gord, ce week-end, il devrait y avoirun effet boule de neige."

La marque Oie du Périgord."Cela fait plus de dix ans que leprojet d"Indication géographiqueprotégée (IGP) Oie du Périgord estlancé. Cela traîne un peu... Dansce contexte, les professionnels ontvoulu prendre les devants et lancerla marque Oie du Périgord. Le butest d"augmenter la notoriété de laproduction périgordine. SPFG fut lapremière structure à s"engager. Nosproduits sont identifiés sous cettemarque depuis septembre 2011.

"Quant à l"IGP Oie du Périgord,son dossier est en instruction à l"Ins-titut national de l"origine et de laqualité."

Guillem Boyer

Maison de l"emploi

Lundi 13 février en fin d"après-midi s"est tenue une réunion à laMaison de l"emploi du Périgord Noir(MDEPN) à Sarlat. Entrepreneurslocaux, responsables associatifs,élus, la sous-préfète étaient présentsen compagnie des personnels dela Maison de l"emploi pour discuteravec des représentants de la Banquede France et de la Direccte sur lethème: "Face à la crise les chefsd"entreprise s"organisent". Des entre-preneurs y auraient pris la parolepour évoquer la situation économiquedans leur secteur, sans cacher lesdifficultés qu"ils rencontrent.

La réunion était annoncée sur lesite Web de la MDEPN. De plus,un courriel ayant été envoyé à larédaction, nous nous sommes crusautorisés à couvrir cet événement

Le samedi 7 janvier à 19h50,des gendarmes sont intervenus àArchignac, au domicile d"un couplequi venait de signaler la disparitionde leur fils de quarante-deux ans,majeur vulnérable. Après que cedernier soit revenu au foyer familial,une altercation s"ensuivait, et ungendarme était blessé.

Dans notre édition du 27janvier,nous vous informions que la familledu majeur vulnérable donnait uneversion différente des faits quis"étaient produits ce 7janvier. Suiteà cet article, la gendarmerie tient àréagir. "Les propos de la mère del"auteur, qui défend bien évidemmentson fils, sont inexacts", selon lecapitaine Chopard, commandanten second de la gendarmerie deSarlat. Dans un communiqué, lagendarmerie réaffirme que le fils afrappé l"adjudant. Mais cela auraiteu lieu sur le perron de la maison,et la mère n"en a pas été témoin.

Les gendarmes rappellent quel"enquête judiciaire est toujours encours.

Incident d"Archignac

Faits divers

Les températures sont plus dou-

c es ces derniers jours, et les cana- l isations précédemment gelées l

âchent prise.

Samedi 11, les locataires de deuxappartements de l"ancien hôpital àSarlat ont dû être relogés après undégât des eaux dû à une rupturede canalisations.

Rien que mardi 14, les pompiers

du centre de secours de Sarlat sontintervenus à huit reprises pour desfuites d"eau.quotesdbs_dbs28.pdfusesText_34

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