Mathématiques 9-10-11 - Aide-mémoire
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Modélisation algébrique Mat-2101-3 Document accompagnateur
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Mathématiques - Secondaire - Premier cycle
En algèbre il généralise une situation à l'aide d'une expression algébrique et
https://sites.google.com/cssmi.qc.ca/matfbd/2101-sofad Si tu as
À mettre sur votre aide-mémoire si besoin p.72 à 76 # 1 à 6. ?. 1.3.3 La résolution d'équations à l'aide de la méthode des opérations inverses p.77 à 78.
calcul différentiel et intégral notes de cours
approximation d'une intégrale définie à l'aide d'un polynôme de Taylor : exemple 6.31 # 6.21. Nous avons aussi mis à jour l'Aide-mémoire TI-Nspire et lui
Progression des apprentissages - Mathématiques - Secondaire
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Pistes dactions visant une mise en œuvre réaliste et harmonisée
Fournir des pistes d'action et des exemples pour soutenir Source : Document de travail - Aide-mémoire du programme d'études en mathématique du primaire ...
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16 juill. 2018 14.3 Approximation pour une matrice de rang inférieur . ... d'inverses découle du résultat de la théorie des nombres suivant : Théorème 1.1.
Guide denseignement efficace des mathématiques de la 7e à la 9e
d'étude Modélisation et algèbre de 7e et 8e année et dans les domaines d'étude Encourager l'utilisation d'aide-mémoire en mettant à la disposition des ...
Calculatrices BA II PLUS™ / BAII PLUS™ PROFESSIONAL
(Voir “Effacement des entrées et des mémoires de la calculatrice” page 8.) Il peut
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AIDE MEMOIRE D'ALGEBRE 1 Règles des signes dans les opérations la somme de 2 nombres de même signe a le même Sigle la somme de 2 nombres de signes confraires a le signe de celui qui a plus grande val absolue le produit de 2 nombres de même Sigle est positif le produit de 2 nombres de signes contraires est négatif
École de technologie supérieure
Service des enseignements généraux
Local B-2500 514-396-8938
Site internet:http://www.etsmtl.ca/
MAT145
CALCUL DIFFÉRENTIEL ET INTÉGRAL
NOTES DE COURS
2 ePARTIEPARGENEVIÈVESAVARD,
ROBERTMICHAUD ET
ANDRÉBORDELEAU
RÉDIGÉ EN OCTOBRE2006
RÉVISÉ EN JANVIER2023
Table des matièresAvant-propos vii4 L"intégrale 14.1 L"intégrale définie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . 2
4.1.1 Unités de l"intégrale définie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . 6
4.1.2 Propriétés de l"intégrale définie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . 8
4.2 Théorème fondamental du calcul différentiel et intégral. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
4.2.1 L"intégrale indéfinie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . 17
4.2.2 Table d"intégrales indéfinies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . 19
4.2.3 Interprétation de l"intégrale définie . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . 22
4.2.4 Preuve du théorème fondamental du calcul . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . 35
4.3 Techniques d"intégration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . 38
4.3.1 Intégration par substitution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . 39
4.3.2 Complétion de carré . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . 52
4.3.3 Intégration par parties . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . 59
4.4 Intégrales impropres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . 66
4.5 Autres applications de l"intégrale définie . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . 74
4.5.1 Forces distribuées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . 76
5 Calculs d"aires, de volumes et de longueurs 81
5.1 Aires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . 81
5.2 Solides de révolution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . 91
5.2.1 Méthode des disques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . 92
5.2.2 Méthode des tubes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . 100
5.3 Longueurs d"arc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . 109
iii ivTABLE DES MATIÈRES6 Polynômes et séries de Taylor 115
6.1 Approximer une fonction grâce à un polynôme . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . 116
6.2 Les séries . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . 127
6.2.1 Des polynômes de Taylor de degré de plus en plus grand . . . . . . .. . . . . . . 127
6.2.2 Séries numériques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . 129
6.2.3 Séries de puissances, séries de Taylor . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . 135
6.2.4 Intervalle de convergence et test du rapport . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . 138
6.2.5 Séries alternées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . 143
6.3 Obtention de nouvelles séries . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . 151
6.3.1 Séries de base . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . 151
6.3.2 Dérivation et intégration des séries de puissances . . . . .. . . . . . . . . . . . . . 152
6.3.3 Substitution dans une série de puissance . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . 153
6.4 Utilisation des séries . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . 158
6.4.1 Applications en physique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . 158
6.4.2 Calcul d"intégrales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . 164
6.5 Séries géométriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . 169
Annexe 175
A.1 Quelques notions de cinématique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . 175
A.1.1 Comment obtenir la position à partir de la vitesse . . . . . . . .. . . . . . . . . . . 175A.1.2 Comment obtenir la vitesse à partir de l"accélération . . . .. . . . . . . . . . . . . 177
A.2 Aide-mémoire TI-Nspire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . 180
A.2.1 Suites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . 180
A.2.2 Sommations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . 180
A.2.3 Sommes de droite et de gauche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . 182 A.2.4 Comment rendre une fonction accessible dans tous les classeurs . . . . . . . . . 182 A.2.5 Utilisation de l"éditeur de programmes . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . 183A.2.6 Intégrales définies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . 185
A.2.7 Intégrales indéfinies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . 185
A.2.8 Construction de primitives: intégrale définie avec une borne variable . . . . . . . 186A.2.9 Polynômes de Taylor . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . 187
A.3 Règles et formules de dérivation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . 188
A.4 Table d"intégrales indéfinies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . 190
TABLE DES MATIÈRESv
A.5 Table des séries de base . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . 191
Réponses 193
Chapitre 4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . 193
Chapitre 5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . 209
Chapitre 6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . 214
Bibliographie 223
Index 225
Avant-propos
Le texte que vous avez entre les mains est le fruit d"une réflexion amorcée il y a quelques années
au sein du groupe de mathématiques de l"ÉTS. Deux défis nous interpellaient à ce moment:1. Comment rendre les mathématiques intéressantes et vivantes à un groupe d"étudiants en
génie? Notre clientèle provient principalement du secteur technique au collégial et elle a, en
conséquence, "soif» de concret et d"applications.2. Étant donnés l"avènement et l"accessibilité grandissante dedivers outils de calcul, quelle
attitude adopter à l"égard de ceux-ci?La première question en est une d"actualité dans chaque faculté ou école de génie au Québec. À
l"ÉTS, certaines lignes directrices se sont dégagées à l"issue des nombreuses discussions et échanges
sur les pratiques pédagogiques de chacun. Ces lignes directrices colorent en quelque sorte le texte
qui suit; nous y reviendrons... La deuxième question s"est conclue par l"adoption d"une résolutionde la part du groupe allantdans le sens d"une " permissivité contrôlée ». Permissivité en cesens que plutôt que de chercher à
mener un combat qui s"avérerait toujours d"arrière-garde (et endéfinitive, perdu) contre les " nou-
velles technologies », il a été décidé d"en faire un usage étendu. Contrôlée, en ce sens que le choix
de l"outil a été arrêté et le calculateur symbolique produit parTexas Instrument (TI-92+ à l"époque,
Voyage 200 ensuite et Nspire maintenant) a été retenu pour usage.Dire que cette décision a eu un
impact senti sur l"enseignement (et l"apprentissage) des maths àl"ÉTS serait un euphémisme...
D"emblée, une constatation s"est imposée: il n"existait pas de manuel qui correspondait à ce
que le groupe recherchait. Il fallait donc plonger dans l"aventure de la rédaction. Celle-ci débuta au
printemps2006 et résulta en la production d"un recueil d"exercices couvrant l"ensemble de la matière
2007 et se poursuivit peu à peu au fil des sessions.
Les " lignes directrices » auxquelles nous référions plus hautont déterminé l"allure globale du
texte produit. Elles se manifestent dans la présentation des concepts et dans le choix des exemples et
exercices, entre autres. Quelles sont-elles?1. Mettre l"accent sur l"interprétation et le traitement graphiques.
2. Avoir recours aux applications comme support au développement des habiletés et comme
contexte d"utilisation des notions enseignées. À ce titre, nous jugeons pertinent de signaler l"espace important consenti aux applications relevant spécifiquement du génie et des sciences en général. vii viiiAVANT-PROPOS3. Encourager et susciter l"utilisation judicieuse (parfois nécessaire) du calculateur symbolique
TI dont l"emploi est imposé à toute la communauté étudiante de l"ÉTS depuis 1999. Les fonctionnalités graphiques et la puissance de calcul de l"outilfacilitent d"ailleurs le suivi des deux premières lignes directrices. Ces notes de cours ayant comme propos d"agir comme support didactique au cours MAT145,il aurait été contre-productif selon les auteurs d"aller, dans la présentation, au-delà des notions
enseignées " sur le terrain », c"est-à-dire en classe. Si on privilégie une approche en enseignement
centrée sur l"utilisation de représentations graphiques et le recours à des situations " concrètes »
comme contexte pour faire des maths, il faut être prêt à payer le prix concomitant en ce qui a trait
à la rigueur de certains traitements et de certaines discussions. Ainsi, le lecteur observera que les
théorèmes ne sont pas tous accompagnés de démonstrations formelles. Celles qui apparaissent ont
se procurer un manuel de référence, nous suggérons les ouvrages [1] ou [2] de la bibliographie,
disponibles à la bibliothèque de l"ÉTS.Remerciements
Plusieurs personnes ont consenti temps et efforts dans le but de rendre ce texte lisible, compré-exercices de leur cru. Nous les en remercions sincèrement. Nous tenons à remercier particulièrement
Mme Kathleen Pineau du Service des enseignements généraux pour sa contribution (exercices,exemples et résumés), MM. Alain Hénault et Frédérick Henri (aussi du SEG) pour le temps qu"ils
ont aimablement consenti à la révision, ainsi que M. Martin Chicoine, du département de physique
de l"Université de Montréal pour ses révisions de textes et le développement d"outils graphiques fort
utiles.Nous tenons finalement à exprimer notre reconnaissance à l"endroit des étudiants qui se sont
prêtés de bonne grâce au jeu de la " chasse à l"erreur » des premières éditions ainsi qu"à ceux qui
nous ont encouragés à poursuivre l"entreprise. Les commentaires et suggestions seront toujours appréciés... Geneviève Savard, Robert Michaud et André Bordeleau, Maîtres d"enseignement à l"École de technologie supérieureAoût 2011
Calculatrice symbolique
Lorsque nous mentionnons l"emploi d"une calculatrice symbolique dans ce texte, nous ré-férons à la calculatrice actuellement en usage à l"ÉTS, soit la TI-Nspire CX CAS de Texas
Instrument (version calculatrice ou logiciel). Pour une introduction à la calculatrice symbo- lique TI-Nspire ou pour de l"aide sur son utilisation, nous vous suggérons de regarder lachaîneVUnETS- Vidéos sur l"utilisation de nspire à l"ÉTSetdevisiterlesiteconçuspécialementpour
les étudiantes et étudiants de l"ÉTS:http://www.seg.etsmtl.ca/nspire/home.html.AVANT-PROPOSix
Liens intéressants
Une version en ligne du présent texte, avec hyperliens et en couleurs, est disponible sur le site de Geneviève Savardhttps://cours.etsmtl.ca/seg/GSAVARD/MAT145V2.pdfet sur le site Moodlehttps://ena.etsmtl.ca/course/view.php?id=93. Si vous désirez une versionpapier, nous vous conseillons de vous la procurer à la Coop ÉTS plutôt que d"imprimer la version
PDF: la résolution sera meilleure en général, particulièrement celle des graphiques. Si une image vaut mille mots, combien de mots vaut une animation? Visionnez des anima- tions illustrant des concepts mathématiques aux adresses suivantes:https://cours.etsmtl. rmichaud/RepertoireNspire.html. Le répertoire de Robert Michaud contient des centainesde fichiers en format tns (pour le logiciel ou la calculatrice Nspire) qui sont directement en lien avec
les exercices que nous vous proposons ici.L"ensemble du document a été rédigé avec l"éditeur de texte TeXnicCenter et le logiciel MikTex,
une version Windows du traitement de texte scientifique TEX (de Donald Knuth) et de son préproces-
seur L ATEX (de Leslie Lamport). Ces logiciels sont gratuits. Voir le site de logiciels libreshttp://www. framasoft.net/article1002.html.Quelques graphiques de ce recueil d"exercices ont été réalisés à l"aide du logicielGraph, un
ATEX,avecPSTricksetPSTricks-addde
Herbert Voss, que nous tenons à remercier pour ses puissantes librairies et pour son empressementà répondre à nos questions sur leur utilisation et leur développement. Voirhttp://tug.org/
PSTricks/main.cgi.
Remarque aux enseignants concernant la version d"août 2018exemples et exercices sur les sujets suivants, ce qui entraîne une modification de la numérotation:
• intégration par substitution: # 4.43 et # 4.44 • fonctions spéciales: # 4.39 et # 4.40• intégration par parties: exemples 4.21 et 4.22, interprétation graphique (page 64), # 4.53
• calcul d"aire avec bornes variables: # 5.5• poussée d"Archimède: les données du # 5.6 ont été modifiées (plus grosbateau)
• calcul du volume d"un solide troué: nouvelles figures à l"exemple5.6, avec lien vers fichier Nspire pour
animer la construction • calcul de volume avec bornes variables: # 5.18 • séries alternées: figure illustrant le théorème 6.2, # 6.11• approximation d"une intégrale définie à l"aide d"un polynôme de Taylor: exemple 6.31, # 6.21.
Nous avons aussi mis à jour l"Aide-mémoire TI-Nspire et lui avons ajouté les sections: xAVANT-PROPOS•Sommes de droite et de gauche(A.2.3) (notez que la syntaxe proposée à été modifiée)
•Comment rendre une fonction accessible dans tous les classeurs(A.2.4) •Utilisation de l"éditeur de programmes(A.2.5). Finalement, nous avons décidé d"indiquer les exercices qui doivent être faits à la main.Pour le reste, il s"agit essentiellement de corrections mineures, de reformulations ou de précisions
supplémentaires ajoutées suite aux suggestions des étudiants et enseignants de l"ÉTS, en particulier
de M. Louis-Xavier Proulx, M. Xavier Provençal et Mme Anouk Bergeron-Brlek. En terminant, nous tenons à remercier Mme Anouk Bergeron-Brlek et M. Alain Hénault pour leur révision de cette nouvelle version.Remarque concernant la version d"août 2021
Cette version ne comporte que des modifications mineures visantà corriger les coquilles détec- tées. La numérotation des exemples et exercices demeure la même. C"est aussi l"occasion de rendre hommage à titre posthume à mon collègue Robert Michaud.Son humour, sa gentillesse, son intégrité, sa rigueur, sa passion tranquille et les fruits de son travail
continueront de m"accompagner sur ma route. Bob, merci de toutcoeur!Remarque concernant la version de janvier 2023
Cette version ne comporte que des modifications mineures visantà corriger quelques éléments graphiquesqui apparaissaientmaldansl"éditionde2021. La numérotationdesexemples etexercices demeure la même. Merci de continuer à nous signaler erreurs et suggestions.Geneviève Savard
Chapitre 4L"intégrale
Comment concevoir la pratique de l"ingénierie sans les outils mathématiques essentiels que sont
les calculs de longueur, d"aire et de volume? De tout temps, lesmathématiciens ont cherché à déve-
lopper ces outils; pensons aux formules donnant l"aire d"un triangle, la longueur de la circonférence
d"un cercle, son aire, le volume d"une pyramide, l"aire d"une section d"ellipse ou la longueur de son
arc... Au 2emillénaire av. J.-C., les Babyloniens et les Égyptiens savaient déjà calculer l"aire d"un
triangle. Au 3 esiècle av. J.-C., Archimède découvrit la formule donnant l"aire sous une parabole.2emillénaire av. J.-C. 3esiècle av. J.-C. 17esiècle
Mais c"est l"arrivée du calcul différentiel et intégral au 17 esiècle qui a enfin fourni une façonsystématique de calculer l"aire d"une région de forme quelconque, de même que la longueur d"une
courbe et le volume d"un solide. xy L1L11 2 3 4 5 6 7 81
231
2CHAPITRE 4. L"INTÉGRALE
Dans ce chapitre, nous présenterons l"intégrale, concept clé des calculs d"aire, de volume et
de longueur. Nous présenterons d"abord la définition de l"intégrale définie avec son interprétation
graphique en tant qu"aire sous une courbe, puis celle d"intégrale indéfinie ainsi que le lien entre ces
deux notions: le théorème fondamental du calcul. Nous étudierons ensuite des façons de calculer
certaines intégrales à la main (appelées techniques d"intégration) ainsi que diverses applications de
l"intégrale en sciences.4.1 L"intégrale définie
Considéronsparexemplelarégiondélimitéeparl"axedesx, lacourbey=f(x)=? xetlesdroites verticalesx=1 etx=9. xy A=?1 2 3 4 5 6 7 8 9 101
23f FIG. 4.1 Comment calculer l"aire de cette région?
Aucune formule de la géométrie élémentaire ne permet de calculer cette aire: il ne s"agit ni d"un
cercle, ni d"un triangle, ni d"un rectangle...Nous pouvons cependant approximer l"aire de la région grâce à une somme d"aire de rectangles.
La base de chacun des rectangles repose sur l"axe desxet un de ses sommets se situe sur la courbe.Si la région considérée est découpée en rectangles dont les bases sont égales et dont lessommets
de gauchesont en contact avec la courbe, alors l"aire recherchée sera approximée par la somme des
aires de cesnrectangles, appeléesomme de gaucheet notéeGn.4.1. L"INTÉGRALE DÉFINIE3
En guise d"exemple, calculons la somme de gaucheG4de la fonctionf(x)=? xentrex=1 et x=9. xy G4 f(1)·2f(3)·2f(5)·2f(7)·2 x0x1x2x3x4f
1 2 3 4 5 6 7 8 9 101
23G4=3? i=0f(xi)·ΔxoùΔx=largeur des rectangles =f(1)·2+f(3)·2+f(5)·2+f(7)·2
1·2+?3·2+?5·2+?7·2
≈15,227740 Si lesnrectangles utilisés ont leursommet de droiteen contact avec la courbe, alors la somme des aires de cesnrectangles sera désignéesomme de droiteet notéeDn. xy D4 f(3)·2f(5)·2f(7)·2f(9)·2 x0x1x2x3x4f
1 2 3 4 5 6 7 8 9 101
23D4=4? i=1f(xi)·Δx =f(3)·2+f(5)·2+f(7)·2+f(9)·2
3·2+?5·2+?7·2+?9·2
≈19,227740 Définition 4.1Si l"intervalle [a;b] est divisé ennsous-intervalles de largeurΔx=b-an, et si x0=a x1=a+Δx x2=a+2Δx...xi=a+iΔx...xn=b
alorsles sommes de gauche et de droitede la fonctionfentreaetbsont définies par G n=n-1? D n=n? Consultez l"aide-mémoire TI à la page 182 pour l"implémentation descommandesdroiteet gauche.4CHAPITRE 4. L"INTÉGRALE
L"approximation de l"aire sera meilleure si un plus grand nombre derectangles est utilisé. xy1 2 3 4 5 6 7 8 9 101
23G8 xy D8
1 2 3 4 5 6 7 8 9 101
23xy G16
1 2 3 4 5 6 7 8 9 101
23xy D16
1 2 3 4 5 6 7 8 9 101
23xy G24
1 2 3 4 5 6 7 8 9 101
23xy D24
1 2 3 4 5 6 7 8 9 101
23G
4=15,227740...
G8=16,306000...
G16=16,826419...
G24=16,996919...
G50=17,172622...
G100=17,253155...
G200=17,293288...
G400=17,313322...
G800=17,323330...D
4=19,227740...
D8=18,306000...
D16=17,826419...
D24=17,663586...
D50=17,492622...
D100=17,413155...
D200=17,373288...
D400=17,353322...
D800=17,343330...
On remarque que, pour une fonction croissante sur [a;b], comme par exemple la fonction? x, on a G nsur l"intervalle [a;b], alors l"écart entreGnetDntend vers zéro lorsque l"on fait tendre le nombren4.1. L"INTÉGRALE DÉFINIE5
de rectangles vers l"infini. Ainsi, les deux sommes convergent vers la même valeur: lim n→∞Gn=A=limn→∞Dn. Définition 4.2Soitfune fonction continue sur l"intervalle [a;b]. La limite des sommes de droite (ou de gauche) quandntend vers l"infini est appeléel"intégrale définiede la fonctionfsur l"intervalle [a;b] et elle est désignée par le symbole?b af(x)dx. b a i=1f(xi)Δx =limn→∞Gn=limn→∞n-1? i=0f(xi)Δx oùΔx=b-a netxi=a+iΔx xy b? a f(x)dx abL"intégrale définie est donc égale à l"aire algébrique de la région comprise entre l"axe desx, la
courbey=f(x) et les droites verticalesx=aetx=b.L"aire algébriqued"une région située au-dessus de l"axe des abscisses (axe desx) est simplement
son aire, et celle d"une région située sous l"axe desxest son aire affectée du signe moins. L"aire
algébrique d"une région située de part et d"autre de l"axe desxest calculée en additionnant l"aire
algébrique de chacune de ses parties (voir figure 4.2). xy +++f ab b? af(x)dx>0 xy f a b b? af(x)dx<0 xy f abb? af(x)dx>0 FIG. 4.2 Illustration de la notion d"aire algébrique.Résumé et généralisation
Le principe de base du calcul d"aire est donc de couvrir une régionpar la juxtaposition d"ungrand nombren(plus précisément la limite quandn→ ∞) de rectangles très étroits et d"en
d"un objet ou de la longueur d"une courbe: il suffira de remplacerles rectangles par des petitsquantités; elle est d"ailleurs désignée par un symbole en formede "s» provenant du mot latin
summa(somme):?.6CHAPITRE 4. L"INTÉGRALE
4.1.1 Unités de l"intégrale définie
Exemple 4.1
en kW et le tempstest exprimé en h. Déterminez quelles sont les unités de l"intégrale définie
20 4P(t)dt.
Solution :
Utilisons la définition de l"intégrale:
20 4 i=1P(ti)Δt.Les unités de l"intégrale sont donc celles de la somme de gaucheGnou de droiteDn(comme illustrée
à la figure 4.3), c"est-à-dire les unités du produitP(ti)Δt.
Ainsi, les unités de l"intégrale sont:
kW·h. t(h)P(kW) P 420ti20?quotesdbs_dbs23.pdfusesText_29
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