[PDF] Mise en page 1 12 nov. 2014 En santé





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LE PAQUET HYGIÈNE - Linformation sur la chaîne alimentaire pour

Chaîne. Alimentaire. (ICA) a pour objet de logique du paquet hygiène il est ... des aliments pour animaux



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28 mars 2017 la chaîne alimentaire (ICA) définis dans le Paquet Hygiène

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PAGE 1MINISTÈREDE L"AGRICULTUREDE L"AGROALIMENTAIREET DE LA FORÊTMINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALESDE LA SANTÉET DES DROITS DES FEMMES

L"antibiorŽsistance chez l"homme et l"animal

Mercredi 12 novembre 2014

et des droits des femmes (AmphithŽ‰tre Laroque)

14, avenue Duquesne

75007 PARIS

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Sommaire

Le mot des deux directeurs gŽnŽraux Page04

Programme du colloquePage05

RŽsumŽs des interventions

kLa surveillance des rŽsistances batŽriennes dans le domaine animalPage09 J ean-Yves MADEC, Agence nationale de sŽcuritŽ sanitaire de l"alimentation, de l"environnement et du travail (Anses) k La surveillance des rŽsistances bactŽriennes en santŽ humainePage 10

Sophie VAUX, Institut de veille sanitaire (InVS)

k

Perspectives europŽennes Page 11

Pierre-Alexandre BELOEIL, Agence europŽenne de sŽcuritŽ des aliments (EFSA) et GŽrard MOULIN

(au titre du JIACRA - Joint InterAgency Consumption and Resistance Analysis EU expert working group et du AMEG - Antimicrobial Expert Group) k L"Žvolution de l"exposition aux antibiotiques et l"Žvolution de l"antibiorŽsistance : un lien simple ˆ dŽmontrer ?

Page 13

Pascal SANDERS, Agence nationale de sŽcuritŽ sanitaire de l"alimentation, de l"environnement et du travail (Anses) Didier GUILLEMOT, Institut Pasteur, UniversitŽ de Versailles-Saint Quentin en Yvelines k Les modes de transmission des rŽsistances bactŽriennes Page 14 Thierry NAAS, Service de bactŽriologie H™pital Bictre (Kremlin-Bictre) k La transmission des rŽsistances bactŽriennes entre l"homme et l"animalPage 15 Jean-Yves MADEC, Agence nationale de sŽcuritŽ sanitaire de l"alimentation, de l"environnement et du travail (Anses),

BŽatrice DEMORƒ, Medqual

k La transmission des rŽsistances bactŽriennes par les aliments Page 16 Pascal SANDERS, Agence nationale de sŽcuritŽ sanitaire de l"alimentation, de l"environnement et du travail (Anses) k L"information du grand public sur l"antibiorŽsistance comparŽe aux faits scientifiquesPage 17 Gilles SALVAT, Agence nationale de sŽcuritŽ sanitaire de l"alimentation, de l"environnement et du travail (Anses) k En santŽ humaine : initiatives et expŽriences en pratique de mŽdecine gŽnŽrale Thierry LABARTHE, mŽdecin gŽnŽraliste URPS Bretagne Paul MENNECIER, Direction gŽnŽrale de l"alimentation k Les mesures de gestion pour un usage prudent et raisonnŽ des antibiotiquesPage 20

En santŽ humaine : les mesures en cours en mŽdecine humaine : l"apport des logiciels mŽtiers

Florence MARECHAUX, Haute AutoritŽ de SantŽ

En santŽ animale : les mesures de la loi d"avenir pour l"agriculture, l"alimentation et la fort

Emmanuelle SOUBEYRAN, Direction gŽnŽrale de l"alimentation k

Cl™ture du colloque

Marisol TOURAINE, Ministre des affaires sociales, de la santŽ et des droits des femmes StŽphane LE FOLL,Ministre de l"agriculture, de l"agroalimentaire et de la fort.

Liste des participants Page 22

PAGE 4

PAGE 5

L"antibiorŽsistance chez l"homme et l"animal

MINISTÈREDE L"AGRICULTUREDE L"AGROALIMENTAIREET DE LA FORÊTMINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALESDE LA SANTÉET DES DROITS DES FEMMES

Colloque organisŽ dans le cadre de la JournŽe europŽenne de sensibilisation ˆ l"usage des antibiotiques.

Mercredi 12 novembre 2014

Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes (Amphithéâtre Laroque)

14, avenue Duquesne 75007 PARIS

Programme

ModŽrateurs : Philippe VANNIERet Anne-Claude CREMIEUX 8h30

Accueil

9h00

Ouverture et prŽsentation de la journŽe par Beno"t VALLET, Directeur gŽnŽral de la santŽ (DGS)

et Patrick DEHAUMONT, Directeur gŽnŽralde l"alimentation (DGAL). 9h20

Introduction des deux modŽrateurs

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1

ère

session : LA SURVEILLANCE DES RÉSISTANCES BACTÉRIENNES EN SANTÉ HUMAINE ET ANIMALE : S YSTÈMES DE SUIVI, RÉSULTATS ET ÉVOLUTIONS La surveillance des rŽsistances bactŽriennes : 9h30

Dans le domaine animal:

Jean-Yves MADEC,Agence nationale de sŽcuritŽ sanitaire de l"alimentation, de l"environnement et du travail

(Anses). 9h45

En santŽ humaine:

Sophie VAUX,Institut de veille sanitaire (InVS)

10h00

Perspectives europŽennes:

Pierre-Alexandre BELOEIL,Agence europŽenne de sŽcuritŽ des aliments (EFSA) et GŽrard MOULIN(au

titre du JIACRA - Joint InterAgency Consumption and Resistance Analysis EU expert working group et du AMEG -

Antimicrobial Expert Group)

10h20 kQuestions 10h35 Pause L"Žvolution de l"exposition aux antibiotiques et l"Žvolution de l"antibiorŽsistance?: un lien simple ˆ dŽmontrer?? 10h50

Dans le domaine animal :

PASCAL SANDERS, Agence nationale de sŽcuritŽ sanitaire de l"alimentation, de l"environnement et du travail

(Anses) 11h05

En santŽ humaine :

DIDIER GUILLEMOT, Institut Pasteur, UniversitŽ de Versailles-Saint Quentin en Yvelines 11h20 kQuestions

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11h35 Les modes de transmission des rŽsistances bactŽriennes : Thierry NAAS,Service de bactŽriologie H™pital Bictre (Kremlin-Bictre) 11h50 La transmission des rŽsistances bactŽriennes entre l"homme et l"animal :

Jean-Yves MADEC,Agence nationale de sŽcuritŽ sanitaire de l"alimentation, de l"environnement et du travail

(Anses),

BŽatrice DEMORƒ,Medqual

12h05 La transmission des rŽsistances bactŽriennes par les aliments :

Pascal SANDERS,Agence nationale de sŽcuritŽ sanitaire de l"alimentation, de l"environnement et du travail

(Anses) 12h20 kQuestions 12h35

Pause dŽjeuner

14h00 L"information du grand public sur l"antibiorŽsistance comparŽe aux faits scientifiques :

Gilles SALVAT,Agence nationale de sŽcuritŽ sanitaire de l"alimentation, de l"environnement et du travail (Anses)

kQuestions 2

ème

session : L A CIRCULATION DES RÉSISTANCES BACTÉRIENNES ENTRE L"HOMME ET L"ANIMAL 3

ème

session : LES MESURES DE GESTION POUR LUTTER CONTRE L"ANTIBIORÉSISTANCE 14h25 En santŽ humaine : initiatives et expŽriences en pratique de mŽdecine gŽnŽrale Thierry LABARTHE,mŽdecin gŽnŽraliste URPS Bretagne 14h40 Paul MENNECIER,Direction gŽnŽrale de l"alimentation kQuestions

PAGE 8

Les mesures de gestion pour un usage prudent et raisonnŽ des antibiotiques 15h00

En santŽ humaine: les mesures en cours en mŽdecine humaine : l"apport des logiciels mŽtiers,

Florence MARECHAUX,Haute AutoritŽ de SantŽ

15h15

En santŽ animale: les mesures de la loi d"avenir pour l"agriculture, l"alimentation et la fort:

Emmanuelle SOUBEYRAN,Direction gŽnŽrale de l"alimentation 15h30 kQuestions 15h40

ƒchanges avec la salle

16h20

Conclusion de la journŽepar les modŽrateurs

16h40

Cl™ture du colloque par Marisol TOURAINE, Ministre des affaires sociales, de la santŽ et des droits des

femmes et StŽphane LE FOLL, Ministre de l"agriculture, de l"agroalimentaire et de la fort.

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Résumés des interventions

FLa surveillance des résistances bactériennes dans le domaineanimal JEAN-YVES MADEC, CHEF D"UNITƒ ANTIBIORƒSISTANCE ET VIRULENCE BACTƒRIENNES, ANSES LYON Dans de nombreux pays, la surveillance de l"antibiorŽsistance animale est rudimentaire ou absente. Ël"Žchelle mondiale, la situation est beaucoup plus opaque que chez l"Homme.

En effet, l"universalitŽ des h™pitaux (qui sont, de fait, une source de donnŽes) et le suivi

des rŽsistances par des laboratoires mondiaux de rŽfŽrence donnent, peu ou prou, une idŽe

de la diversitŽ et de l"ampleur des phŽnotypes de rŽsistance circulant chez l"Homme dans le monde. Cette vision globale n"existe pas pour l"animal.

ƒgalement, la biomasse animale domestique est

avant tout ŽlevŽe pour produire des aliments. Or, la diversitŽ des organisations agro-alimentaires par pays dans le monde les conduit ˆ surveiller des types merciaux mondialisŽs sont un ŽlŽment de com- plexitŽ dans la connaissance des niveaux de rŽsistance autochtones. D"autres niveaux de complexitŽ existent. Ëla diffŽ- est synonyme d"une diversitŽ majeure des types d"in- fections, donc des antibiotiques utilisŽs, et in fine, de la rŽsistance sŽlectionnŽe. La spŽcialisation des productions alimentaires exige une surveillance de l"antibiorŽsistance par secteur, car les cahiers des charges et les traitements antibiotiques sont diffŽ- rents. Enfin, la surveillance peut porter sur l"animal, mais Žgalement sur l"aliment, sous toutes ses formes. Les enseignements seront, bien sžr, diffŽ- rents. Aujourd"hui, le monde vŽtŽrinaire surveille davantage l"antibiorŽsistance dans les flores saines (portage) que chez l"animal malade, c"est une diffŽrence ma- jeure avec la surveillance humaine. Les interventions est facilitŽe. La surveillance est donc programmŽe, et fondŽe sur la collecte de valeurs de Concentra- tions Minimales Inhibitrices pour un antibiotique et seuils dits ǎpidŽmiologiquesÈ.Depuis 2003 en Europe, une surveillance harmoni- sŽe de l"antibiorŽsistance existe pour des bactŽries dites ÇzoonotiquesÈ (Salmonella, Campylobacter),et d"autres dites ÇindicatricesÈ de l"atteinte de la flore commensale des animaux (Escherichia coli, Entero- coccus spp).Ce dispositif a ŽtŽ revisitŽ rŽcemment, notamment par l"ajout d"une surveillance ciblŽe des bactŽries productrices de Bta-Lactamases ˆ Spec- tre Etendu (BLSE)/AmpC et de carbapŽnŽmases. Cette surveillance, si elle prŽsente les avantages de bactŽriennes et repose sur une stratŽgie d"Žchan- tillonnage dont la reprŽsentativitŽ peut tre discutŽe. ƒgalement, elle ne concerne que certains animaux de production, et ne couvre pas les chiens, les chats, les chevaux ou les poissons. n¡11 du Plan Ecoantibio, et qui assure une collecte multicentrique de donnŽes de rŽsistance ˆ partir d"animaux malades. Il couvre de nombreuses es- de compagnie), avec un effectif de donnŽes impor- tant. Le RŽsapath est interfacŽ avec les rŽseaux hu- mains, de ville et hospitaliers, au sein de l"ONERBA, ce qui permet la comparaison des rŽsultats. Par ail- leurs, le rŽseau Salmonella surveille les Žmergences de rŽsistances chez les salmonelles d"origine ani- male, alimentaire et environnementale.

PAGE 10

On peut conclure que tous ces dispositifs de surveil- m obligatoire pour les Etats Membres (Directive euro- pŽenne), mais ne rŽpond pas ˆ toutes les questions. Les autres dispositifs sont volontaires, mais adres- ture (Plan EcoAntibio) et l"Anses, et sont propres ˆ l surveillance de l"antibiorŽsistance animale. FLa surveillance des résistances bactériennes en santé humaine

SOPHIE VAUX, INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE

Žvolutif et inquiŽtant car il peut entrainer de grandes difficultŽs de prise en charge pour les

patients, avec des situations d"impasse thŽrapeutique. Les donnŽes de rŽsistances bactŽriennes prŽsen- tŽes ici proviennent de plusieurs rŽseaux dont la coordination est placŽe sous l"Žgide de l"InVS : le rŽ- seau BMR-Raisin pilotŽ par le CClin Paris-Nord pour le suivi des Staphylococcus aureusrŽsistant ˆ la mŽ- ticilline (SARM) et des entŽrobactŽries productrices de bŽtalactamases ˆ spectre Žtendu (BLSE) ; le rŽ- seau EARS-Net France qui rassemble les donnŽes produites par trois rŽseaux de laboratoires hospita- liers fŽdŽrŽs au sein de l"Onerba et dont les donnŽes (isolŽes d"hŽmoculture ou de liquide cŽrŽbro-spinal) et diffŽrents Centres Nationaux de rŽfŽrence. L"InVS et le rŽseau Raisin assurent depuis 2010 une surveil- lance renforcŽe des entŽrobactŽries productrices de en 2012 dans le cadre d"une collaboration entre l"InVS et le RŽseau Sentinelles, a permis de disposer de donnŽes de rŽsistance aux antibiotiques chez les entŽrobactŽries dans les infections urinaires de la femme consultant en mŽdecine de ville. de certaines bactŽries rŽsistantes. Il peut ainsi tre citŽ la rŽsistance aux antibiotiques chez le pneumo- coque (Streptococcus pneumoniae)qui est en dimi- nution quasi-constante depuis plus de 10 ans ; la non sensibilitŽ ˆ la pŽnicilline est ainsi passŽe entre

2003 et 2013 de 43% ˆ 22% et la non sensibilitŽ aux

macrolides de 48% ˆ 30% dans les souches isolŽes d"infections invasives (donnŽes du rŽseau EARS-Net France). Chez Staphylococcus aureus,il est observŽ une diminution nette de la rŽsistance ˆ la mŽticilline aussi bien dans le rŽseau BMR-Raisin (-23,3% entre

2009 et 2013) que dans les donnŽes du rŽseauEARS-Net France (29% en 2003 versus 17% en

2013).

quiŽtante chez les entŽrobactŽries. E. coli,qui ap- partient ˆ cette famille, reprŽsente ˆ lui seul la plus grande partie de la flore bactŽrienne aŽrobie de l"in- testin et est responsable de la plus frŽquente des in- fections bactŽriennes en milieu hospitalier comme en ville : l"infection urinaire. Les donnŽes franaises aux antibiotiques chez les entŽrobactŽries en milieu hospitalier avec une large diffusion des entŽrobac- tŽries productrices de bŽtalactamases ˆ spectre phalosporines de 3 e gŽnŽration (C3G). La rŽsistance aux C3G Žtait ainsi infŽrieure ˆ 1% chez K. pneumo- niaeet E. colien 2003 et Žtait respectivement de

28% et de 9,5% en 2013 dans les souches isolŽes

d"infections invasives (donnŽes du RŽseau EARS-Net France). Les donnŽes du rŽseau BMR-Raisin mon- trent cette mme augmentation. En ville, la rŽsis- tance chez les entŽrobactŽries responsables d"infection urinaire chez la femme non institutionna- lisŽe, c"est-ˆ-dire ni ˆ l"h™pital ni en collectivitŽ (ex : collectivitŽs de personnes ‰gŽes) a ŽtŽ ŽtudiŽe en

2012 dans le cadre de l"Žtude Druti, qui faisait appel

chez des femmes consultant leur mŽdecin gŽnŽra- liste pour infection urinaire ; le pourcentage d"E. coli producteur de BLSE Žtait de 1,6%. La diffusion des EBLSE constitue un terrain favorable ˆ l"Žmergence de nouvelles souches rŽsistantes ˆ des traitements de dernier recours : les entŽrobac-

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tŽries productrices de carbapŽnŽmases (EPC). Les EPC sont des bactŽries hautement rŽsistantes aux a ntibiotiques et Žmergentes (BHRe). En France, une surveillance spŽcifique a ŽtŽ mise en place depuis

2009 afin de suivre l"Žmergence de ces BHRe. Il est

bilisation des Žpisodes signalŽs depuis septembre

2013. Au 4 septembre 2014, plus de 1 200 Žpisodes

ˆ EPC ont ŽtŽ signalŽs ˆ l"InVS concernant plus de

2100 patients. La grande majoritŽ des patients

(77%) sont uniquement colonisŽs ; la plupart des pa- tients avaient ŽtŽ antŽrieurement hospitalisŽs ˆ ment retrouvŽe est K. pneumoniae et le mŽcanisme est principalement de type OXA-48. En comparaison avec les donnŽes d"autres pays europŽens, la diffu-

sion des EPC en France reste ˆ ce jour encore limi-tŽe (<1% des souches K. pneumoniaeisolŽs d"infec-

2

013). En vue de limiter l"Žmergence et la diffusion

de ces BHRe en France, les recommandations asso- cient le dŽpistage pour tout patient hospitalisŽ ayant ŽtŽ prŽcŽdemment hospitalisŽ ˆ l"Žtranger, la mise de dŽpistage autour des patients infectŽs ou colo- nisŽ ˆ EPC [1] Les Žvolutions de la rŽsistance aux antibiotiques in- vitent ˆ la plus grande prudence. La ma"trise de la rŽsistance aux antibiotiques doit associer notam- ment la limitation de la pression de sŽlection exer- cŽe par les consommations antibiotiques et la mise [1]

Haut Conseil de la SantŽ Publique. PrŽvention de la transmission croisŽe des BactŽries Hautement RŽsis-

tantes aux antibiotiques Žmergentes (BHRe), Juillet 2013. Accessible ˆ l"URL : FLa surveillance des résistances bactériennes - Perspectiveseuropéennes PIERRE-ALEXANDRE BELÎIL, L"AUTORITƒ EUROPƒENNE DE SƒCURITƒ DES ALIMENTS (AESA/EFSA)

Ël"Žchelon de l"Union europŽenne, l"AutoritŽ EuropŽenne de SŽcuritŽ des Aliments (AESA/EFSA)

Žmet des avis scientifiques sur le r™le de l"alimentation dans la transmission de la rŽsistance

antimicrobienne ˆ l"homme. Elle conoit notamment la transparence quant aux niveauxquotesdbs_dbs33.pdfusesText_39
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