[PDF] Dans tout ce problème n est un entier au moins égal à 1. On note M





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Problème : Matrices de trace nulle et matrices nilpotentes Dans ce

— Hn désigne l'ensemble des matrices Mn de trace nulle. Préliminaires. On rappelle qu'une matrice M ? Mn est nilpotente s'il existe p ? N tel que Mp = On.



SUR LES MATRICES A TRACE NULLE ET APPLICATIONS

4 juin 2014 domaines que se soit en mathématiques tels que problèmes ... Mots clef : Matrices à trace nulle commutateurs



Ecole supérieure de plasturgie Math 1 problème 1 concours 2002

Math 1 problème 1 1. a) Le calcul du produit des deux matrices donnent J2 = (0) donc v2 = 0 ... Soit une matrice A 2 Mn (R) de trace nulle .



MPSI 2 : DL 07

On en déduit que ?D(M) est une matrice de trace nulle et donc que Im ?D ? D0 (ensemble des matrices de trace nulle). Réciproquement



Dans tout ce problème n est un entier au moins égal à 1. On note M

une matrice dans U alors AX est soit la matrice nulle soit une matrice colonne propre pour toute [M



EPREUVE DE MATHEMAnQUES

Pour faire les deux problèmes qui sont indépendants. 8" Montrer que si A E Mn(IW) est une matrice de trace nulle



Réduction

Montrer que toute matrice de trace nulle est semblable à une matrice de diagonale nulle. Correction ?. [005662]. Exercice 13 ****.



Exercices de Khôlles de Mathématiques troisième trimestre

Montrer que A est semblable à une matrice de diagonale nulle. 2. Montrer qu'il existe deux matrices X et Y de Mn(K) de trace nulle qui vérifient A = XY ? Y X 



AGRÉGATION INTERNE DE MATHÉMATIQUES Devoir en Salle

(3) On se propose de montrer que toute matrice 2 × 2 de trace nulle est semblable votre livre d'exo favori (cette propriété est (comme dans ce problème).



Probl`eme I — commutateurs et endomorphismes de trace nulle

28 nov. 2019 On consid`ere de telles matrices U et V dans la suite. Question 8. Montrer l'existence de ? ? C tel que la matrice U ? ?In?1 soit inversible.



DM no18 - CNRS

On se propose de montrer que toute matrice de taille nde trace nulle est semblable à une matrice dont tous les coe cients sont nuls On procède par récurrence le résultat étant clair en dimension 1 et ayant été montré en dimension 2 On considère donc n?N?tel que toute matrice de taille au plus nde trace nulle est semblable à une



Vecteurs et matrices

Exercice 21 4 Soit A une matrice de M n(K) de trace nulle 1 Montrer que A est semblable à une matrice de diagonale nulle 2 Montrer qu'il existe deux matrices X et Y de M n(K) de trace nulle qui véri ent A = XY ?YX Solution 22 Semaine 22 - Calculs de primitives calculs de rangs matrices Khôlleur: Mme Miquel Exercice 22 1 (Oral Ulm



SUR LES MATRICES A TRACE NULLE ET APPLICATIONS

La deuxième s'intéresse à l'application de ces matrices aux différents domaines que se soit en mathématiques tels que problèmes d'approximation par les matrices à trace nulle ou en physique telles que les équations de Pauli Dirac etc et le tenseur de Maxwell



Exo7 - Exercices de mathématiques

4 Trouver les valeurs propres d’une matrice de pemutation (on pourra utiliser le résultat hors programme: toute permutation se décompose de manière unique à l’ordre près des facteurs en produit de cycles à supports disjoints) Correction H [005669] Exercice 20 *** Décomposition de DUNFORD



Problème I : Caractérisation des matrices de trace nulle

Problème I : Caractérisation des matrices de trace nulle Partie I : Matrices de diagonale nulle On admettra le résultat suivant : Un endomorphime u d’un K-ev tel que ?x ? E(xu(x)) est une famille liée est une homothétie vectorielle c’est-à-dire qu’il existe k ? K tel que u = kId E Soit n ? N? et A ? M n(K) telle

Qu'est-ce que la matrice nulle?

La matrice de taillen pdont tous les coef?cients sont des zéros est appelée lamatrice nulleet est notée 0n,pou plus simplement 0. Dans le calcul matriciel, la matrice nulle joue le rôle du nombre 0 pour les réels, c’est l’élément neutre pour l’addition. 4.2. Produit de matrices Dé?nition(Produit de deux matrices).

Comment calculer la trace d'une matrice ?

Pour une matrice 2 × 2 , la trace est 2 cos ? , et pour une matrice 3 × 3 , elle est 1 + 2 cos ? . Dans le cas tridimensionnel, le sous-espace est constitué de tous les vecteurs perpendiculaires à l'axe de rotation (la direction invariante, de valeur propre 1).

Comment créer une matrice nulle ?

Si on peut créer une matrice nulle alors on peut en effet créer une matrice ne contenant que des « 1 ». Ceci est réalisable en utilisant la fonction ones (). De la même manière, on va créer un tableau de 3 lignes et 4 colonnes. Soit pour la fonction zeros () ou la fonction ones () remarquons qu’on utilise deux paires de parenthèses. 2.2.3.

Comment mettre à zéro une matrice d'identité ?

qui est une matrice d'identité. Ainsi, nous avons décomposé Q comme entrées inférieures à la diagonale à zéro. Nous pouvons les mettre à zéro en étendant la même idée de parcourir les colonnes avec une série de rotations dans une séquence fixe de plans.

Dans tout ce problème,nest un entier au moins égal à 1. On noteMn,p(C)l"espace vectoriel des

matrices ànlignes etpcolonnes, à coefficients complexes. On identifiera une matrice colonneX(un élément deMn,1(C)) et le vecteur deCndont les composantes dans la base canonique deCnsont les coefficients de la matriceX. PourMdans M n,n(C), on note?Ml"endomorphisme canoniquement associé deCn:?Mest l"endomorphisme de C ndontMest la matrice dans la base canonique deCn. Par ailleurs,Eλ(?M)est l"espace propre associé à la valeur propreλde l"endomorphisme?M. diagonale supérieureDk(M)est dite nulle lorsque tous ses éléments sont nuls. SiVetWsont deux espaces supplémentaires deCn, on notepVla projection surVparallèlement àW: pourx=xV+xWavecxV?VetxW?W,pV(x) =xV. Pour un endomorphismeudeCn, on noteuVsa restriction àV. De sorte que siiVreprésente l"injection canonique deVdansCn,uV(y) =u(iV(y))pour toutyde V.

PARTIE I - Algèbres de Lie

On appelle crochet de Lie de deux élémentsXetYdeMn,n(C)la matrice, notée[X,Y], définie par [X,Y] =XY-Y X . Définition 1SoitUun sous-espace vectoriel deMn,n(C). On note[U]l"espace vectoriel engendré par les crochets de Lie[X,Y]lorsqueXetYdécriventU. On dit queUest une algèbre de Lie lorsque [U]? U.

SoitUetVdeux algèbres de Lie qui vérifient

[U]? V ? U. On souhaite démontrer le théorème suivant. Théorème 1SiX?Mn,1(C)est une colonne propre pour toute matriceMdansVet siAest une matrice dansUalorsAXest soit la matrice nulle, soit une matrice colonne propre pour toute matriceMdansV. De plus, si pourM? V,MX=λXalorsM(AX) =λ(AX). SoitX?Mn,1(C)une matrice colonne propre pour toute matriceMdansV, et soitAune matrice deU. 1)

Établir l" existenced"une forme linéaire λsurV, à valeurs dansC, telle que pour toutM? V,

MX=λ(M)X.

2)

Mon trerque p ourtout M? V,[M,A]appartient àV.

On considère la suite de matrices colonnes(Xk)k≥0définie parX0=Xet ?k?NXk+1=AXk. PourMdansV, on considère la suite de nombres complexes(λk(M))k≥0définie parλ0(M) = λ(M)et, pour toutkdansN,λk+1(M) =λk([M,A]). 1

3)Démon trer,p ourtout en tieri≥0et pour toutMdansV, les identités suivantes :

MX i=i? j=0? i j? i-j(M)Xj(1) [M,A]Xi=i? j=0? i j? i-j+1(M)Xj.(2) 4) On iden tifiedoréna vantmatrices colonnes et v ecteursde Cn. Démontrer qu"il existe un plus grand entierqtel que la famille de vecteurs{X0,X1,X2,...,Xq}soit libre. On noteGl"espace vectoriel engendré par la famille{X0,X1,X2,...,Xq}. 5)

Mon trerque

?MG,?AGet^[M,A]Gsont des endomorphismes deG. 6)

Calculer la trace de

^[M,A]G. 7)

Quelle est la matrice de

^[M,A]Gdans la base{X0,X1,X2,...,Xq}? 8)

P ourMdansV, que vautλ([M,A])?

9)

Établir le théorè me1.

PARTIE II - Algèbres de Lie résolubles

Définition 2SoitUune algèbre de Lie etpun entier naturel non nul. On dit queUest une

algèbre de Lie résoluble de longueurplorsqu"il existe des algèbres de LieU0,U1, ...,Uptelles

que : {0}=Up? Up-1? ··· ? U1? U0=U(A) ?i? {0,...,p-1}[Ui]? Ui+1(B) On se propose de montrer le théorème suivant. Théorème 2Uest une algèbre de Lie résoluble si et seulement s"il existe une matriceP inversible telle que, pour toutM? U,P-1MPest triangulaire supérieure. SoitPune matrice inversible deMn,n(C)etTPl"ensemble des matricesMdansMn,n(C) telles queP-1MPsoit triangulaire supérieure. 10) T raduirela propriété " il existe une matrice Pinversible telle que, pour toutMdansU, P -1MPest triangulaire supérieure» en une propriété sur les endomorphismes canoniquement associés aux éléments deU. 11) Mon trerqu eTPest une algèbre de Lie résoluble de longueurn.

1 etn,Nkest l"ensemble des matricesMdansTPtelles que leskdiagonales supérieures

D

0(P-1MP),D1(P-1MP), ...,Dk-1(P-1MP)sont nulles.

Dans les questions 12 à 17, on suppose queUest une algèbre de Lie résoluble de longueur p= 1. 12)

Mon trerqu ep ourtout M,M?dansU, on aMM?=M?M.

13) Soit run entier non nul et une familleM1,M2,...,Mrd"éléments deU. Montrer qu"il existe un vecteur propre commun aux endomorphismes ?M1,?M2,...,?Mr. 2

14)Mon trerqu"il existe au moins un v ecteurpropre comm unà tous les endomorphismes

?Mpour

MdansU.

On note dorénavant :

?U=??M???M? U? SoitFetHdeux sous-espaces supplémentaires deCnetuetvdeux endomorphismes de C n. De plus, on suppose, d"une part, queFest stable paruetvet, d"autre part, queuetv commutent. 15)

Mon trerles relations suiv antes:

p

Hu=pHupHetpHv=pHvpH.

16) Mon trerqu epHupHetpHvpHcommutent puis quepHuHetpHvHcommutent. 17) En pro cédantpar récurrence sur n, établir le théorème 2 dans le casp= 1. Soit, maintenant,Uune algèbre de Lie résoluble de longueurp >1.

On suppose établi que pour toute algèbre de Lie résoluble de longueur inférieure strictement

àp, il existe un élémentPdansMn,n(C), inversible, tel que pour toute matriceMdans cette algèbre,P-1MPsoit triangulaire supérieure. 18) Mon trerqu"il existe au moins un v ecteurp roprecomm unà tous les endomorphismes ?M,

M? U1.

SoitXl"un de ces vecteurs propres. On noteEl"espace vectoriel engendré parXet les

éléments de la forme

?A1...?AkX oùkest un entier non nul,Aj? Upour toutj. 19) Mon trerque Eest un espace vectoriel stable par tous les éléments de?Uet que tous les éléments deEsont des vecteurs propres communs à tous les endomorphismes de?U1.

SoitMetM?dansU.

20)

Mon trerqu e

^[M,M?]Eest une homothétie de trace nulle. 21)

Que p eut-one ndéduire ?

Le théorème 2, dans le cas général, se prouve alors par les mêmes raisonnement qu"aux questions

14 et 17.

3

Deuxième composition - Mines-Ponts 2007 - MPCorrigéDeuxième composition - Mines-Ponts 2007 - MP

PARTIE I - Algèbres de Lie

1) P arh ypothèsesur X, on dispose d"un scalaireλ(M)vérifiant, pour toutMdansV,MX=

λ(M)X. Par linéarité deM?→MX, l"applicationM?→λ(M)Xest linéaire et, puisqueX

est non-nul, on en déduit queλest une forme linéaire surV.2)Soit MdansV. PuisqueV ? U,[M,A]appartient donc à[U]et donc, par hypothèse surV,

[M,A]? V.3)Soit ?l"application linéaire deVdans lui-même donnée par?(M) = [M,A]. On a donc, pour

MdansV,MA=AM+?(M). Soit alors(Hk)le prédicat surNdonné par :?M? V, MA k=k? j=0? k j? A j?k-j(M). Pourk= 0, l"identité s"écritM=?0(M), ce qui traduit?0= Id. Et pourk= 1, l"identité résulte de la définition de?et donc(H0)et(H1)sont vrais. Soit maintenantkdansN?tel que(Hk)est vrai etMdansV. Il vient MA k+1= (AM+?(M))Ak=k? j=0? k j? A j+1?k-j(M) +k? j=0? k j? A j?k-j+1(M) et donc, en réindexant et en utilisant la relation du triangle de Pascal ?k j-1?+?k j?=?k+1 j?, on en déduit que(Hk+1)est vrai.

Soit alorsidansNetMdansV, il vient

MX i=MAiX=i? j=0? i j? A j?i-j(M)X=i? j=0? i j? A jλi-j(M)X et doncMXi=i? j=0? i j? i-j(M)Xj.De plus?(M)Xi=i? j=0? i j? A jλi-j+1(M)Xet donc [M,A]Xi=i? j=0? i j? i-j+1(M)Xj.4)L"ensem ble{i?N|rg(X0,X1,...,Xi) =i+ 1}contient 0 puisqueX0est non nul. Étant non vide et majoré parn, puisqu"on a affaire à des familles de vecteurs deCn, il admet dansG. En ce qui concerneMet[M,A], pourMdansV, cette propriété résulte de la question dispose, par définition deq, d"une relation de dépendance linéaireq+1? j=0α àG, i.e.AXq?G. Par conséquent?MG,?AGet^[M,A]Gsont des endomorphismes deG.1

Deuxième composition - Mines-Ponts 2007 - MPCorrigé6)Puisqu"on a affaire à des endomorphismes de G, on a^[M,A]G=?MG?AG-?AG?MGet donc,

par commutativité de la traceTr^[M,A]G= 0.7)D"après la question 3, la matrice de

En convenant

?p q?= 0sip < q, cette matrice est égale à??j-1 i-1? j-i+1(M)? que la trace de ^[M,A]Gvaut(q+1)λ1(M). Commeq+1est non nul, il résulte de la question

6, queλ1(M)est nul, i.e.λ([M,A]) = 0.9)P ardéfinition, on a (AM-MA)X= 0, i.e.MAX=AMX, d"oùM(AX) =A(λ(M)X) =

λ(M)(AX), ce qui est précisément le théorème 1.PARTIE II - Algèbres de Lie résolubles

10)

P ardéfinition, cette propriété signifie que les endomorphismes canoniquemen tasso ciésaux

éléments deUsont simultanément trigonalisables.11)P ourtout kcompris entre 0 etn, on noteEkle sous-espace deCnengendré par leskpremiers

Puisque le produit de deux matrices triangulaires est triangulaire, de diagonale donnée par le produit des éléments diagonaux, siAetBsont triangulaires,AB-BAest triangulaire de diagonale nulle et donc[N0]? N1. A(Ei-k)?Ei-2k?Ei-k-1. En particulierABetBAappartiennent àNk+1et donc[A,B] aussi puisqu"on a affaire à un espace vectoriel. Il en résulte que T

Pest une algèbre de Lie résoluble de longueurn.12)P arh ypothèse,on a [U]? {0}et donc, pourMetM?dansU,[M,M?] = 0, i.e.MM?=M?M.13)On démon trepar récurrence sur nle résultat(Hn)suivant : toute famille commutative d"en-

domorphismes d"un espace vectoriel de dimensionnsurCadmet un vecteur propre commun. Comme tout vecteur non nul d"un endomorphisme en dimension 1 est propre,(H1)est vrai. Supposons alors(Hn)vrai pourndansN. On se donne alors une famille commutative d"en- domorphismes d"un espace vectoriel de dimensionn+ 1surC. Si cette famille est composée d"homothéties, tout vecteur non nul est propre pour tous les endomorphismes de la famille. Sinon on dispose deudans cette famille admettant un espace propreEde dimension infé- rieure àn. Puisqu"on a affaire à une famille commutative, cet espace propre est stable par tous les endomorphismes de la famille et donc, par hypothèse de récurrence, les restrictions de ces endomorphismes ont un vecteur propre commun dansEet donc aussi dans l"espace de départ.

Le résultat en découle par le principe de récurrence et donc, en particulier, pour une famille

finie dansU, puisque ce dernier est de dimension finie, i.e. il existe un vecteur propre commun à ?M1,?M2, ...,?Mr.2

Deuxième composition - Mines-Ponts 2007 - MPCorrigé14)Cette propriété résulte du r ésultatdémon tréprécédemmen ten prenan tcomme famille tous

les vecteurs deU: il existe un vecteur propre commun à tous les endomorphismes deU.15)P arh ypothèseon a Id =pF+pH. CommeIm(upF)?F, on apHupF= 0, et de même

pourv,pHvpF= 0. Il en résultepHu=pHu(pF+pH) =pHupHet de même pourv: p

Hu=pHupHetpHv=pHvpH.16)On a p2H=pHdoncpHupHpHvpH=pHupHvpHet, en appliquant ce qui précède, on a

p HupHpHvpH=pHuvpH. Commeuv=vu, en remontant les identités précédentes en échan-

geant le rôle deuetv, on en déduit quepHupHetpHvpHcommutent.Puisque(upH)H=uHet(vpH)H=vH, il vient :pHuHetpHvHcommutent.17)On démon trepar récurrence sur nle résultat(Hn)suivant : pour toute famille commutative

d"un espace vectoriel complexe de dimensionnest simultanément trigonalisable. Puisque toute matrice de taille 1 est diagonale,(H1)est vrai. Soit maintenantndansNtel que(Hn)soit vrai etUune famille commutative d"un espace vectoriel complexe de dimension n+ 1. D"après 14, on dispose d"un vecteur propre commun à tous les éléments deUet donc aussi d"une droite propre commune. SoitHun supplémentaire de cette droite. D"après

16, la famille(pHuH)u?Uest commutative. Par hypothèse de récurrence, cette famille est

simultanément trigonalisable. La concaténation du vecteur propre commun et de la base de trigonalisation commune dansHfournit alors une base de trigonalisation des éléments deU. D"après le principe de récurrence,(Hn)est donc vrai pour tout entiern. En particulier comme une algèbre de Lie de longueur 1 est une famille commutative, il en résulte que

le théorème 2 est vrai lorsquep= 1.18)Puisque Uest résoluble de longueurp,U1est résoluble de longueurp-1. Les endomorphismes

deU1sont donc simultanément trigonalisables par hypothèse et donc le premier vecteur d"une base de trigonalisation commune est un

vecteur propre commun à tous les endomorphismes deU1.19)P ardéfin itionde E, on dispose d"une famille génératrice deEstable par tous les éléments de

Uet doncEest stable par tous les éléments de?U.Par une récurrence immédiate, en utilisant le théorème 1, la famille génératrice deEest formée

de vecteurs soit nuls, soit vecteurs propres communs à tous les éléments de ?U1. Par linéarité

il en résulte que les vecteurs non nuls deEsont propres pour tous les éléments de?U1.20)Soit udans?U1. La restriction deuEà toute droite deEest une homothétie. Il en résulte que

u Eest une homothétie. En particulier^[M,M?]Eest une homothétie.Comme ^[M,M?]E=??ME,?M?E? , par commutativité de la trace,^[M,M?]Eest trace nulle.21)Il en résulte ^[M,M?]E= 0puisqueEn"est pas de dimension nulle. Par conséquent les res-

trictions àEdes éléments deUforment une algèbre de lie résoluble de longueur 1 et donc

les endomorphismes(?ME)U?Usont simultanément trigonalisables.3quotesdbs_dbs20.pdfusesText_26
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