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La poétique de la relation et ses enjeux dans la littérature

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Le Génie du paysage: lidéologie paysagère dans la littérature

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NUMÉRO 3 - 23 FÉVRIER 2016 NUMÉRO 9 - 23 MAI 2016

11 mai 2016 Connaissons donc notre devoir. Frédéric Sicard. Bâtonnier de l'Ordre des avocats de Paris. Le divorce du jour ! ÉDITO. Dominique Attias.

U N I V E R S I T E S O R B O N N E N O U V E L L E P A R I S 3

ED120 LITTERATURE FRANÇAISE ET COMPAREE

E C R I T U R E D E L A M O D E R N I T E

THESE DE DOCTORAT EN LITTERATURE FRANÇAISE

Luc L E F O R T

LE GENIE DU PAYSAGE

LIDEOLOGIE PAYSAGERE

DANS LA LITTERATURE FRANÇAISE

DES ANNEES 1800

Directeur de thèse

M. MICHEL COLLOT

thèse soutenue le jeudi 16 janvier 2014 Jury M. MICHEL COLLOT, professeur émérite -Paris III

M. JACQUES LEENHARDT, EHESS

M. JEAN-PAUL SERMAIN, professeur à -Paris III

M. PIERRE WAT, Sorbonne-Paris I

RESUME

Le Génie du paysage

Le premier romantisme, au tournant du XIXe

ntend le XVIIIe le les jeunes écrivains des années 1800. paysagistes de la toujours conçu que comme le fond du tableau. Au lendemain de la Révolution, le r -même. Les représentations de la culture des Lumières reposaient sur la transcendance et la verticalité ; elles font place aux représentations de la pensée rom engendre à la fois la littérature des Senancour, Germaine de Staël, Chateaubriand, physiques, avec Georges Cuvier, que des sciences humaines, avec Jean-Baptiste

Say, pour citer nos principaux auteurs.

MOTS CLES : années 1800, idéologie, nature, paysage, représentations, romantisme 3

ABSTRACT

The Genius of Landscape. The Landscape Ideology in the French Literature of the 1800s

The first romanticism at the turn of the 19

th century would be the successor to Rousseauism. However, we believe this translates into a radical break between the idea of nature as understood in the 18 th century and the idea of landscape as expressed by the young writers in the 1800s. Until the Revolution, the idea of nature is still considered as the ideal setting for potential happiness, as evidenced, even on the ground, by landscape designers at the end of the former Regime. From the regular garden to the landscaped garden, landscape was only ever designed as a background. In the wake of the Revolution, landscape takes on a whole new meaning. It is no longer the divine setting where the intelligent man flourishes, but becomes the sublime figure of a new relationship that the man has with himself. Representations of the Enlightenment culture were based on transcendence and verticality; these give way to representations of romantic thought, built on immanence and horizontality. Thus elevated to the status of concept, the landscape gives rise to a new relationship with time and space, redefines the view point and the horizon and prioritises the relationship on the essence. We believe that this transformation of representations, which heralds the entry into the modern era, is the most profound effect of the upheaval caused by the Revolution. Our thesis claims that it is important to talk about the emergence of a landscape ideology for these 1800s if we are to understand what leads not only to the literature of Senancour, Germaine de Staël and Chateaubriand, but also the philosophy of Destutt de Tracy and Maine de Biran as well as the growth in the physical sciences, with Cuvier, and the human sciences, with Jean-Baptiste Say, to quote our principal authors. KEYWORDS: 1800s, Ideology, Nature, Landscape, Representations, Romanticism -à-dire à ce qui est. À un esprit de veille. vent. qui tienne les clartés pour nuées toujours déchirables.

YVES BONNEFOY

5

Avec mes remerciements à Michel Collot,

sous ces mots précieux de Souffrir le sans mesure nous habite sang dont nous sommes simples dépositaires ce qui nous manque : le donner afin nous déborde 6 ! Ah ! ! car il est de certaines sensations de pointe plus acérée que celle ciel et de la mer ! Solitude, silence, incomparable chasteté de petitesse et son isolement imite mon irrémédiable existence, mélodie monotone de la houle, toutes ces choses pensent par moi, ou je pense par elles (car dans la grandeur de la rêverie, le moi se perd vite !) ; elles pensent, dis-je, mais musicalement et pittoresquement, sans arguties, sans syllogismes, sans déductions. volupté crée un malaise et une souffrance positive. Mes nerfs trop tendus ne donnent plus que des vibrations criardes et douloureuses. Et maintenant la profondeur du ciel me consterne ; sa limpidité ! faut-il éternellement souffrir, ou fuir éternellement le beau ? Nature, enchanteresse sans pitié, rivale toujours victorieuse, laisse-moi ! Cesse de tenter mes désirs et mon orgueil

CHARLES BAUDELAIRE

7

SOMMAIRE

INTRODUCTION 8

chapitre I PRELUDE AU PAYSAGE 45 chapitre II DU TEMPS 79 chapitre III DE LESPACE 118 chapitre IV DU RAPPORT 159 chapitre V DU POINT DE VUE 190 chapitre VI DE LHORIZON 227 chapitre VII DU SUBLIME 260 chapitre VIII AU-DELA 298 conclusion QUELQUES LIGNES DE FUITE 348

BIBLIOGRAPHIE 369

INDEX 405

INTRODUCTION

Dans quelle aine

civilisation a-t-il vécu ? rendre du prestige verbal du mot inchangé et suivre les métamorphoses de cet habitat que ris pour le sien, on peut tenir pour absolument certain que la représentation de la Nature qui prévaut dans chaque cas donné va influencer tous les esprits savants ou artistes1.

Le paysage

tend comme relation implicite au de ce concept apparaît révélatrice de ce qui fait la singularité de la pensée . Le paysage est une ligne de force pour prendre un terme de composition picturale de ce demi-millénaire qui court du XVIe approche, toujours mieux admise, ose dire, entré dans le champ de notre perception à un moment singulier de la pensée. À cette conception, qui est la nôtre, il faut ajouter que le mot de paysage, comme tous les mots du lexique, et surtout les plus vivants, a langue. Les mots ont leur histoire, une histoire agitée, parfois fulgurante.

C oubliés aussitôt nés ;

installent pour endosser des significations qui modèleront en

1 Robert Lenoble, Paris, Albin Michel, "

» [1969], 1990, p.84.

9 profondeur la culture qui les a produits. Le paysage est à cette autre extrémité. Le mot est né modestement, il a grandi lentement, et de nos représentations. Cette prépondérance, il a acquise, presque soudainement, à un moment précis de notre aventure philosophique, que nous situons XIXe siècle. Notre réflexion va r , chez les jeunes auteurs des années

1800, cette " pensée-paysage » dont Michel Collot propose le concept dans son

livre homonyme : Dans le syntagme qui donne son titre à cet ouvrage, paysage entre avec pensée : il permet de suggérer à la fois que le paysage donne à penser et que la pensée se déploie comme paysage 2. Nous avons voulu éprouver ce double mouvement, à travers les textes de la génération que nous interrogeons. Nourri de la littérature critique et analytique bien a question du paysage, nous avons, dans le cadre de ce travail, consacré nos lectures à des ouvrages parus autour des années 1800. Nous voulions entendre ces textes en oubliant autant que possible les ont eus au fil des deux siècles suivants. Mais si notre période est circonscrite, notre choix, , est vaste. La façon dont " la pensée se déploie comme paysage » ne devait pas se vérifier du temps ; il fallait encore, pour conforter notre intuition, que toute littérature témoigne de ce que nous appelons ici, indifféremment, pensée paysagère, pensée-paysage, ou

2 Michel Collot, la Pensée-paysage. Philosophie, arts, littérature, Arles, Actes Sud/ENSP,

2011, p.12. Michel Collot poursuit ainsi : " Cette hypothèse, exposée pour la première fois à

pensée paysagère développée par Augustin Berque dans un certaine manière, » (p.12)

La Pensée paysagère

10 idéologie paysagère idéologie étant entendue comme perception commune à une société, à un moment de son histoire 3.

D à la littérature, Germaine de Staël en

traiter " est-à-dire renfermant en elle les

4 ».

Nous réclamant de cette , nous élargissons encore le spectre, puisque nous solliciterons Cuvier ou -Baptiste Say. " exercice de la pensée » ne nous semble pas moins révélateur à étudier, comme mode de représentation, dans les ouvrages scientifiques ; ceux-ci ne contiendraient-ils pas leur part de ? donc prendre le mot " littérature » sous-titre de notre thèse. Encore le mot sera-t-il débordé par des remarques et des parallèles consacrés

aux arts, à la peinture surtout. De même sera enfreinte la référence à la

littérature " française », qui est amène, en plusieurs occasions, à des considérations sur d artistiques de nos voisins allemands et anglais. Abel Villemain, professant son Cours de littérature française dans les années 18205, consacrait de longs développements de son " Tableau de la littérature au XVIIIe siècle » à Vittorio Alfieri, à Cesare Beccaria, au naturaliste suisse Charles Bonnet, à Samuel

Richardson, à Edmund Burke, à Joseph

son premier cours, consacré à une vue générale de son programme enseignement, il annonçait ainsi son intention : " Surtout nous montrerons 3 ut, alors, le mouvement philosophique que nous aurons à considérer dans ces pages.

4 Germaine de Staël, De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions

sociales [1800], Gérard Gengembre & Jean Goldzink éd., Paris, Flammarion, " GF », 1991.

5 Abel Villemain succéda à la chaire de Paul Royer-Collard à la Sorbonne, en 1816. Il avait 26

ans. Il y enseigna dix ans, et publia, en 1828 son fameux Cours de littérature française, recueil

de ses leçons, en 6 -Philippe. 11

6. » Nous nous réclamons aussi de cette façon

de lire. Sans pour autant nous targuer de quelque méthode comparatiste, nous adhérons au propos de Paul van Tieghem, dans son étude sur le Pré- romantisme écrit-il, il faut recueillir le plus grand nombre possible de textes et de faits dans le plus grand nombre possible de littératures, à la même période ou dans des périodes lectif7. Notre démarche se situe dans cette optique, et la formulation " à la même période ou dans des périodes voisines » répond, dans notre travail, au souci de solliciter, dans plusieurs de nos chapitres, des périodes antérieures, pour mettre en relief comment ce qui se publie dans les années 1800 est neuf en regard de ce qui a précédé.

0.1 LE PAYSAGE COMME REPRESENTATION

La pensée paysagère, qui signe les années 1800, est, à notre sens, une des marques essentielles du bouleversement des mentalités Révolution française. Les représentations, dans cette dernière décennie du siècle des Lumières, se modifient en profondeur. Les contenus symboliques qui structurent nos façons de voir et de concevoir sont investis différemment. Le paysage vient mettre un nom sur cette révolution. Il ne sort pas du néant pour

6 Abel Villemain, Cours de littérature française. Tableau de la littérature au XVIIIe siècle,

tome I [1828], Paris, Didier

fédérale européenne, encore envisageable dans la paix, avait été avancée par Jacques Brissot

-cinq ans plus tard, quand Villemain enseignait ; fluences des cultures européennes (de

7 Paul van Tieghem, Paris, Alcan

1930. Cité ici dans le compte-anse, pour la Revue belge de

1932, n°11, p.197.

12 autant, mais plusieurs

siècles. Les concepts hérités de la théologie médiévale que sont la verticalité, la

immuabilité nt au fil des Temps modernes, pour d , et du mouvement, dont le paysage romantique vient sceller le triomphe. immanence nous apparaît en partie engagée au Grand Siècle, e apparence hiérarchique qui semble la contredire, lorsque le prince régnant devient, avec Louis XIV, un roi " soleil ».

L lue se lit comme la dénégation

, dont rendait compte l des monarques au pape, en tant que souverain spirituel de la communauté. En se plaçant au sommet de la pyramide, Louis XIV en arase le sommet et en dénature le sens. S emblématique, le château de Versailles, ne figure-t-elle pas, dans son gigantisme architectural, le renoncement à la verticalité pour l ? Tant l des bâtiments que les parterres végétaux du parc le suggèrent. Mais, si les métaphysiques antiques et médiévales avaient établi une partition entre un monde céleste, délivré des contingences, et un monde sublunaire, notre modernité va concevoir une immanence qui se veut résoudre cette opposition. C précisément un contemporain de Louis

XIV, Baruch Spinoza

8, qui élabore ce concept d dans son

exigence absolue. Avec Spinoza, en écrit Robert Misrahi, on assiste à la critique radicale de la métaphysique de la transcendance. Puisque le permanent et infini. Par-delà toute création ex nihilo (le créationnisme étant la marque ultime de tout transcendantalisme), la Nature est la Substance ou Dieu 9.

8 Né en 1632, le philosophe néerlandais a six ans de plus que le souverain français, né en 1638.

9 Robert Misrahi, article " Immanence et transcendance », in Encyclopaedia Universalis,

Encyclopaedia Universalis France S.A., édition 1989, tome 11, p. 950. 13 Baruch Spinoza meurt à 45 ans, en 1677, et, si, un siècle plus tard, ses propositions inquiètent encore les penseurs des Lumières, elles les passionnent tout autant nt à les faire connaître. Larticle substantiel de Encyclopédie intitulé " Philosophie de Spinoza » est une méticuleuse initiation. Le ton de désapprobation qu'on y note pourrait relever de la simple prudence de auteur, car l'accusation d'athéisme accompagne l'Éthique depuis sa parution et il reste périlleux de promouvoir l'ouvrage. Mais le ton peut aussi s'expliquer par d'authentiques réticences philosophiques, car la radicalité du concept de Nature chez Spinoza déborde de beaucoup le déisme de mise à l'heure des Lumières. Pour la plupart, les philosophes font référence à quelque Grand Horloger supervisant le fonctionnement du Cosmos. Ce déisme préserve une position sur son environnement : l Être suprême, et la nature physique est son milieu. La philosophie des Lumières conserve cette perception, les éléments naturels ; en quoi la pensée paysagère encore son fait. Contre les diverses expressions du transcendantalisme le déisme philosophique, Gilles Deleuze soulignera, dans - ce que la philosophie ?, lde la pensée spinozienne, dans des termes qui ne manquent pas de faire écho à nos présupposés paysagers : . Aussi est-il le prince des philosophes. 10. Héritière de cette approche philosophique, qui conjugue "

pensée », la dernière génération du XVIIIe siècle, celle qui naît autour des

10 Gilles Deleuze, Félix Guattari, -ce que la philosophie ?, Paris, Minuit, " Reprises »,

1991/2005, p.49-50. De la philosophie au poème, on ne peut lire ces lignes sans entendre leur

respiration chez Rimbaud : " Elle est retrouvée. / Quoi le soleil. » Arthur Rimbaud, es, éd. Paterne Berrichon, Paris, Mercure de France, 1937, p.142. 14 années 1770, franchit le pas de concevoir la nature physique comme une entité qui engage notre être-au-monde. Lhomme expérimente alors le paysage comme un phénomène qui s'oriente depuis la nature vers lui-même. Dès lors, le " entière et parfaite », pour reprendre les mots de Robert Misrahi, a son allégorie. Là où Spinoza interprète comme la façon de résoudre, en les dépassant, les apories des philosophies de la transcendance, le paysage est vécu comme la figure mentale qui y répond. La transcendance se réalise en présence immanente. L n en en tire,quotesdbs_dbs27.pdfusesText_33
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