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Yves Citton

Hebdo où je « rappelais » quelques règles fondamentales de typographie et dont je pensais faire la base d'un manuel de rédaction de textes scien- tifiques.



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xx xx

MANUEL

TYPOGRAPHIQUE

de

Pierre-Simon F

ournier

Tome I,1764

Fac-similé par Jacques André

YZ a

Éditions du jobet

Note liminaire

ml,,,,;,,,,"/

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typographique...de Fournier et vient en complé- ment de la version électronique *. Il existe en deux versions : - "pour écran», avec des liens actifs et l'emploi de couleurs; - " imprimable » [cette version], en noir et blanc, sans liens ni marques de changement de page. Dans ce cas il existe plusieurs formats d'impression.

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Remarques :

tCe document pdf est dans le style duManuelde transcrit et composé en français moderne. tCette version est en chantier : merci de me signaler toute erreur ou suggestion ***.* http ://Jacques-Andre.fr/faqtypo/BiViTy/

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** http ://Jacques-Andre.fr/ed/ *** Jacques.AndreNN@orange.fr en y remplaçantNN par35.

S O M M A I RE

)***#***_Premières pagesoAvertissement préliminairevPremière partie1- La gravure ou taille des poinçons1- Du calibre4- Des poinçons et contrepoinçons8- De la taille des gros caractères19- Des vignettes25- Du plain-chant28- Du plain-chant rouge et noir40- De la musique - caractères anciens44- De la musique - caractères nouveaux49- De la trempe63- Des matrices68- De la frappe des matrices68- De la justication des matrices76Seconde partie87- De la fonte des caractères87- Précis de la fonte des caractères90- Du métal servant aux caractères109- Du régule d'antimoine115Détails des parties de la fonte des caractères125- Des points typographiques125- Table générale de la proportion des133diVérents corps de caractères- De la hauteur en papier139- De la ligne142

- De l'approche153- Du cran163- Des caractères poétiques166- Des lettres de deux points168- Des vignettes, crochets, accollades, réglets,170lets brisés et de longueur- Des interlignes de fonte176- Des fractions180- Des caractères de musique182Des instruments principaux qui servent à

la fonte des caractères187- Du prototype187- Des moules191- Du moule à caractères191- Du moule à réglets198- Du moule à interlignes206- Du moule à cadrats de fond211- Du coupoir213- Du fourneau à fondre le métal222- Des polices224- Police pour le caractère romain239- Polices pour l'hébreu243- Polices pour le grec248- Police pour la nancière273- Polices pour le plain chant et la musique280Typographie292Explication des planches293Table[index]317Errata324Approbation325Privilège du roi326Planches Hors-texte329

MANUEL

TYPOGRAPHIQUE

Pour consacrer la mémoire des faits,

On emprunta d'abord les traits de la Nature.

Hiéroglyphes obscurs, signes trop imparfaits,

Cédez la place à l'Écriture.C'est de Dieu que nous vient cet Art ingénieux

De peindre la parole & de parler aux yeux,

Et par des traits divers de gures tracées,

Donner de la couleur & du corps aux pensées.

Aprèsleschosesquisontdepre-

mière nécessité pour la vie, rien n'est plus précieux que les livres. L'artty- pographiquequi les produit rend des services importants et procure des se- cours innis à la société. Il sert à ins- truire le citoyen, à étendre le progrès des sciences et des arts, à nourrir et cultiver l'esprit, et à élever l'âme : son devoir est d'être le commissionnaire et l'interprète général de la sagesse et de la vérité; en un mot, c'est le peintre de viavertissement l'esprit. On pourrait donc l'appeler par excellencel'artdesartsetlasciencedes sciences.

Avant l'origine de l'imprimerie, les

hommes n'avançaient qu'à pas lents dans la carrière des sciences. Ils étaient obligés de les chercher avec des soins ler puiser, pour ainsi dire, jusque dans le sein de la nature même. À la vérité, pluslesrecherchesétaientgrandes,plus plus il était di Y cile de les transmettre à la postérité. Après une longue vie em- ployée toute entière à l'étude et à en tracer les fruits sur le papier, un savant laissait des monuments qu'on ne pou- vait répéter que par un travail long *,* Il y a dans la bibliothèque des Célestins de Paris, un bel exemplaire des Canons de Gratien manuscrit. Ce- préliminairevii pénible et sujet à des inconvénients fâ- cheux. Le temps était trop précieux aux gens de lettres pour qu"ils l"em- ployassent à transcrire leurs ouvrages : ce soin regardait des scribes, trop sou- vent mal instruits, qui défiguraient les originaux à mesure qu"ils les copiaient, et le mal allait toujours en augmentant, de nouveaux copistes ne manquant ja- maisd"ajouterdesfautesàcellesqueles premiers avaient faites.

L"imprimerie, regardée à juste titre

comme un présent du ciel, pouvait seule y remédier. Elle a été donnée aux hommes pour diminuer leurs peines, soulager leur mémoire et leur pro-

curer la facilité de se communiquerSur ce pied, il faudrait mille sept cent cinquante ans à trois

hommes pour faire trois mille exemplaires, qui, au moyen de l"imprimerie, peuvent être achevés par le même nombre d"hommes en moins d"un an. viiiavertissement réciproquement leurs lumières, sans trop de soins ni de dépenses; et au lieu qu'autrefois dix volumes étaient pour eux une bibliothèque précieuse,

à présent ils en possèdent des milliers,

les livres les environnent de tous cô- tés, et ils n'ont qu'à y tendre la main pour y puiser la science qui fait leur objet. Il y a cependant cette di

Vé-

rence entre les savants qui ont précédé l'origine de l'imprimerie et ceux d'au- jourd'hui : les premiers, dont les bi- bliothèques étaient nécessairement peu nombreuses, savaient le contenu des ouvrages qui les composaient; ceux- ci, au contraire, ne connaissent même pas toujours tous les livres qui servent

à former les leurs, tant les secours de

l'imprimerie ont procuré d'abondance.

Lathéoried'unartsiutilenedevrait

préliminaireix

être ignorée d"aucun de ceux à qui

l"usagedeslivresestfamilier:ilseraità souhaiterquetouthommedelettresfût en état de juger sainement de la méca- nique de ses productions; par là les ar- ticlesquis"enoccupent,setrouveraient obligés de le respecter assez pour ne le pointavilirpardesfruitstropcommuns de leur ignorance et de leur mauvais goût.

Pour donner aux savants une idée

de l"art typographique, et pour rap- peler en même temps aux artistes des principes qu"ils doivent savoir et leur en apprendre d"autres qu"ils pourraient ignorer, je vais décrire toutes les par- tie de cet art avec le plus de précision qu"il me sera possible, en évitant cer- tains petits détails qui ne serviraient xavertissement qu'à rendre la narration plus longue, sans la rendre plus utile.

L'art de la gravure des caractères

n'a jamais été décrit. Nos maîtres dans cette partie ont toujours été si rares, qu'il s'est écoulé des temps fort consi- dérables sans qu'il en est paru un seul en France, et pas un n'a traité par écrit des opérations de son art : c'est ce qui m'a obligé, lorsque j'ai voulu l'exercer, de me former des principes et d'établir des règles dont je rendrai compte dans la suite de cet ouvrage.

La fonte des caractères n'a été

connue jusqu'à présent par aucune autre description que par le dé- tail abrégé que j'en ai donné dans l'

Encyclopédie

, et par une notice insuf- sante et imparfaite qui se trouve dans leDictionnaire du Commercede Savary. préliminairexi

Ces sortes de recueils généraux sur

l"histoire ou la pratique des arts, sont plutôt destinés à satisfaire la curiosité de lecteurs qu"à fournir des lumières aux artistes; aussi ne sont-ils pas faits pour ces derniers, qui y chercheraient en vain les détails et les préceptes nécessaires à l"intelligence des parties, que la nécessité a fait abréger ou omettre

Plusieurs savants et artistes,

comme Lucas Pacioli, Albert Dürer,

J.-B.Palatino, Pierre le Bé maître

écrivain, et beaucoup d"autres, ont

donné di

Vérents traités sur la forme

et la figure des lettres, plutôt pour la* M.Cl.Thiboust, fondeur et imprimeur, mort à Paris

en1737,afaiten120verslatinsunedescriptionpoétiquedeces deux arts, qu"il a dédiée au roi, et qui a été traduite enfrançaisparsonfilsen1754.Cepetitouvrageestplutôtune

déclamation poétique qu"une instruction. xiiavertissement perfection de l'art d'écrire que pour celle de l'art typographique. Geo V roy Tory, libraire à Paris,

étendit cette matière dans un livre in-

tituléLe Champ euri, qu'il publia en 1526
. Il fait descendre les lettres de l'al- phabet latin du nom de la déesse Io, prétendant que toutes ces lettres sont formées de l'I et de l'O; ensuite il fait entrer les lettres en proportion avec le corps et avec le visage humain; il en dresse des plans pour l'architecture; il yfaitrencontrerleageoletdeVirgile; ilyadaptelenomdesMuses,desartsli- enn il donne ce qu'il appellela due et vraie proportion des Lettres . Pour cela, il partage un carré en dix lignes perpen- diculaires et transversales, qui forment cent carrés surchargés de beaucoup de préliminairexiii ronds faits au compas, le tout servant à donner la forme et la figure des lettres.

Il ajoute qu"il est sûr d"avoir desglo-

seurset desmordants; mais, dit-il,je ne les estime la valeur d'un poil

En1692, l"Académie des Sciences

entreprit la description des arts, dont la typographie devait être le premier, comme étantcelui qui conserve tous les autres . La description de cet art fut en e

Vetcommencédès1693.Malheureuse-

mentiln"yavaitpaspourlorsenFrance un seul typographe capable de donner des principes certains sur l"art de gra- ver les caractères; il ne se trouva qu"un nommé Malherbe des Portes, graveur pour la monnaie, qui fut de quelque secours : il était assez adroit mais il ignorait la typographie. xivavertissement M r. Jaugeon, de l'Académie des

Sciences, fut chargé par sa compagnie

de faire la description de cet art; on lui donna pour adjoints Filleau des

Billettes et le Père Sébastien Truchet,

carme et mécanicien. Ils trouvèrent sans doute dans les fondeurs et impri- meurs du temps, des secours pour l'ex- plication de leur art; mais pour le pre- mier et le plus intéressant, qui est celui delagravureoutailledespoinçonsetla justication des matrices, ils en eurent si peu qu'ils furent obligés de chercher dansleurimaginationdesprincipesque la connaissance de l'art leur refusait; et au lieu d'en rendre la pratique ai- sée par la simplicité des préceptes, ils ont au contraire surchargé l'art de cal- culs géométriques inutiles et imprati- cables. La preuve en est sensible par préliminairexv quelques-unesdesplanchesgravéesdès la fin du dernier siècle, que j"ai exa- minée avec tout le soin dont est ca- pable un homme qui veut s"instruire.

J"ai vu lesdites planches chez les li-

braires qui avaient ordre de les laisser voir au public, il y a quelques années, lorsquel"Académieareprisceprojetde la description des arts.

OnvientdevoirqueGeo

V royTory divisait un carré, lequel accompagné de ronds servait à former les lettres :

Jaugeon et ses adjoints ont bien au-

trement multiplié les êtres. Ils divisent ce carré en64parties, subdivisées cha- cune en36autres; ce qui forme une somme de2 304petits carrés pour les capitales romaines. Les lettres italiques sont figurées par un autre carré, ob- long et penché, ou parallélogramme, xviavertissement qui sou V re encore de plus grandes sub- divisions. Que l'on joigne à cela beau- coup de traits ronds faits au compas, parexemple,8pourl'a,11pourleg,au- tant pour l'm, etc. on sentira combien cette multiplicité de traits sont inutiles pour former des lettres sur un poinçon d'acier dont l'

œil

, pour les caractères le plus en usage dans l'imprimerie, n'est que d'une demi-ligne géométrique de grandeur : l'intérieur des lettres for- mées par un contrepoinçon est encore plus petit. Pour la seule taille desca- libresque je divise en sept parties assez di Y ciles à prendre pour les petits ca- ractères, on en donne des règles dans une des planches qui sont imprimées , où l'on voit que pour le calibreon di- vise la ligne en deux cents quatre par- ties . Ces règles renvoient à l'idée des préliminairexvii infinimentpetits,oùl"imaginationseule peut atteindre; ce qui fait que pour les rendre sensibles par des exemples, on a été obligés de dessiner les lettres trois ou quatre cent fois plus grandes que le même objet ne doit être représenté sur lepoinçonpourlescaractèresleplusen usage.

Comment a-t-on pu rétrécir l"esprit

et éteindre le goût, en donnant ainsi des entraves au génie par des règles si confuses et si hasardées? Faut-il donc tant de carrés pour former un O, qui est rond, et tant de ronds pour for- mer d"autres lettres qui sont carrées?

Et n"aurait-il plus été permis à un ar-

tiste de varier la forme des lettres tant en hauteur qu"en largeur sous di

Vé-

rentes nuances, ainsi que je l"ai fait, comme on le verra dans le volume xviiiavertissement des caractères? Qu'est-il arrivé de ces prétendues règles? C'est que les mo- dèles que l'on en donne, surtout pour les italiques, sont si grossiers et si im- parfaits, qu'ils se sentent de la gêne où ces ronds et ces carrés les tiennent comme enchaînés. Le génie ne connaît ni règle ni compas, si ce n'est pour des parties géométriques. Cela prouve que des personnes qui ne connaissent pas un art, quelque habiles qu'elles soient d'ailleurs, comme l'étaient Messieurs

Jaugeon, des Billettes et le Père Sé-

bastien, ne sont pas en état d'en don- ner des principes. Ces messieurs au- raient pu s'en tenir à une règle qu'ils

établissent, qui est deconsulter princi-

palement les yeux, juges souverainsmais les ayant trouvés un peu incertains dans leurs décisions , ils ont proposé d'autres préliminairexix règles.Enn, s'étant déterminés sur une chose purement de goût, et par conséquent trèsdélicate,ilsont ,disent-ils,trouvéune méthode géométrique, par laquelle les ou- vriers peuvent exécuter dans la dernière précision les gures des lettres telles qu'ils les ont réglées

Cet esprit de multiplication avait

tellement gagné, qu"il s"était étendu jusque sur divers instruments aussi in- utiles que confusément composés, et qui n"ont été inventés que faute de connaître la manière simple et com- mode avec laquelle nos anciens maîtres

faisaient certaines opérations de leur*Mémoire de l'Acad., année1699, p.118.M. Grandjean, un des premiers artistes employéquelques temps après l"établissement de ces règles pourgraver les caractères de l"Imprimerie royale, s"est arrêté àla première, qui est deconsulter les yeux, juges souverains dugoût.Sontravailnesesentpointdelacontraintedesautres,à l"exception seulement de quelques particularités qu"on a

donnéesàcertaineslettrespourdistinguerlesnouveauxca-ractères de cette célèbre imprimerie.

xxavertissement art. Quelques-uns de ces instruments, que j'ai vu représentés sur les planches, sont entre autres une machine compo- sée de huit ou dix pièces principales, mer sur une chandelle et les imprimer, an de voir si les matrices étaient bien de simples instruments connus sous les noms dejusticationet dejeton; une autrecomposéedevingt-cinqoutrente pièces, destinée à frapper les matrices : trois doigts de la main gauche font l'ef- fet de cette machine, d'une manière simple et commode. Une troisième en- core plus compliquée et aussi inutile,

était destinée à la justication des ma-

trices. On a toujours eu des manières si simples de procéder dans ces opé- rations, que l'ignorance seule en a pu préliminairexxi faire imaginer de plus di Y ciles; aussi n"ont-elles été d"aucun usage par la suite, et sont-elles restées dans l"oubli.

Il est à présumer que les Académi-

ciens éclairés qui ont entrepris de don- ner la description des arts, dont plu- sieurs déjà publiés sont décrits d"une manière à leur faire honneur, ne négli- geront rien pour rendre celui de la ty- pographie digne de la réputation qu"ils se sont si justement acquise.

Pierre Cot, fondeur de caractères

d"imprimerie, voyant le ralentissement de l"Académie pour publier la descrip- tion des arts, entreprit en1710de don- ner un traité complet de l"art typo- graphique avec l"histoire générale des alphabets de toutes les nations; mais sa mort, arrivée en1712, arrêta cet xxiiavertissement ouvrage, dont il n'y avait que sept feuillesin-4od'imprimées.

L'imprimerie a été traitée en dé-

tail par Dominique Fertel, imprimeurquotesdbs_dbs43.pdfusesText_43
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