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ECO 6080 :´Economie financi`ere Lefficience des marchés financiers

Définition de base du concept de l'efficience des marchés financiers : — Les prix courants sur le marché financier sont établis de sorte que la prévision.



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Peut-on toujours parler de l'efficience des marchés financiers ? Can we still talk about the financial markets efficiency? Salima HARRAB. (Doctorante-chercheur).



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Typologie de l’efficience des marchés - Bank of Canada

longtemps à la stabilité et à l’efficience des marchés financiers du pays en particulier à l’efficience avec laquelle le système finan-cier assure la répartition des capitaux entre les épargnants et les investisseurs Le présent article porte sur les trois grands types d’efficience des marchés à savoir l’efficience infor-



Econométrie des Marchés Financiers

Section 2 5 : L'efficience des marchés financiers Section 2 6 : Les tests d'efficience : présentation générale Section 2 7 : Les tests d’efficience : mise en œuvre Chapitre 3 : Modèles d'Equilibre et Modèles d’Arbitrage Section 3 1 : Le CAPM et ses applications Section 3 2 : Tests du CAPM Section 3 3 : Problèmes empiriques liés au CAPM



MARCHES FINANCIERS

Chapitre 1 Introduction aux marchés financiers 1 1 - La finance et le système financier 1 2 - L’organisation des marchés financiers Chapitre 2 Les taux d’intérêt 2 1 - La mesure du taux d’intérêt et le rendement des actifs 2 2 - Les obligations (cotation duration sensibilité) Chapitre 3 Les emprunts



Chapitre 2 : Efficience des marchés financiers

Chapitre 2 : Efficience des marchés financiers Section 1 : Théorie de l’efficience des marchés financiers 1 1 Définition de l’efficience des marchés financiers Selon FAMA 1965 pionnier du concept de l’efficience des marchés un marché est dit efficient si et seulement si toutes les informations disponibles concernant chaque actif sont



L’efficience des marchés financiers

Le type d’efficience qui traite les informations qui agissent sur les cours des actifs financiers sur le marché est l’efficience informationnelle la plus exposée en finance Elle prend en compte la forme forte semi-forte et faible Lorsque le marché assure la circulation de l’information il est donc efficient III



Chapitre 2: L'efficience des marchés financiers

L'efficience des marchés financiers est une notion ancienne Elle est au cœur de la théorie financière moderne Son importance est capitale pour la gestion de portefeuille L'hypothèse des marchés efficients affirme que les prixsur les marchés financiers reflètentpleinement etinstantanément toute l'information disponible



L’ efficience du marché

L’importance de l’efficience des marchés financiers en économie Sur un marché financier efficient le prix des actifs cotés offre une information précieuse aux apporteurs de capitaux et permet ainsi une allocation optimale des ressources financières au coût le plus faible possible



L'efficience informationnelle des marchés financiers

2002 et le choc des scandales financiers Même si au premier semestre 2003 les marchés boursiers atteignent des plus bas historiques (le CAC 40 atteint 2 401 points à la mi-mars) à la suite de l’intervention armée de la coalition américaine en Irak les marchés font face dès la seconde partie de l’année 2003 Cette



Efficience des marchés financiers

CH II : LES IMPLICATIONS DE L'EFFICIENCE DES MARCHÉS POUR LES GESTIONNAIRES FINANCIERS D'après les trois formes de l'efcience des marchés fnanciers que nous avons vu précédemment la prédiction et la bonne interprétation de l'information sur un actif fnancier sont deux éléments nécessaires pour prévoir l'évolution future de son prix



UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL APPLICATION EMPIRIQUE DU

portefeuilles plus efficace et elle permet d’accroître l’efficience des marchés financiers À cette fin selon l’hypothèse où tous les agents économiques sont riscophobes l’achat et la vente des titres financiers dépendront de la prime de risque qu’ils recevront en contrepartie dans un marché efficient



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l'efficience des marchés financiers implique une réaction absolument immédiate des investisseurs Il n'y a pas possibilité d'arbitrage dans la mesure où toute nouvelle information est instantanément incluse dans les cours aucun investisseur n'a la possibilité de profiter de cette nouvelle information pour réaliser un profit substantiel 42

Quels sont les différents types d’efficience des marchés ?

  • Le présent article porte sur les trois grands types d’efficience des marchés, à savoir l’efficience infor- mationnelle, opérationnelle et allocative. Cette typologie est étudiée sous l’angle de la théorie fi- nancière1.

Quels sont les conditions nécessaires à l'efficience des marchés financiers ?

  • Les conditions nécessaires à l'efficience des marchés financiers : L'hypothèse d'efficience des marchés financiers est basée sur l'existence de cinq conditions essentielles permettant de valider cette théorie. 11 Chermak 1) La rationalité des investisseurs : 12 Chermak

Quelle est l’hypothèse d’efficience des marchés financiers ?

  • LA « FINANCE COMPORTEMENTALE 50 Chermak L’« hypothèse d’efficience » des marchés financiers (Efficient Market Hypothesis, ci-dessous EMH) a été formulée aux États- Unis au début des années soixante au sein de la célèbre « École de Chicago ». 51 Chermak

Qu'est-ce que l'efficience du marché financier ?

  • La deuxième acceptation du concept d'efficience du marché financier repose tout d'abord sur la rationalité du comportement des investisseurs. Selon cette acceptation, un marché d'actifs financiers est efficient si le prix desactifs reflète les espérances de revenus futurs auxquels ils donnent droit, conformément aux principes

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL

APPLICATION EMPIRIQUTION DES ACTIFS

FINANCIERS CONDITIONNEL INTERNATIONAL (MEDAFI) ET SES IMPLICATIONS POUR LA DIVERSIFICATION INTERNATIONALE SUR LES

MARCHES ÉMERGENTS ET DÉVELOPPÉS

MÉMOIRE

PRÉSENTÉ

COMME EXIGENCE PARTIELLE

DE LA MAITRISE EN ÉCONOMIQUE

PAR

JANVIER 2020

REMERCIEMENTS

à remercier mon cher mari Isma Laye Dieng, mes adorables enfants Adja Mariama et Mathioro pour leur soutien, leurs encouragements et leur compréhension tout au long de cette rédaction.

À mes parents, Maman, Papa, MERCI,

votre soutien infaillible et vos conseils sont appréciés. Cet accomplissement est grâce

à vous.

poussée dans mes moments de doutes. Mamy, ma deuxième maman, tu as mon éternel reconnaissance. À mon directeur de recherche, Hodgson Douglas, je vous remercie pour votre aide et votre disponibilité dans la réalisation de ce travail. À ma famille, mes amis, mes camarades de classe, je vous REMERCIE.

TABLE DES MATIÉRES

LISTES DES GRAPHIQUES ..................................................................................... IV

LISTES DES TABLEAUX.......................................................................................... V

LISTE DES ABRÉVIATIONS, SIGLES ET ACRONYMES ................................... VI

RÉSUMÉ .................................................................................................................. VII

INTRODUCTION ........................................................................................................ 1

CHAPITRE I CADRE THÉORIQUE ....................................................................... 5

1.1 Présentation des marchés financiers........................................................................ 5

1.1.1 Présentation des marchés financiers développés et leurs caractéristiques .... 5

1.1.2 Présentation des marchés émergents et leurs caractéristiques ...................... 6

1.2 Intégration financière et diversification internationale: une revue de la littérature 7

1.3 Présentation du MEDAF ....................................................................................... 12

1. 3. 1 Le MEDAF traditionnel ............................................................................ 12

1. 3. 2 Limites et extensions du modèle ............................................................... 14

1.3.3 Application économétrique du MEDAF ..................................................... 15

CHAPITRE II CADRE METHODOLOGIQUE ..................................................... 16 iii

2.1 MEDAF conditionnel international....................................................................... 16

2.2 Spécification du modèle économétrique du MEDAFI .......................................... 18

2.2.1 Dynamique du prix du risque ...................................................................... 19

2.2.2 Dynamique de la matrice de variance covariance conditionnelle ............... 21

2.2.3 Fonction de vraisemblance .......................................................................... 23

CHAPITRE III PRÉSENTATION DES RÉSULTATS ET ANALYSES .............. 26

3. 1 Présentation des données ..................................................................................... 26

3.2 Statistiques descriptives et présentation des résultats ........................................... 27

3.3 Estimation du modèle et mesure du gain de diversification ................................. 34

3.3.1 Estimation du modèle du MEDAFI avec prix de risque de covariance

constant ....................................................................................................... 35

3.3.2 Estimation du modèle du MEDAFI avec prix de risque de covariance

variable ....................................................................................................... 37

3.4 Diversification internationale ................................................................................ 42

CONCLUSION ........................................................................................................... 48

ANNEXE CORRÉLATIONS CONDITIONNELLES ............................................... 50

BIBLIOGRAPHIE ...................................................................................................... 54

LISTES DES FIGURES

Figures Page

3.1 Évolution des rendements boursiers 1993-2018 ................................................... 30

3.2 Prix du risque du marché mondial : fonction exponentielle ................................. 40

3.3 Prix du risque du marché mondial : fonction linéaire ........................................... 41

3.4 Fonction exponentielle versus fonction linéaire ................................................... 42

3.5 Corrélations conditionnelles États-Unis et marché mondial ................................. 45

3.6 : Gains de la diversification du marché américain ................................................ 46

A.7 Corrélations de la Chine avec le portefeuille marché mondial ............................ 50

A.8 Corrélations de la France avec le portefeuille marché mondial ........................... 50

A.9 Corrélations de la Grèce avec le portefeuille marché mondial ............................ 51

A.10 Corrélations du Japon avec le portefeuille marché mondial .............................. 51

A.11 Cor ............. 52

A.12 Corrélations du Brésil avec le portefeuille marché mondial .............................. 52

A.13 Corrélations du Canada avec le portefeuille marché mondial............................ 53

LISTES DES TABLEAUX

Tableau Page

1.1 Classement risque politique, économique et corruption par pays en 2018 ............. 5

3.2 Statistiques descriptives des excès de rentabilité des indices boursiers ................ 27

3.3 Matrice des corrélations non-conditionnelles des excès de rentabilité ................ 30

3.4 Autocorrélations des excès de rentabilité des différents marchés ......................... 31

3.5 Autocorrélations des excès de rentabilité des différents marchés ......................... 32

........................................... 33

3.7 Corrélation et autocorr .................................. 34

3.8 Estimation du modèle du MEDAFI à prix de risque de covariance constant ...... 35

3.9 Estimation du modèle du MEDAFI prix de risque de covariance variable .......... 37

3.10 Test de spécification du MEDAFI à prix de risque variable ............................... 39

3.11 Matrice des corrélations non-conditionnelles des excès de rentabilité ............... 44

LISTE DES ABRÉVIATIONS, SIGLES ET ACRONYMES

ARCH Autoregressive Conditional Heteroskedasticity

BEKK Baba, Engle, Kraft and Kroner, 1990

CML Capital Market Line

GARCH Generalized Autoregressive Conditional Heteroskedasticity

GMM Generalized Method of Moments

MEDAF Modèle d'Évaluation des Actifs Financiers MEDAFI Modèle d'Évaluation des Actifs Financiers international

PPA Parité des pouvoirs achat

SML Securities Market Line

TIC Technologies de l'information et de la communication

QMV Quasi maximum de vraisemblance

EU États-Unis

AFSUD Afrique du Sud

RÉSUMÉ

Ce mémoire utilise le modèle GARCH multivarié de De Santis et Gérard (1997) avec une spécification BEKK afin de tester une version conditionnelle du MEDAF Interna-

tional. Notre étude porte sur 8 marchés financiers, quatre marchés développés (Canada,

États-Unis, Japon et France) et quatre marchés émergents (Brésil, Afrique du Sud, Chine et Grèce), ainsi que le marché mondial pour la période de juillet 1993 à juillet

2018. Le modèle estimer simultanément pour les huit marchés et le marché

mondial. Cette approche permet aux primes de risque, aux bêtas, aux corrélations et aux gains ex ante de diversification internationale de varier suivant les dates. Le prix de risque de covariance est modélisé comme une fonction exponentielle ensemble de variables macroéconomiques et financières. Nos résultats montrent que les gains de la diversification internationale sont statistiquement et économiquement significatifs , mais que ces derniers sont plus importants pour les marchés émergents. Mots clés : MEDAFI, diversification des portefeuilles, intégration financière, BEKK-

GARCH multivarié.

INTRODUCTION

Woods, nous assistons à des réformes

de libéralisation des marchés financiers nationaux et d internationale qui ont transformé le système financier international. Cette globalisation financière qui a permis de nouveaux marchés découle de trois événements : les réformes introduites dans le système monétaire et financier international, les innovations tech- nologiques ainsi que les innovations financières. Effectivement, les marchés permet- tent la rencontre entre les agents économiques à la recherche de financements et/ou de placements. Ils sont principalement composés du marché des devises, du marché des actions et du marché obligataire (titres à revenus fixes). Les investisseurs ont main- tenant la possibilité de multiplier les opérations de placement, d'endettement, d'assu- rance et de spéculation au gré des opportunités de profits, grâce interconnexion des marchés rendue possible avec le développement des de la communication (TIC). internationale rend la diversification des portefeuilles plus efficace et elle permet ître des marchés financiers. À cette fin, selon hypothèse où tous les agents économiques sont riscophobes contrepartie dans un marché efficient. En effet, en investissant sur le marché des actions pour un actif risqué, sion pour le risque et de la variance totale du portefeuille. De ce fait, la prime de risque impacte que des actifs non risqués. 2

En conséquence, un investisseur risqué

que

Cette prime est composée ché)

Pour expliquer la relation entre le rendement et la prime de risque, F) de Sharpe (1964), Lint- ner (1965) et Mossin (1966) a été très longtemps utilisé lorsque tous les titres sont parfaitement divisibles pour quantifier le risque encouru par la détention d'un actif fi- nancier. Leurs études se sont basées sur celle de Markowitz (1952), qui nous dit que feuille, mais aussi de son risque mesuré par la variance de sa rentabilité. Il nous en- seigne aussi portefeuille réduit grande- ment son risque. Le MEDAF traditionnel intègre la loi du prix unique, -à-dire que des actifs de même risque auront le même rendement. Son application empirique a été introduite par Black, Jensen et Scholes (1972) qui ont conclu la validité du MEDAF. Cependant, des auteurs comme Fama et French (1992) utilisent des modèles multifac- toriels pour présenter une extension du MEDAF. Ces auteurs trouvent des résultats qui originel. Ils trouvent une relation rende- ment - risque négative. ls incluent deux facteurs supplémentaires dans le modèle, soit la taille de la société et de ces facteurs explique les variations du rendement eLe modèle s'ajuste donc mieux à la tendance de la surperformance et cela est supposé en faire un meilleur outil pour évaluer les performances du gestionnaire. Cette question de la vali- ats académiques. Au niveau international, plusieurs travaux empiriques ont montré que la diversification internationale réduit davantage le risque quun portefeuille totalement domestique. Une 3 extension du MEDAF au plan international a été proposée par Solnik (1974), Sercu (1980), Stulz (1981) et Adler et Dumas (1983). Ces modèles généraux intègrent les problèmes liés aux déviations de la PPA. Cette extension du MEDAF stipule que la e sorte que le ché mondial. corrélations plus faibles entre marchés fi- titres individuels du même marché. Cependant, ces der-

nières années grâce aux réformes amorcées, les entités financières stipulent que les

rêt de la diversification internationale de portefeuilles. Quelle est du MEDAF international sur la diversification internationale des portefeuilles ? Pour répondre à cette question, nous poursuivrons deux principaux objectifs : le premier ob- jectif n des actifs financiers (MEDAF) traditionnelle et internationale pour estimer les risques systématiques. Le deuxième objectif est de tester empiriquement la validité du MEDAF international et ses implications pour la diversification internationale sur les marchés émergents et dé- veloppés. Nous allons scinder le sujet en deux parties : un cadre théorique et une étude empirique. Dans la partie théorique, nous présenterons le MEDAF traditionnel et le MEDAFI, pour ensuite définir les hypothèses du modèle, ainsi que les données utili- sées, pour déterminer sa validité empirique. Dans la partie empirique, nous testerons prétation des résultats pour tirer les conclusions relatives à la problématique. Dans notre étude, nous allons nous inspirer du modèle GARCH multivarié proposé initialement par De Santis et Gérard (1997) et testerons une version conditionnelle du minternational (MEDAFI) afin comportement de la prime de diversification internationale. Cette approche nous per- 4 mettra de modéliser des " bêtas » qui évoluent à travers le temps. hés déve-

loppés et émergents. Notre étude porte sur 8 marchés financiers, quatre marchés déve-

loppés (Canada, États-Unis, Japon et France), quatre marchés émergents (Brésil,

Afrique du Sud, Chine et Grèce) et le marché mondial pour la période de juillet 1993 à juillet 2018. Le modèle permet estimer simultanément les huit marchés et le marché mondial. Cette approche permet aux primes de risque, aux bêtas, aux corrélations et aux gains ex ante de diversification de varier suivant les dates. La contrainte de positi- vité de prix est appliquée en ayant une fonction du prix du risque exponentiel. Nos résultats trouvent que les gains espérés pour un investisseur américain sont de 1,1% et que le rendement est plus élevé pour les marchés émergents. Le modèle avec prix de risque variables est plus performant que celui avec prix constant.

CHAPITRE I

CADRE THÉORIQUE

1.1 Présentation des marchés financiers

1.1.1 Présentation des marchés financiers développés et leurs caractéristiques

Les marchés financiers développés sont probablement les marchés les plus faciles à plus sécures et avancés économiquement au monde. Ces marchés sont caractérisés par

des structures bien établies avec des marchés de capitaux très développés, des niveaux

élevés de liquidité, une grande capitalisation boursière, un niveau de revenu par habi- tant élevé ainsi que des organismes de réglementation efficace qui protègent les inves- tisseurs. Tableau 1.1 Classement risque politique, économique et corruption par pays en 2018 France Grèce Japon E. U Chine AFSud Brésil Canada Corruption 21/180 67/180 18/180 22/180 87/180 73/180 105/180 9/180

Politique 80,2 59,6 83,1 85 80,2 47,9 57,5 92,7

Économique 71,9 52,7 63,1 73,3 76 55,6 55,6 73,8 Cependant, l'investissement sur ces marchés est moins rentable ce qui fournit aux in- vestisseurs des couples de risque-rendement qui ne sont pas très attractifs. Goetzmann et Jorion (1999) trouvent que les rendements d'un échantillon des marchés des pays développés sont trois fois moindres que pour un échantillon des marchés des pays 6 émergents. En 2017, le Morgan Stanley Capital International (MSCI) compte 23 pays qui figurent parmi les marchés développés. Ils se retrouvent principalement entre autres

1.1.2 Présentation des marchés émergents et leurs caractéristiques

Le terme " marché émergent » est souvent utilisé pour désigner les marchés financiers,

ouvert aux investisseurs étrangers, des économies en voie de développement qui con- naissent une forte croissance économique. Cependant la classification de ces marchés

Par exemple, en 2017,

le Fonds monétaire international (FMI) classe 23 pays comme des marchés émergents, tandis que Morgan Stanley Capital International (MSCI) classe également vingt-trois pays en tant que marchés émergents, mais avec une certaine différence entre les deux listes. Standard and Poor's (S & P) et Russell classent chacun vingt et un pays en tant que marchés émergents, tandis que le Dow Jones classe vingt-deux pays en tant que marchés émergents. Les critères de sélection du MSCI, entre autres, comportent trois paramètres : développement économique au sein du pays, taille et conditions de liqui- dité, accessibilité du marché.

Ces marchés sont considérés comme étant des marchés à risque, ils font face à des

problèmes de liquidités. Ils sont le plus souvent caractérisés par la volatilité des cours.

Les investisseurs font face à la possibilité de grand profit ou courent des risques de pertes importantes. Ils comportent des risques politiques, économiques et judiciaires. Selon le classement de Marsh & McLennan, lrisque politique et économique des pays ayant des marchés émergents, mis à part la Chine, sont parmi les plus instables au monde. Le risque politique est pratiquement inexistant dans les pays développés. Puisque la plupart des pays émergents ont besoin de lever des fonds sur le marché international, le blocage de fonds par un gouvernement est impensable. Donc le risque politique ne devrait pas avoir un grand impact sur la diversification internationale. Le 7 risque majeur des marchés émergents est économique notamment celle du risque du les marchés financiers émergents, fort et

Transparency International des

marchés émergents, sont parmi les plus corrompus au monde. Cependant, ils consti- tuent de plus en plus un attrait pour les investisseurs à cause des rendements élevés

rélés avec les marchés développés. Ce qui leur permet de jouer un grand rôle dans la

1.2 Intégration financière et diversification internationale: une revue de la littérature

De no conditionnelle du MEDAF international. Cette dernière sous-entend que les investis- -à-tiennent compte des nou- velles informations qui arrivent périodiquement en révisa sement en fonction de ces nouvelles informations. Tandis que pour la version non con- ditionnelle, nous avons des investisseurs qui ont des anticipations adaptatives. Ces der- niers ne tiennent pas compte des nouvelles informations qui leur arrivent à chaque pé- riode. Parmi ces auteurs nous avons Engel et Rodrigues (1989) qui estiment par maximum de vraisemblance un modèle de tarification internationale des actifs basés sur le MEDAF.

Ils utilisent

MEDAFI. Ceci permet aux " bêtas » du modèle de varier avec le temps, à mesure que 8 les stocks d'actifs et les covariances conditionnelles changent. Ils concluent que le ME- DAF estimé, s'améliore beaucoup lorsque les écarts ne sont pas constants dans le temps. Néanmoins, le MEDAF est rejeté en faveur du modèle de prix des actifs moins res- treints. Contrairement à Engel et Rodrigues (1989), Dumas et Solnik (1995) utilisent la mé- thode des moments généralisés (MMG) pour tester une version conditionnelle du ME- DAFI en faisant sont parfaitement intégrés. Cette approche permet aux primes de risque de varier à travers le temps. Les résultats de cette étude montrent que la prime est significative pour les quatre plus grands mar- chés boursiers (États-Unis, Japon, Allemagne et Royaume-Uni). Cependant, il faut no- ter que la méthode MMG ne permet pas de spécifier la dynamique de seconds moments et donc de mesurer entre autres les corrélations conditionnelles. ) utilisent un modèle GARCH univarié pour

étudier la dynamique des rentabilités et des volatilités des marchés émergents. Ces au-

teurs se sont inspirés du modèle de Bollerslev (1986) en y incorporant une composante

marchés. Ils concluent que la volatilité des marchés émergents est partiellement pré-

visible et caractérisée par une forte persistance. Ils testent aussi les -américains. Bekaert et Harvey (1995) se sont penchés sur certains marchés du bassin Pacifique (Corée, Taiwan, la Malaisie et la Thaïlande) sur la période de 1975 à 1992. Il faut signaler que le modèle permet une intégration progressive, comme en Corée qui avait

d'importantes restrictions à la propriété étrangère, qui se sont progressivement relâ-

chées. Dans le cas de la Thaïlande, la variation de la mesure d'intégration a été notée

9 en 1987, lorsque les réformes sur les marchés des capitaux ont été introduites. Les au- teurs concluent que certains pays sont devenus moins intégrés dans le temps. Carrieri et al. (2007) étudient huit marchés émergents sur la période 1977-2000 en uti- lisant la méthodologie GARCH- Leurs résultats suggèrent que bien que le risque local soit le facteur le plus pertinent pour expliquer la variation dans le temps des rendements des marchés émergents, le risque global est également à prix conditionnel pour trois pays, alors que pour deux pays, il présente une signification marginale. En outre, il existe des différences signifi-

catives entre les marchés dans le degré d'intégration. De plus, leurs résultats suggèrent

fortement l'improbabilité d'utiliser les corrélations des rendements des indices à l'échelle du marché comme mesure de l'intégration du marché. Ils signalent que les politiques de développement des marchés financiers, de développement macroécono- mique et de libéralisation financière jouent un rôle important dans l'intégration des marchés émergents. De Santis et Gérard (1997) adoptent une approche différente pour étudier les marchés ditionnelle du MEDAFI. Cette approche permet de spécifier la dynamique des seconds moments conditionnels. Les auteurs font les mêmes hypothèses que Dumas et Solnik (1995) et étudient les huit plus grands marchés boursiers (Canada, Japon, France, Al- lemagne, Italie, Suisse, Royaume-Uni et États-Unis). De Santis et Gérard (1997) ob- tiennent des résultats statistiquement significatifs pour les marchés financiers des pays développés étudiés. Pour finir, ils introduisent une mesure des rendements attendus de montrent que les rendements additionnels attendus sont en moyenne de 2,11 % par an 10 Bollerslev, Engle et Wooldridge (1988) ont développé un modèle conditionnel du ME- DAF en RCH (1,1) multivariée. Ils ont estimé les covariances du MEDAF en supposant que la matrice de covariance des rendements suivait un pro- cessus GARCH (1,1) multivarié. Ils ont constaté que, dans le paramétrage de ce mo- dèle, le bêta et la prime de risque du marché varient en fonction du temps. Ils ont éga- lement montré que les rendements et la volatilité sont prévisibles et varient dans le temps. Hodgson et Vorkink (2003) ont apporté une extension au modèle de Bollerslev et al. (1988) en y apportant des modifications avancées par De Santis et Gérard (1997). Ils ont développé une nouvelle méthodologie, avec semi-pa- ramétriques, appliquée les modèles GARCH à moyenne multivariée afin d'estimer un MEDAF où les queues de la distribution des erreurs sont plus épaisses que celles distribution normale -à-dire leptokurtique), permettant ainsi une certaine sou- plesse quant à la forme de la distribution conditionnelle. Ils supposent que la distribu- tion des rendements est un membre de la classe des distributions symétriques ellipti- quement. Leur étude a porté sur un échantillon de rendements journaliers annualisés de firmes cotées au NYSE, NASDAQ et AMEX de janvier 1996 à décembre 1997. Ils concluent que les betas sont moins volatiles et que les rendements sont supérieurs que ceux estimés par maximum de vraisemblance avec une loi Gaussienne. Pour les études les plus récentes, Arouri (2007)

tionale des marchés développés et émergents et évalue ses effets sur la diversification.

Pour ce faire, il utilise une méthode GARCH multivarié pour tester une version du MEDAF international à segmentation partielle en utilisant une extension du modèle BEKK asymétrique. De Santis et Gérard (1997), il trouve que les marchés étudiés sont globalement intégrés. De plus, il conclut que l 11 nale, mais que ces derniers sont plus importants pour les marchés émergents. Arouri, Nguyen et Pukthuanthong (2012) ont étudié le MEDAFI conditionnel pour les marchés partiellement segmentés en utilisant une méthode GARCH multivariée. Ils établissent que si certains investisseurs ne détiennent pas tous les actifs internationaux en raison des obstacles directs et/ou indirects, le portefeuille du marché mondial n'est pas efficace. Leur étude a porté sur six marchés émergents sur la période de Janvier

1988 à Mars 2008 et de trois marchés développés sur la période de Janvier 1973 à Mars

2008. Ils concluent que le degré d'intégration du marché boursier varie dans le temps

et que la plupart des marchés émergents sont devenus plus intégrés au cours des der- nières années. La prime de risque locale des marchés émergents représente en grande partie la prime de risque totale. De même que les facteurs mondiaux déterminent en grande partie la prime de risque totale pour les pays développés. La grande majorité des résultats empiriques montre que le degré d'intégration des prin- cipaux marchés boursiers a augmenté dans le temps tant au niveau des marchés déve- . En prolongement de cette littérature, nous voulons vérifier le comportement de la prime du risque sur ces marchés boursiers (entre 1993 et 2018), ainsi que diversification plus précisément sur le marché américain. Cette longue période vise la prime de risque. Ainsi, nous voulons vérifier si cela est toujours avantageux pour les investisseurs de diversifier internationalement leur portefeuille. Cette étude diffère de celle de De Santis et Gérard (1997) dont nous nous inspirons du fait que celle-ci inclus

des marchés émergents. Le marché mondial considéré dans notre étude, avec des don-

nées du MSCI, n constitué seulement des pays développés. Elle englobe la ma- jorité des marchés émergents et développés pour représenter mondiale. 12

1.3 Présentation du MEDAF

1. 3. 1 Le MEDAF traditionnel

Le modèle d'évaluation des actifs financiers (MEDAF)

marché en équilibre. Il sert à déterminer le taux de rentabilité attendu pour des actifs

financiers en foncti-à-dire le risque qui provient des marchés. Il prend sa source dans le travail de Markovitz (1959 tion de la richesse par le critère de Moyenne-Variance et la diversification de porte- feuille. Sharpe (1964), Lintner (1965), Mossin (1966)

Markovitz (1959î

choisir des portefeuilles efficients en termes de moyenne-variance. Les auteurs con- cluent, en se référant au Théorème de Séparation en Deux Fonds de Tobin (1952), à l'équilibre, même le plus riscophobe des investisseurs détiendra un portefeuille effi- cient.

La MÉDAF traditionnel fait intervenir ef-

ficience des marchés, imposée en vue de créer des conditions favorables (les actifs sont tous négociables et divisibles à l'infini). Tous les investisseurs sont riscophobes, ils peuvent prêter ou emprunter au taux sans risque sans restriction et sans limite, et ils forment des anticipations homogènes, -à-dire fondées sur une connaissance com- mune des informations sur le marché. Dans un marché en équilibre, pour chaque portefeuille ou actif j, le modèle de Sharpe (1964) se définit mathématiquement comme suit : 13 où ܧ

Pour que le marché soit en équilibre, il faudrait que le rendement espéré du portefeuille

du marché soit supérieur au rendement du taux sans risque ܧ équilibre le rendement espéré du portefeuille d est fonction du coefficient de volatilité (bêta) des rendements de cet actif face aux rendements du portefeuille du marché. On peut conclure que dans ce modèle le risqu au risque du portefeuille du marché. Cette relation (1) tient comme une propriété ma- thématique de la frontière des portefeuilles. Elle est appelée la Droite de Marché de Valeurs (LMV) ou SML et représente la frontière effici-à-il existe une rentabilité. Cette droite (Secu- rity Market Line) passe par (1) est obtenue par une autre frontière efficiente appelée la Droite de où ܧ présentent respectivement les volatilités et du portefeuille de marché. Ellequotesdbs_dbs14.pdfusesText_20
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