[PDF] [PDF] Introduction `a la relativité générale - LAPTh





Previous PDF Next PDF



Relativité Générale

Le but de ce cours est d'introduire la relativité générale en 15 h en mettant l'accent sur les applications astrophysiques. À cette fin



RELATIVITÉ GÉNÉRALE

25 sept. 2023 ... pdf. 179. Page 188. 6. Ondes gravitationnelles. D Problèmes step. Question 6.1 ... cours du temps. Cela signifie-t-il que des galaxies éloignées ...



INTRODUCTION A LA RELATIVITE GENERALE Abstract

Le plan de ce cours d'introduction `a la théorie de la relativité générale est: 1. INTRODUCTION. 2. PRINCIPE DE RELATIVITE. 3. RELATIVITE RESTREINTE. 4 



RELATIVITÉ GÉNÉRALE

Ce manuel électronique fut utilisé dans le cadre du cours PHQ615 (Relativité générale) à l'Uni- versité de Sherbrooke depuis 2018.



Relativité générale

29 nov. 2013 Avec le développement de l'astrophysique relativiste et de la cosmologie la relativité générale est devenue une théorie fondamentale ...



Introduction à la RELATIVITE RESTREINTE

Dans ce cours on présente la mécanique classique relativiste



Introduction aux équations dEinstein de la Relativité Générale

au cours du mouvement. De tels tri`edres peuvent (en principe) servir de syst`emes de référence globaux quadrillant tout l'espace o`u tester les lois de la 



Relativit¶e restreinte

th¶eorie relativiste des collisions d'une grande importance en physique des particules. Pour un cours centr¶e sur l'¶electromagn¶etisme



Relativité générale

Ce livre est le fruit de mon expérience d'enseignement de cette mati`ere que j'ai enseignée quatorze fois au cours de ma carri`ere. Cette longue expérience m'a 



Relativité Générale

Le but de ce cours est d'introduire la relativité générale en 15 h en mettant l'équation fondamentale de la relativité générale (équation d'Einstein



RELATIVITE GENERALE POUR DEBUTANTS

La présentation des cours élémentaires de mécanique est fondée sur la notion de référentiel d'inertie : ce sont les référentiels o`u les lois de Newton s' 



INTRODUCTION A LA RELATIVITE GENERALE Abstract

17 sept. 2009 Le plan de ce cours d'introduction `a la théorie de la relativité générale est: 1. INTRODUCTION. 2. PRINCIPE DE RELATIVITE.



Introduction à la relativité générale

Introduction à la relativité générale. Richard Taillet. Juillet 2015. Université Savoie Mont Blanc. LAPTh (Laboratoire d'Annecy-le-Vieux de Physique 



RELATIVITÉ GÉNÉRALE

Jean Eisenstaedt Einstein et la relativité générale Contrairement aux cours plus élémentaires portant en partie sur la ... ApJL-MMAP-171017.pdf.





Relativité générale

Relativité générale. • Cours complet. • Exercices d'application. • Tous les corrigés détaillés. Des fondements géométriques aux applications astrophysiques.



Relativit¶e restreinte

th¶eorie relativiste des collisions d'une grande importance en physique des particules. Pour un cours centr¶e sur l'¶electromagn¶etisme



Introduction `a la relativité générale

8 nov. 2013 o`u ? est le potentiel de la gravitation classique de Newton. On pourra consulter avec profit le chapitre III du cours d'astrophysique des ...



Introduction à la RELATIVITE RESTREINTE

Dans ce cours on présente la mécanique classique relativiste



[PDF] RELATIVITÉ GÉNÉRALE - Département de physique

1 Équations générales des géodésiques dans la solution de Schwarzschild Contrairement aux cours plus élémentaires portant en partie sur la relativité 



[PDF] RELATIVITÉ GÉNÉRALE - Université de Sherbrooke

Ce manuel électronique fut utilisé dans le cadre du cours PHQ615 (Relativité générale) à l'Uni- versité de Sherbrooke depuis 2018



[PDF] Introduction à la RELATIVITE RESTREINTE

Dans ce cours on présente la mécanique classique relativiste ou relativité restreinte établie par Einstein en 1905 En relativité il est nécéssaire de 



[PDF] introduction a la relativite generale - Institut dastrophysique de Paris

17 sept 2009 · Le plan de ce cours d'introduction `a la théorie de la relativité générale est: 1 INTRODUCTION 2 PRINCIPE DE RELATIVITE



[PDF] Relativité générale

29 nov 2013 · Relativité générale • Cours complet • Exercices d'application • Tous les corrigés détaillés Des fondements géométriques



[PDF] Relativité générale - Furet du Nord

1 Introduction 1 2 Rappels de relativité restreinte utilisé en relativité générale au cours de leur enseignement de mathématiques un cours



[PDF] Introduction aux équations dEinstein de la Relativité Générale

Nathalie Deruelle * Introduction aux équations d'Einstein de la Relativité Générale * Cours de Pré-Rentrée 3-7 Septembre 2012 1 



[PDF] RELATIVITE GENERALE POUR DEBUTANTS - Olivier GRANIER

Ce cours a pour objectif d'exposer de la façon la plus élémentaire possible les idées de la relativité générale c'est-`a-dire la théorie relativiste de la 

  • Comment expliquer la relativité générale ?

    La relativité générale et ce qu'elle permet
    Avec la relativité générale, dire que la Terre tourne autour du Soleil devient incorrect. En fait, la Terre va tout droit dans l'espace-temps, mais c'est l'espace-temps lui-même qui, déformé par cette masse importante qu'est le Soleil, est courbé.
  • Quel est la formule de la relativité ?

    «E=mc2», la formule la plus cél?re du monde Issue de la théorie de la relativité restreinte, qu'Albert Einstein énonce dans un article paru en juin 1905, elle ouvre la voie à la formulation, dix ans plus tard, d'une théorie plus vaste intégrant la loi de la gravité de Newton: la relativité générale.
  • Quelle est la signification de E mc2 ?

    Étymologie. Cél?re formule d'Albert Einstein signifiant que l'énergie (E) est égale à la masse (m) multipliée par le carré de la vitesse de la lumière (c).
  • La démonstration ne fait appel qu'à trois lois classiques : 1) la conservation de la quantité de mouvement 2) la pression de radiation (quantité de mouvement d'une onde électromagnétique) 3) l'aberration de la lumière (composition de la vitesse de la source et de la vitesse de la lumière).
Master M2 des Sciences de la Mati`ere - Parcours Physique Ecole Normale Sup´erieure de Lyon et Universit´e Claude Bernard Lyon 1 Master M2 de Physique de l"Universit´e de Savoie Sp´ecialit´e Champs, Particules et Mati`ere Condens´ee - CPMC Novembre `a d´ecembre 2013Introduction `a la relativit´e g´en´erale

Pierre Salati

1,2 1 Laboratoire d"Annecy-le-Vieux de Physique Th´eorique LAPTh,

9 Chemin de Bellevue, B.P. 110, 74941 Annecy-le-Vieux Cedex

2Universit´e de Savoie, B.P. 1104, 73011 Chamb´ery Cedex

salati@lapth.cnrs.fr & pierre.salati@univ-savoie.fr t´el´ephone 04.50.09.16.90 site web http://lapth.cnrs.fr/pg-nomin/salati/Plan du cours

Ce cours est une introduction `a la th´eorie de la relativit´e g´en´erale. Le principe d"´equivalence

y joue un rˆole essentiel et permet d"´elaborer une th´eorie g´eom´etrique de la gravitation. Les

outils permettant de sonder de mani`ere intrins`eque les propri´et´es d"un espace non-euclidien

sont d´evelopp´es pas `a pas. Ils sont ensuite utilis´es pour formuler la relativit´e g´en´erale dont

quelques applications importantes sont analys´ees en d´etail et confront´ees `a l"exp´erience. La

derni`ere partie, plus formelle, est consacr´ee `a une approche Lagrangienne des ´equations du champ gravitationnel.

•Vendredi 8 Novembre 2013 - Le chapitreIest consacr´e au principe d"´equivalence grˆace auquel

la relativit´e g´en´erale peut ˆetre formul´ee de mani`ere g´eom´etrique. Les exp´eriences de Galil´ee,

Newton, Bessel et E¨otv¨os sugg`erent que masse inerte et masse grave - autrement dit inertie et charge gravitationnelle - sont proportionnelles l"une `a l"autre, quels que soient les objets

consid´er´es. Une cons´equence cruciale de cette ´equivalence est l"existence d"un r´ef´erentiel en

chute libre dans lequel la gravitation est localement ´eradiqu´ee par les forces d"inertie. Les lois de

la Nature y sont identiques `a celles que l"on observe depuis un r´ef´erentiel galil´een. La similarit´e dei

cette formulation avec le principe de la g´eom´etrie non-euclidienne est frappante. Nous d´ecrirons

alors la chute d"un point mat´eriel au sein d"un champ gravitationnel faible et statique en nous aidant du principe d"´equivalence, et introduirons les symboles de Christoffel et les potentiels de gravitation. Nous montrerons que le temps se dilate au fur et `a mesure que l"on s"enfonce

dans un puits de potentiel et ´etablirons l"existence d"un d´ecalage gravitationnel des fr´equences

ou gravitational red-shift. L"exp´erience que Pound et Rebka r´ealis`erent en 1960 met justement

en ´evidence ce d´ecalage, et ´etaie le principe d"´equivalence. L"exp´erience de Sagnac sera trait´ee

en TD. Elle permet de mesurer des vitesses de rotation faibles grˆace au gyrolaser. Les sondes Sagnac sont d´esormais utilis´ees `a bord notamment des avions. •Vendredi 22 Novembre 2013 - Le chapitreIIest une introduction `a la g´eom´etrie non-

euclidienne et les outils de la g´eom´etrie diff´erentielle seront pr´esent´es de mani`ere intuitive. Une

param´ecie vivant sur une surface `a deux dimensions arpente son espace et aimerait savoir, par exemple, s"il est courbe. Ne pouvant concevoir une troisime dimension, elle doit d´evelopper

des m´ethodes intrins`eques afin d"explorer la structure g´eom´etrique de son univers. Ce chapitre

pr´esente les outils math´ematiques qu"elle doit utiliser. Nous discuterons les syst`emes de coor-

donn´ees, le tenseur m´etriquegμνet la notion d"espace tangent. Nous introduirons le calcul ten-

soriel et la notion de diff´eomorphisme. La connexion affine sera d´efinie de mani`ere g´eom´etrique

et le lien avec les symboles de Christoffel du chapitre pr´ec´edent sera d´emontr´e. Les notions de

d´eriv´ee covariante et de transport parall`ele seront discut´ees. Elles permettent de mesurer la

courbure de l"espace `a l"aide du tenseur de Riemann-Christoffel. Le tenseur de RicciRμνet le

tenseur g´eom´etriqueGμνseront d´efinis et les identit´es de Bianchi d´emontr´ees.

•Vendredi 29 Novembre 2013 - Le principe de covariance g´en´erale sera´enonc´e dans le chapitreIII.

Nous d´efinirons le tenseur impulsion-´energieTμνd"un ensemble de particules n"interagissant que

par chocs et montrerons qu"il se conserve. Nous plongerons alors ce gaz parfait dans un champ gravitationnel externe et analyserons comment son tenseur impulsion-´energie se comporte. Nous

´etablirons de mani`ere intuitive - et non d´eductive - les ´equations de la relativit´e g´en´erale.

•Vendredi 6 D´ecembre 2013 - Le chapitreIVest consacr´e `a l"´etude de quelques tests de

la relativit´e g´en´erale. Nous ´etablirons la m´etrique de Schwarzschild qui caract´erise le champ

de gravitation entourant une source sph´erique et statique. Nous calculerons la d´eviation d"un

rayon lumineux passant `a proximit´e du soleil et la comparerons avec la mesure effectu´ee par

Eddington `a l"occasion de l"´eclipse solaire de 1919. Quelques notions d"optique gravitationnelle

seront introduites. Le trou noir de Schwarzschild et son horizon seront discut´es. Le calcul de la

d´erive du p´erih´elie de Mercure sera trait´e en TD. Celui du retard gravitationnel de l"´echo radar

sur V´enus sera vivement conseill´e. Ce test a ´et´e r´ealis´e par I. Shapiro de 1968 `a 1971. Si nous

avons le temps, nous nous int´eresserons `a la structure des ´etoiles en relativit´e g´en´erale ainsi qu"`a

l"´equation de Tolman-Oppenheimer-Volkoff et au th´eor`eme de Birkhoff.ii •Vendredi 13 D´ecembre 2013 - Le chapitreVest une introduction aux ondes gravitationnelles.

Nous commencerons par lin´eariser les ´equations de la relativit´e g´en´erale afin d"obtenir une th´eorie

maxwellienne de la gravitation o`u le potentiel vecteurAμde l"´electromagn´etisme est remplac´e

par le potentiel tenseurhμνqui d´ecrit les perturbations infinit´esimales de la m´etrique. Dans

la jauge des coordonn´ees harmoniques - le pendant ´electromagn´etique de la jauge de Lorentz -

h μνv´erifie une ´equation de d"Alembert le liant au tenseur sourceSμνpar ?hμν=-16π G Sμν, qui est l"analogue gravitationnel de la relation bien connue en ´electromagn´etisme ?Aμ=Jμ.

La solution classique de ces deux ´equations est donn´ee par les potentiels retard´es de Lienard et

Wiechert. Finalement, nous nous concentrerons sur la structure des ondes planes gravitation-

nelles et sur le principe d"un interf´erom`etre tel que Virgo destin´e `a les observer directement.

Nous ´evoquerons ´eventuellement leur mise en ´evidence indirecte par la mesure de la variation

de la p´eriode du pulsar binaire PSR 1913+16. •Vendredi 20 D´ecembre 2013 - En fonction du temps disponible, nous aborderons dans le

chapitreVIl"analogie entre relativit´e g´en´erale et th´eorie de jauge. Nous construirons de mani`ere

lagrangienne le tenseur impulsion-´energieTμνd"un champ scalaire et d´emontrerons de mani`ere

covariante qu"il se conserve. Nous finirons par l"´etude de l"action de Einstein-Hilbert `a partir de

laquelle nous d´eriverons les ´equations de champ ´etablies dans le chapitreIII. iii iv

Plan succint du cours

ChapitreILe principe d"´equivalence

1) Masse inerte et masse pesante.

1.1)Galil´ee (1564-1642).

1.2)Newton (1642-1727) et Bessel (1784-1846).

1.3)E¨otv¨os et sa balance de torsion (1889).

Toutes ces exp´eriences sugg`erent que masse inerte et masse grave - autrement dit inertie et charge

gravitationnelle - sont proportionnelles l"une `a l"autre, quels que soient les objets consid´er´es.

Elles ont conduit Einstein `a formuler le principe d"´equivalence sur lequel repose la description

g´eom´etrique de la relativit´e g´en´erale.

2) Le principe d"´equivalence.

En tout pointMd"un champ de gravitation et `a tout instantt, on peut choisir un syst`eme de

coordonn´eesξα, r´ef´erentiel en chute libre, dans lequel les lois de la Nature sont localement -

dans le voisinage deM- identiques `a celles qui existent dans un r´ef´erentiel d"inertie en l"absence

de gravitation.

Pour un observateur en chute libre dans le r´ef´erentielξα, tout se passe comme si la gravitation

´etait ´eradiqu´ee dans le voisinage deM. Nous d´efinirons plus tard de mani`ere rigoureuse les

notions intuitives que sont l"´eradication de la gravit´e et le voisinage deM. Au juste, que sont

les lois de la Nature dans un r´ef´erentiel d"inertie - ´egalement qualifi´e de galil´een - en l"absence

de gravitation ? S"agit-il de la m´ecanique relativiste restreinte ? Le principe d"´equivalence

s"applique-t-il `a toutes les lois de la physique ? On distinguera le principe d"´equivalence faible,

fort et tr`es fort.

3) Analogie entre le principe d"´equivalence et le postulat de la g´eom´etrie non-

euclidienne.

3.1)Les fondements de la g´eom´etrie non-euclidienne et le postulat de Gauss (1777-1855).

3.2)En combinant le principe d"´equivalence avec la relativit´e restreinte, nous d´efinirons le

tenseur m´etriquegμνgrˆace `a la relation g

μ∂ξβ∂x

ν,(1)

o`uηαβest la m´etrique de Minkowski.

4) Champs et potentiels gravitationnels.

4.1)Le champ de gravitation.

Nous ´etablirons, `a partir du principe d"´equivalence, l"´equation du mouvement d"une particulev

soumise `a un champ de gravitation et nous montrerons que d

2xλdτ

2+ Γλμνdxμdτ

dx

νdτ

= 0 avec Γλμν=?∂xλ∂ξ ∂2ξα∂x

μ∂xν?

.(2)

4.2)Relation entre la connexion affine et le tenseur m´etrique.

αμν=12

4.3)Limite newtonienne et potentiel de gravitation.

Le champ de gravitation dans lequel ´evolue le point mat´eriel est faible et statique. Nous en

d´eduirons que la composanteg00du tenseur m´etrique est li´ee au potentiel Φ de la gravitation

classique de Newton par g

00= 1 + 2Φ.(4)

Un point mat´eriel de masseMengendre `a la distancerle potentiel

Φ =-GMrc

2.(5)

La connexion affine g´en´eralise alors la notion de champ gravitationnelgde la th´eorie classique

de Newton.

5) D´ecalage gravitationnel des fr´equences.

Nous analyserons le comportement d"une horloge immerg´ee dans un champ de gravitation. Nous

comparerons les indications donn´ees par deux horloges situ´ees `a des profondeurs diff´erentes au

sein d"un puits de potentiel Φ - par exemple `a des ´etages diff´erents du bˆatiment dans lequel

nous avons cours. Nous montrerons que le temps ne s"´ecoule pas de mani`ere identique. Les laps

de coordonn´ee temporelle Δt1et Δt2s´eparant deux signaux d"horloges identiques situ´ees aux

´etages 1 et 2 sont en effet reli´es par

Δt2Δt1=?g

00(1)g

Le d´ecalage gravitationnel des fr´equences est une cons´equence directe du principe d"´equivalence

et a ´et´e observ´e exp´erimentalement par Pound et Rebka en 1960, puis par Vessot et Levine en

1979.

6) Le paradoxe des jumeaux.

Le probl`eme sera ´evoqu´e en cours et r´esolu en TD en appliquant le principe d"´equivalence. On

traitera ´egalement l"exp´erience de Sagnac et de Michelson et Gale qui constitue la version optique

du pendule de Foucault.vi ChapitreIIIntroduction `a la g´eom´etrie non-euclidienne Gandalf, une param´ecie vivant sur une surfaceS`a deux dimensions, arpente son espace et aimerait savoir, par exemple, s"il est courbe. Ne pouvant concevoir une troisi`eme dimension,

Gandalf doit d´evelopper des m´ethodes intrins`eques afin d"explorer la structure g´eom´etrique de

son univers. Ce chapitre pr´esente les outils math´ematiques qu"il sera amen´e `a utiliser et qui sont

ceux de la g´eom´etrie diff´erentielle. Nous l"aiderons `a les forger grˆace `a notre vision extrins`eque

de la surface sur laquelle il vit et que nous plongerons dans l"espace euclidienR3.

1) Le tenseur m´etriquegμν(M).

ds

2=gμν(M)dxμdxν.(7)

2) L"espace tangent `a la surface enM.

Au voisinage de chacun de ses pointsM, la surfaceSse comporte comme un plan dont une base

est fournie par les vecteurs covariantseμattach´es au syst`eme de coordonn´eesxμ. Le tenseur

m´etrique s"exprime alors tr`es simplement en fonction de ces vecteurs puisque g

μν=eμ·eν.(8)

Nous nous exercerons avec la sph`ereS2et reviendrons sur la notion de syst`eme de coordonn´ees localement euclidien - ou minkowskien - enM. Nous verrons que deux conditions sont requises

pour que la m´etriquegμνsoit localement euclidienne - ou minkowskienne - au pointM, `a savoir

g μν(M)≡ημνet∂αgμν|M= 0.(9) Puis nous analyserons comment les composantes covariantesAμet contravariantesAμd"un

vecteurAse transforment lorsque le syst`eme des coordonn´eesxμest remplac´e par celui associ´e

aux coordonn´eesym. Nous introduirons le groupe des diff´eomorphismes ainsi que la notion de tenseur de rangn.

3) La connexion affine.

Comme son nom l"indique, la connexion affine Γ

αμνpermet de connecter la base des vecteurs e μ(M) du plan tangent `aSenM- que nous noterons ΠM- `a celle du plan tangent `aSen M ?≡M+dMavec e μ(M+dM) =eμ(M) + Γαμνdxνeα(M) +dη.(10) Les pointsMetM?ont respectivement comme coordonn´eesxνetxν+dxν. Notre vision ex-

trins`eque permet d"appr´ehender le vecteurdηqui est perpendiculaire `a ΠM. Cependant, Gandalf

n"y est pas sensible - il ne voit pas dansR3- et n"a `a sa disposition que la connexion Γαμν. Nous

l"aiderons `a exprimer celle-ci en fonction du tenseur m´etrique et `a retrouver ainsi la relation (3).vii

Nous prendrons comme exemple d"application la sph`ereS2. Nous montrerons surtout que la

connexion affine n"est pas un tenseur au sens des diff´eomorphismes donn´e pr´ec´edemment.

4) La d´eriv´ee covariante.

Consid´erons un champ de vecteurAsur la surfaceS. En chaque pointM, ce champ est d´ecrit par

ses composantes covariantesAνet contravariantesAν. Celles-ci d´ependent des coordonn´eesxμ

du pointMet se comportent d"ailleurs comme des fonctions des variablesxμ. Nous pouvons donc

les d´eriver de mani`ere partielle afin d"obtenir les fonctions∂μAνet∂μAν. La d´eriv´ee covariante

des composantesAνetAνtient compte non seulement de la variation des composantes du champAavec les coordonn´eesxμ, mais ´egalement de la variation de la base des vecteurseμ dans laquelle lesdites composantes sont exprim´ees. Nous montrerons dans ces conditions que la d´eriv´ee covariante est d´efinie par D

μAν=∂μAν+ ΓνμαAαet DμAν=∂μAν-ΓαμνAα.(11)

Une autre notation couramment utilis´ee fait intervenir la d´eriv´ee simple∂μ≡,μet la d´eriv´ee

covarianteDμ≡;μde sorte que A ν;μ=Aν,μ+ ΓνμαAαet Aν;μ=Aν ,μ-ΓαμνAα.(12)

Nous d´efinirons la d´eriv´ee covariante d"un tenseur quelconque de rangnet montrerons que la

d´eriv´ee covariante du tenseur m´etriquegμνest nulle. Nous ´etablirons surtout que siAνetAνsont

les composantes contravariantes et covariantes du vecteurA, alors les d´eriv´ees covariantesDμAν

etDμAνse comportent comme des tenseurs de rang 2 vis `a vis du groupe des diff´eomorphismes.

5) Le transport parall`ele.

Un vecteurAest transport´e de mani`ere parall`ele deM`aM?≡M+dMlorsque la diff´erence DA≡A(M+dM)-A(M) est perpendiculaire au plan ΠM. La diff´erentielle covariante deAα est donc nulle entreMetM?et il vient DA

α=dAα+ ΓαμνdxμAν= 0.(13)

La ligne g´eod´esique joignant les pointsAetBest la courbe le long de laquelle le vecteur tangent

T

μ≡dxμ/dpest transport´e de mani`ere parall`ele. La position des points de la g´eod´esique

est param´etr´ee par la variablep, proportionnelle `a la longueurs≡τle long de la courbe.

L"´equation de la g´eod´esique exprime tr`es simplement le transport parall`ele du vecteur tangent

T

μvia l"´egalit´eDTμDp

=TαDαTμ= 0.(14) Si nous prenons comme param`etre de positionpla longueurs≡τ, le vecteur tangentTμ

s"assimile compl`etement `a la quadri-vitesseUμ≡dxμ/dτet la relation pr´ec´edente se met sous

la formed2xμdτ

2+ Γμ

αβdxαdτ

dx

βdτ

= 0.(15)viii Nous retrouvons l"´equation (2) ´etablie dans le chapitreI. Nous montrerons en TD que la

g´eod´esique joignant les pointsAetBest ´egalement la courbe qui rend extrˆemale l"action

S(AB) =?

B A dp?

L ≡dτ2dp

2≡gμνxμxν?

.(16)

Le lagrangienLest une fonction des variables canoniquesxα- via le tenseur m´etriquegμν- et

de leurs d´eriv´ees xα≡dxα/dppar rapport `a la variable d"´evolutionp.

6) La courbure.

6.1)Le tenseur de Riemann-Christoffel.

Gandalf ne peut percevoir directement - de mani`ere extrins`eque comme nous - la courbure dequotesdbs_dbs43.pdfusesText_43
[PDF] emc défense et paix

[PDF] les origines de la géométrie

[PDF] référentiel propre définition

[PDF] reglement interieur d'un parti politique

[PDF] relativité du temps einstein

[PDF] exercices relativité restreinte pdf terminale s

[PDF] exercice sur la dilatation du temps

[PDF] organisation et gestion de données 6ème

[PDF] organisation et gestion de données 3eme

[PDF] organisation et gestion des données cm2

[PDF] organisation et gestion de données cp

[PDF] formes géométriques 3d noms

[PDF] organisation et gestion de données ce2 2016

[PDF] séquence organisation et gestion de données cm1

[PDF] organisation et gestion des données ce2 cm1