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La lutte contre la pollution des eaux par les usines industrielles en

entrepris aux Etats-Unis de montrer comment devrait être comprise la lutte contre les pollutions en France cl comment on arriverait à des résul-.



Lutter contre les pollutions azotées et préserver les milieux

Ce document est destiné à un public averti sur les questions de l'eau et de l'environnement mais non spécialiste des questions agricoles. En outre



Tome 1 pollution (15 juillet)

15?/07?/2022 (5) Le coût des politiques de lutte contre la pollution de l'air ... susceptibles de contaminer l'eau et de provoquer des épidémies est à.



Chapitre 2. Démarche proposée pour lutter contre la pollution par l

sources atmosphériques et échanges nets d'azote avec les eaux marines – n'ont pas été prises en compte dans l'évaluation du rapport coût-efficacité des mesures 



La lutte contre la pollution des eaux par les pesticides Limiter les

Dans les années 90 42% de la production agricole potentielle était perdue à cause des maladies



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07?/09?/2020 AMORCE / ADEME Lutte contre les pollutions plastiques : recensement des initiatives. Page 2/10. 1. Comment agir face à la pollution ...



Prise en compte de la problématique des pollutions diffuses dans

les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) à travers le contenu de comment la lutte contre les pollutions diffuses y est intégrée.



Efficacité économique et lutte contre la pollution de leau

problème de la pollution. Voyons comment se présenterait la demande d'eau moins polluée si l'on connaissait les préférences des gens. Soit une économie 



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1 Épurer les eaux · 2 Réduire les risques · 3 Réduire l'usage des pesticides · 4 Encadrer l'usage des fertilisants · 5 Éviter les transferts · 6 Encadrer l' 



Comment LUTTER CONTRE LA POLLUTION de leau - 10 conseils

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Lutte contre les pollutions de leau

20 fév 2023 · Lutte contre les pollutions de l'eau · Les macropolluants · Les micropolluants de type pesticides · Le plan Ecophyto II + · Interdictions d'usage 



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La lutte contre la pollution des eaux passe par une meilleure connaissance des mécanismes de fixation de transformation et de transport des molé- cules 



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Dispositions pour lutter contre la pollution des eaux souterraines est capable de faire efficacement obstacle à la pollution de la nappe et l'ampleur 



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Partout dans le monde la pollution - de l'eau des sols et en particulier de l'air - est au cœur des préoccupations



Comment lutter contre la pollution de leau ? Eau Thermale Jonzac®

15 mar 2022 · 6 – Jardinez sans produits phytosanitaires (désherbants pesticides insecticides) : ils polluent les eaux de ruissellement et le milieu naturel 



Chapitre 2 Démarche proposée pour lutter contre la pollution par l

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Prévision et prévention de la pollution des eaux souterraines et si notre arsenal sait y trouver une parade par contre les pollutions

1. Épurer les eaux · 2. Réduire les risques · 3. Réduire l'usage des pesticides · 4. Encadrer l'usage des fertilisants · 5. Éviter les transferts · 6. Encadrer l' 
  • Quelles sont les solutions pour lutter contre la pollution de l'eau ?

    Contribuez à diminuer la pollution de l'air extérieur
    Privilégiez des types de transport qui aident à réduire la quantité de polluants dans l'air : les transports collectifs; les déplacements à vélo ou à pied (lorsque la qualité de l'air est bonne); le covoiturage.
  • Comment faire pour réduire la pollution ?

    Prévention de la pollution de l'eau en évitant l'utilisation de substances interférantes ou leur rétention à la source. Gestion agricole adaptée (prévention de l'érosion, par exemple, l'analyse du fumier et moins d'engrais et l'utilisation de pesticides). Mesures pour l'élimination des eaux usées et de purification.
  • Comment lutter contre la pollution de leau Wikipédia ?

    Les moyens de lutte contre la pollution des eaux par les nitrates déjà connus sont : épandage d'azote, bandes enherbées entre champs et cours d'eau, rotation des cultures, couverture des sols avec des plantes qui piègent les nitrates.
L

'augmentation considérable de la productivité agricole à l'hectare en Europe depuis 1945 n'aurait pas été

possible sans la généralisation de l'emploi des engrais et pesticides. Mais aujourd'hui, ces produits sont mis

en cause dans la dégradation de l'environnement, particulièrement sensible dans les régions d'agriculture intensive,

notamment à travers la pollution des rivières et des nappes par les pesticides. La lutte contre la pollution des eaux

passe par une meilleure connaissance des mécanismes de fixation, de transformation et de transport des molé-

cules chimiques au niveau du sol, et par la mise au point de stratégies de gestion des risques. Dans les années 90, 42% de la production agricole potentielle était perdue à cause des maladies, des ravageurs, des mau- vaises herbes. Parmi les moyens de lutte contre les ennemis des cultures, la chimie a pris une place croissante. Aux usages agricoles, s'ajoutent aussi l'entretien des espaces verts et de la voirie. En France, 100 000 tonnes de pesticides sont épandues chaque année dans les champs. Quel que soit leur mode d'utilisation, la plupart des molécules employées attei- gnent le sol durant ou après le traitement ; leur devenir dépend donc des caractéristiques et du fonctionnement du sol. Les pesticidespeuvent ensuite être soumis à des phénomènes de transport, liés principalement à l'écoulement des eaux. Ces transports en surface (ruissellement) ou en profondeur (lixi- viation) entraînent des pollutions des eaux, même si les quantités de pesticides mobilisées dans les processus de transfert ne concernent généralement qu'une faible fraction des quantités épandues.

Le devenir des pesticides dans le sol

Comprendre et prévoir les risques de contamination des eaux implique que soient identifiées et décrites les voies de dissé- mination des produits : volatilisation, transferts associés à la circulation de l'eau, adsorption par le sol, transformation physico-chimique ou biologique, formation de "résidus liés". Les mécanismes impliqués sont encore mal connus et consti- tuent un objet de recherche majeur pour la chimie du sol. Ces questions sont compliquées par le fait que les pesticides appartiennent à des familles chimiques très diverses, et que les molécules actives sont en général accompagnées d'additifs ou adjuvants de formulation (colorants, tensioactifs, condi- tionneurs...) qui peuvent modifier le comportement de la molécule active. Malgré la complexité du comportement global, liée à la multi- plicité de processus interconnectés et à la diversité des molé- cules, on peut regrouper les principaux processus qui vont conditionner le devenir d'un pesticide dans les sols et les eaux : - mise en solution dans la solution du sol à partir d'une spé- cialité commerciale ou un produit formulé. Cette phase est La lutte contre la pollution des eaux par les pesticides

Limiter les apports, réduire les fuites

particulièrement importante puisqu'elle correspond à l'appa- rition d'une forme mobile de la molécule, biodisponible pour les végétaux ou les micro-organismes. La mise en solution dépend de la solubilité de la molécule, qui peut elle-même dépendre de l'ambiance physico-chimique du milieu (tempé- rature et pH par exemple), ainsi que du type de formulation ; - absorption par la microflore du sol ou les végétaux dans le cas de produits systémiques (c'est-à-dire pénétrant dans les organismes pour agir de façon spécifique sur une de leurs fonctions métaboliques) ; - adsorption sur la phase solide organo-minérale du sol, en fonction de constantes d'équilibre d'adsorption et de désorp- tion caractéristiques de chaque produit, mais dépendant des conditions de milieu ; - biodégradation par la flore microbienne du sol, qui peut utiliser ces produits organiques comme source de carbone. Cette biodégradation entraîne l'apparition de métabolites intermédiaires qui peuvent présenter des propriétés physico- chimiques et une toxicité différentes de celle du produit d'origine. La phase ultime de la biodégradation est la miné- ralisation avec production de gaz carbonique par les micro- organismes ; - transport convectif et/ou diffusif dans la solution du sol en fonction des conditions pédoclimatiques qui vont déterminer l'intensité de ces processus, et éventuellement, volatilisation et émission dans l'atmosphère ; - formation de "résidus liés", plus ou moins stables, qui peu- vent constituer des formes d'accumulation de résidus orga- niques dans les sols aux évolutions à moyen terme mal connues, et peuvent ainsi être considérés comme des "bombes à retardement" potentielles vis-à-vis de l'environne- ment. De nombreuses hypothèses ont été avancées pour expliquer les mécanismes de formation de ces "résidus liés" (liaison avec d'autres composés organiques, incorporation dans des structures cellulaires microbiennes...), mais globa- lement, leur importance est corrélée à la teneur et à la nature des matières organiques présentes dans les sols. Au total, ces différents processus aboutissent à classer les phénomènes décrivant le devenir d'un pesticide selon deux concepts principaux : la rétention et la persistance. La réten- tion d'un produit regroupe l'ensemble des mécanismes tendant à fixer le produit ou ses métabolites sur la phase organo- minérale ; si la rétention est forte, la mobilité est faible, ce qui tend à diminuer les risques de pollution par transferts hydriques. La persistance (mesurée globalement par la demi- vie du produit) regroupe l'ensemble des processus biolo- giques ou physico-chimiques qui conditionnent la dissipation du produit et sa concentration dans la phase liquide ; plus un produit est persistant, plus la probabilité d'être transporté est grande et plus les risques de pollution des eaux sont élevés. Les recherches actuelles visent à identifier le déterminisme de ces processus en tentant de définir une typologie des comportements des pesticides en fonction des conditions agronomiques et des facteurs de régulation associés au type de sol et aux conditions climatiques de leur utilisation. Face aux lacunes et incertitudes concernant les "résidus liés", il apparaît nécessaire de développer des recherches concernant l'identification de l'origine biologique et/ou physico-chimique des processus de stabilisation des pesticides dans les sols, pour estimer les risques d'accumulation et de réversibilité de ce phénomène de stockage.

Le ruissellement et l'entraînement

des pesticides Les molécules de pesticides épandues sur le sol sont entraînées vers les cours d'eau par le ruissellement érosif, soit sous forme dissoute soit sous forme fixées sur les particules de sol transportées. Le ruissellement se produit lorsque les précipitations dépassent les capacités de rétention et d'infil- tration du sol.

L'importance du ruissellement et de l'érosion

Si les phénomènes d'érosion hydrique ont été bien étudiés en zones tropicales ou en zones de montagne, le phénomène est plus inattendu dans les régions tempérées de grandes cultures du Nord-Ouest de l'Europe caractérisées par des pentes douces et des pluies d'intensité et d'importance modérées. L'augmentation des surfaces de voirie, le développement du drainage agricole, la forte diminution des superficies en prairies, l'agrandissement des parcelles sont autant de transforma- tions, induites par le contexte économique, qui accroissent les débits de pointe après de forts épisodes pluvieux et augmentent ainsi les risques d'entraînement des produits de traitement liés aux particules du sol. Le ruissellement en nappe sur les pentes douces entraîne une érosion diffuse qui décape progressivement la surface du sol et véhicule de fines particules riches en humus et des col- loïdes issus des pollutions organiques. On estime, selon les cours d'eau, que l'exportation annuelle de matériaux arrachés par le ruissellement varie entre plusieurs tonnes à plusieurs milliers de tonnes par km 2 de bassin versant. Même si elle est peu spectaculaire, l'érosion diffuse est responsable d'un déplacement de volumes importants, qui peut entraîner, outre

le comblement rapide des ouvrages d'aménagement (bassinsde retenues d'eau), des pollutions, surtout si elle se produit

après un traitement phytosanitaire ou un épandage d'engrais.

Etats de surface du sol et déclenchement

du ruissellement L'intensité de l'érosion hydrique dépend de la capacité d'in- filtration, de stockage et de rétention superficielle du sol. Ces caractéristiques sont déterminées par le type de sol, son état hydrique initial, l'état structural du profil et l'état du couvert végétal. L'épisode pluvieux lui-même peut en outre modifier la structure de surface. Les actions directes de l'homme (compactage des sols suite au passage des engins agricoles, par exemple) peuvent réduire très sensiblement l'infiltrabilité des sols. Assez souvent, des processus naturels de transformation de la surface et des pre- miers centimètres du sol sont aussi responsables de cette réduction. L'impact des gouttes de pluie exerce une action de désagrégation des mottes et des agrégats par différents mécanismes que sont l'éclatement, la dispersion physico-chi- mique, la microfissuration par gonflement différentiel des agrégats et la désagrégation mécanique ; il induit d'autre part un déplacement par rejaillissement des fragments ainsi indi- vidualisés. Ceux-ci se déplacent avec les filets d'eau puis, lorsque l'excès d'eau disparaît, se soudent pour former une croûte structurale qui ferme la porosité de la surface du sol. Dans les dépressions occupées par des flaques, les particules sédimentent et forment des "croûtes sédimentaires". Les sols couverts de telles croûtes présentent une infiltrabilité très faible (quelques millimètres par heure), qui les rend très sen- sibles au ruissellement, même lors de pluies de faibles intensités. L'ensemble de ces processus entraîne une dégradation de la surface appelée battance. Ces processus sont inexorables en l'absence de protection par un couvert végétal. Leur cinétique et leur état final dépendent bien sûr de la fréquence, du cumul et de l'intensité des pluies, mais aussi du type de sol, et de son état hydrique et structural initial : plus le sol est humide, plus sa structure initiale est fine, et plus la désagrégation est rapide. Une étude de la genèse et du développement des phénomènes érosifs, conduite par l'INRA en Bretagne sur 3 parcelles situées dans des zones d'agriculture intensive (blé, maïs) et de prairies temporaires, a montré que la variation du transport des sédiments à l'échelle de la parcelle est imputable majori- tairement à la topographie (pente) et à la teneur en matière organique. Ces paramètres qui influent sur la dynamique de constitution d'une croûte, et donc sur la capacité d'infiltration et l'érodibilité du sol, sont à la base du calcul de différents indices de battance. Des tests simulant les différents processus de désagrégation ont été ainsi proposés par l'INRA pour prédire la stabilité structura- le du sol, et par là, les sites potentiellement sensibles au ruissel- lement. La notion d'"état de surface", prenant en compte le recouvrement végétal, la rugosité du sol et l'analyse de l'organi- sation structurale des premiers centimètres du sol, s'est imposée. Une typologie des états de surface a été réalisée ; elle permet de positionner un sol dans une dynamique d'évolution et sert de grille pour apprécier l'importance du ruissellement d'une surface.

La propagation du ruissellement :

de la parcelle au bassin versant La propagation de l'eau en surface est abordée à des échelles très différentes, allant de la microtopographie à la topographie du versant. Localement, l'eau non infiltrée est stockée dans des dépressions dont la géométrie évolue au cours des pluies, par connection progressive entre les flaques. L'organisation spatiale des sols, la géométrie des réseaux (lignes de semis, traces de roues, limites de parcelles, haies ou fossés), qu'ils soient naturels ou liés à l'activité agricole, modifient à la fois l'importance du ruissellement, les distances et les vitesses de parcours de l'eau. Dans certains contextes géomorpholo- giques, le ruissellement redistribue dans le paysage les eaux et les éléments transportés ; dans d'autres, le ruissellement se concentre en bas de talweg où il atteint des vitesses critiques d'écoulement et arrache des particules de sol. L'unité spatiale pertinente pour étudier l'ensemble des pro- cessus de transfert de surface est le bassin versant, qui com- prend : le versant (zone émettrice du ruissellement), le talweg (zone de ruissellement concentré, où peuvent apparaître des dégâts spectaculaires, et notamment des ravines), et la zone de dépôt des éléments transportés (zone de cultures, voirie, habitations).

La modélisation des phénomènes

Pour intégrer les phénomènes mis en évidence à différentes échelles et rendre compte du fonctionnement des bassins ver- sants, plusieurs équipes de l'INRA ont engagé une démarche de modélisation. L'utilisation de Systèmes d'information géographique (SIG) permet de représenter un territoire agri- cole et d'affecter à chaque portion de l'espace un certain nombre d'informations : une parcelle, localisée sur le bassin versant, peut ainsi être caractérisée par sa sensibilité à la battance, son état de surface à un moment donné, sa topogra- phie... Les SIG facilitent la confrontation entre différentes informations spatiales, comme par exemple la distribution spatiale des facteurs d'érosion et les effets observés à l'aval. Couplés à des modèles de fonctionnement d'un phénomène, ils permettent de simuler son déroulement dans un cadre géo- graphique donné et donc de tester différents scénarios clima- tiques ou agricoles (répartition et traitement des cultures). Ainsi, des chercheurs du centre INRAde Montpellier dévelop- pent actuellement un modèle simulant la mobilisation et le transfert des pesticides de la parcelle agricole vers les eaux de surface du bassin versant au cours d'évènements de crues. Ce modèle prend en compte les différents processus d'écou- lement (ruissellement, infiltration, collecte des eaux par le réseau hydrographique, échange entre eau de surface et nappes), et les caractéristiques du milieu agricole, à savoir les discontinuités d'écoulement du milieu (fossés, che- mins...), la topographie, les propriétés hydrodynamiques des sols et la végétation. Il a pour objectif de constituer à terme un outil d'aide à la décision, pour mettre en place les mesures d'évaluation, de suivi et de contrôle de la pollution et pour étudier les possibilités de nouveaux aménagements.

Des pratiques culturales et des dispositifs

visant à réduire les risques de pollution De nombreuses équipes INRA associant agronomes, spécia- listes de science du sol, écotoxicologues travaillent à l'élabo- ration de stratégies pour réduire les risques de pollution. Toute une gamme de solutions applicables à l'échelle de la parcelle ou du bassin versant, allant de la modification des conduites de cultures pour limiter les apports de pesticides à l'implantation de dispositifs visant à limiter les transferts vers les cours d'eau, est en cours d'élaboration à l'INRA. Réduction des apports de pesticides par des systèmes de "culture intégrée" Une première voie pour limiter l'utilisation des pesticides consiste à adopter des variétés et des itinéraires techniques permettant de réduire la dépendance des cultures à l'égard des produits phytosanitaires. L'exemple du blé illustre bien le rôle de pivot que jouent aujourd'hui les pesticides dans les systèmes de culture intensifs. La maîtrise progressive des différents facteurs limitants (verse, maladies, nutrition azotée, ravageurs, mauvaises herbes) a permis de se concentrer sur la recherche du potentiel photosynthétique le plus élevé possible, objectif qui conduit à l'avancée des semis (qui allonge la durée de la photosynthèse) et à l'augmentation de leur densité. Or, les semis précoces accroissent les risques de levée automnale de graminées adventices, de maladies cryp- togamiques et d'attaques de pucerons vecteurs de virus ; et les semis denses multiplient les risques de verse et de mala- dies. Ainsi, la réussite de la culture intensive du blé dépend- elle davantage des produits phytosanitaires. La baisse actuelle des prix des produits de grande culture favorise la recherche de systèmes plus économes : adoption de variétés résistantes aux maladies cryptogamiques, réduction coordonnée des densités de semis et de la fertilisation azotée, applications plus raisonnées des insecticides et des fongi- cides (grâce notamment à des modèles prédictifs des épidémies qui permettent d'intervenir aux moments les plus opportuns), emploi d'insecticides préservant les auxiliaires des cultures... L'INRA contribue à la mise au point des systèmes de culture à faible impact environnemental : recherches sur la biologie des ravageurs et l'épidémiologie des maladies ; techniques de lutte non chimique contre les mauvaises herbes (rotations, travail du sol...), contre les insectes (lutte biologique...), contre les maladies cryptogamiques (variétés résistantes, rotations, travail du sol, mode de semis...). Sur la base des connaissances disponibles, des systèmes de culture innovants sont proposés, et étudiés expérimentalement, en collabora- tion avec les instituts techniques, et les entreprises d'amont ou d'aval : il s'agit de protéger les eaux des pollutions, tout en assurant la rentabilité des productions agricoles. Par exemple, la technique des mélanges de variétés de blé, qui permet d'assurer une résistance globale aux maladies supé- rieure à la moyenne des résistances des composants du mélange, est en cours d'étude en vue de la production de mélanges meuniers de haute qualité, avec un niveau d'emploi de fongicides très réduit. Autre exemple : l'INRA et le Cetiom (Centre technique interprofessionnel des oléagineux métropolitains) étudient pour le colza de nouveaux itinéraires techniques basés sur un semis très précoce, dont l'intérêt serait de permettre la récupération dans le sol de quantités importantes d'azote (réduction de la pollution nitrique) et la réduction de l'emploi de produits phytosanitaires (anti- limaces, herbicides, insecticides...). Par ailleurs, il est possible de tenter d'améliorer l'état de surface des parcelles. Pour les sols loessiques du Nord du bassin parisien, exposés à la dégradation structurale en raison de leur faible teneur en argile et en matière organique, l'apportquotesdbs_dbs43.pdfusesText_43
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