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Matplotlib Table des matières

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CH 8 : Tracés en Scilab

courbe à l'aide d'une étude graphique : croissance de la fonction calcul des L'approche Scilab est différente de l'approche mathématique consistant.



UNE MÉTHODE DANALYSE GRAPHIQUE DES COURBES DE

1 janv. 1973 différentes courbes de croissance dans un même graphique. ... à cette zone le nom de « bande noire » du graphique.



Outils Mathématiques et utilisation de Matlab

Cette commande retourne le nom de la variable (ans) sa taille (1x1)



Courbe — Wikipédia

Courbes représentatives usuelles 1 Fonctions logarithmes exponentielles et puissances Graphes de fonctions logarithmes x y 0 1 1 y = ln(x) y = log20(x) y = log1/6(x) Graphes de fonctions exponentielles 0 x 1 1 y = y = e x (1 2) y = (3 2) e Graphes de fonctions puissances entières x y 0 1 1 y = x2 y = x3 y = x Graphes de fonctions puissances



Fonctions usuelles

Sur la repr´esentation suivante on peut distinguer les allures des courbes dans les trois cas suivants : ? < 0 0 < ? < 1 1 < ? Etude de la position relative de x ?? x? 1 et x ?? x? 2 lorsque ? 1 < ? 2: Pour tout x > 0 x?2 ?x?1 = x?1 x?2??1 ?1 Donc lorsque ? 1 < ? 2 C?2 est en dessous de C?1 sur ]01[

Quels sont les différents types de courbes ?

Par exemple, les cercles, les droites, les segments et les lignes polygonales sont des courbes. La notion générale de courbe se décline en plusieurs objets mathématiques ayant des définitions assez proches : arcs paramétrés, lignes de niveau, sous-variétés de dimension 1.

Pourquoi les courbes planes sont-elles dérivables ?

Il existe pour les courbes planes plusieurs modes d'introduction traditionnels. On se place ici dans le plan de la géométrie, muni d'un repère orthonormé . On fait l'hypothèse générale que les fonctions qui apparaissent sont dérivables. La raison de cette limitation apparaîtra un peu plus bas.

Comment décrire une courbe ?

une courbe peut être décrite par un point qui se meut suivant une loi déterminée. La donnée d'une valeur du paramètre temps permet alors de repérer un point sur la courbe. Intuitivement, cela signifie que les courbes sont des objets de dimension 1 ;

Pourquoi les courbes sont-elles importantes ?

La géométrie différentielle a pour objectif d'associer aux courbes des objets mathématiques permettant de décrire le mouvement.

ECE1-B2015-2016CH 8 : Tracés enScilab

I. Introduction : courbe et tracé

I.1. En mathématiques

Considérons une applicationf:R!Rdéfinie surR. En mathématiques, on appellegraphed"une telle application et on noteGfl"ensemble : G f=f(x;f(x))jx2Rg Le graphe d"une fonction est donc l"ensemble des couples(x;y)2RRqui satisfont l"équation :y=f(x). Formellement, la courbe defcorrespond au tracé de l"ensemble infini de ces points. Concrètement, on ne peut tracer à la main chacun de ces points. On se contente donc d"obtenir une allure de la courbe à l"aide d"une étude graphique : croissance de la fonction, calcul des tangentes aux points d"intérêt, calcul des asymptotes.

I.2. Traduction en Scilab

L"approcheScilabest différente de l"approche mathématique consistant à obtenir l"allure de la courbe. C"est en effet l"approche "point par point» qui est retenue. Et même si seul un nombre fini de points peut être représenté, la puissance de calcul permet que ce nombre soit suffisamment grand pour fournir une très bonne approximation de la courbe souhaitée. Le nuage de points obtenu est alors complété en reliant les paires de points successifs, ce qui permet d"obtenir un tracé continu. Deux fonctions permettent de réaliser ce type de tracés :plot2detplot.II. Tracé d"un nuage de points

II.1. Tracé simple

Considérons l"ensemble de points :f(1;9);(2;2);(3;5);(4;4);(5;7)gdont on souhaite effectuer le tracé. La première étape consiste à coder cet ensemble de points enScilab. Pour ce faire, on utilise deux vecteurs lignes :

X=[1,2,3,4,5]le vecteur des abscisses.

Y=[9,2,5,4,7]le vecteur des ordonnées.

Le tracé des points se fait par l"appel :plot(X,Y)Cette commande provoque l"ouverture de la fenêtre présentée en figure1 .

Fig. 1Premier tracéFig. 2Second tracé

Deux points sont à souligner sur ce premier tracé : par défaut, les points successifs sont reliés entre eux. par défaut, le tracé s"effectue en couleur bleue. Effectuons un nouveau tracé, par exemple :plot(X,X). Comme le montre la figure 2 , le tracé s"effectue dans la fenêtre précédente et avec la même couleur. Nous développons maintenant plusieurs solutions qui permettent de distinguer ces tracés.1

ECE1-B2015-2016II.2. Tracé multiple

Dans l"exemple précédent, on effectue de manière successive deux tracés possédant le même vecteur d"abscisseX. Il est en fait possible de réaliser ces deux tracés simultanément, et ce avec un seul appel à la commandeplot. De manière générale, pour un tracé multiple dencourbes (n>1), on utilisera la syntaxe suivante : plot(abs,[ord1;ord2;...;ordn])Détaillons les différents éléments de cette syntaxe. abs: vecteurlignereprésentant les abscisses des points à tracer. ordi: vecteurlignereprésentant les ordonnées des points à tracer. Il est à noter que les vecteursabsetordidoivent tous être de même lon- gueur. Dans le cas contraire, un message d"erreur sera levé. Si l"on reprend l"exemple précédent, l"appel multiple peut donc être ef- fectué par la commandeplot(X,[Y;X])qui affiche la fenêtre suivante.Fig. 3Un tracé multiple Ce tracé multiple présente un intérêt pratique : les courbes sont affichées dans des couleurs différentes. Par défaut, les couleurs utilisées sont, dans l"ordre : bleu, vert, rouge ...II.3. Gestion des fenêtre graphiques Jusque là, nous avons réalisé les tracés dans la même fenêtre. On peut aussi souhaiter effectuer le nouveau tracé dans une fenêtre vierge, soit en supprimant l"ancien tracé, soit en affichant une nouvelle fenêtre.

II.3.a) La fonctionscf

Le termescfest une abréviation de l"anglaisset current graphic figure. Cette fonction permet de définir la fenêtre graphique courante. On peut en faire deux utilisations : scf(): utilisée sans paramètre, la fonctionscfouvre une nouvelle fenêtre graphique qui devient la fenêtre courante. Afin de pouvoir identifier cette fenêtre, elle est dotée d"un numéro défini comme le plus grand numéro des fenêtres déjà ouvertes auquel on ajoute1. scf(num): utilisée avec le paramètrenum, la fonctionscfpermet de définir la fenêtre portant le numéronumcomme fenêtre courante. Si la fenêtrenum n"existe pas, elle et créée et devient la fenêtre courante. Afin d"illustrer ce mécanisme, on crée les vecteurs lignes :

Z=X^^^2soit le vecteur[1. 4. 9. 16. 25.]

T=10?exp(-X)soit le vecteur[3.68 1.35 0.50 0.18 0.07] On effectue alors les appels suivants.>scf(5); plot(X,Z) >scf(0); plot(X,T) >scf(); plot(X,-X) Le premier appel permet de créer la fenêtre graphique numérotée5. Elle de- vient la fenêtre graphique courante et accueille de ce fait le tracéplot(X,Z). Le deuxième appel fait de la fenêtre0(déjà existante) la fenêtre courante.

Elle accueille alors le tracéplot(X,Z).

Enfin, le dernier appel crée la fenêtre numérotée6(5+1) dans laquelle est tracéplot(X,-X).2 ECE1-B2015-2016On obtient donc les trois fenêtres distinctes suivantes. Fig. 4Fenêtre0Fig. 5Fenêtre5Fig. 6Fenêtre6 Concernant la fenêtre0, on remarque que le troisième tracé s"effectue par dessus les précédents tracés et de la même couleur que le premier tracé (bleu).

II.3.b) La fonctionclf

Le termeclfest une abréviation de l"anglaisclear current graphic figure. Cette fonction permet de supprimer le contenu de la fenêtre graphique cou- rante. On peut en faire deux utilisations : clf(): utilisée sans paramètre, la fonctionclfsupprime le contenu de la fenêtre graphique courante. clf(num): utilisée avec le paramètrenum, la fonctionclfpermet de sup- primer le contenu de la fenêtre portant le numéronum. clf(Vnum): utilisée avec le vecteurVnum, la fonctionclfpermet de sup- primer le contenu des fenêtres dont le numéro appartient au vecteurVnum. Si l"on souhaite supprimer la fenêtre graphique elle-même et pas seule- ment son contenu, on peut : soit le faire à la souris (en cliquant sur la croix). soit faire appel à la fonctionxdeldont l"utilisation est analogue à celle de la fonctionclf(même type de paramètre). Par exemple,xdel([0,5,6])supprime l"ensemble des fenêtres graphiques.II.3.c) La fonctionsubplot L"aide deScilab(help subplot) définit la fonctionsubplotcomme suit. L"appelsubplot(n,p,k)divise la fenêtre graphique courante en une matrice npcomposée de sous-fenêtres et sélectionne lakèmesous-fenêtre comme emplacement de dessin par défaut. Le numéro de la sous-fenêtre est compté ligne par ligne, c"est à dire que l"emplacement(i;j)de la matrice porte le numéroj+n(i1). On insiste sur cette numérotation qui ne correspond pas à la numérotation linéaire des matrices présentée dans le chapitre précé- dent (numérotation colonne par colonne). Pour illustrer ce procédé, on réalise les appels suivants.>subplot(2,3,1),plot(X,[Y;X;T]) >subplot(2,3,5),plot(X,[Z;10?T]) >subplot(2,3,3),plot(X,-X) La fenêtre1(en position(1;1)) contient le premier tracé. La fenêtre5(en position(2;2)) contient le deuxième tracé. La fenêtre3(en position(1;3)) contient le troisième tracé.Fig. 7Matrice de fenêtres graphiques3

ECE1-B2015-2016II.4. Les options de tracé

II.4.a) Tracé simple

La fonctionplotoffre un certain nombre d"options de tracés : couleur du trait, marquage des points, forme du trait. Ces fonctionnalités sont dis- ponibles via un argument optionnel de la fonction plot. Plus précisément, on utilisera la syntaxe suivante. plot(abs,ord,opt)L"argument optionnel est de typestring(apparaît entre guillemets" ") et est construit en prenant au plus un élément dans chacun des tableaux (non complets) ci-dessous.CommandeCouleur rRouge mMagenta kBlack gVertCommandeMarquage +Plus oCercle xCroix ?Astérisque

CommandeForme du trait

-Ligne continue (par défaut) --Ligne pointillée (trait) :Ligne pointillée (trait, 2 points) -.Ligne pointillée (trait, 1 point) Illustrons ce mécanisme avec les appels suivants. >scf(),plot(X,Z,"rx:") >scf(),plot(X,Y,"m?-.") >scf(),plot(X,T,"b+")On obtient alors les trois fenêtres suivantes. Quelques remarques concernant ces options de tracés : dans le dernier appel, nous n"avons pas spécifié d"option pour la forme du trait. Ceci annule le tracé reliant les points. il n"y a pas d"ordre à respecter lorsque l"on tape les options. Ainsi les options"rx:"et":xr"ont la même interprétation. les tableaux précédents ne sont pas complets. Pour plus de détails, se référer àLinespec(help Linespecet clic dans le menu gauche).

II.4.b) Tracé multiple

Il est aussi possible de spécifier des options de tracé lorsque l"on effectue des tracés multiples. Il faut alors respecter la syntaxe ci-dessous.

plot(abs1,ord1,opt1,...,absn,ordn,optn)Il est à noter que les arguments sont optionnels : on peut, ou non, les spécifier.

Illustrons ce mécanisme avec le tracé suivant.>scf(),plot(X,Z,"rx:",X,Y,X,T,"--o") Cette commande permet de réaliser trois tracés. Le premier permet de tracer le nuage de points défini par les vecteursXetZavec l"option"rx:". Le deuxième tracé réalise le nuageXetYsans option. Et le dernier représente le nuageXetYavec l"option"--o".4 ECE1-B2015-2016On obtient la fenêtre présentée en figure8 .

Fig. 8Un tracé multiple avec options

II.5. Annoter un graphique : titre et légende

II.5.a) La fonctionxtitle

La fonctionxtitlepermet d"ajouter des annotations dans les fenêtres graphiques : titre général et annotations des axes. Elle s"appelle une fois le graphique réalisé. Ainsi, le résultat de l"appel à la fonctionxtitles"applique

à la fenêtre graphique courante.

Illustrons cette fonctionnalité à l"aide d"un exemple concret.>xtitle("Titre du graphique","Abscisses","Ordonnées")

Cette fonction prend en paramètre entre1et3arguments de typestring. La première chaîne de caractères (argument obligatoire) définit le titre général du graphique; la deuxième permet d"annoter l"axe des abscisses; la dernière permet d"annoter l"axe des ordonnées. Le résultat de l"appel précédent est présenté en figure 9 .II.5.b) La fonctionlegend La fonctionlegendpermet d"ajouter un légende à la fenêtre graphique courante. Comme dans le cas de la fonctionxtitle, elle s"applique une fois le graphique obtenu. Considérons que le tracé précédent définit la fenêtre courante. Illustrons la

syntaxe de la fonctionlegendà l"aide de l"appel suivant.>legend(["Courbe 1","Courbe 2","Courbe 3"],

"in_upper_left") Le premier paramètre de la fonctionlegendest un vecteur colonne de type stringcontenant le nom que l"on souhaite donner à chacun des tracés. Le deuxième argument est une chaîne de caractères permettant de spécifier la position de la légende. Cette chaîne se décrit à l"aide des termes : upperoulower leftouright Il est en fait aussi possible d"utiliser l"option"by_coordinates"qui permet de spécifier la position de la légende en cliquant directement sur la figure. Le résultat de l"appel précédent est présenté en figure 10 .Fig. 9Ajout titreFig. 10Ajout légende5 ECE1-B2015-2016II.6. Tracé via la fonctionplot2d La fonctionplot2dest une alternative à la fonctionplot. Sa syntaxe de base est proche de celle de la fonctionplot.

II.6.a) Les points communs entreplotetplot2d

La fonctionplot2dpartage de nombreuses fonctionnalités avec la fonc- tionplot. Plus précisément : tracé simple(II.1.): on utilisera la syn taxeplot2d(abs,ord)oùabs etordsont des vecteurs de même nature (deux vecteurs lignes ou deux vecteurs colonnes) et de même taille. tracé multiple(II.2.): on utili seraici la syn taxe,légèreme ntdifféren te donnée parplot2d(C_abs,[C_ord1,...,C_ordn]). La différence se situe dans le fait queC_absetC_ordisont des vecteurscolonneque l"on sépare par des ",» et non plus des ";». Cette syntaxe par colonnes peut être utilisée avec la fonctionplot. gestion des fenêtres(II.3.): les fonctions scf,clfetsubplots"utilisent comme précédent. C"est bien normal : ces fonctions opèrent sur les fenêtres graphiques sans se soucier de comment elles sont créées. annotation(II.5.): la rem arqueprécé denteest v alidea vecles fonctions xtitleetlegend. En résumé, il faut simplement veiller à adopter la syntaxe par colonnes. No- tez que le passage de l"une à l"autre peut se faire très simplement grâce à l"opérateur transposée. En effet, la matrice[C_ord1,...,C_ordn]"n"est rien d"autre que la matrice[C_ord1",...,C_ordn"]. Ainsi, siX,YetTsont des vecteurs lignes de même taille, les appels : scf();plot(X,[Y;X;T]) scf();plot(X",[Y;X;T]") scf();plot2d(X",[Y;X;T]") sont tous valides et permettent d"obtenir le même tracé.

Par contre, l"appel :plot2d(X,[Y;X;T])fera apparaître un message d"erreur.II.6.b) Les différences entreplotetplot2d

La différence principale entre ces deux fonctions est la gestion des op- tions de tracés. La fonctionplot2dintègre, dans son appel, plus d"options, notamment la gestion de la légende et la définition d"un cadre d"affichage. Il n"est pas possible d"utiliser la syntaxe présentée dans le paragraphe

I I.4.

Afin de détailler les fonctionnalités de la fonctionplot2d, on se concentre sur un appel.>scf();plot2d(X",[Z;Y;T]",[-3,23,10],leg="Courbe 1 @Courbe 2@Courbe 3",rect=[-1,-1,8,30]) Les deux premiers paramètres définissent les tracés (cfprécédent). Le troisième paramètre est un vecteur d"entiers relatifs qui permet de dé- finir la couleur de chaque tracé (1 nombre par tracé) : un nombre positif définit une couleur et un trait plein. un nombre négatif définit un nuage de points et son marquage. (l"appelgetcolor()fournit la correspondance nombre-couleur) Le quatrième paramètre définit la légende associée à chaque tracé. On utilisera la syntaxe :leg="nom_1@...@nom_n"oùnom_iest le nom associé au tracéi. (ce paramètre n"étant pas très flexible, il est recommandé d"utiliserlegend) Le dernier paramètre de l"appel précédent définit un cadre d"affichage. On utilisera la syntaxerect=[xmin,ymin,xmax,ymax]pour définir le cadre dont le point bas-gauche est(xmin,ymin)et dont le point haut-droit est (xmax,ymax). On notera que les tracés pointillés ne sont pas pris en charge par la fonc- tionplot2d. Le paramètre défini parrectdoit se voir comme une possibilité de zoom (avant ou arrière). C"est le gain principal que l"on obtient en uti- lisant cette fonction. Pour plus de détails, se reporter à la rubrique d"aide (help plot2d).6 ECE1-B2015-2016Le résultat de l"appel précédent est représenté en figure11 .

Fig. 11Un tracé avecplot2d

On remarque que la légende est mal située et finalement illisible. Comme précisé précédemment, on préférera la fonctionlegendà l"optionleg.

III. Tracé de fonctions

Comme précisé en introduction, le tracé d"une fonction se fait point par point. La syntaxe précédente peut donc être adaptée au cas des fonctions. Détaillons ce mécanisme à l"aide de deux fonctions exemples : f:R!Rx7!x2g:R!Rx7!10ex Parenthèse : un point sur le codage des fonctions Commençons par coder les fonctionsfetgenScilab.==La fonction f functiony= f(x) y=x^^^2 endfunction==La fonction g functiony= g(x) y= 10?exp(-x) endfunctionIl est intéressant de remarquer qu"avec ce codage, les fonctionsfetgpeuvent être utilisées avec n"importe quel objet de typeconstant. Ainsi, ces fonctions peuvent prendre en paramètre aussi bien un réelScilabqu"une matrice de réelsScilab.>f(3),g(5) ans = 9. ans = 0.07 >f([1,2,3,4,5]),g([1,2,3,4,5]) ans =

1. 4. 9. 16. 25.

ans =

3.68 1.35 0.5 0.18 0.07

Concernant la fonctiong, cette remarque illustre le fait que la fonction prédéfinieexppeut être utilisée avec des matrices. Concernant la fonctionf, cette remarque n"est pas si anodine. On s"attend en effet à ce que l"appel[1,2,3,4,5]^^^2lève un message d"erreur puisqu"il s"agit de faire le produit du vecteur[1,2,3,4,5]par lui-même. En fait, lorsque le paramètre gauche est un vecteur (ligne ou colonne) et seulement dans ce cas, la fonction puissance ( ^^^) opère comme la fonction puissance terme à terme (.^^^). Avant de refermer cette parenthèse, considérons la fonctionfMult, alternative à la fonctionf.==La fonction f codée avec l"opérateur? functiony= fMult(x) y=x?x endfunction7

ECE1-B2015-2016Avec cette définition, on obtient une fonction qui ne peut plus être utilisée

sur des vecteurs.>fMult([1,2,3,4,5]) !--error 10

Multiplication incohérente.

III.1. Une première syntaxe

On a vu en introduction que le tracé d"une fonctionfdéfinie surRcor- respond à dessiner l"ensemble des pointsf(x;f(x))jx2Rg. On peut se baser sur cette idée pour effectuer le tracé d"une fonction enScilab. Pour comprendre comment procéder, étudions les appels suivants.>X=-5:5; >scf();plot(X,f(X)) >scf();plot(X,g(X)) Le résultat de ces appels est donné en figure 12 et 13 .Fig. 12FonctionfFig. 13FonctiongAinsi, pour tracer la fonctionf, il suffit de :

1)choisir un vecteur d"abscissesX, rangées dans l"ordre croissant.

2)calculer le vecteur d"ordonnées correspondant :f(X).

3)réaliser l"appel :plot(X,f(X)).

Évidemment, ce mécanisme n"est possible que si la fonction que l"on cherche à tracer peut prendre un vecteur en paramètre.>scf();plot(X,fMult(X)) !--error 10

Multiplication incohérente.

III.2. Une syntaxe plus adaptée aux fonctions

La syntaxe précédente est celle que nous avons utilisé e début de chapitre pour dessiner un nuage de points. Il existe une syntaxe qui insiste plus sur la notion de fonction que celle de point.

Il suffit en effet de réaliser l"appel :plot(X,f)Il est à noter que cette syntaxe peut être utilisée pour des fonctions qui ne

sont pas définies sur les vecteur. Ainsi : l"appelplot(X,f)permet de réaliser le tracé de la figure12 . l"appelplot(X,g)permet de réaliser le tracé de la figure13 . l"appelplot(X,fMult)est lui aussi valide et permet de réaliser le tracé de la figure 12 Remarquons enfin que cette syntaxe est compatible avec la fonctionnalité de tracé multiple ainsi qu"avec la gestion des options. La syntaxe s"écrit alors : plot(abs1,f1,opt1,...,absn,fn,optn)où lesfisont des fonctions à un paramètre.8 ECE1-B2015-2016III.3. Contrôle du nombre de points utilisé pour le tracé Les figures issues des appels précédents ne sont pas satisfaisantes. En ef- fet, les tracés obtenus ne sont pas suffisamment lisses. Ceci est dû au faible nombre de points utilisé pour effectuer ces tracés. Dans l"exemple précédent, il s"agit de modifier la définition deXafin d"aug-

menter le nombre de points dans les tracés. Pour ce faire, deux solutions :>scf(); X=[-5:0.1:5]; plot(X,f)

On obtient le tracé présenté en figure

14 .>scf(); X=linspace(-5,5); plot(X,g)

On obtient le tracé présenté en figure

15 .Fig. 14FonctionfFig. 15Fonctiong L"aspect segmenté a disparu pour laisser la place à des courbes plus lisses. Les figures obtenues sont donc satisfaisantes. Lorsque cela n"est pas le cas, il faut encore augmenter le nombre de points deX: soit en diminuant le pas0.1(dans la première syntaxe). soit en ajoutant un troisième argument (nombren>100) àlinspace (dans la seconde syntaxe).IV. Tracés d"histogrammes IV.1. Histogrammes classiques : la fonctionhistplot Les histogrammes sont des outils de représentation graphique des don- nées qui sont particulièrement fréquents en statistiques. Dans l"exemple clas- sique d"utilisation, on dispose d"un jeu de données fourni sous la forme d"un vecteur. Analyser cet ensemble de données consiste à en effectuer une répar- tition selon certaines classesi.e.comptabiliser les données comprises entre deux bornesaetb, celles entrebetc, celles entrecetd... Commençons par une étude pratique d"un jeu de données aléatoiresD.>D=rand(1,50); >scf();histplot(10,D) La première variableDdéfinit un vecteur ligne contenant50réels choisis aléatoirement entre0et1. L"appelhistplot(10,D)permet de réaliser l"histogramme de répartition du vecteurDen découpant l"espace en10classes.

On obtient le tracé présenté en figure

16 .Fig. 16Répartition derand9quotesdbs_dbs44.pdfusesText_44
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