domaine de trianon
par l'architecture italienne le Grand Trianon a été élevé par Jules Hardouin-Mansart en 1687
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11 juil. 2015 le grand trianon De louis xiv à charles de gaulle ... Si l'architecture du Trianon de marbre reste intacte les jardins botaniques ne ...
Larchitecture de lAntiquité à nos jours
premier grand style architectural de l'Occident chrétien. Un des édifices traditionnellement considéré comme rococo est le Petit Trianon.
LArt roman
L'art roman regroupe aussi bien l'architecture romane que la premier style international avec un cadre européen. Son do- ... Grand Trianon - Versailles.
estate of trianon
gardens” influenced by Italian architecture
FLEUrs du roi
2 juil. 2013 Fleurs du roi : peintures vélins et parterres au Grand Trianon » ... architecture de fantaisie
De la mathématique de larchitecture moderne à la jurisprudence de
11 jan. 2022 ment de l'architecture de la seconde moitié du xxe siècle et l'un des ... ment anglais et le Grand Trianon
Versailles Fiche
Alors que l'architecture baroque se répand à travers l'Europe au XVII Trianon un pavillon érigé par Jules Hardouin-Mansart au bord du Grand Canal.
AIRE DE MISE EN VALEUR DE LARCHITECTURE ET DU
ATELIER D'ARCHITECTURE ET D'URBANISME ELISABETH BLANC DANIEL DUCHE La façade Ouest elle
chateau-de-versailles-rapport-d-activite-2018.pdf
22 mar. 2019 Napoléon Ier décida de restaurer le Grand Trianon ... La restauration des décors d'architecture – stucs
FLEUrs du roi
peintures, vélins et parterres au grand trianon2 JUILLET - 29 septembre 2013
2Communiqué de presse
3 avant-propos par catherine pégard 4 avant-propos par Thomas grenon 5Le grand trianon, palais de flore
6 l'exposition 11 parcours et OEuvres principales 12 scénographie 22autour de l'exposition 24
publications 25
visites et ACTIVITés spécifiques 27
Produits dérivés
28Informations pratiques
29le muséum national d'histoire naturelle 30
les partenaires de l'exposition 32
visuels disponibles pour la presse 43
sommaire " Fleurs du roi : peintures, vélins et parterres au Grand Trianon 9»
Exposition du 2 juillet au 29 septembre 2013
grand trianon Dans le cadre de l'année le nôtre, l'exposition " fleurs du roi » fait revivre, le temps d'un été, l'atmosphère raffinée et précieuse qui régnait dans les jardins du grand trianon sous l'ancien régime. aux côtés de représentations florales provenant des fonds du musée du château de versailles, sont dévoilés, grâce au prêt exceptionnel du muséum national d'histoire naturelle, les joyaux de la collection royale de vélins. en écho à cette présentation, les jardiniers ont entrepris un fleurissement historique des parterres du grand trianon à partir de documents d'archives. Le domaine de Trianon a toujours été le royaume des fleurs.Mais la amboyance et la
profusion des essences de ses jardins de senteurs n'auraient sans doute pas été si, dès le XVII
e siècle,une passion conante pour la culture des eurs n'avait pas animé les souverains et fait de ce " palais
de Flore » le théâtre d'une représentation sans cesse renouvelée de variétés orales nouvelles.
Afin de perpétuer cette tradition, l'exposition dévoile quelques-uns des précieux vélins du
Muséum national d'Hioire naturelle de Paris. Commencée par le peintre Nicolas Robert pourGaon d'Orléans, qui la légua à son neveu Louis XIV, cette colleion fut progressivement enriie
par les peintres du ?oi pour la ?iniature (Jean Joubert, Claude Aubriet ou encore MadeleineBasseporte). Jusque sous le règne de Louis XVI, ces derniers visitaient les plantations royales an
d'y peindre les eurs les plus remarquables. Conée au Muséum national d'Hioire naturelle par les révolutionnaires, cette oeuvre a été poursuivie tout au long du XIX e siècle et retrouve, pour cette exposition, le domaine de Versailles. Les visiteurs pourront également découvrir des portaits de dames portant bouquets et divers tableaux de eurs provenant des colleions du âteau de Versailles. Ils pourront aussi admirer les oeuvres de Jean Cotelle, exposées de façon permanente dans la galerie de Trianon etdonnant un aperçu de ce qu'étaient jardins et bosquets de Versailles à leur création sous Louis XIV.
Pour parfaire cette ambiance florale, les jardiniers ont replanté les parterres du domaine à la manière du XVII e siècle, en s'inirant de documents d'époque : les parfums enivrants des lys blancs, des giroées, ou encore des tubéreuses de Provence embaumeront, comme au temps du Roi soleil, les jardins du Grand Trianon jusqu'en septembre.L"exposition
leurs du oi e réalisée grâce à la participation exceptionnelle du Muséum national d"Hioire naturelle.Versailles, le juillet communiqué de presse1613 - 2013
C ontacts presseBehiye Altan, Elsa Martin,
Violaine Solari
presse@ateauversailles.fr www.?ateauversailles.frOrganisation de
l'expositionJérémie Benoît
Conservateur en ef au Musée
national des âteaux deVersailles et de Trianon
Pascale Heurtel
Conservatrice en ef de la
Bibliothèque du Muséum
national d'Hioire naturelleGabriela Lamy
Hiorienne des jardins, maître-
ouvrier jardinier d'art, aeée au service des jardins deTrianon
Exposition réalisée grâce au
soutien du Conseil général desYvelines
et avec le mécénat de SEM e?aces verts 4Parce qu'un jour Louis XIV se serait exclamé : " M. Le Nôtre, vous êtes un homme heureux ! »,
les jardiniers di?utent encore de la sérénité prêtée à leur illu?re prédécesseur. Alain Baraton qui en
entretient la mémoire dans les jardins de Trianon compte parmi les sceptiques. Mais qu'importe !L'essentiel e? sans doute qu'après l'abbé Plu?e, dans les années 1750, des millions de visiteurs, à
travers les siècles, émerveillés, pensent que " la tri?esse n'entre pas en ces jardins ». André Le Nôtre
rendait, et rend encore, les autres heureux... En cette année dédiée à André Le Nôtre, à l'occasion du 400 e anniversaire de sa naissance, ilétait naturel que l'été à Trianon soit consacré aux ?eurs des colle?ions royales. Où l'on voit le soin
qu'il faut mettre au bonheur. Ainsi cette exposition e?-elle d'abord un hommage à tous les jardiniers du domaine qui, après Le Nôtre, embellissent les parterres de leur séduisant et méticuleux savoir. Pour la première fois depuis le XVIII e siècle, ils ont replanté des milliers de ?eurs, à l'identique, pour nous étourdir comme on s'enivrait dans le sillage du roi. Pour leur faire écho, nous découvrirons au Grand Trianon les " portraits en miniature »de ces ?eurs, empruntés à la colle?ion unique des vélins royaux conservée au Muséum national
d'Hi?oire naturelle. Je veux remercier tout particulièrement ?omas Grenon, son dire?eurgénéral, pour cette collaboration exceptionnelle qui dévoile les passions des " curieux de ?eurs ».
Cette incursion dans la botanique nous conviera en?n à rejoindre dans leurs rêveries les dames de Trianon dans leurs atours ?euris. Que Jérémie Benoît, conservateur en ?ef en ?arge des musées de Trianon, qui veille sur elles, en soit ?aleureusement remercié. catherine pégardPrésidente de l'Établissement public du ?âteau, du musée et du domaine national de Versailles
avant-propos par catherine pégard 5 En 1635, Louis XIII fonde le Jardin royal des plantes médicinales dont Louis XIV réunit, en1671, la surintendance à celle des Bâtiments du roi. L'intendance de Bu?on lui permet de conserver
une place de premier plan parmi les organismes scienti?ques o?ciels. Pendant toute cette période,les relations scienti?ques entre le Jardin, progressivement dénommé jardin du Roi, et le ?âteau de
Versailles sont con?antes.
Et puisque nous sommes aujourd'hui à Trianon, pour parler de fleurs, comment ne pas évoquer la ?gure d'un des plus grands botani?es français du XVIII e siècle, Bernard de Jussieu, néun an avant la di?arition d'André Le Nôtre ? Nommé sous-démon?rateur de l'extérieur des
plantes au jardin du Roi en 1722, il exerce pendant plus de cinquante ans les devoirs variés de sa
?arge, enseignement et colle?e des plantes à la campagne, ordonnancement du Jardin, dire?ion des travaux horticoles, corre?ondance scienti?que avec tous les savants botani?es de son temps. Il e? également ?argé de fournir aux peintres ordinaires du Roi pour la miniature, Claude Aubrietpuis Madeleine Basseporte, les plantes à représenter dans la colle?ion dite maintenant des Vélins
du Muséum. En 1758, Louis XV, qui a repris possession de son château de Trianon et souhaite en agrandirles jardins, con?e à Jussieu la re?onsabilité de con?ituer une école de botanique, au voisinage du
jardin fruitier et du jardin ?euri?e, non loin de l'emplacement du futur Petit Trianon. Il e? aidé par
Claude Ri?ard, jardinier en ?ef de Trianon, ?ez qui il loge lorsqu'il vient à Versailles. Il faitplanter ce jardin selon la " méthode naturelle » qu'il a conçue, fondée sur l'ensemble des cara?ères
analogues des plantes et la subordination relative de ces cara?ères.Et c'est parce que Marie-Antoinette, à qui Louis XVI vient de donner le Petit Trianon, décide de
faire raser le jardin botanique pour le remplacer par un jardin anglo-?inois que Jussieu en faittran?lanter les végétaux au jardin du Roi, qu'il réorganise en fon?ion de la classi?cation naturelle
expérimentée à Trianon. Je suis donc particulièrement heureux que notre participation signi?cative à l'exposition ?leurs du ?oi : peintures, vélins et parterres du Grand Trianon » vienne rappeler, en les resserrant,les liens de science et d'amitié qui perdurent depuis plus de trois siècles entre Versailles et le
Muséum, qui n'oublie pas qu'il fut d'abord le jardin du Roi.Thomas grenon
Dire?eur général du Muséum national d'Hi?oire naturelle avant-propos par Thomas grenon partie i le grand trianon, palais de flore 7 Le Grand Trianon est, dès l'origine, un château de campagne, intime mais luxueux, de?inéau plaisir et à la détente des souverains. Les rois viennent y séjourner pour s'extraire des servitudes
de l'étiquette versaillaise et des contraintes du pouvoir. Entièrement tourné vers les jardins, le
domaine dégage une atmo?hère ?orale subtile et précieuse qui, au ?l des siècles, a toujours ravi les
amateurs de la culture des ?eurs. ?e ?rianon de porcelaineLe nom de Trianon
vient d'un petit village du Moyen Âge que Louis XIV ra?ète et rase en 1668 pour l'englober dans son domaine de Versailles, a?n d'y aménager des jardins. Rapidement fasciné par ce lieu où il aime à se promener, le Roi ?arge l'ar?ite?e Louis Le Vau d'y édi?er un petit ?âteau en l'honneur de sa maîtresse, la marquise de Monte?an. Le raffinement de la construction a tôt fait d'éblouir les contemporains. De ?yle baroque, le pavillon central ainsi que ses quatre petits pavillons secondaires sont revêtus de faïence blan?e et bleue et ornés de sculptures multicolores, elles aussi en faïence. Cette délicate harmonie de couleurs se retrouve également dans le décor intérieur et jusque dans les jardins où margelles et fonds des bassins sont recouverts du même matériau. Ces ornements de fantaisie valent rapidement au petit château l'appellation de " Trianon de porcelaine ».Mais le charme du domaine réside surtout dans ses jardins, dont la luxuriance confère rapidement à
l'édi?ce un autre surnom, celui de " Palais de Flore ». Con?é à Mi?el Le Bouteux, le neveu d'André Le Nôtre, le
Trianon de porcelaine e? assurément le royaume des ?eurs et des senteurs. Le duc de Saint-Simon rapporte ainsi
que " rien n'était si magni?que que ces soirées de Trianon, tous les parterres ?angeaient tous les jours de
compartiments de ?eurs, et j'ai vu le Roi et toute la cour les quitter à force de tubéreuses dont l'odeur embaumait
l'air, mais était si forte par leur quantité que personne ne put tenir dans les jardins, quoique très va?es et en
terrasse sur un bras du canal ».Et en effet, le jardinier ne ménage pas sa peine pour que le Roi puisse pro?ter d'un jardin de luxe,
continuellement ?euri d'e?èces rares, colorées et très odorantes. Pour cela, il n'hésite pas à faire venir des ?eurs
de toute la France (essentiellement de Provence), mais aussi de l'étranger (tulipes de Hollande, jasmins
d'E?agne...). Assorties aux lys royaux, ces milliers de tubéreuses, jonquilles, anémones et autres jacinthes font
des parterres un véritable camaïeu bleu, blanc, rouge : les couleurs du Roi et de la Vierge. Mi?el Le Bouteux
supervise lui-même les plantations, que l'on cultive selon la te?nique particulière des pots enterrés. Cette
te?nique permet de renouveler ?aque jour, pour le plaisir de l'oeil et du nez, les combinaisons de couleurs et de
parfums. Mais le tour de force réside dans les orangers plantés en pleine terre, du côté du canal, qu'il faut ?aque
hiver couvrir avec des vitres. Deux galeries de treillages encadrent ce jardin, l'une mène au cabinet des parfums,
petite bâtisse un peu à l'écart où l'on vient pro?ter des senteurs de ?eurs.Partie I - Le Grand Trianon, palais de Flore
Un domaine conçu pour le plaisir des sens
?rianonAnonyme
vers 1670Versailles, musée des ?âteaux de
Versailles et de Trianon
© château de Versailles (dist.
Rmn-GP)/D.R.
8 e rianon de marbre Construit dans des matériaux fragiles rési?ant mal au gel hivernal, le Trianon de porcelaine vieillit vite. En 1687, Louis XIV, lassé de cette ar?ite?ure de fantaisie, ordonne sa démolition et con?e à Jules Hardouin- Mansart son remplacement par un nouveau ?âteau convenant mieux à son goût et pouvant l'accueillir pour des séjours plus longs. Plus ambitieux, ce palais à l'italienne d'un seul étage s'étend en une succession d'ailes de couleurs or et rose. Les di?érents corps de bâtiment sont reliés par un péri?yle joignant cour et jardins. Le ?âteau e? ainsi toujours inscrit au coeur même de la nature. S'il ne reste rien du premier édifice baroque, les jardins originelsévoluent peu.
Dans l'ensemble, André Le Nôtre, nouvellement ?argé de Trianon, re?e?e le premiertracé. Les va?es parterres aménagés face à la nouvelle con?ru?ion, largement ouverts sur le canal,
s'étendent progressivement vers l'oue?. En descendant du péri?yle, on trouve d'abord le " parterre
haut », entièrement recouvert de milliers de ?eurs et orné de deux bassins ronds, puis le " parterre bas » bordé de berceaux de treillage recouverts de jasmin. Au bout de la per?e?ive, le bassin duPlat-Fond e? plusieurs fois agrandi.
À gau?e, les orangers en pleine terre forment des alignements ; un bassin re?angulaire longe l'aile de Trianon-sous-Bois ; le jardin des Sources o?re un bassin en forme de trè?e.Près de l'entrée, le roi dispose d'un " jardin particulier » (aujourd'hui appelé " Jardin du Roi »),
enclos très privé, presque sacré, où l'on plante les ?eurs odoriférantes les plus délicates et les plus
remarquables. Pour Piganiol de La Force, cet e?ace e? " proprement le dernier retran?ement deFlore et en quelque saison qu'on y aille, les Zéphyrs qu'on y re?ire et les ?eurs qu'on y voit, persuadent
aisément que le printemps y règne toujours » (ouvelle description des aeaux et parcs de ersailles
et de arly, Paris, F. et P. Delaulne, 1701). e rianon sous ouis XV Si dans les premières années de son règne, Louis XV semble se désintéresser de Trianon, il donne une nouvelle vie au domaine à partir de1750. Il s'y fait notamment aménager un nouvel appartement et, passionné de
botanique, il y crée plusieurs jardins de?inés aux cultures particulières : un jardin potager, un jardin ?euri?e, une ?guerie mais aussi des serres ?audes, une nouveauté encore rare à cette époque. Le domaine devient alors progressivement un lieu d'expérimentation et d'études horticoles. Car si les jardiniers-?euri?es de l'époque aiment rassembler les e?èces les plus belles et les plus en vogue, ils désirent également, pour des raisons scienti?ques, procéder à l'acclimatation des ?eurs rares et exotiques, voire créer de nouvelles variétés. À Trianon, plusieurs jardiniers ?écialisés oeuvrent ainsidans les pépinières expérimentales. Claude Ri?ard y rassemble une colle?ion de plantes dont le
nombre, alors inégalé, ?nit par atteindre quatre mille e?èces provenant parfois de terres très
lointaines - Inde, Chine, Asie Mineure. C'e? également dans ces enclos que Bernard de Jussieu, avec
lequel Louis XV aime avoir de longues discussions, applique pour la première fois sa nouvelleclassi?cation des végétaux. Les jardins de Trianon accueillent également l'agronome Duhamel du
Monceau, qui y inaugure un nouveau sy?ème de semoir ou encore Tillet qui y réalise des travaux sur
les maladies du blé. lan du palais de rianonCharles Inselin
1705Versailles, musée national des
?âteaux de Versailles et de Trianon© château de Versailles (dist.
Rmn-GP)/D.R.
ouis XV en vue des jardins de rianon, de la énagerie et des basses-cours, du pavillon rançais et du portique de treillageAttribué à Jacques André Portail
vers 1750-1751Versailles, musée national des
?âteaux de Versailles et de Trianon© château de Versailles (dist.
Rmn-GP)/D.R.
9 Pour pouvoir travailler au milieu de ses fleurs et de ses serres chaudes, Louis XV faitcon?ruire par Ange-Jacques Gabriel le pavillon Français, au centre d'un petit jardin français, l'un
des derniers du genre car bientôt supplanté par la mode des jardins à l'anglaise. Celui-ci e?
notamment planté de reines-marguerites, ?eurs apportées de Chine par des missionnaires et améliorées par Claude Ri?ard, qui font référence àMarguerite de Provence, épouse de Saint Louis.
En 1761, sur les conseils de Madame de Pompadour, le Roi con?e à Gabriel la con?ru?ion d'un nouveau ?âteau, plus intime mais qui soit assez va?e pour lui permettre d'y séjourner avec sa favorite : le Petit Trianon. Le Grand Trianon e? alors déserté par le souverain et devient essentiellement un lieu de résidence pour les hôtes de l'État. ?e ?rianon sous ?ouis XVI Si l'architecture du Trianon de marbre reste intacte, les jardins botaniques ne survivent pas à Louis XV. En 1774, Louis XVI o?re le domaine à Marie-Antoinette qui, peu sensible àl'horticulture, décide de faire transférer les colle?ions scienti?ques au jardin du Roi à Paris (a?uel
Jardin des Plantes) a?n de créer un nouveau parc de ?yle anglais. Il s'agit alors d'aménager des
e?aces faussement naturels évoquant la liberté et la fantaisie des paysages. ?près la ?évolution française La révolution française laisse peu de traces sur les décors des deux Trianon qu'elledépouille néanmoins de leur mobilier. Napoléon les remeuble et y vient parfois avec l'impératrice
Marie-Louise. Si Louis XVIII et Charles X y paraissent peu, Louis-Philippe y séjourne souvent avec
la famille royale, notamment pour surveiller les travaux du nouveau musée d'hi?oire de Francein?allé dans le ?âteau de Versailles. Il réalise quelques transformations, en particulier dans
l'appartement privé du roi, mais le mobilier Empire e? en grande partie conservé. ?u XX e siècle Le Grand Trianon, quelque peu modi?é par les années, devient lentement un musée. Au début du XX e siècle, la conservation du ?âteau de Versailles prend conscience de la dégradation du lieu et entreprend des re?aurations et des re?itutions. En 1910, le péri?yle, fermé des deux côtés depuis l'Empire, e? ré-ouvert. En 1913, on replace dans la galerie les tableaux de Cotelle qui avaient été enlevés par Napoléon. Dans les années 1960, des conservateurs spécialistes de l'Empire s'attellent à une grande campagne de re?auration sy?ématique allant de l'ar?ite?ure et des boiseries aux meubles, objets d'art et peintures. ?e ?rand ?rianon côté jardin© ?âteau de Versailles / Chri?ian
Milet ?éri?yle du ?rand ?rianon© ?âteau de Versailles / Jean-Marc
Manaï
10En 1966, le général de Gaulle fait re?aurer et inaugure le palais pour les besoins de la présidence de
la République. Le Grand Trianon devient un lieu d'accueil pour les ?efs d'État étrangers (Shah d'Iran,
Reine d'Angleterre), logés dans des ?ambres de pre?ige ?écialement aménagées dans l'ancien
appartement de Louis-Philippe. Quant aux jardins, leurs tracés n'ont guère changé au fil des siècles. Les jardinierssuccessifs y ont toujours fait la part belle aux ?eurs, qu'ils aient souhaité préserver l'e?rit des lieux en
utilisant les palettes végétales d'origine ou qu'ils aient suivi l'e?rit de leur temps, en s'in?irant des
tendances proposées par les horticulteurs. ?éri?yle du ?rand ?rianon© ?âteau de Versailles / Didier
Saulnier
partie iiL'exposition
Les fleurs dans les collections royales de peintures Palais de flore depuis l'origine, le Grand Trianon a toujours été orné de peintures représentant la nature sous toutes ses formes. S'in?irant desétamorphoses d'Ovide, les toiles
mettaient en scène les transformations des héros et des déesses en ?eurs (Clytie, Narcisse, Myrrha,
etc) ou encore des scènes des amours des dieux (Apollon et ?étys, Adonis et Vénus). Nombre de
bouquets luxueusement ?gurés, oeuvres de Jean-Bapti?e Blin de Fontenay et de Jean-Bapti?e Monnoyer, complétaient subtilement ces ensembles. Pour l'exposition, et afin d'évoquer l'atmosphère florale et parfumée cara?éri?ique de Trianon, les vingt-un tableaux de Jean Cotelle illu?rant la ri?esse des jardins de Versailles sousLouis XIV sont complétés par des tableaux de ?eurs et de portraits de dames portant bouquets ou
représentées en jardinières. e salon frais Vase d'or avec Zéphyr et Flore, entouré d'un feston de fleurs, ou Le Printemps, 1709Jean-Bapti?e Blin de Fontenay (????-????)
Huile sur toile de forme cintrée (originellement ovale)Caen, musée des Beaux-Arts
Foyer orné de fruits et raisins avec festons de fleurs et couronnes, ou l'Eté, 1709Jean-Bapti?e Blin de Fontenay (????-????)
Huile sur toile de forme cintrée (originellement ovale)Caen, musée des Beaux-Arts
À la suite de son beau-père Jean-Baptiste Monnoyer, Jean-Bapti?e Blin de Fontenay se ?écialise dans la peinture de ?eurs. Pour orner les résidences royales, notamment Marly etTrianon, il privilégie les compositions décoratives en associant des e?èces variées de ?eurs et des
pièces d'orfèvrerie ou des armes. Ces deux tableaux ont été peints en ???? a?n d'orner les dessus-
de-portes de l'anti?ambre du nouvel appartement de Louis XIV, in?allé dans l'aile droite sur lacour d'honneur du Grand Trianon. Représentatifs du ?yle du peintre, ils sont d'une composition à
la fois luxueuse, solennelle et très décorative. Enlevés à la Révolution, ils ont d'abord été au musée
de Châteauroux, puis à celui de Caen. Ils reviennent à Trianon pour la première fois depuis plus de
deux cents ans. . Partie II - L'exposition parcours et oeuvres principalesLa marquise de Pompadour en jardinière
Charles André Van Loo dit Carle Van Loo (-)
Portant un panier garni d'oeillets, de muguets, de roses et de bleuets, la favorite de Louis XVtient ici un brin de jasmin, symbole d'élégance, de grâce et d'amabilité. Elle e vêtue en
jardinière, allusion aux embellissements qu'elle apporta au parc de son âteau deBellevue.
Portrait de la comtesse Du Barry en Flore
François Hubert Drouais (-)
Ce portrait de la dernière favorite de Louis XV reprend les compositions mythologiques de Jean-Marc Nattier, avec la guirlande de eurs sur la poitrine et les roses dans sa coiure. Au salon de , François Hubert Drouais l'exposa avec un portrait de la comtesse Du Barry en " homme », jugé plus piquant. Le peintre repris cependant plusieurs fois le thème de Flore pour ses portraits de cette dernière. Nature morte à la mappemonde et aux instruments de musiquePierre Nicolas Huilliot (-)
Cette nature morte, avec son large bouquet de eurs, e caraériique de l'oeuvre de Pierre Nicolas Huilliot, formé par son père Claude Nicolas, peintre de eurs et de fruits. Les symboles des sciences - le compas, la mappemonde, un ouvrage de géométrie - répondent à ceux de la musique - musette et ûte traversière. ?a ?arquise de ?ompadour en jardinièreCarle Van Loo
vers 1750-1757Versailles, musée national des
âteaux de Versailles et de Trianon
© Rmn-GP (âteau de Versailles)/
Gérard Blot
?ortrait de la comtesse ?u ?arry en ?loreFrançois Hubert Drouais
1769Versailles, musée national des
âteaux de Versailles et de Trianon
© Rmn-GP (âteau de Versailles)/
Gérard Blot
?ature morte à la mappemonde et aux in?ruments de musiquePierre Nicolas Huilliot
vers 1745Paris, musée du Louvre
© Rmn-GP (âteau
de Versailles)/Gérard Blot 14 a galerie des otelle Simple treillage de verdure qui, du temps du Trianon de porcelaine, bordait le jardin et menait au cabinet des parfums, la galerie des Cotelle e? devenue, avec Jules Hardouin-Mansart,une véritable salle ouvrant largement sur l'extérieur grâce à ses immenses et nombreuses fenêtres.
Le décor sculpté e? l'oeuvre de Le?ingola, Gauthier et Legay. Les tableaux, commandés par Louis XVI à Jean Cotelle en 1688, représentent les bosquets des jardins de Versailles et o?rent ainsi un aperçu exceptionnel de ce qu'était leur tracé originel. Sur les vingt-quatre peintures composant cet ensemble, le peintre en a réalisé vingt et une. Deux furent réalisées par Étienne Allegrain et une autre par Jean-Bapti?e Martin. Vue des parterres de Trianon avec Flore et ZéphyrJean Cotelle (1645-1708)
Le tableau montre les deux parterres,
haut et bas entièrement recouverts de ?eurs. Les plantations dont les massifs étaient assez tou?us étaient principalement composées de bleu, de blanc et de rouge, couleurs du Roi aussi bien que de la Vierge, à laquelle le voeu de Louis XIII de 1636 avait voué le royaume. Au premier plan, la déesse Flore, endormie, e? visitée par Zéphyr. Lys, roses, tubéreuses composent un bouquet devant sa cou?e. Le jardin re?ait, en e?et, un lieu de ?eurs rares et odoriférantes. e salon des ardinsHenriette Scherer, comtesse Legrand
Antoine Jean, baron Gros (1771-1835)
Cette oeuvre romantique montre l'évolution de la sensibilité à l'égard de la nature. Fille du général S?erer, mini?re de la Guerre en 1797, et épouse du général Louis Legrand, Henriette S?erer se tient dans un parc paysager de ?yle anglais. La rupture e? complète avec le rationalisme des jardins à la française auxquels on préfère, à la ?n du XVIII e siècle, une nature sauvage et presque menaçante. ue des parterres de rianon avec lore et éphyrJean Cotelle
Commandée en 1688
Versailles, musée national des
?âteaux de Versailles et de Trianon© ?âteau de Versailles
(di?. Rmn-GP)/Jean-Marc Manaï enriette erer, comptesse egrandAntoine Jean, baron Gros
1812Versailles, musée national des
?âteaux de Versailles et de Trianon© Rmn-GP (?âteau de
Versailles)/D.R.
15La collection royale des vélins
Grâce au prêt exceptionnel du Muséum national d'Histoire naturelle, l'exposition dévoileau public la colle?ion royale des vélins, ?efs-d'oeuvre uniques au monde et très rarement montrés.
Cette présentation prend tout son sens au sein du Grand Trianon puisqu'elle inve?it le salon des Jardins, ancien cabinet des parfums du Trianon de porcelaine, où le roi venait pro?ter de la profusion des ?eurs odoriférantes qui l'environnaient. ne colleion conservée au uséum national d'ioire naturelle uvre artistique et scientifique incomparable, la colle?ion royale des vélins regroupe près de 7 000 pièces exécutées de 1630 jusqu'au début du XIX e siècle. Elle contient essentiellement des représentations du règne végétal et du monde animal. Le vélin est une peau de veau travaillée jusqu'à donner un par?emin très blanc, ?n et tran?arent sur lequel l'arti?e compose son dessin qu'il met ensuite en couleurs, selon unete?nique particulière d'aquarelle. Support extrêmement fragile, le vélin ne supporte que peu la
lumière et ne tolère pas les di?érences de température et d'hygrométrie. C'e? pourquoi cette
précieuse colle?ion n'e? qu'occasionnellement visible. La quarantaine de vélins présentée dans
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