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Etude littéraire et comparée de la fable Le loup et l´agneau d

Le loup et l'agneau » d'Ésope de Phèdre



Réécritures de Fables : Esope Phèdre

http://cultures.en.tic.free.fr/IMG/pdf/Reecritures_de_Fables.pdf



Fiche Lecture : Le loup et lagneau

Jean de La Fontaine est l'auteur de D'UN LOUP ET D'UN AGNEAU d'Esope ... Phèdre est un auteur romain qui vivait il y a plus de 2 000 ans. Cycle 2 (Ce 1).



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23 nov. 2016 versions de la fable « Le loup et l'agneau » (Ésope Phèdre





PEINTURES DES PASSIONS HUMAINES I : LES FABLES Ed. 1745

COMPAREZ LES TEXTES D'ESOPE ET DE PHEDRE A CELUI DE LA FONTAINE. L'agneau dit : « Je t'en prie loup ! ton motif de querelle est faux et injuste !



Approches de la Fable

radicalement différente comme on le constatera en comparant



Fiches CE2

bœuf le loup



LES FABLES DE LA FONTAINE À LÉCOLE

Le loup et l'agneau et l'argumentation La Fontaine était composé de lettrés qui prisaient ... des fables inspirées d'Ésope et surtout de Phèdre



La moralisation de la fable : dEsope à Romulus

La moralisation de la fable : d'Esope à. Romulus. Autor(en): Fontaine est plus pres de Babrius ... Loup et l'Agneau» Phedre formulait avec prudence une.



Fables - Comparaison - PhèdreÉsopeLa Fontaine

« Le Loup et l'Agneau » Phèdre Au bord du même ruisseau étaient venus un loup et un agneau pressés par la soif En amont se tenait le loup et loin de là en aval était l'agneau Alors poussé par sa voracité sans scrupules le brigand prit un prétexte pour lui chercher querelle « Pourquoi dit-il as-tu a troublé l'eau que je bois?

Quels sont les caractères du livre Le Loup et l’agneau ?

Le Loup et l’agneau conserve ces caractères. Issu du premier livre, elle conte la rencontre d’un loup et d’un agneau au bord d’une rivière. Et le plus fort mange le faible, après un dialogue. L’originalité vient de la violence de la fable, et de l’annonce de la morale au premier vers. (présentation générale du texte, thème)

Quelle est la différence entre la fable de la fontaine et le loup et l’agneau ?

Cette fable de La Fontaine, « Le Loup et l’Agneau », se présente comme une fable classique de La Fontaine avec ses étapes habituelles, et un registre didactique masqué par le merveilleux. Cependant, la présence de la morale au tout début du texte, ainsi que l’âpreté, la sécheresse du propos lui offrent sa particularité.

Pourquoi l’agneau est-il férocité du Loup ?

Le fabuliste déplore cette réalité, mais montre par l’intelligence de l’agneau et la férocité du loup, que malheureusement elle est inéluctable. Il signe évidemment une satire sociale féroce qui met en avant le manque de justice, d’équité dans des conflits entre la noblesse et le tiers-état.

Qui a inventé le loup et l'agneau ?

Esope est un auteur grec qui vivait il y a plus de 2 600ans. LE LOUP ET L’AGNEAU de Phèdre Un loup et un agneau étaient venus au me?me ruisseau, poussés par la soif. Le loup se tenait en amont et l'agneau plus loin en aval. Alors excité par son gosier avide, le brigand invoqua un sujet de dispute.

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au CE1 : l'exemple d'un travail sur " Le loup et l'agneau » Loïs Lefeuvre, Luc Maisonneuve et Gérard Sensevy, université européenne de Bretagne, ESPE de Bretagne

Dans cet article, nous décrivons l'élaboration d'une séquence d'enseignement portant sur diverses

versions de la fable " Le loup et l'agneau » (Ésope, Phèdre, La Fontaine). Nous précisons dans une

première partie les principes généraux qui ont présidé à cette élaboration, d'abord en décrivant le

dispositif au sein duquel elle a été produite, ensuite en précisant quelle vision épistémologique et

didactique de la fable, en général, nous avons mobilisée, pour terminer sur une analyse spécifique du " Loup et l'agneau ». Dans la seconde partie de l'article, nous décrivons la mise en oeuvre de la séquence étudiée. La troisième partie nous permet une discus sion synthétique de l'article. Mots-clés : didactique, théorie de l'enseignement

1. L'élaboration d'une séquence sur "fiLe loup et l'agneaufi»,

principes généraux

1.1. Le travail au sein d'une ingénierie coopérative

Nous avons produit le travail décrit ici au sein d'une ingénierie coopérative (Sensevy, 2011 ; Sensevy et al., 2013 ; Lefeuvre, 2013) qui repose sur les principes suivants. Le travail per se des savoirs mis en séquence (Lefeuvre, 2013) Contre une épistémologie des savoirs prêts à l'emploi, no us privilégions un travail épistémologique et épistémique dans lequel chaque me mbre du collectif établit un rapport de première main à la source du savoir enseigné, avant même le travail transpositif. L'activité du collectif consiste ensuite à construire une conception collective de cette source (pour ce qui est de cet article, la fable).

L'itération de séquences

Le collectif travaille à la production de la première version d' une séquence d'enseignement. Il s'agit alors d'un travail transpositif au co urs duquel la Loïs Lefeuvre, Luc Maisonneuve et Gérard Sensevy 144
| | 52 | 2015 conception collective précédemment élaborée est didactisé e. Cette séquence est ensuite mise en oeuvre par certains des membres du collectif, qui

étudient

cette première mise en oeuvre, en cherchant à améliorer la séquence pour en produire une deuxième version. Celle-ci est mise en oeuvre à son tour et fait l'objet du même type de travail, etc.

Le principe de symétrie

Le collectif considère comme essentielle l'égalité de relati on entre ses membres. Cela signifie le partage de la conception des fins et des m oyens de l'enseignement entre les participants au collectif, la nécessité pour chacun de faire valoir son point de vue spécifique, l'idée que chacu n peut fournir les raisons d'être de tout élément du dispositif, qu'il soit " épistémologique », " théorique », ou " pratique ».

1.2. L'étude d'une fable : quelques principes généraux (Sen

sevy, 2011) On peut proposer l'étude d'une fable à l'école pour de multiples raisons. Nous ne tentons nullement d'en dresser un panorama. Il s'agit simp lement, ici, de justifier une conception de la fable, on peut dire un parti-pris. Les choix que nous avons produits tiennent essentiellement aux aspects suivants. N ous nous inspirons en particulier de l'analyse de la fable produite dans la tradition des lumières allemandes, notamment chez Wolff et Lessing, telle qu'elle a été mise en évidence par Torra-Mattenklott (2005). Cette analyse se fonde sur la distinction entre connaissance intuitive et connaissance symbolique (ou aveugle) proposée par Leibniz (2001), distinction reprise par Less ing (2008) dans sa théorie de la fable : " pour donner à une conclusion symbolique générale toute la qualité dont elle est capable... nous devons la réduire au particulier afin de la connaitre intuitivement ». Lessing construit ainsi la relation entre morale de la fable et récit comme emblématique de cette relation symbolique- intuitif : si nous disons " La raison du plus fort est toujours la meilleure », nous produisons une connaissance symbolique, qui atteindra " toute la qualité dont elle est capable » par la mise en relation avec le corps de la fable lui-même. La morale (l'abstrait) permet d'éclairer la réalité, mais en retour sa réduction à divers particuliers augmente sa pertinence. La morale est un potentiel d e perti- nence, et Lessing va encore plus loin quant à la réalité de ce potentiel lorsqu'il affirme que " le général existe seulement dans le particulier et peut seulement devenir visualisable dans le particulier » (Lessing, 2008, p. 38)
1 Une présentation de la fable comme une sorte de machine à relier l 'abstrait et le concret pourrait amener à une vision étroitement " déductive » de ses opérations, à laquelle la lecture du Traité de la fable, de Lessing, peut faire penser. Mais de nombreux auteurs ont montré au contraire l'ouverture possible du

1 Il nous semble important, en soi et au plan didactique, que cette vision de la fable ait pu inspirer

l'épistémologue des sciences Nancy Cartwright (Cartwright, 199

9), qui montre comment la relation

théorie-modèle peut s'inspirer de la conception Leibniz-Lessing . Cette relation abstrait-concret, au coeur

de la fable, est aussi, pour Cartwright, au coeur des modèles de la physique. Cartwright s'appuie ainsi

sur Lessing pour montrer que ces modèles, selon elle, sont dans le mê me rapport à la théorie que le récit d'une fable l'est à la morale de cette fable

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| 52 2015 | 145 genre, en particulier chez La Fontaine, jusqu'à pouvoir parler, comme Darmon (2011), de " crise de l'exemplarité ». Autrement dit, on peut considérer que le corps de la fable donne, dans sa narration, un exemple concret de ce que la morale (quand elle existe) affirme abstraitement, mais la fable ne se réduit certes pas dans tous les cas à cette opération de déduction : La Fontaine, parmi d'autres 2 , ouvre des lignes de fuite absentes de certaines versions antérieure s dont il s'est inspiré. La lecture d'une fable, dans la conception que nous tenons ici, gagne donc à la fois à la considérer comme un paradigme pour l'étude des relations entre concret et abstrait, tout en se défiant d'une conception dédu ctive de ce rapport (quelle que soit la " direction » de la " déduction » : concret / abstrait ou abstrait / concret) pour se rendre sensible aux ouvertures du sens qu'elle propose. La fable est donc pour nous une sorte de dispositif transactionnel entre le concret et l'abstrait : d'une part, du concret vers l'abstrait, un mouvement vers le générique (la morale), d'autre part, de l'abstrait vers le concret, un mouvement vers le particulier (le récit).

1.3. Enseigner la fable, quelques éléments

Il ne saurait être question, ici, de présenter les lignes de force d'une didac- tique de la fable. Ce qui suit renvoie davantage à des choix transpos itifs effectués par notre collectif, rendus possibles à partir de la conception générale de la fable que nous avons précisée ci-dessus. Ces choix sont les suivants.

1.3.1. La comparaison entre versions

L'idée consiste à produire un travail d'analogie entre les versions, c'est-à-dire, pour un élément donné de la fable qu'on retrouve dans diffé rentes versions, analyser les similitudes et les différences entre ces versions. Cette comparaison peut avoir plusieurs fonctions. Une partie d'une version 1 (par exemple Ésope) peut en certains cas éclairer la partie " homologue » d'une version 2 (par exemple La Fontaine), notamment parce qu'elle peut, paradoxalement, en fournir une sorte de paraphrase. Dans d'autres cas, au contraire, la comparaison de parties homologues montre un écart, dont il peut être didactiquement fructueux de faire prendre conscience aux élèves. Bien entendu, il arrive aussi qu'une partie donnée dans une version soit sans homologue dans une autre version, c e qui peut être en soi une source de questionnement.

1.3.2. La paraphrase

Dans la didactisation entreprise, nous donnons une place prépondérante à la paraphrase (Fuchs, 1982, 1994 ; Daunay, 2002 ; Descombes in Van Reeth,

2013). Cela signifie qu'à tous les moments du travail, un moyen de discuter la

compréhension et l'interprétation de tel ou tel fragment de la fable ou de la 2 Krylov, par exemple, si l'on suit l'analyse de Vygotski (Vygotski, 2005). Loïs Lefeuvre, Luc Maisonneuve et Gérard Sensevy 146
| | 52 | 2015 fable elle-même consiste à la paraphraser, à exhiber ces paraphrases, à les faire vivre côte à côte en les comparant.

1.3.3. Le travail d'écriture

Notre collectif s'est accordé sur l'idée selon laquelle le travail littéraire à l'école primaire est insuffisamment écrit. Nous désignons ici ce qui nous parait constituer un triple manque : l'écrit comme système technique permettant l'annotation d'un texte, par exemple dans la prise de notes, etc. ; l'écrit en tant production de textes successifs, notamment ceux qui jalonnent les diffé rents états de la compréhension, individuelle ou collective, d'un tex te ; l'écrit en tant qu'effort de réécriture, par exemple à des fins créatives, ainsi lorsqu'il s'agit d'affabuler (Escola, 2003), de transformer la fable pour en invente r d'autres possibles (Escola, 2012).

1.4. " Le loup et l'agneau » : éléments d'ana

lyse spéciflque Nous distinguons ici dans un premier temps deux types d'essentiels, d e premier et de second ordre 3 Nous listons ainsi des " essentiels de premier ordre » de la fable, des éléments quasi littéraux et des éléments plus complexes, différemment présents dans les différentes versions. Puis nous présentons ses " essentiels de second ordre » produits à partir des premiers. Comme pour ce qui précède, notr e volonté n'est pas ici celle d'une glose raffinée, mais d'une analyse transp ositive dont l'intérêt se mesure tout autant à la nature de la vision qu'elle dessine de la fable qu'à son appréhension possible par les élèves.quotesdbs_dbs26.pdfusesText_32
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