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Théorie des champs classiques

Harold Erbin

Notes de cours de Magistère M1, donné par M. Nitti.

Ce texte est publié sous la licence libre

Licence Art Libre:

http://artlibre.org/licence/lal/

Version : 12 février 2011

Site :http://harold.e.free.fr/

Table des matières

Table des matières

2

1 Introduction

4

1.1 Recherche d"une équation d"onde relativiste : l"équation de Klein-Gordon

4

2 Relativité restreinte

6

2.1 Transformations de Lorentz

6

2.2 Tenseurs

8

3 Formalisme lagrangien

10

3.1 Rappels de mécanique du point

10

3.2 Formulation lagrangienne des champs

10

3.3 Analyse dimensionnelle

13

3.4 Dérivée fonctionnelle

13

3.5 Conditions aux bord

15

3.6 Description hamiltonienne des champs

16

4 Champ scalaire réel

17

4.1 Solution de l"équation de Klein-Gordon

17

4.1.1 Solution générale

17

4.1.2 Calcul de l"énergie

19

4.2 Quantification canonique

20

5 Champ scalaire en interaction

24

5.1 Champ scalaire avec source

24

5.1.1 Fonctions de Green - Cas général

24

5.1.2 Fonctions de Green avancée et retardée

25

5.1.3 Autres fonctions de Green

27

5.1.4 Énergie et couplage

29

5.1.5 Potentiels retardés

31

5.2 Auto-interactions

31

6 Symétries et lois de conservations

36

6.1 Généralités

36

6.2 Théorème de Noether et courants conservés

37

6.2.1 Énoncé et démonstration

37

6.2.2 Autres démonstrations

39

6.3 Applications du théorème de Noether

40

6.3.1 SymétrieU(1). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .40

6.3.2 Tenseur énergie-impulsion

42

6.3.3 Transformations de Lorentz

43

7 Invariance de jauge et champs vectoriels

46

7.1 Transformation de jauge locale

46

7.2 Équations pour le champ vectoriel

47

7.3 Degrés de liberté du champ vectoriel

49

7.3.1 Transformations de jauge

49

7.3.2 Formalisme hamiltonien

52
2

7.4 Champ vectoriel massif. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54

7.5 Spin du champ vectoriel

55

7.6 Fonction de Green pour le champ vectoriel

56

8 Brisures de symétries

58

8.1 Brisure explicite de symétrie

58

8.2 Brisure globale de symétrie, théorème de Goldstone

58

8.3 Brisure locale de symétrie, mécanisme de Higgs

61

9 Théories de jauge non abéliennes

64

9.1 SymétrieU(2). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .64

9.2 SymétrieSU(2). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .65

9.3 SymétrieSU(2)locale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67

9.4 Généralisations

71

10 Brisures de symétries non abéliennes

73

11 Champs de spin 2

75

11.1 Procédure de Noether

75

11.2 Translation locale et champ tensoriel

76

A Théorie des champs conformes

80
Index 84

Table des figures

86
3

1 Introduction

1.1 Recherche d"une équation d"onde relativiste : l"équa-

tion de Klein-Gordon La relation de dispersion d"une particule non relativiste est

E=p22m(1.1)

i~∂tψ(t,x) =-~22m?2ψ(t,x)(1.2a) i~∂tψ?(t,x) =~22m?2ψ?(t,x)(1.2b) en utilisant les relations de correspondances

E→i~∂tp→ -i~?(1.3)

La densité de probabilité d"une particule en un point de l"espace est donnée par

ρ(t,x) =|ψ(t,x)|2(1.4)

Cherchons l"équation de conservation associée à cette quantité : =ψ?~2im?2ψ?? -~2im?2ψ?? ~2im(ψ?2ψ?-ψ??2ψ) ~2im?(ψ?ψ?-ψ??ψ) ce qui donne tρ+?J= 0(1.5) en définissant

J=~2im(ψ??ψ-ψ?ψ?)(1.6)

Cette équation signifie que la "charge" associée à la densitéρ, définie par Q=? R

3ρ(t,x) d3x(1.7)

est conservée (ici il s"agit de la probabilité de présence dans l"espace entier, qui vaut1). En effet, on a : dQdt=ddt? R

3ρ(t,x) d3x=?

R

3∂tρ(t,x) d3x

R

3-?J(t,x) d3x=-?

∂R3J·ndS= 0 4 Essayons de procéder de même dans le cas relativiste avec la relation de dispersion E

2-c2p2=m2c4(1.8)

On obtient l"équation de Klein-Gordon

(-~2∂2t+c2~2?2-c4m2)ψ(t,x) = 0 qui se récrit ?1c

2∂2t- ?2+m2c2~

2?

ψ= 0(1.9a)

?1c

2∂2t- ?2+m2c2~

2? ?= 0(1.9b) Toutefois cette expression conduit à deux problèmes qui conduisent à la rejeter.

La relation de dispersion (

1.8 ) donne

E=±?c

2p2+m2c4(1.10)

or la solution négative ne peut être physique car elle correspond à une diminution de l"énergie du système qui peut être arbitrairement grande (puisquepn"est pas borné) : il serait impossible d"atteindre le niveau fondamental.

En multipliant les équations (

1.9 ) respectivement parψ?etψpuis en les soustrayant, on obtient 1c

2(ψ?∂2tψ-ψ∂2tψ?) =ψ??2ψ-ψ?2ψ?

1c

2∂t(ψ?∂tψ-ψ∂tψ?) =?(ψ??ψ-ψ?ψ?)

d"où tρ+?J= 0(1.11) avec 1

ρ=ic

J=i(ψ??ψ-ψ?ψ?)(1.12b)

Pour une valeur négative de l"énergie,ρ <0et il est donc impossible d"in- terpréter cette grandeur comme une densité de probabilité. Le champψne peut donc pas être interpréter comme une fonction d"onde, mais il peut être assimiler à un champ classique, qui est une observable. Il ne peut correspondre à une particule chargée ou de spin non nul car l"équation de Klein-Gordon ne fait intervenir aucune de ces deux grandeurs.1. le facteuriest conventionnel 5

2 Relativité restreinte

2.1 Transformations de Lorentz

Postulat: Les lois de la physique sont identiques dans tous les référentiels. Ce postulat a pour conséquence que la vitesse de la lumièrecest une vitesse universelle. On poserac= 1dans la suite. On considère un espace à quatre dimensionxμ= (t,x,y,z) = (t,x)notées aussi(x0,x1,x2,x3). Un prime dénotera les coordonnées et autres grandeurs dans un autre référentiel. Les transformations de Galilée sont définies par x?=x+vt t ?=t?(2.1) Elles ne sont valables que pour des vitesses|v| ?c. Considérons deux pointsAetB. On émet un signal lumineux du pointA au tempstqui arrive enBau tempst?. On doit alors avoir |c(t-t?)|=|x-x?| ou encore (Δs)2=c2(Δt)2-(Δx)2= 0(2.2) Cette quantité invariante est appelée intervalle d"espace-temps.

Plus généralement, on notera cette grandeur

ds2=c2dt2-dx2=ηdx(2.3) en définissant le tenseur métriqueηpar ((1 0 0 0

0-1 0 0

0 0-1 0

0 0 0-1)

))(2.4) En adoptant la convention de sommation sur les indices répétés, on note encore ds2=ημνdxμdxν(2.5) Cherchons maintenant la loi de transformation des coordonnées x→x?μ=fμ(xν) = Λμνxν+aμ(2.6) On a ds2=ημνdxμdxν =ηρσdx?ρdx?σ d"où 6 On a t)ρμ(ηΛ)ρν= (ΛtηΛ)μν ce qui donne la relation fondamentale

η= ΛtηΛ(2.8)

qui définit les transformations dites de Lorentz.

Exemple 2.1.

Les rotationsR?SO(3)définies parRtR= 1permettent de définir la transformation ((1 0 0 0 0 0R 0) avec t=( ((1 0 0 0 0 0Rt 0) Cette transformation vérifie bien la propriété ( 2.8 tηΛ =( ((1 0 0 0 0 0Rt 0) ((1 0 0 0

0-1 0 0

0 0-1 0

0 0 0-1)

((1 0 0 0 0 0R 0) ((1 0 0 0 0 0-RtR 0) ((1 0 0 0

0-1 0 0

0 0-1 0

0 0 0-1)

Une rotation d"angleθautour de l"axezest définie par R=( (cosθ-sinθ0 sinθcosθ0

0 0 1)

Exemple 2.2.

Transformation selonz:

t?x?y?z??=( ((a0 0b

0 1 0 0

0 0 1 0

c0 0d) ))?t x y z?

La relation (

2.8 ) donne la condition ch

2β-sh2β= 1(2.9)

7 où l"on a posé a=d= chβ b=c= shβ(2.10)

On a les relations

thβ=v chβ=1⎷1-v2 shβ=v⎷1-v2 Les transformations de Lorentz forment un groupe à six paramètres conti- nus : -v, associés aux translations; -θ, associés aux rotations.

2.2 Tenseurs

Il existe deux types d"indices :

con travariant: Vμ= (V0,V); co variant: Vμ= (V0,-V), qui se tansforment respectivement comme

V→ΛV(2.11a)

V→(Λt)-1(2.11b)

Soientaetbdeux 4-vecteurs. On définit leur produit scalaire paramètres a·b=aμbμ(2.12)

Le produit scalaire est invariant. En effet :

a ?μb?μ= (Λt)-1ρμΛμσaρbσ -1)ρμΛμσaρbσ =δρσaρbσ =aμbμ L"inverse(ΛtηΛ)-1=η-1de la relation (2.8) donne -1η-1(Λt)-1=η-1(2.13)

On a aussi

η=η-1(2.14)

Soita→Λa, alors on aηa→Λtηad"où

ηΛa= (Λt)-1ηΛ-1Λa

t)-1ηa et ainsiημνaν=aμet doncaν= (η-1)μνaν.

On a la relaation

μν=δμν(2.15)

8

Exemple 2.3.

Voici quelques vecteurs contra- et covariants :

-Pμ= (E,p). -∂μ= (∂t,?). Le d"alembertien est défini par =∂μ∂μ=∂2t- ?2(2.16) Un tenseurkfois contravariant etpfois contravariant du groupe de Lorentz est un objet qui se transforme comme

T→?Λ···Λ?

kfois? (Λt)-1···(Λt)-1? pfoisT(2.17) On dira qu"il est d"ordre(k,p)et il sera notéTμ1···μkν1···νp.

On a la relation

Exemple 2.4.

scalaire : ordre 0. v ecteur: ordre 1. Un tenseur d"ordre 2T?μν= ΛαμΛβνTαβest dit : symétrique si Tμν=Tνμ; an tisymétriquesi Tμν=-Tνμ.

Sa trace est donnée par

trT=Tμμ(2.18) Un tenseur d"ordre 3 est dit complètement symétrique si T Un tenseur sera complètement antisymétrique s"il prend un signe moins à chaque permutation impaire.

Un champ tensorielΦν1···νnμ1···μm(x)se transforme linéairement sous une ou plusieurs

matricesΛsous la transformationx?= Λx: ?ν1···νn

1···μm(x?) = Λρ1μ1···ΛρmμmΛν1σ1···ΛνnσnΦσ1···σnρ1···ρm(x)(2.19)

Un champ scalaireφ(x)se transforme comme

?(x?) =φ(x)(2.20)

Un champ vectorielAμ(x)se transforme comme

A ?μ(x?) = ΛνμAν(x)(2.21) 9

3 Formalisme lagrangien

3.1 Rappels de mécanique du point

Un système de coordonnées généraliséesqest décrit par l"action

S[q] =?

dt L(q,q)(3.1) oùLest le lagrangien, généralement donné par L=m2 q2-V(q)(3.2) Cherchons la variation de l"action sous une transformation infinitésimale des coordonnées q→q+δq q→q+δq= q+∂t(δq)(3.3) en supposant que la variation s"annule aux bords du domaine.

On obtient alors :

S[q+δq] =?

dt L?q+δq,q+∂t(δq)? ≈S[q] +? dt?∂L∂q

δq+∂L∂q∂t(δq)?

=S[q] +? dtδq?∂L∂q -ddt∂L∂q? en intégrant par partie puisque le terme intégré est nul. La variation de l"action vaut donc

δS=S[q+δq]-S[q] =?

dtδq?∂L∂q -ddt∂L∂q? (3.4) et on doit avoirδS= 0pour toutδq, ce qui nous donne les équations d"Euler-Lagrange : ∂L∂q -ddt∂L∂q= 0(3.5) On définit le moment conjuguépd"une coordonnéeqpar p=∂L∂q(3.6) Le hamiltonien du système est alors donné par

H(q,p) =pq-L(q,q)(3.7)

en considérantqcomme une fonction deqetp.

3.2 Formulation lagrangienne des champs

Soit un champφ=φ(x). Il est décrit par l"action

S[φ] =?

dtL(φ,∂μφ)(3.8)quotesdbs_dbs8.pdfusesText_14
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