Classification des dysphasies selon I. Rapin et S. Allen
Classification des dysphasie selon I. Rapin et S. Allen Dysphasie phonologico-syntaxique : trouble sévère et spécifique de développement du.
Plan – les dysphasies
14 jan. 2012 De 1 à 6-8 % des enfants en âge préscolaire (Verloes & Excoffier 2004) ... Certains auteurs (Rapin & Allen
Dysphasies : état des lieux
Les principales classifications Fréquence : difficile à déterminer (selon les auteurs) ... Rapin & Allen(1996) : classification neurolinguistique.
Ce document est le fruit dun long travail approuvé par le jury de
2.1- Classification selon Rapin et Allen (3):. Rapin et Allen psycholinguistes ont proposé une classification de la dysphasie en six groupes à la suite de
Le syndrome semantique-pragmatique : dysphasie autisme ou > ?
Dans leur classification des dysphasies (development lan- guage disorders) où était inclus Selon Rapin et Allen (1998)
Essai dadaptation des méthodes dapprentissage du français
1 oct. 2018 La place de la dysphasie dans le D.S.M.-IV et la CIM-10 . ... La classification de Rapin et Allen (1983) .
Apport du karaoké dans la prise en charge dun trouble
2 jui. 2021 1983 la classification de Rapin et Allen détermine une classification syndromique ... Il s'agit de la dysphasie phonologique-syntaxique
Carrefour FGA
Le TSDLO est un trouble primaire du langage qui s'exprime par des atteintes Les dysphasies sont classées selon Rapin et Allen en trois grandes ...
DEVELOPPEMENT NORMAL DU LANGAGE ET SES TROUBLES
distingue retard de langage trouble isolé de l'articulation et troubles complexes du langage oral. Classification des syndomes dysphasiques (RAPIN et ALLEN
Point 10
La classification des syndromes dysphasiques la plus fréquemment utilisée est celle de Rapin et Allen (1982 1983) qui associe la symptomatologie
![Plan – les dysphasies Plan – les dysphasies](https://pdfprof.com/Listes/16/29039-161-classifications.pdf.pdf.jpg)
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LES FORMES DE DYSPHASIES ; CLASSIFICATIONS ACTUELLES ET RÉFLEXIONS Unité de logopédie clinique, Université de Liège Maillart Christelle christelle.maillart@ulg.ac.be ORBI - ULGChristelle Maillart - Coridys 2012
Grenoble , 13-14 janvier 2012
Plan - les dysphasies
¨ Définitions actuelles & réflexions
¨ Point de vue actuel sur les classifications
Christelle Maillart - Coridys 2012
Définitions actuelles : dysphasies
¨ Trouble qui doit être identifié sur la base d'une apparitiontardive du langage et de son développement ralenti en comparaison aux autres aires de développement (Tager-Flusberg & Cooper, 1999)
¨ Mais, pour un dixième d'entre eux, on note des difficultés persistantes et sévères (Gerard, 1991) : les enfants dysphasiques¨ 2-3 garçons pour 1 fille
Christelle Maillart - Coridys 2012
Définitions actuelles
¨ Prévalence de la dysphasie
n De 1 à 6-8 % des enfants en âge préscolaire (Verloes & Excoffier, 2004) n 0,5% à 1% des enfants en âge scolaire (Verloes & Excoffier, 2004)n 5% des enfants : trouble spécifique du langage de type expressif n 3% des enfants : trouble de type mixte (compréhension et production)
pour les " SLI » (retard d'un an, - 1 ET, -3 ET, etc.), difficile pour les généralisationsChristelle Maillart - Coridys 2012
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Définitions actuelles
Christelle Maillart - Coridys 2012
p Schwartz (2009) : Définition par exclusion n Déficit de la production et/ou de la compréhension du langage n " Spécifique » : déficit présent en l䇻absencep d䇻un déficit auditif p d䇻un retard général de développement (QIP norme) p d䇻un trouble neurologique p d䇻autisme
Réflexions sur la définition
¨ Déficit spécifique, sévère et persistant du langage oralChristelle Maillart - Coridys 2012
Réflexions sur la définition
et attentionnels (pour une revue, Campbell & Skarakis-Doyle, 2007) n 40 à 90 % remplissent également les critères de dyspraxie (Hill, 2001)n 20 à 60 % remplissent également les critères d䇻hyperactivité (Oram, Fine, Okamoto, & Tannock, 1999) è Certains auteurs préfèrent utiliser le terme " primary language impairment » (Edwards & Munson, 2009; Kohnert & Windsor, 2004) à " specific language impairment ».
Christelle Maillart - Coridys 2012
Réflexions sur la définition
¨ Spécifique (suite)
entre le QIP et le QIV parfois acceptables (Rice, 2009)n Problème de la définition d䇻un score-seuil n Implication clinique n Évolution du QI à travers le temps
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Réflexions sur la définition
¨ Spécifique (suite)
n Critères arbitraires (Dockrell & Lindsay, 2008) n L䇻erreur standard de mesure :n variation des scores selon la passation ou le test n un enfant qui remplit les critères un jour peut ne pas
les remplir lors d䇻une évaluation ultérieure (Tomblin, Zhang, Buckwalter, & O䇻Brien, 1999) è ni le critère d䇻écart, ni le critère de seuil ne sont de candidats idéaux pour un diagnostic (Lahey, 1990)Christelle Maillart - Coridys 2012
Réflexions sur la définition
¨ Spécifique (suite)
n Ces critères d䇻exclusion ne permettent pas: n de définir un groupe avec des besoins cliniques homogènes (Dockrell & Lindsay, 2008) n de distinguer des groupes d䇻enfants cliniquement et théoriquement distincts (Botting, 2005) sur la base: n De leurs caractéristiques langagières (Tomblin & Zhang, 1999) n De l'efficacité de la prise en charge logopédique (Fey, Long, & Cleave, 1994)Christelle Maillart - Coridys 2012
Réflexions sur la définition
¨ Spécifique (suite)
n Chute moyenne de 8 à 36 points chez certains dysphasiques entre l䇻enfance et l䇻âge adulte (Botting, 2005; Mawhood, Howlin, & Rutter, 2000; Paul & Cohen, 1984; Tomblin, Freese, & Records, 1992) n A 15 ans (Slothard, Snowling, Bishop, Chipcase, & Kaplan, 1998) : n difficultés langagières résolues à scores non verbaux dans la norme n difficultés langagières persistantes à scores non verbaux inférieurs è Enfants dysphasiques plus âgés exclus des critères ?Christelle Maillart - Coridys 2012
Réflexions sur la définition
¨ Spécifique (Suite)
Smith, 2003)
n Processus dynamique, interactif n Ne pas présenter les fonctions cognitives comme indépendantes et autonomes è Attention aux tests utilisés pour évaluer les enfants dysphasiques è Se renseigner sur d䇻éventuelles évaluations intellectuelles antérieuresChristelle Maillart - Coridys 2012
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Réflexions sur la définition
¨ Spécifique (Suite)
¨ Tests linguistiques proposés comme marqueurs potentiels¨ Tests les plus sensibles :
n La répétition de pseudo-mots (Bishop, North, & Donlan, 1996) n La production de la morphologie verbale dans un contexte
obligatoire (Rice & Wexler, 1995) ¨ Mais manque de spécificité (Conti-Ramsden, Botting, & Faragher, 2001)mots (Jarrold, Baddeley, & Hewes, 2000) & Crago, 2000) Christelle Maillart - Coridys 2012
Réflexions sur la définition
¨ Sévère
n Littérature anglophone : < p10 (Leonard, Weismer, Miller, Francis, Tomblin & Kail, 2007 ; Van der Lely & Ullman, 2001) n Critères belges francophones : < p3 è Proposition d䇻une définition plus clinique qui engloberait les répercussions sur la vie de tous les jours (Campbell, &Skarakis-Doyle, 2007)
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Réflexions sur la définition
¨ Persistant
adaptée MAIS cours du tempsChristelle Maillart - Coridys 2012
Plan - les dysphasies
¨ Définitions actuelles & réflexions
¨ Point de vue actuel sur les classifications
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Les classifications
¨ Profils linguistiques très hétérogènes (cfr. Bortolini,Leonard, & Caselli, 1998)
¨ Diverses classifications proposées sur base d'observations cliniques et d'études empiriques (Bishop & Rosenbloom, 1987; Korkman & Hakkinen-Rihu, 1994; Rapin & Allen, 1983). homogènesChristelle Maillart - Coridys 2012
Les classifications
¨ Certains auteurs (Rapin & Allen, 1983 ; Bishop & Rosenbloom, 1987; Gerard, 1991 ; Korkman & Hakkinen-Rihu, 1994) ont tenté de regrouper les enfants dysphasiques en différents sous-groupes, selon leur profil langagier :
syntaxique, lexico-syntaxique, etc.Christelle Maillart - Coridys 2012
Les classifications
¨ Mais, ces profils ne sont pas stables au cours du temps ¨ Ils sont peu utiles pour guider la rééducation ¨ Rôle = au mieux un résumé rapide d'un profil langagier à un
moment donnéChristelle Maillart - Coridys 2012
Les classifications
Suivi longitudinal (Conti-Ramsden et al., 1997)
¨ N= 233 enfants et 6 profils distincts
¨ Entre 7 et 8 ans : 50% des enfants changent de catégories (soit par aggravation = perte phono, perte lexique, soit l䇻inverse). ¨ Prendre en considération cette dynamique !Christelle Maillart - Coridys 2012
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Les classifications
¨ Distinction troubles expressifs / troubles expressifs et réceptifs ? à Même problème sous-estimer difficultés fines en compréhension.¨ Solution :
Christelle Maillart - Coridys 2012
Les classifications
Christelle Maillart - Coridys 2012
Signes de sévérité (Schelstraete, 2011, pp. 16-20) Avant 5-6 ans - Troubles réceptifs - Erreurs phonologiques importantes et variables - Troubles morphologiques en expression - Troubles praxiques + facteurs de risque (otites nombreuses, antécédents familiaux...) Après 5-6 ans - En plus des précédents - Difficulté de répétition de PM et d'apprentissage de mots - Difficultés à raconter une histoire - Morphologie en production - Manque du mot
Les classifications
¨ Bishop, 2004
n Dyspraxie verbale développementale n Dysphasie linguistique n Troubles pragmatiques développementaux n Troubles langagiers réceptifs sévères
n Agnosie verbale auditive : problèmes sévères de compréhension du langage (considérés au départ comme sourds)à Profil langagier très rare
Christelle Maillart - Coridys 2012
Les classifications
¨ Bishop, 2004 (Parisse & Maillart, 2009, JNL)
Christelle Maillart - Coridys 2012
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Les classifications
¨ L'existence des trois profils pathologiques clairement différenciés est liée aux propriétés du système correspondent à ses propriétés internes n L'interface physique - dyspraxie n L'organisation des formes du langage - linguistique n La fonction communicative du langage - pragmatiqueChristelle Maillart - Coridys 2012
Les classifications
¨ Hiskey Nebraska (1969) comme aide au diagnostic différentiel ?Christelle Maillart - Coridys 2012
Les classifications
L.01234567
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Mémoire couleurs
Perles
Age développemental
juil-06Christelle Maillart - Coridys 2012
Retard global de développement
Les classifications
Christelle Maillart - Coridys 2012
Dysphasie - altération séquentielle?
M.I.01234567891011
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Age développemental
mars-06 M.I.01234567891011
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mars-0616/01/12 8
A. L.0123456789101112
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