[PDF] Table des matières 3 Dérivée Optimale





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Equations différentielles non linéaires

1 Equation différentielle non linéaire scalaire Définition 4 On appelle probl`eme de Cauchy une équation différentielle normalisée avec une condition ...



Systèmes déquations différentielles linéaires et non linéaires

4.4 Remarque Un noeud est aussi appelé une source ou un puits dépendant si toutes les trajectoires s'en approchent ou s'éloignent. 4.5 Définitions Un point 



Equations différentielles non linéaires

1 févr. 2013 b) Etudier le comportement d'une solution maximale aux bornes de son intervalle de définition. Exercice 7 Centrale MP [ 02456 ] [correction]. On ...



Méthodes numériques de résolution déquations différentielles

ª équation différentielle d'ordre 2 non linéaire équa diff d'ordre 1 non linéaire mais `a variables séparables ... Définition de la convergence.



Chapitre 22 :Equations et systèmes différentiels non linéaires

Chapitre 22 : Equations et systèmes différentiels non linéaires. Equations différentielles. Page 1 sur 19 (2) Son domaine de définition est 0.



Table des matières

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SYSTEMES NON LINEAIRES

Cette définition explique la complexité et la diversité des systèmes non par une équation différentielle non linéaire libre) est stable en un point.



Les notions qui seront abordées ont fait déjà lobjet de séances de

mathématiques sur l'unité d'enseignement équations différentielles partielles Une EDP semi-linéaire est une EDP non linéaire mais elle est linéaire par ...



Equations Différentielles Ordinaires et Partielles

Définition 4 (EQUATION DIFFERENTIELLE LINEAIRE). Exemple. Dire si les équations différentielles suivantes sont linéaires ou non linéaires



Introduction à la Physique Non Linéaire

30 nov. 2016 Nous allons étudier un oscillateur non linéaire et non conservatif décrit par l'équation différentielle. ¨x ?.



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Chapitre 22 : Equations et systèmes différentiels non linéaires Equations différentielles Page 1 sur 19 On considère un espace de Banach E I Généralités



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A la différence des équations linéaires il n'existe pas de méthodes analytiques systématiques pour résoudre les équations différentielles non linéaires La 



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Exemple 2 Dire si les équations différentielles suivantes sont linéaires ou non linéaires et donner leur ordre (on justifiera les réponses)



[PDF] ´EQUATIONS DIFF´ERENTIELLES NON LIN´EAIRES MAT 6115

La solution est unique au sens suivant : si on a deux solutions de de l'équation différentielle ordinaire ?X = v(X) sous la même condition initiale alors elles 



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22 jui 2016 · Définition 1 1 3 [1] : On dit qu'une solution ? de (E) vérifie la condition de Cauchy (ou la condition initiale) (t0x0) ? I × E si on a : ?(t0) 



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Ecrire les équations différentielles régissant l'état de la bille à partir du premier principe de la dynamique (ma= ?F a est l'accélération F les forces 

1 fév. 2013 · b) Etudier le comportement d'une solution maximale aux bornes de son intervalle de définition. Exercice 7 Centrale MP [ 02456 ] [correction]. On 
  • Qu'est-ce qu'une équation différentielle non linéaire ?

    Définition. Une équation différentielle à variables séparables d'ordre est une équation de la forme : où et sont des fonctions continues. Méthode : On intègre séparément chaque terme. On obtient une équation cartésienne des courbes intégrales.
  • C'est quoi une équation non linéaire ?

    Ce terme décrit une fonction qui ne peut être représentée par une ligne droite sur un graphique, mais qui a plutôt une forme courbe ou angulaire. L'expression implique généralement que la relation donnera des résultats surprenants.
  • Comment savoir si un système est non linéaire ?

    Par définition, un système non linéaire est un système qui n'est pas linéaire, c'est-à-dire (au sens physique) qui ne peut pas être décrit par des équations différentielles linéaires à coefficients constants.
  • Plus formellement, on peut dire qu'une équation différentielle est linéaire si elle peut être exprimée sous la forme montrée sur l'écran. Chaque dérivée d'ordre �� de �� et la fonction �� elle-même est multipliée par un polynôme dans �� uniquement.

Table des matières

Introduction Générale 5

0.1 Note Historique................................ 5

0.2 Intérêtdutravaildelathèse-Problématique ............... 7

1 Rappels - Généralisation de la Méthode de L.O. 11

1.1 Introduction.................................. 11

1.2 Rappels .................................... 12

1.2.1 Modélisation .............................. 12

1.2.2 Systèmenonlinéaire ......................... 12

1.2.3 Régimecontinuetrégimetransitoire ................ 15

1.2.4 Solutionderégime .......................... 16

1.2.5 Comportementasymptotiquedescircuitslinéaires......... 17

1.2.6 Comportement asymptotique des circuits non linéaires . . . . . . 17

1.2.7 Minimisation d'une fonctionnelle - Calcul variationnel[10] . . . . . 18

1.2.8 Linéarisation optimale d'une équation diérentielle ordinaire non

linéaire................................. 19

1.3 Méthodedegénéralisationdelalinéarisationoptimale........... 21

1.3.1 Approche ............................... 21

1.3.2 Problème ............................... 22

1.3.3 Résolutionduproblème ....................... 23

1.3.4 Procéduredecalcul.......................... 24

1

1.4 Conclusion................................... 26

2 Synthèse des Systèmes Non Linéaires 28

2.1 Introduction.................................. 28

2.2 Rappels .................................... 29

2.2.1 Dérivéeoptimale[36] ......................... 29

2.3 Variationdelacaractéristiquedynamique ................. 31

2.3.1 Variationdutempsdurégimetransitoire.............. 31

2.3.2 Variationdurégimedefonctionnement............... 31

2.4 Formalismethéoriquedelasynthèse..................... 31

2.4.1 Idéeduproblème........................... 31

2.4.2 Formalisme .............................. 32

2.4.3 Algorithmedelasynthèse ...................... 34

3 Dérivée Optimale d'une Equation Diérentielle Ordinaire Non Linéaire

avec Excitation 37

3.1 Introduction.................................. 37

3.2 Problématique................................. 38

3.3 Formalisme .................................. 39

3.4 Procédure de calcul.............................. 43

3.4.1 Schémadelaprocéduredeladérivéeoptimale........... 43

3.4.2 Procéduredecalcul.......................... 44

3.5 Propriétésdelaprocédure.......................... 46

3.5.1 Cas ou l'applicationFestlinéaire.................. 46

3.5.2 Cas général, où le système est la somme d'un terme linéaire et d'un

termenonlinéaire........................... 47

3.6 Ordredel'approximation........................... 49

4 MiseenOeuvreNumérique 54

4.1 Introduction.................................. 54

2

4.2 Synthèsedessystèmesnonlinéaires..................... 55

4.2.1 Schémagénéral............................ 55

4.2.2 Organigramme ............................ 56

4.2.3 Application .............................. 57

4.2.4 Conclusion............................... 70

4.3 Dérivée optimale d'une équation diérentielle ordinaire non linéaire avec

excitation ................................... 70

4.3.1 Schémagénéral............................ 70

4.3.2 Organigramme ............................ 72

4.3.3 Application .............................. 73

4.3.4 Commentairegénéral......................... 93

Conclusion Générale 95

Bibliographie 97

3

INTRODUCTION GENERALE

4

Introduction Générale

0.1 Note Historique

Les équations diérentielles sont apparues historiquement tout au début du développe-

ment de l'analyse, en général à l'occasion de problèmes de mécanique ou de géométrie.

Si, dans les premières investigations, l'on s'attachait surtout à en calculer les solutions au

moyen de fonctions déjà connues, très vite ce point de vue s'arma trop étroit; c'est qu'en

eet le problème fondamental de la théorie des équations diérentielles est de déduire les

propriétés des solutions d'une équation ou d'un système donné de la forme analytique

de ceux-ci; or, en général, les équations quirésultent d'une investigation théorique en

mathématiques ou en physique ne sont pas explicitement intégrables et constituent, bien souvent, la principale source pour la définition de nouvelles fonctions dont les propriétés peuvent être prévues par une analyse systématique de grandes classes d'équations ou de systèmes. Il faut savoir que la plupart de ces équations sont globalement de nature non linéaire. La dénominationnon linéairerassemble des systèmes extrêmement divers ayant peu de points communs dans leur comportement. Il en résulte qu'il n'existe jusqu'à présent pas

de théorie d'ensemble d'équations non linéaires. Parmi ces problèmes non linéaires, une

classe importante est modélisée par les équations diérentiellesordinairesnonlinéaires de la forme dx dt=F(x,u) x(0) =x 0 .(0.1) 5

De nombreux travaux furent consacrés à ce sujet, diérant généralement par la motivation

de l'auteur (Mécanique, Géométrie, Physique,···). Par exemple, pour la mécanique non

linéaire, on considère qu'elle fut fondée à lafin du dix-neuvième siècle par le mathéma-

ticien français Henri Poincaré (Sur les courbes définies par des équations diérentielles,

1881-1886;Les méthodes nouvelles de la mécanique céleste, 1892-1899). Il y a lieu de

citer aussi le mathématicien russe Lyapunov, fondateur de la théorie de la stabilité (Le problème général de la stabilité du mouvement, 1892). Dans les travaux techniques du vingtième siècle, nous allons distinguer schématiquement trois courants:

1. Entre les deux guerres mondiales, les ingénieurs se sont intéressés, dans plusieurs

pays, au problème des oscillations. Ainsi, le chercheur russe Andronov trouva en

1929 dans les travaux de Poincaré le fondement de saThéorie des oscillations

(1938).

2. Après la seconde guerre, plusieurs chercheurs soviétiques précisèrent et appliquèrent

les travaux de Lyapunov sur la stabilité, notamment Lur'e, Malkin, Ajzerman; puis Wegrzyn en Pologne, reformula le problème de la stabilité à la lumière de l'analyse fonctionnelle.

3. Vers 1950, des chercheurs de tous les pays s'inspirèrent des méthodes d'étude et

de synthèse des systèmes linéaires continus(fonction de transfert, techniques gra- phiques utilisant la réponse unitaire ou la réponse en fréquences) et échantillonnés (transformée en z), méthodes devenues classiques, pour élaborer des techniques ap- plicables aux systèmes non linéaires. On a notamment étendu à ces systèmes la méthode des réponses en fréquences (Gol'dfarb, Dutilh, Kochenburger). On peut encore citer les travaux de: Coddington-Levinson (1955), Hale (1965, 1971), Rouche-Mawhin (1973), Pontriaguine (1975), Reinhart (1975), Siboney-Mardon (1988),

Demailly (1991).

Donc, on peut dire qu'une liste exhaustive des travaux portant sur cette classe d'équations 6 comprend des centaines d'articles et livres qui débordent largement sur ceux du dix- neuvième siècle.

0.2 Intérêt du travail de la thèse - Problématique

L'étude des systèmes non linéaires a donné naissance à une littérature abondante dans

laquelle sont exposées les diérentes classes des systèmes non linéaires, les dicultés d'ex-

tension du linéaire au non linéaire, les méthodologies et l'étude de la stabilité···.

Les méthodes de linéarisation jouent donc un rôle très important dans l'étude de ces

systèmes non linéaires qui sont en général, modélisés par des équations diérentielles

ordinaires non linéaires. Si beaucoup de systèmes peuvent admettre un domaine de com-

portement linéaire, la linéarité est toujours une approximation de la réalité. L'approxima-

tion la plus classique est celle déterminée par la dérivée au sens de Fréchet de l'équation

non linéaire. S'agissant de l'étude du comportement des solutions d'une équation non linéaire autour d'un point singulier, la linéarisation classique ne permet pas de répondre

par exemple, dans le cas où la fonction n'est pas assez régulière et celui où elle est nulle.

Ce qui justifie la recherche d'autres techniques de linéarisation pouvant donner des résul- tats satisfaisants concernant l'étude de ces problèmes non linéaires. Parmi ces techniques

on peut citer la méthode de linéarisation optimale. Celle ci a été introduite par Vujanovic

[7], et est basée sur le principe des moindres contraintes de Gauss c'est à dire minimiser

l'écart au sens des moindres carrés entre l'équation non linéaire et l'équation linéaire. En

s'inspirant du même principe de base (Arino - Benouaz) [31],[37],[39],[36] ont pu associer une matrice optimale ˜Adéfinissant une application linéaire (Dérivée optimale) à une

équation diérentielle ordinaire non linéaire. Le système linéaire obtenu est une sorte de

valeur moyenne des dérivées de la fonction non linéaire le long des trajectoires partant dex 0 et allant à l'origine. Celle-ci sera vue comme une alternative à la dérivée au sens de Fréchet, indispensable dans le cas d'équations comportant des fonctions non régulières et en général non dérivables. 7 La contribution dans cette thèse est le prolongement des travaux entrepris par (Arino -

Benouaz) [31],[37],[39],[36] à partir de 1994.

Nous allons dans un premier temps généraliser la méthode de linéarisation optimale à partir des résultats acquis lors de l'introduction de la dérivation optimale. Ensuite, on

va faire l'étude de la synthèse des systèmes non linéaires en utilisant la méthode de la

dérivée optimale. Enfin, et en s'inspirant des perspectives données par Benouaz dans sa thèse de Doctorat

[36], nous allons chercher à appliquer la dérivation optimale à des systèmes non linéaires

avec excitation, c'est à dire des systèmes de la forme dx dt=F(x,u) x(0) =x 0 ,(0.2) avec x=(x 1 ,···,x n ): Variables d'état. u=(u 1 ,···,u n ): Excitation.

Jusqu'à présent, cette méthode de linéarisation a été toujours appliquée dans le cas de

systèmes en régime libre, c'est à dire des systèmes non linéaires de la formeF(x). Notre étude est subdivisée en deux grandes parties. La première concerne l'aspect théo-

rique, et la deuxième partie est consacrée à l'aspect numérique, c'est à dire l'application

et la mise en oeuvre numérique de l'étude théorique.

1. La première partie, comprend trois chapitres (chapitre 1, chapitre 2 et chapitre 3):

- Dans le premier chapitre nous allons introduire des rappels sur quelques notions fondamentales qui vont nous servir dans l'élaboration de cette thèse, ainsi que la technique de généralisation de la méthode de linéarisation optimale. - Le deuxième chapitre est consacrée à l'étude de la synthèse des systèmes non

linéaires, c'est à dire à l'étude des variations des propriétés dynamiques des systèmes

physiques non linéaires en utilisant la méthode de la dérivée optimale. 8 - Dans le troisième chapitre, nous introduirons une étude sur la dérivée optimale d'une équation diérentielle ordinaire non linéaire avec excitation. Notre but dans cette étude est d'associer un système optimal définissant une application linéaire à un système d'équations diérentielles ordinaires non linéaires avec excitation.

2. La deuxième partie concerne l'aspect numérique. Cette partie comprend le chapitre

4 dont l'objet est essentiellement la mise en oeuvre numérique de la synthèse des

systèmes non linéaires en utilisant la dérivée optimale et la dérivée optimale d'une

équation diérentielle ordinaire non linéaire avec excitation. 9

PREMIER CHAPITRE

RAPPELS,

GENERALISATION DE

LA METHODE DE L.O.

10

Chapitre 1

Rappels - Généralisation de la

MéthodedeL.O.

1.1 Introduction

Ce premier chapitre comporte deux parties. Nous allons consacrer la première partie à rappeler quelques notions fondamentales, qui seront le plus souvent citées dans les dié- rentes études de cette thèse. On introduira dans ces rappels des définitions concernant: - Les systèmes non linéaires et en particulier les circuits électroniques non linéaires, sachant que les diérents systèmes non linéaires qu'on va utiliser modélisent des circuits électroniques. - Les régimes de fonctionnements des circuits électroniques: régime continu et régime transitoire. - La solution de régime. - Le comportement asymptotique des circuits linéaires et des circuits non linéaires. Nous introduirons aussi, un rappel sur le calcul variationnel concernant la minimisation des fonctionnelles et sur la méthode de linéarisation optimale. 11

Dans la deuxième partie, on va présenter la généralisation de la méthode de linéarisation

optimale.

1.2 Rappels

1.2.1 Modélisation

Quelque soit le but recherché (compréhension d'un phénomène, simulation, prédiction,

synthèse d'une loi de commande,···etc), la connaissance d'un système dynamique requiert

une modélisation mathématique de plus en plus précise. La recherche de cette précision

conduit souvent à une modélisation sous forme d'équations diérentielles à structure non

linéaire, soit parce que des phénomènes non linéaires jouent un rôle prépondérant, soit

parce que dans certaines conditions de fonctionnement, le système voit ses caractéristiques dynamiques varier et qu'il est nécessaire d'en tenir compte pour l'analyse de la stabilité ou pour la conception d'une loi de commande qui présente certaines propriétés de robustesse.

La modélisation peut être menée par le biais d'une analyse phénoménologique détaillée

et de l'application de certaines lois fondamentales des disciplines scientifiques concernées décrivant ces phénomènes. On obtient alors un modèle mathématique de connaissance.

1.2.2 Système non linéaire

Espace d'état

En général l'état d'un système peut être décrit de plusieurs façons selon le jeu des variables

physiques que l'on utilise. Lorsque l'on change de représentation physique, les paramètres

sont modifiés mais l'état reste le même. L'espace d'étatMd'un système non linéaire doit

être considéré comme une surface. L'étatxdu système a une réalité intrinsèque: c'est un

point sur cette surface. Les variables d'état sont les coordonnées de ce point relativement à un paramétrage de la surface. Les changements de représentation physique sont souvent non linéaires et les coordonnées sont donc des coordonnées curvilignes. 12

Il n'existe en règle générale pas de paramétrisation globale de l'espace d'état d'un système

non linéaire. C'est à dire que tout système de coordonnées présentera des singularités.

L'espace d'état est donc en réalité ce que les mathématiciens appellent une variété, notion

qui généralise l'idée de surface et non pas un espace ane.

Représentation d'état

Si l'on change de repère, les équations sont diérentes mais le système est le même. Une

représentation d'état intrinsèque ne doit pas être liée au repère. Quand on écrit

dx dt=F(x,u)(1.1) il faut pour être rigoureux, considérerFcomme un champ de vecteurs paramètré paru sur la variété d'étatM.Achaquecouple(x,u)ce champ associe une directionF(x,u) tangente à la variété d'état au pointPde coordonnéesxsurM. C'est la direction dans laquelle le système peut se déplacer.

Figure (1.1)

Pour un système mécanique ou électriqueFest le champ de forces. La commandeu permet de modifier ce champ afin d'obtenir le comportement désiré. On écrira encore sous la forme(1.1)la représentation d'état du système projetée dans un repère.Fdésigne alors la représentation du champ de vecteur dans la base choisie 13 etxles coordonnées de l'état dans cette base. L'équation d'état est un ensemble den

équations non linéaires ordinaires.

Définition des systèmes non linéaires

Rappelons qu'on appelle systèmes linéaires, les systèmes physiques représentés par des

équations diérentielles linéaires à coecient constants. L'hypothèse de linéarité équiva-

-sis 1 (t)ets 2 (t)sont les réponses respectives à deux entrées (qui ne sont pas né- cessairement appliquées au même endroit au système)e 1 (t)ete 2 (t), la réponse à l'entréee 1 (t)+e 2 (t)seras 1 (t)+s 2 (t): propriété d'addivité, - dans le cas d'un système linéaire à une entréee(t)et une sorties(t):si la réponse du système àe(t)ests(t),saréponseàl'entréee(t)seras(t),étant une constante: proportionnalité des eets aux causes ou homogénéralité, doit être vérifié.

Les systèmes non linéaires par opposition aux systèmes linéaires, sont des systèmes phy-

siques qui ne sont pas régis par des équations linéaires. Autrement dit, le principe de superposition ne s'y applique pas. Nous allons utiliser dans notre travail des systèmes physiques non linéaires modélisant

des circuits électroniques. Donc, on peut dire que la non linéarité d'un montage en élect-

ronique (circuit) peut surgir de deux façons:

1. Soit parce que l'on sort du domaine où la représentation linéaire des éléments du

montage est valide,

2. Soit parce que l'on utilise à dessein des éléments essentiellement non linéaires (par

exemple des diodes ou un amplificateur opérationnel en régime saturé). 14

1.2.3 Régime continu et régime transitoire

Par définition, le régime continu est celui où toutes les tensions dans un circuit et toutes

les intensités qui le parcourent sont indépendantes du temps. En pratique, un tel régime ne dure pas longtemps. Entre l'instant où aucun courant ne circule et celui où expérimentalement, on constate que le régime est continu, il existe

une période où les courants et tensions évoluent pour atteindre leur valeur définitive; ce

régime temporaire est appelé: régime transitoire. La connaissance des courants et tensions transitoires est souvent de très grande impor-

tance, mais leur étude est dans le cas général très complexe. Cependant pour les circuits

linéaires, on montre que l'allure des phénomènes transitoires est en fait déconnectée du

régime continufinal; mathématiquement l'évolution des courants ou des tensions dans

un circuit linéaire est régie par une équation diérentielle linéaire (où plusieurs) avec

second membre, le second membre étant lié à l'existence de sources (de tension ou de courant) dans le circuit.

La théorie de ces équations nous indique que la solution générale est la somme d'une solu-

tion particulière de l'équation avec second membre et de la solution générale de l'équation

sans second membre. C'est la solution générale de l'équation sans second membre qui, compte tenu des conditions initiales, décrit lerégimetransitoire,solutionquis'amortit au cours du temps à cause des phénomènes dissipatifs, comme l'eet Joule; il ne reste

que la solution particulière qui décrit le régime continu ou le régime permanent. Donc on

peut définir la solution générale de la façon suivante x(t)=x T (t)+x P (t), avec x T (t): solution associée au régime transitoire, x P (t): solution associée au régime permanent. 15

1.2.4 Solution de régime

C'est la solution qui s'établit après qu'un certain laps de temps soit écoulé pendant lequel

les phénomènes transitoires ont lieu. Mais, cette formulation laisse la notion de solution de régime trop vague. En eet, il faudrait au moins donnerl'ordre de grandeur du temps

transitoire si l'on veut caractériser la solution de régime de cette manière. D'autre part, le

temps transitoire n'est connu qu'après l'étude des phénomènes transitoires, ce qui repré-

sente une étude plus détaillée que celle du régime. On parvient à séparer les phénomènes

transitoires des phénomènes de régime en définissant la solution de régime comme étant

la solution asymptotique quandt. En adoptant ce point de vue, il n'est nullement sous-entendu qu'il faille attendre un temps infiniment long jusqu'à ce qu'un régime s'é- tablisse. Au contraire, une solution ne peut plus être distinguée de la solution de régime

après un tempstqui, suivant le cas, peut paraître très court à l'observateur. Néanmoins,

on posetparce que ce temps n'est pas connu à cette étape de l'étude du circuit. Dans le cadre des circuits linéaires, si les fréquences propres du circuit se situent dans le demi-plan de gauche et si le circuit possède une seule source d'excitation (sinusoïdale), la solution de régime est la solution sinusoïdale unique du circuit. A partir de celle-ci, onquotesdbs_dbs44.pdfusesText_44
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