HEPATITE C Diagnostic et suivi virologique des patients
18 oct. 2017 recherche de l'ARN du VHC par PCR sur le premier prélèvement. ... Faux positifs rares dans population avec séroprévalence faible.
Virus de lhépatite C (VHC)
Enfin lorsque seuls les anticorps anti-VHC sont présents
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17 déc. 2015 trousses sont considérés «< positifs » pour la présence d'anticorps dirigés contre le virus de l'hépatite C. (VHC).
Diagnostic et évaluation de lhépatite virale C chez lhémodialysé
Comme dans la population générale le diagnostic de l'hépatite virale C par les anticorps anti-VHC est confronté à de faux positifs et de faux négatifs
Diagnostic et évaluation de lhépatite virale C chez l
Cependant un anti-VHC positif ne renseigne pas sur le caractère aigu ou chronique de l'infection et encore peut être faussement positif. Pour cela
Stratégies de dépistage biologique des hépatites virales B et C
était détecté chez 65 % des sujets anti-VHC positifs (IC 95 % [50 ; 78]) correspondant à 232 196 Rares cas de faux négatifs Ac anti-HBc et les sujets.
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12 juin 2018 de Montréal pour le projet ECHO - CHUM Hépatite C ... Hépatite C diagnostiquée en 2012 ... Une autre cause de faux positif de Fibroscan:.
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C. Stéphane Chevaliez. CNR des Hépatites B C et delta. Département de Virologie auprès de 500 individus VHC positifs (+ARN). • Facteurs impliqués.
Je surveille mon hépatite C ?
Co-infeCtion hépatite C et virus du sida. Chez une personne immunodéprimée le résultat du test de dépistage peut être négatif alors que le VHC est présent.
Diagnostic virologiques des hépatites virales B et C
Cinétique d'évolution des marqueurs virologiques au cours de l'hépatite C chronique Résultat: anticorps anti-VHC positifs ... Risque de faux-négatifs.
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Enfin lorsque seuls les anticorps anti-VHC sont présents il n'est habituellement pas possible de différencier une hépatite C ancienne guérie d'un faux positif
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Quel est le taux normal de l'hépatite C ?
Environ 30 % (15 % à 45 %) des personnes infectées éliminent spontanément le virus dans les six mois qui suivent l'infection sans aucun traitement. Pour les 70 % restants (55 % à 85 %) des personnes infectées, l'infection évoluera vers la forme chronique de la maladie.Quels sont les marqueurs de l'hépatite C ?
Les tests de diagnostic de l'hépatite C
Lorsqu'un médecin suspecte une hépatite C, il demande une recherche d'anticorps anti-VHC (sérologie) à l'aide d'une simple prise de sang : si ce test est positif, cela signifie que la personne a été en contact avec le VHC, mais elle a pu toutefois éliminer le virus spontanément.Comment interpréter sérologie hépatite C ?
Si l'ARN du VHC est indétectable, le patient est considéré en réponse virologique soutenue, c'est-à-dire guéri. Si l'ARN du VHC est détectable, le patient doit être orienté vers une prise en charge spécialisée. Les patients doivent être informés de la persistance des anticorps anti-VHC après guérison virologique.- Un test de sang sera effectué 12 semaines après la fin du traitement pour déterminer si vous êtes guéri? de l'hépatite C. Si vous n'êtes pas guéri?, il faudra que vous soyez traité? à nouveau (retraitement). Parlez à votre infirmier·ère ou médecin de vos options.
Virus de lhépatite C (VHC)
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1. Classification
Le virus de lhépatite C (VHC) est un virus hépatotrope, capable détablir des infections
chroniques chez lhomme. Il appartient à la famille des Flavivirdae et au genre desHepacivirus.
Il sagit dun virus enveloppé. Les particules infectieuses sphériques sont dune taille
comprise entre 40 et 100 nanomètres de diamètre. Elles sont associées à des apolipoprotéines, telles que lapoA-1, lapoB-48, lapoB-100, lapoC-1 et lapoE et à ducholestérol (Catanèse et al., 2013). Le VHC circule donc dans le sang sous la forme de
lipoviroparticules (LVP). Lenveloppe est le lieu dancrage des glycoprotéines E1 et E2. La capside virale icosaédrique est formée de lassemblage de nombreuses copies de la protéine de capside. Le génome du VHC est formé dune molécule dARN de polarité positive denviron 9 600nucléotides. LARN génomique sert dARN messager et possède donc la capacité dêtre
directement traduit dans le cytoplasme des hépatocytes infectés. Il sert également de
matrice pour la formation du brin complémentaire de polarité négative lors de la réplication
du génome viral. LARN comporte une unique phase de lecture ouverte, flanquée à ses 2extrémités par des séquences non codantes (NC) de longueurs variables (Figure 1). Les
régions 5NC et 3NC jouent un rôle majeur dans la réplication du génome viral et dans linitiation de la traduction pour la région 5NC selon un mécanisme indépendant de la coiffe grâce à lIRES (site dentrée interne du ribosome). La phase ouverte de lecture code une polyprotéine précurseur qui donnera naissance aux protéines virales structurales (C, E1 et E2) et non structurales (p7, NS2, NS3-4A, NS4B, NS5A et NS5B). Ces dernières sont dotées de multiples fonctions importantes pour la biologie du virus (Tableau 1). Figure 1 : Organisation génomique du VHC. La phase ouverture de lecture dune longueur de9,6 kb ainsi que les régions richement structurées 5 avec lIRES (domaines II, III et IV) et 3
non codantes, la polyprotéine et les différentes protéines structurales (C, E1, E2) et nonstructurales (p7, NS2, NS3, NS4) représentées par différentes couleurs sont indiquées. Les
losanges indiquent les clivages réalisés par les protéases cellulaires (signalase et peptide
peptidase), tandis que les flèches indiquent les clivages réalisés par les protéases virales
(NS2/NS3 et NS3/4A). Les points verts indiquent les sites de glycosylation des 2 glycoprotéines E1 et E2 (Daprès Moradpour et al., 2007). Tableau 1 : Fonction des différentes protéines structurales (C, E1, E2) et non structurales (p7, NS2, NS3-4A, NS4B, NS5A, NS5B).Protéines Fonction(s)
C (protéine de capside) Interaction avec lARN viral E1 (glycoprotéine denveloppe) Rôle majeur dans le processus dentrée du VHCE2 (glycoprotéine denveloppe)
p7 (viroporine) Rôle dans lentrée et lassemblage des nouvelles particules viralesNS2 autoprotéase
NS3 Protéase et hélicase
NS4A (cofacteur de NS3) Nécessaire à lactivité protéasique de NS3 NS4B Rôle dans la réplication du génome viral NS5A (phosphoprotéine) Rôle dans la réplication du génome viral NS5B (ARN polymérase ARN-dépendante) Elongation des ARN viraux Le cycle de multiplication du VHC se déroule exclusivement dans le cytoplasme des hépatocytes (Figure 2). Le cycle du VHC est intimement associé au métabolisme des lipides, en particulier avec les lipoprotéines de type VLDL (very low density lipoprotein). Linfectionvirale débute par lattachement de la particule à la surface des hépatocytes, et ce, grâce à
linteraction avec de nombreuses molécules exprimées à leur surface [glycosylaminoglycanes, récepteur aux LDL (low density lipoprotein), CD81, SR-B1 (scavenger receptor B1), claudin-1, occludine, le récepteur au facteur de croissance épidermique (EGFR)et le récepteur à léphrine A2 EphA2)] (Lupberger et al., 2011). Lentrée du VHC est
dépendante du pH, ce qui suggère quelle a lieu par endocytose à partir dendosomes. Aucours de ce processus, la nucléocapside est libérée dans le cytoplasme, ce qui permet
secondairement la libération de lARN viral. LARN viral est ensuite reconnu par les ribosomes cellulaires. Sa traduction permettra la formation dune polyprotéine précurseurdenviron 3 000 amino acides. Cette polyprotéine est clivée de manière co- et post-
traductionnelle par laction de protéases cellulaires (signalase et signal peptide peptidase) etvirales (NS2/NS3 et NS3/4A), afin de générer les différentes protéines. La réplication du
génome viral seffectue au sein dun complexe de réplication (aussi appelé membranous web) formé par les membranes du réticulum endoplasmique (RE), les protéines virales non structurales (NS3/4A, NS4B, NS5A), lARN polymérase (RdRp, NS5B) ainsi que des protéinescellulaires. La réplication virale implique une première étape de synthèse dARN simple brin
de polarité négative, de séquence complémentaire à lARN génomique. Au cours dune
deuxième étape, ce brin de polarité négative sert de matrice pour la synthèse de
nombreuses molécules dARN viral génomique de polarité positive (rapport 10:1). Les brinsdARN de polarité positive nouvellement synthétisés vont servir de matrices pour la
traduction et la réplication du génome ou seront encapsidés pour former de nouvelles
particules virales. Lencapsidation du génome viral pourrait être facilitée par la protéine
NS5A, dont le niveau de phosphorylation régule léquilibre entre la réplication de lARN et lencapsidation, ainsi que la protéine de capside qui est capable dinteragir avec les gouttelettes lipidiques. En effet, lassemblage et la libération de nouvelles particules virales sont des processus finement régulés, qui sont couplés avec le métabolisme des VLDL. Les nucléocapsides acquièrent lenveloppe par bourgeonnement à travers la lumière du RE etsont sécrétées à lextérieur de la cellule par lappareil de Golgi (Scheel et al., 2013).
Figure 2 : Cycle de multiplication du VHC (Daprès Lindenbach & Rice., 2005).2. Modes de transmission et Epidémiologie
Le virus de lhépatite C est transmis par le sang et les modes dinfection les plus fréquentsrésultent de lexposition à de petites quantités de sang, se produisant lors de la
consommation de drogues injectables, des injections à risque, de soins à risque, de la
transfusion de sang ou de produits dérivés pour lesquels il ny a pas eu de dépistage
(anticorps anti-VHC et détection du génome viral), de rapports sexuels traumatiques ou
encore de la mère à lenfant. Lutilisation de drogues par voie veineuse reste le mode majeur de transmission du VHC. La prévalence du VHC dans cette population est en moyenne de 70% (Nelson et al., Lancet 2011). En France, la prévalence chez les usagers de drogues
injectables (UDI) était de 58% en 2004 et de 43% en 2011 (Léon et al., 2017). La transmission lors de gestes médicaux invasifs est en nette diminution du fait dun renforcement des précautions universelles dasepsie. Le risque de transmission sexuelle du VHC est extrêmement faible chez les couples hétérosexuels stables, mais élevé chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), et ce dautant que des substances psychoactives sont utilisées pendant et pour les relations sexuelles (chemsex). Le risque de transmission de la mère à lenfant est rare (<5%). Il dépend essentiellement du niveau decharge virale chez la mère. Les populations à risque sont donc les usagers de drogues
injectables, les individus incarcérés, les migrants, les sujets séropositifs pour le VIH, les
enfants nés de mères séropositives pour le VHC, les HSH, les hémodialysés, les sujets
transfusés ou greffés de tissu, de cellules ou dorganes avant 1992, les personnes ayant eudes tatouages, piercing, mésothérapie ou acupuncture sans utilisation de matériel à usage
unique. A léchelle mondiale, environ 71 millions dindividus sont porteurs chroniques de lhépatite C. La prévalence de linfection virale C varie de 0,4%-0,8% en Europe de lOuest à 1,6% auxEtats-Unis, jusquà 5% dans certaines régions dItalie. Une forte prévalence est observée en
Afrique sub-Saharienne, en Asie, en Amérique du Sud et au Moyen-Orient avec la plus forte prévalence enregistrée en Egypte (9%). En France, la prévalence des anticorps anti-VHC,estimée par lenquête nationale de Santé publique France (SPF) en 2004, était de 0,84%, soit
plus de 350 000 personnes ayant été infectés au cours de leur vie (Meffre et al., 2010). Plus
de deux-tiers des sujets séropositifs pour le VHC avaient de lARN, soit une prévalence de linfection chronique de 0,53%. La séroprévalence du VHC était plus importante chez lespopulations exposées. En effet, elle variait de 1,69% à plus de 10% chez les sujets
respectivement nés en zone de moyenne et forte endémicité. Chez les usagers de drogues,la prévalence des anticorps anti-VHC était généralement supérieure à 50% avec de fortes
variations suivant les agglomérations. En 2011, la prévalence des anticorps anti-VHC était estimée à 0,75%, et celle de lARN du VHC à 0,42% (soit environ 193 000 dindividus ayant une infection chronique), chiffres en diminution par rapport à ceux de 2004 (Pioche et al.,2016). Chez les individus incarcérés, lenquête Prévacar montrait une séroprévalence de près
de 5% en 2010 (Chiron et al., BEH 2013), atteignant en moyenne 15% dans le monde (Dolan et al., 2016).3. Variabilité génétique du VHC
Linfection par le VHC est caractérisée par des niveaux élevés de production et de clairance
virales quotidiennes, de lordre de 1012 virions en moyenne, et par des populations virales detaille considérable. Ces 2 caractéristiques favorisent la variabilité dun virus lorsque sa
polymérase est susceptible de générer des erreurs au cours de la réplication. Cest le cas de
lARN polymérase du VHC, qui commet de nombreuses erreurs quelle ne peut pas corrigercar elle est dépourvue dactivité 3-5 exonucléase correctrice (activité de proofreading). Les
substitutions nucléotidiques saccumulent donc sur le génome au cours des cycles deréplication successifs. La majorité des séquences virales synthétisées au cours de la
réplication sont défectives (cest-à-dire quelles ne conduisent pas à la production de virions
infectieux), car la plupart des mutations survenant au hasard sont létales. Les mutations nonlétales quant à elles sont transmises à la descendance et saccumulent au fil du temps. Elles
peuvent conférer aux variants correspondants des avantages ou des désavantages sélectifs selon lenvironnement au sein duquel le virus se réplique. La sélection de populations virales variantes au sein de groupes (géographiques,épidémiologiques) dindividus sinfectant entre eux conduit à lémergence des génotypes et
sous-types du VHC. La variabilité génétique virale est également responsable, à léchelon
dun individu infecté, de la distribution en quasi-espèces.5.1. Génotypes et sous-types
Les souches de VHC se répartissent en 7 génotypes (1 à 7). Au sein de chaque génotype, il
existe un nombre varié de sous-types (Simmonds et al., 2004; Smith et al., 2014}. Une
cartographie de la distribution mondiale des génotypes montre que les génotypes 1, 2 et 3sont largement distribués, tandis que les génotypes 4, 5 et 6 sont généralement confinés à
certaines régions (Figure 3) (Hajarizadeh et al., 2013). Le génotype 1 est le plus largementdistribué et représente le génotype le plus fréquemment isolé en Amérique du Nord, en
Europe, en Amérique du Sud, en Asie et en Australie. Le génotype 4 circule majoritairementen Egypte, tandis que le génotype 3 représente près de la moitié des souches isolées au
Royaume-Uni et au Danemark et est le génotype majoritaire en Inde, au Pakistan et enThaïlande. Le génotype 5 est quasi exclusivement retrouvé en Afrique du Sud. Le génotype 6
est endémique en Asie du Sud-Est et est fréquemment isolé à Hong Kong et en Chine. Unecartographie de la distribution des génotypes du VHC en France réalisée en 2001 auprès des
centres experts en hépatologie montrait que le génotype 1 [57,7% avec 1b (27,7%) et 1a (18,5%)] était majoritaire, suivi respectivement des génotypes 3 (21,0%), 2 (9,4%), 4 (9,0%),5 (2,7%) et 6 (0,2%) (Payan et al., 2005). En 2007, la surveillance nationale de lhépatite C au
niveau des centres experts montrait une répartition des génotypes comparable à celle de2001. On notait néanmoins une légère augmentation du nombre dindividus infectés par des
souches de génotype 4.Le génotype viral pourrait influencer le taux de passage à la chronicité de linfection aiguë.
En effet, une étude réalisée auprès de plus de 600 individus ayant une hépatite aiguë C
montrait que le génotype 1 était indépendamment associé à une clairance spontanée de
linfection, en particulier chez les femmes (Grebely et al., 2014). Par opposition, le génotypene semble pas influencer la présentation clinique et la sévérité des lésions hépatiques ou le
développement de manifestations extra-hépatiques. La détermination du génotype voire du sous-type (1a versus 1b) pour les patients infectés par un génotype 1 est essentielle pour la prise en charge du malade car elle conditionne jusquà présent le traitement antiviral et sa durée pour certaines combinaisons thérapeutiques.Figure 3 : Répartition du VHC et prévalence de linfection (Daprès Hajarizadeh et al., 2013).
5.2. Distribution en quasi-espèces
Le VHC a une distribution en quasi-espèces. Le VHC circule donc chez tout malade infecté sous la forme dun mélange complexe en équilibre instable de variants virauxgénétiquement distincts bien quapparentés et soumis à linfluence des pressions de
sélection exercées par lenvironnement réplicatif. Seuls les variants viraux les mieux adaptés
à lenvironnement réplicatif persistent, selon un modèle de sélection darwinienne classique.
Les modifications de lenvironnement dans lequel le VHC se réplique sont fréquentes aucours de linfection. Elles peuvent être spontanées ou déclenchées par des facteurs
extérieurs tel que le traitement antiviral. La distribution en quasi-espèces du VHC est un desmécanismes par lequel le virus est capable déchapper à la pression de sélection liée aux
réponses cellulaires et humorales de lhôte. La distribution en quasi-espèces du VHC joueégalement un rôle majeur dans léchec aux traitements en sélectionnant de façon graduelle
des variants viraux résistants. Les variants capables de conférer une résistance aux
différentes classes dantiviraux directs préexistent généralement à des taux faibles chez la
plupart des patients jamais exposés aux médicaments.4. Histoire naturelle de linfection VHC
5.1. Hépatite aiguë
Lhépatite aiguë C est asymptomatique ou paucisymptomatique (nausée, perte dappétit, fatigue, douleurs abdominales) chez la plupart des sujets contaminés. Lanomalie systématiquement présente est une perturbation du bilan hépatique avec une augmentationde lactivité sérique de lalanine aminotransférase (ALAT) qui peut être supérieure à 1 000
U/L. Le suivi sérologique mensuel dune cohorte prospective dusagers de droguesséronégatifs pour le VHC a montré quaucun des individus ayant séroconverti navait
rapporté de symptômes dune sévérité suffisante pour nécessiter une consultation médicale
(Cox et al., 2005). Chez 10% à 40% des sujets, linfection aiguë est limitée et évolue
spontanément vers une résolution où seuls persistent des anticorps anti-VHC dans le sang et dépend du mode de transmission, de la présence de symptômes, de lâge du patient et du génotype de lIL28B. Lincidence de lhépatite aiguë C nest pas connue en France car il nexiste pas de système de déclaration obligatoire. En Europe, linfection par le VHC est responsable denviron 10% des cas dhépatite aiguë. Le diagnostic de lhépatite aigüe C est donc rarement fait, excepté chez certaines populations (HSH, UDI).5.2. Hépatite chronique
Chez la majorité des individus contaminés, linfection virale C persiste et est responsabledhépatite chronique associée à des degrés divers à une activité nécroti-inflammatoire et à
une fibrose hépatique (Figure 4). Les principaux facteurs favorisant la fibrose sont le sexe masculin, lâge, la consommation excessive dalcool, lexistence dun syndrome métaboliqueet à un moindre degré la coinfection par le VIH ou le VHB. Lévolution de la maladie
hépatique est généralement lente en labsence de facteurs de co-morbidité (20 à 30 ans en
moyenne) jusquau stade de cirrhose ou de CHC. On estime que 2 à 30% des patients ayant une hépatite chronique développeront une cirrhose, un CHC (carcinome hépatocellulaire) ou les deux sur une période de 30 ans. Le risque de cirrhose et de cancer augmente avec ladurée de linfection et est plus important chez les individus coinfectés par le VIH, contaminés
après lâge de 40 ans, ou ayant une consommation excessive dalcool. De nombreusesquotesdbs_dbs44.pdfusesText_44[PDF] anticorps anti vhc positif faible
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