[PDF] Formation PATHOS 2018-2019 - Cas cliniques





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    Les cas cliniques doivent fournir un degré suffisant de détail afin que le lecteur puisse comprendre ce qui a été réalisé et qui en est l'auteur, et afin de l'inspirer éventuellement à reproduire un projet ou une intervention semblable.
  • L'appellation « vignette clinique » (case vignette ou clinical vignette en anglais) est utilisée pour désigner un cas clinique construit comme un scénario séquencé et accompagné d'une ou plusieurs questions qui explorent ce qu'un professionnel de santé ferait dans une situation semblable (HAS, 2007).

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FORMATION PATHOS 2018-2019

CAS CLINIQUES

ATTENTION

Ces cas " théoriques » constituent une base de discussion pour des propositions de codage dans le cadre de soins requis. Ils ne sont volontairement pas tous le reflet d'une bonne pratique clinique.

1) Cas cliniques 2018

2018 Cas numéro 1 : M. Y 60 ans

Entré en EHPAD depuis 2012, présente une démence mixte associée à un syndrome pseudo bulbaire à l'origine de troubles de la déglutition. GIR 2

Ses antécédents sont :

AVC ischémiques multi lacunaires antérieurs à 2012, sans précision sur les années de survenue,

avec pour conséquences une dysarthrie et des troubles de la déglutition.

Sténose carotidienne, démence vasculaire et post exogénose, artériopathie oblitérante des

membres inférieurs, HTA traitée, insuffisance rénale chronique.

En 2015, il a présenté des saignements digestifs sous Kardégic. Il a refusé la fibroscopie haute.

Un traitement au long cours sous IPP a été convenu avec le gastro-entérologue.

Avant l'entrée en EHPAD, syndrome dépressif qui a motivé un passage en secteur psychiatrique.

Dans l'EHPAD, il inhale quotidiennement. Il refuse l'adaptation maximale des textures mais accepte l'eau gazeuse et la texture hachée depuis son arrivée. Il mange seul. En 2015, on

retrouve dans son dossier des pneumopathies tous les deux mois alors qu'en 2016, il a présenté 4

pneumopathies ou épisodes de surinfection bronchique. Il est hospitalisé une fois sur deux en moyenne.

Il présente également :

· une hypersalivation majorant les troubles de déglutition au quotidien, traitée par un collyre

d'atropine en administration buccale (1 goutte sublinguale le matin), · des troubles trophiques en rapport avec l'AOMI, ulcérations de deux orteils au niveau du pied gauche nécessitant un pansement simple tous les deux jours.

Il est suivi en chirurgie vasculaire. L'écho doppler a montré une lésion sténosante de l'iliaque

externe et de l'artère fémorale commune. Une revascularisation pourra être envisagée en cas

d'aggravation des troubles trophiques et des douleurs.

Il marche sur des petits trajets.

Le poids est suivi :

Dates Poids (kg) Albuminémie

Novembre

2015 61,4

Décembre

2015 38

Mars 2016 59,9

Septembre

2016 57,2 35

Novembre

2016 57,7 (IMC 21)

Janvier 2017 57,3

La première année en EHPAD, il a accepté les compléments alimentaires, il les refuse depuis.

Le MMS en 2012 était de 17/30 avec essentiellement un trouble mnésique et des troubles praxiques. La passation a été gênée par la dysarthrie. Niveau éducatif bas.

Projet de vie :

L'objectif retenu est un contrat de soins autour de l'alimentation : maintenir une nutrition correcte

qu'il accepte, tout en évitant le risque de fausse route, prendre ses repas au lieu de vie sous

surveillance soignante, respecter le contrat de soins par rapport aux fausses routes, le solliciter et

valoriser son image par des propos positifs. Il est conscient de l'image qu'il dégage (hypersalivation, toux, cyanose au moment des repas) et n'aime pas être regardé quand il mange. C'est difficile pour les soignants de ne pas pouvoir

proposer une alimentation optimale en termes de sécurité. Il arrive qu'il refuse le haché et une

texture normale coupée fin lui est alors proposée.

Il a validé son projet de soins, expliqué par les soignants. Il a des capacités de compréhension

conservées malgré un langage réduit du fait de la dysarthrie mais son discours est adapté.

Initialement il a été pris en charge en kinésithérapie. La prise en charge a été suspendue devant

le refus du patient.

Son état thymique est stabilisé sous anti-dépresseur au long cours. Précédemment, des essais de

diminution en accord avec l'équipe de géronto-psychiatrie avaient fait ressurgir la symptomatologie dépressive avec une tristesse de l'humeur et des pleurs. NPI : apathie 4 fréquence x 3 gravité retentissement soignant 5

Désinhibition 1 x 1 retentissement soignant 1

Rien sur la dépression

Traitement : ACIDE ACETYLSALICYLIQUE 75 mg - AMLODIPINE 10 -CHLORURE DE K - PERINDOPRIL 2mg + INDAPAMIDE 0,65 mg x 2 - COLECALCIFEROL 100 000 UI/ tous les 3 mois - PENTOPRAZOLE 40 mg - SERTRALINE 75 mg par jour.

La coupe a lieu en janvier 2017.

2018 Cas numéro 2 : Mme A 81 ans

En EHPAD depuis 2013. Elle présente une maladie d'Alzheimer évoluée au stade sévère.

Epilepsie myoclonique sénile, traitée par MICROPAKINE jusqu'à mars 2016. Actuellement, elle

reçoit 0,5 mg de CLONAZEPAM en cas de myoclonies importantes et invalidantes en accord avec le neurologue qui la suit.

Antécédent de syndrome dépressif ancien qui avait nécessité un traitement avant son entrée en

institution (MIRTAZAPINE 15 mg). Traitement : LACTULOSE 3xjour, SPASFON matin et soir constipation et douleurs abdominales non explorées. Patch de SCOPOLAMINE pour limiter l'hypersalivation tous les 3 jours. ECONAZOLE crème en application matin et soir pour une mycose des plis sous mammaires et inguinaux.

A l'entrée en EHPAD, MMS à 5, elle présentait des troubles du comportement sévères avec une

agitation et une opposition aux soins, avec préservation de la marche, ce qui lui a valu une prise

en charge initiale en UHR, mixte médicamenteuse et non médicamenteuse. Secondairement sont apparus des troubles de la déglutition, des troubles posturaux puis un syndrome d'immobilisation complet.

Actuellement, elle est en GIR 1, son IMC est à 18. Elle bénéficie d'une alimentation plaisir à base

de lacté froid alternant avec des mixés. L'hydratation est assurée par des yaourts d'hydratation et

des crèmes enrichies. Elle reçoit du G5 en sous cutané tous les deux jours. La ration calorique n'est plus un objectif, le plaisir de manger tout en limitant les troubles de la déglutition ayant un retentissement grave est un objectif principal.

Le projet de vie a été discuté en équipe et validé avec son fils il y a un an : prise en charge

palliative et soins de confort. L'aide au positionnement au lit est assurée par l'ergothérapeute. Elle bénéficie d'une prise en charge en relaxation et détente corporelle proposée par la psychomotricienne.

Situation de souffrance morale du fils, accompagné par l'équipe soignante et ponctuellement par

la psychologue du service.

2018 Cas numéro 3 : M. B 70 ans

Entré en EHPAD en raison d'une schizophrénie ancienne empêchant le maintien à domicile de

qualité malgré la présence d'une auxiliaire de vie sociale. Plusieurs essais d'EHPAD ont échoué

et nécessité des retours en secteur psychiatrique.

ATCD : Insuffisance respiratoire sur BPCO post tabagique, oxygéno-dépendant, il continue à

fumer. Pour autant, il n'y a pas d'épisode de décompensation respiratoire grave.

Vessie neurologique secondaire à une TA par défenestration en 2000 avec fracture S1 S2.

Nécessité d'une sonde à demeure depuis.

Il est en GIR 3 et se déplace avec une canne ou sans aucune aide à la marche en fonction de son

état psychologique et thymique. Il bénéficie d'un suivi par l'équipe psychiatrique de liaison tous les

15 jours en ce moment.

Il est anxieux, ambivalent, alternant la crainte de décevoir et un comportement de séduction. Il

s'adapte difficilement à un cadre strict d'organisation, négocie les lieux de sa consommation

tabagique, qu'il ne respecte pas toujours, les heures de repas et la guidance dans le cadre des

soins d'hygiène corporels. Il sollicite l'équipe soignante de nombreuses fois le jour et la nuit pour

répondre à ses demandes multiples.

Il est pris en charge en psychomotricité de façon hebdomadaire pour relaxation et prise en charge

autour du bain et de l'eau.

Il alterne des phases d'alitement complet avec des journées de déambulation incessante. Il refuse

les activités proposées dans l'institution bien qu'il dise s'ennuyer au quotidien. Il ne souhaite pas

la compagnie des autres résidents. La symptomatologie délirante est persistante sans impulsivité

ni agressivité.

Son traitement :

Aérosols BRICANYL/ATROVENT matin, midi et soir posés par l'IDE, BUDESONID nébulisations matin, midi et soir, SEEBRI + ONBREZ en inhalation le matin, bronchodilatateur d'action longue. CHLORPROMAZINE 200mg le midi, 100 mg matin et soir, HALOPERIDOL (décanoate) IM tous les 21 jours, LORAZEPAM 0,5 matin, midi et soir ± 1 mg en cas de besoin, OLANZAPINE 15 mg matin et soir, DEPAKOTE 250 mg le matin et 500 mg le soir, ARTISIAL buccal, SULFARLEM 3 x jour, NORGALAX rectal et MOVICOL à la demande

2) Cas cliniques 2014

2014 Cas numéro 1 : Mme E 87 ans

Résidente en GIR 4, présentant une psychose (troubles bipolaires) ancienne et traitée.

Dans ces antécédents, on retrouve une hypothyroïdie traitée, une hernie hiatale et un ulcère

gastro-duodénal traité mais aussi une forte tendance à l'hypochondrie. Elle est entrée il y a 5 mois

en EHPAD car le maintien à domicile devenait difficile. Elle a épuisé ses aidants et ses voisins.

Peu après son entrée, elle a présenté il y a maintenant 5 mois une phase de délire

d'empoisonnement, entraînant un refus de nourriture et une perte de poids de près de 8 kilos en 2

mois, passant de 46,3 kg à 38,7 kg. Elle mesure 1m57. Elle n'acceptait alors de manger que quelques fruits après négociation du personnel soignant. Les psychiatres sollicités à cette période ont refusé de la prendre en hospitalisation.

Maintenant, grâce à l'équipe soignante, la phase aigüe est passée. Elle se réalimente

correctement mais ses prises alimentaires ne sont pas surveillées par le personnel soignant, elles

n'ont jamais été objectivées. Elle est simplement pesée une fois par mois et a déjà repris presque

6 kg. Son MMS est évalué à 25 sur 30 mais elle refuse catégoriquement tout autre bilan.

2014 Cas numéro 2 : Mme Y 89 ans

Résidente en GIR 2, cette patiente, diagnostiquée dépressive par son médecin traitant est traitée

par Venlafaxine (anti dépresseur) depuis plusieurs années. Elle est demandeuse de réconfort, se

plaignant souvent et présentant une certaine apathie dans sa vie quotidienne. Elle est peu mobile et pas très volontaire. Elle peut marcher seule avec son déambulateur pour aller en salle de restauration. Cela prend beaucoup de temps mais l'équipe y tient, c'est son seul exercice de la

journée. Elle n'a pas été évaluée mais elle présente des troubles mnésiques et cognitifs

maintenant anciens, la faisant coder B en cohérence et orientation. En 2006, elle a présenté un écoulement sanglant mamelonnaire droit. La mammographie et

l'échographie réalisées étaient quasi normales, concluant à une discrète ectasie sans image en

faveur d'une malignité et le médecin traitant n'a pas voulu poursuivre le bilan par la galactographie

conseillée par le radiologue. Le diagnostic de papillome intra canalaire a été évoqué. C'est un peu

étonnant, car cette tumeur bénigne est généralement diagnostiquée vers 40 - 50 ans.

En 2007, l'épisode s'est reproduit à l'identique. Les mêmes examens ont conclu à une absence

d'image en faveur de malignité. A nouveau cette année, un écoulement sanglant mamelonnaire du même sein, l'image est un peu

différente, le radiologue ne peut affirmer qu'il s'agit d'un papillome. Cette fois-ci, rendez-vous est

pris pour le mois prochain avec un chirurgien pour avoir son avis.

2014 Cas numéro 3 : Mme B 82 ans

Résidente en GIR 2, elle présente un syndrome parkinsonien ancien traité, elle a perdu sa

mobilité et présente une escarre sacrée creusée nécessitant des pansements longs. Elle est

difficile à mobiliser et les pansements sont fréquemment souillés du fait de son incontinence

notamment anale.

Dans ses antécédents, on note également une hypertension traitée, un AVC datant d'il y a 4 ans,

une phlébite à cette occasion et une comitialité traitée par antiépileptique mais pour laquelle ni

l'ancienneté exacte ni l'étiologie n'ont pu être précisées. Cette comitialité semble dater d'environ 1

an. Le médecin traitant et le médecin coordonnateur ne sont pas d'accord. Le premier refuse de

programmer des investigations vu l'état de la patiente mais le médecin coordonnateur souhaiterait

connaître l'étiologie de la comitialité.

Et vous ?

2014 Cas numéro 4 : M. M 89 ans

Résident en GIR 1, présentant une démence sévère MMSE 10 traitée par un traitement anti-

Alzheimer symptomatique ; Il a toujours été plutôt apathique, habituellement calme, non agressif.

Ne pouvant rester seul chez lui, il a été admis il y a 2 ans en EHPAD, il n'est pas dans l'unité

Alzheimer.

Il assistait plus qu'il ne participait aux animations hebdomadaires jusqu'à il y a 6 mois. Comme il

va moins bien depuis, il reste dans sa chambre la plupart du temps.

Le jour de la coupe PATHOS :

Il est dénutri, 45 Kg pour 1,60m

Incontinent

Mis au fauteuil dans la journée car ne se lève plus seul malgré les stimulations de l'équipe.

L'examen clinique consciencieux n'a révélé aucune pathologie décompensée sous-jacente accessible, toutes les explorations complémentaires se sont avérées négatives, les antidépresseurs prescrits à dose suffisante pendant trois semaines sont restés inefficaces.

Sa famille est très présente, sollicite le personnel et s'inquiète pour lui, bien que le médecin

coordonnateur l'ait rencontrée pour lui expliquer que ce monsieur ne nécessite que des soins de

confort.

2014 Cas numéro 5 : Mme L 92 ans

Résidente en GIR 2, (transferts et déplacements en C), aux antécédents d'AVC il y a 6 ans et de

tassements vertébro-discaux il y a 8 ans.

Elle prend un traitement anti-dépresseur et sollicite fréquemment l'équipe, surtout pour être

rassurée. Elle ne marche plus seule depuis 2 ans, mais peut encore se déplacer avec un

déambulateur si on l'y incite très fortement. L'équipe est débordée et n'a pas le temps de

l'accompagner à la salle de restauration en marchant. Le médecin traitant lui prescrit depuis au

moins 2 ans des séances de rééducation à la marche 3 fois par semaine, et reconduit l'ordonnance dès que le nombre de séances arrive à sa fin.

2014 Cas numéro 6 : Mme V 72 ans

1 m 55 - 84 kg est en EHPAD depuis plusieurs années.

Oligophrène vivant en MAS, à 60 ans elle est entrée en EHPAD.

Elle à fait il y a 8 jours un accident vasculaire cérébral avec une hémiplégie gauche totale,

proportionnelle et pure, flasque. Au scanner il existe un important ramollissement temporal droit.

Durant l'hospitalisation elle a fait 3 crises convulsives et elle a été mise sous antiépileptiques.

Elle a été hospitalisée 5 jours.

Le jour de la coupe PATHOS : GIR1

Elle est lucide, aphasique.

II existe une hémiplégie gauche flasque avec des troubles de la déglutition. Elle est perfusée en

sous cutanée avec un 1 litre de salé iso par jour avec 2 gr de potassium/litre. Elle est alimentée à

la petite cuillère mais elle fait des fausses routes alimentaires. II existe un encombrement bronchique surtout le matin et elle aurait besoin d'aide pour expectorer

; on lui fait des aérosols mais il n y a pas assez de kinésithérapeute pour lui faire quotidiennement

de la kinésithérapie respiratoire... Enfin, elle est sous antiépileptique dont on augmente progressivement les doses en surveillant sa lucidité quotidiennement, en prévention de récidives convulsives.

2014 Cas numéro 7 : M. R 81 ans

Entrée en EHPAD il y a un an après le décès de son épouse car il ne savait pas se débrouiller tout

seul et avait peur tout seul chez lui en campagne, bien qu'il soit autonome valide.

Depuis un an, on retrouve dans le dossier médical des épisodes mensuels de début de poussées

d'insuffisance cardiaque sur infarctus ancien avec crépitants bilatéraux.

Il est étroitement surveillé par l'équipe soignante avec courbe de poids hebdomadaire, prise du

pouls et tension quotidienne, ionogrammes répétés. Son médecin très présent jugule les

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