[PDF] La pyramide des motivations de lassistante dentaire - Rodolphe





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La pyramide des besoins et le striatum Ou comment notre cerveau

5 mai 2020 théorie de la motivation élaborée à partir des observations réalisées dans les années 1940 par le psychologue. Abraham Maslow.



La pyramide des besoins de Maslow

1940 par le psychologue Abraham Maslow sur la motivation. L'article où Maslow expose sa théorie de la motivation A Theory of Human Motivation



Les théories de la motivation

En 1943 Abraham Maslow publie sa théorie selon laquelle tout individu au travail qu'il est possible de hiérarchiser et de classer dans une pyramide :.



Bonheur dans lentreprise libérée

22 janv. 2021 La pyramide de Maslow montre la priorité des besoins humains et des facteurs de motivation. Dans des conditions normales la motivation suit une ...



Quels sont les facteurs qui expliquent le comportement des

Pyramide de Maslow Les motivations des consommateurs de. Nespresso ... Motivation oblative :Lorsque l'on reçoit des invités leur faire plaisir en leur.



Pyramide-de-Maslow.pdf

La pyramide des besoins est une représentation pyramidale de la hiérarchie des besoins une théorie de la motivation élaborée à partir des observations 



La motivation

motivation comme une force qui détermine un comportement et que la La pyramide de Maslow ... J. Nuttin Théorie de la motivation humaine



Communication – Chapitre 3 – Besoins & Motivations. I) Les besoins

On constate des interdépendances entre les stages de la pyramide des besoins de Maslow. En effet si l'individu veut répondre à sa sécurité





Devenir le meilleur de soi-même

Maslow-Motivation.fm Page 3 Vendredi 21. décembre 2007 4:51 16. ABRAHAM MASLOW. Devenir le meilleur de soi-même. Besoins fondamentaux



Maslow's Hierarchy of Needs - Cañada College

May 21 2018 · Maslow (1943 1954) stated that people are motivated to achieve certain needs and that some needs take precedence over others Our most basic need is for physical survival and this will be the first thing that motivates our behavior Once that level is fulfilled the next level up is what motivates us and so on



La pyramide des besoins de Maslow - Université de Bouira

À partir des observations qu’il a réalisées Maslow expose sa théorie de la motivation dans l’article A Theory of Human Motivation paru en 1943 Selon cette théorie nous recherchons d'abord à satisfaire les besoins primaires (situés aux niveaux inférieurs de la pyramide) avant de penser aux besoins secondaires

  • Deficiency Needs vs. Growth Needs

    This five-stage model can be divided into deficiency needs and growth needs. The first four levels are often referred to as deficiency needs (D-needs), and the top level is known as growth or being needs (B-needs). Deficiency needs arise due to deprivation and are said to motivate people when they are unmet. Also, the motivation to fulfill such nee...

  • The Original Hierarchy of Needs Five-Stage Model Includes

    Maslow (1943, 1954) stated that people are motivated to achieve certain needs and that some needs take precedence over others. Our most basic need is for physical survival, and this will be the first thing that motivates our behavior. Once that level is fulfilled the next level up is what motivates us, and so on. 1. Physiological needs- these are b...

  • The Expanded Hierarchy of Needs

    It is important to note that Maslow's (1943, 1954) five-stage model has been expanded to include cognitive and aesthetic needs (Maslow, 1970a) and later transcendence needs (Maslow, 1970b). Changes to the original five-stage model are highlighted and include a seven-stage model and an eight-stage model; both developed during the 1960s and 1970s. 1....

  • Self-Actualization

    Instead of focusing on psychopathologyand what goes wrong with people, Maslow (1943) formulated a more positive account of human behavior which focused on what goes right. He was interested in human potential, and how we fulfill that potential. Psychologist Abraham Maslow (1943, 1954) stated that human motivation is based on people seeking fulfillm...

  • Characteristics of Self-Actualized People

    Although we are all, theoretically, capable of self-actualizing, most of us will not do so, or only to a limited degree. Maslow (1970) estimated that only two percent of people would reach the state of self-actualization. He was especially interested in the characteristics of people whom he considered to have achieved their potential as individuals...

  • Educational Applications

    Maslow's (1962) hierarchy of needs theory has made a major contribution to teaching and classroom management in schools. Rather than reducing behavior to a response in the environment, Maslow (1970a) adopts a holistic approach to education and learning. Maslow looks at the complete physical, emotional, social, and intellectual qualities of an indiv...

What is Maslow's theory of motivation?

Abraham Maslow’s theory of motivation, the idea that human needs exist in a hierarchy that people strive progressively to satisfy, is regarded as a fundamental approach to understanding and motivating people at work. It is one of the first and most remembered models encountered by students of management.

What is Maslow's pyramid theory?

It is one of the first and most remembered models encountered by students of management. Despite gaining little support in empirical studies and being criticized for promoting an elitist, individualistic view of management, Maslow’s theory remains popular, its popularity underpinned by its widely-recognized pyramid form.

What are the 5 levels of Maslow's pyramid?

There are five levels in Maslow’s pyramid. From the bottom of the hierarchy upwards, the needs are: physiological (food and clothing), safety (job security), love and belonging needs (friendship), esteem, and self-actualization.

What are the 5 needs in Maslow's motivational hierarchy?

For each of the 5 needs in Maslow's motivational hierarchy (pphysiological, safety-security, belongingness, esteem, and self-actualization), operational definitions were developed from Maslow's theory of motivation.

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L'INFORMATION DENTAIRE n° 25 - 23 juin 2010

CONTEXTE

Rodolphe Cochet

L a motivation est au coeur de la réussite professionnelle et personnelle des équipes dentaires : elle concerne aussi bien le prati- cien en exercice individuel travaillant avec une seule assistante polyvalente qu'un cabinet de groupe. Mais cette notion de motivation (que certains praticiens assimilent, à grand tort, à un simple "trait de carac- tère") n'a aucune pertinence ni même aucun sens sans le recours nécessaire à la célèbre pyramide des besoins, qu'il convient d'adapter aux particularismes sociopro- fessionnels des cabinets dentaires.La hiérarchie des besoins Dans le cadre de la fameuse théorie de la motiva- tion d'Abraham Maslow, il convient de comprendre le mécanisme général qui se situe au fondement de la motivation professionnelle, dont l'étape ultime consiste dans le désir de s'accomplir. Si cette théorie était à l'origine essentiellement du ressort de la psycho- logie comportementale, elle rencontra un grand succès dans le domaine du management et dans la gestion de la relation aux employés, même si certaines extrapola-

tions ont parfois frisé le contresens.En quoi l'une des plus célèbres théories de la motivation édictée

par le non moins illustre Abraham Maslow1 pourrait servir les intérêts communs des chirurgiens-dentistes employeurs et de leur personnel

La pyramide des besoins

de l'assistante dentaire 1

A. Maslow, Motivation and Personality,

New York, Harper & Row, 1954.Besoins physiologiquesBesoin de sécuritéBesoin d'appartenanceBesoin de reconnaissanceBesoin d'accomplissement

La pyramide de Maslow.

hiérarchie des besoins

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CONTEXTE

Découvrons comment les hypothèses de travail de Maslow peuvent avoir un impact considérable sur la réalisation professionnelle du personnel dentaire, en particulier les assistantes.

L'hypothèse de travail

Abraham Maslow définit la personne humaine comme une entité présentant des aspects physiolo- giques et biologiques, psychologiques, sociologiques et intellectuels . Nous devons donc comprendre que la sphère de l'activité professionnelle est au carrefour de nombreuses interactions qu'il ne sera pas aisé de réguler pour le chirurgien-dentiste manager. Notons également que la hiérarchie des besoins élémentaires et de niveau supérieur peut aussi s'appliquer à la gestion de l'envi- ronnement professionnel de tout praticien-gérant. En effet, comment peut-on développer le besoin d'exceller et de se réaliser intellectuellement et techniquement dans la pratique de son exercice de chirurgien-dentiste lorsqu'on est obnubilé par des contraintes matérielles et sociales ? Comment peut-on s'astreindre à se former régulièrement pour atteindre ce fameux niveau "d'ex- cellence 2 " (qui n'est rien d'autre que l'exigence de la qua lité) quand on est confronté à des problèmes récurrents de gestion de personnel ou qu'on a fait le choix irration- nel de travailler sans assistance clinique ni logistique, ce qui implique, pour le praticien-gérant qui exerce en solo, de supporter une charge de travail dépassant par- fois allègrement les soixante heures hebdomadaires L'assistante dentaire et les besoins physiologiques Les besoins physiologiques ou biologiques sont, entre autres, relatifs à la nourriture et au repos. Comment imaginer qu'une assistante dentaire ait les moyens physiques de satisfaire aux exigences pro- fessionnelles de son patron si elle-même ne peut décemment satisfaire ses besoins dits de "survie" Certes, on ne peut tout de même pas demander au chirurgien-dentiste employeur de se préoccuper de ses salariés tels un parent ou une assistante sociale. Cependant, la question se pose en matière de salaire minimum conventionnel de l'assistante dentaire quali- fiée (1

516,10 bruts mensuels pour trente-cinq heu-

res 3 en France, sans compter la prime de secrétariat de

152 bruts). S'il peut permettre à certaines, selon leur

situation familiale et géographique, de vivre correcte- ment, il est clair que ce minimum octroyé à une assis- tante dentaire vivant à Paris ou dans certaines grandes villes, sans autre ressource financière et avec un enfant

à charge par exemple, lui permettra difficilement de se concentrer sur ses tâches de travail quotidiennes et les nombreux objectifs de réalisation assignés (la situation est bien pire quand aucun objectif "technique" n'est fixé et que la routine s'est installée). En effet, elle aura plutôt tendance à se concentrer sur la façon de boucler ses fins de mois, quitte à rechercher un autre cabinet ou une activité complémentaire.La question du rythme biologique en situation de travail est également capitale : le travail au fauteuil

demande, pour le praticien comme pour l'assistante, une concentration à toute épreuve. À ce titre, le prati- cien peut décider de faire une journée continue (c'est son cabinet, c'est aussi le "patron").

Mais il ne saurait ignorer l'obli-

gation d'une pause de vingt minutes après six heures de travail consécutives pour le personnel 4 . Parfois, l'assistante n'a besoin que de cinq minutes (pause café) pour "décompres- ser" après un acte de chirur- gie "lourde" : cinq minutes de pause pour qu'elle reprenne ses forces et ait la capacité mentale et physique de concentration suffisante pour les rendez-vous suivants ne constituent pas un sacrifice insurmontable ! Pensez-vous que votre assistante dentaire oserait vous en faire la demande Certainement pas... Pourtant, beaucoup n'hésitent pas à confier qu'elles seraient bien plus motivées et alertes durant la journée si deux pauses café de cinq minutes (l'une vers 10 h 45, l'autre vers 16 h 30) étaient aménagées, pour l'équipe (sinon cas par cas), plutôt que d'octroyer certains avantages matériels ou salariaux peu conséquents et sans aucun effet durable ni même momentané sur l'investissement du personnel (prime de Noël et autres bonus non substantiels parfois très irréguliers). L'assistante dentaire et le besoin de sécurité Le besoin de sécurité est en partie dépendant des ressources qui permettent de satisfaire ses propres besoins physiologiques.

La question des salaires et

traitements est donc capitale, mais ne doit en aucun cas aveugler le praticien-employeur sur le besoin de

Le moment le plus

opportun pour féliciter son assistante dentaire en respectant les formalités inhérentes

à toute bonne gestion

des ressources humaines est l'entretien annuel d'évaluation. 2 La notion d'excellence n'a rien à voir avec l'idée d'être le meilleur ou meilleur que les autres. Elle s'assimile à l'exigence de qualité propre à tout professionnel de santé. 3 Au 1 er janvier 2010. 4 Art. 6.1.1 de la Convention collective nationale des cabinets dentaires.

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la sécurité de l'emploi. En effet, les modalités statu- taires de l'emploi sont essentielles pour l'assistante dentaire. Un contrat de professionnalisation à durée déterminée (CDD) de dix-huit mois débouchant sur l'octroi d'un diplôme d'assistante dentaire reste parti- culièrement motivant, bien que ce CDD soit par défi nition "précaire". A contrario, le recours aux CDD (hors contrat de formation) n'est possible que dans trois cas : accroissement temporaire d'activité, congé maladie, congé maternité ; un poste en CDD n'est dès lors certainement pas l'apanage de la sécurité de l'em- ploi. Un contrat à durée indéterminée (CDI) permet à l'assistante de faire une demande de crédit immobi- lier, par exemple. D'un point de vue psychologique, l'indétermination du terme du contrat a un impact encore plus important qui permet à l'assistante den- taire de se projeter à plus ou moins long terme dans le travail qui donnera un sens à sa vie profession- nelle. La grande majorité des assistantes recherchent idéalement la stabilité et la sécurité de l'emploi, mais certainement pas au détri- ment de leurs ambitions pro- fessionnelles. Il est désormais avéré, malgré le nombre d'of- fres d'emploi encore inconsis- tantes (parfois réduites à de simples petites annonces mal rédigées), complètement déca- lées par rapport au marché du travail et aux règles de bonne gestion du personnel, que l'on peut faire "carrière" en tant qu'assistante dentaire. Nombre d'assistantes qualifiées et expérimentées en recherche active d'emploi préfèrent prendre le risque d'atten- dre plusieurs mois qu'un poste attractif se présente, plutôt que de "végéter" dans un cabinet où règne la polyvalence clinique et administrative au détriment de l'assistance au fauteuil. Un comble : on a récem- ment assisté à l'émergence d'un nouveau titre abscons dans la CCN des cabinets dentaires, "secrétaire tech- nique option santé" ; ce nouvel intitulé de poste a certainement été créé par une ribambelle de techno- crates qui n'ont jamais mis les pieds dans un cabinet dentaire. Le contenu théorique "santé" ne représente que 91 heures de formation et porte sur la création du dossier patient et les modalités de rembourse- ment des soins ! Quand on sait qu'une assistante de direction de niveau Bac + 2 à 4 assimile la plupart des concepts de dentisterie nécessaires à l'exercice de ses fonctions administratives en l'espace d'un mois au sein même du cabinet

: qui recrutera, pour le même salaire, une simple secrétaire de niveau Bac dont la connaissance se cantonne à la maîtrise de concepts élémentaires d'édition de dossiers médicaux ? À quand

un titre d'assistant(e) en logistique dentaire, et pen- dant que nous y sommes, de technicien(ne) de surface spécialisé(e) dans le nettoyage des cabinets dentaires L'assistante dentaire et le besoin de reconnaissance Le besoin de reconnaissance, qui pourrait préten- dre s'en passer ?

Il s'agit ici du niveau 3 de l'échelle de

Maslow. L'assistante dentaire a besoin de bénéficier de manière régulière de marques d'estime et de recon- naissance de la part du praticien. Il n'est cependant pas question d'imaginer que des félicitations régu lières pourraient se substituer à la revalorisation d'un salaire considéré comme objectivement insuffisant. La pyramide des besoins nous enseigne qu'il n'est possi- ble de passer au niveau de motivation suivant que si le "besoin" précédent a été satisfait. En somme, gratifier régulièrement son assistante dentaire en la remerciant d'être un élément moteur de la réussite de son exercice ne sert strictement à rien si les besoins élémentaires de cette dernière (un salaire permettant à peine de satis- faire à ses besoins physiologiques et de sécurité) n'ont pas été comblés. Pire, une marque de reconnaissance dans un tel contexte socioprofessionnel est perçue par l'employée comme un signe de perfidie de la part de son patron : " Il ne manque pas de me remercier pour mon travail et pour mon investissement personnel, mais on ne peut pas vraiment dire que le salaire suit...

» La satis-

faction du besoin de reconnaissance doit aussi impé- rativement être encadrée, formalisée, et limitée. Sauf en cas de journée particulièrement difficile, où vous considérez que votre assistante dentaire s'est dépassée ou a su pallier, par exemple, un manque d'effectifs en remplaçant une collègue, il n'est pas conseillé de mul- tiplier les marques d'estime du seul travail accompli. En effet, elles risqueraient dès lors de perdre tout leur sens. Idéalement, le moment le plus opportun pour félici- ter son assistante dentaire en respectant les formali- tés inhérentes à toute bonne gestion de ses ressources humaines est l'entretien annuel d'évaluation. La grande majorité des chirurgiens-dentistes employeurs ne réa- lisent pas suffisamment son impact sur la motivation et les performances de leur personnel : certains se contentent d'une réunion informelle et confuse juste avant les fêtes de fin d'année, d'autres, au contraire, en profitent pour faire le point sur leur insatisfaction récurrente insuffisamment exprimée en cours d'année, et réduisent l'entretien à une véritable séance d'abat-

C'est la vision de son

poste à long terme, qui permettra à l'assistante dentaire de s'identifier comme un élément "intégré" ou rejeté par le système de pensée et les pratiques professionnelles du chirurgien-dentiste. hiérarchie des besoins

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tage, pensant que le stress et l'insatisfaction génèrent chez l'employé l'envie irrémédiable de toujours mieux faire et de se dépasser. Il est impératif que l'entretien annuel et formel d'évaluation soit dirigé et encadré par un professionnel du management : la notion de média- tion est en effet capitale afin que les appréciations du personnel concerné restent impartiales, sinon, après tout, c'est le "patron" qui a toujours le dernier mot. Pour une assistante dentaire polyvalente, il faut compter en moyenne soixante tâches techniques, comportementales et relationnelles à évaluer par un système de notations et d'annotations. La réussite de ces entretiens conditionne la réalisation des objectifs de développement de l'année suivante. Il ne faut donc jamais négliger l'impact ni la portée d'une telle réunion qui doit être préparée au moins quinze jours avant la date effective. L'assistante dentaire et le besoin d'appartenance Le besoin d'appartenance peut se définir par la nécessité de dépendre d'un groupe ou d'une entité. On peut se poser la question de savoir à quoi peut bien correspondre ce besoin d'appartenance sociale au sein d'une microstructure médico-dentaire : 30 % de prati- ciens français exercent encore en solo (près de 70 % en Belgique) et la majorité des praticiens-employeurs en

exercice individuel travaillent avec une assistante den-taire polyvalente, c'est-à-dire à moitié productive si la gestion du secrétariat lui est confiée. Fort heu-

reusement, la situation tend à évoluer, lentement mais sûrement depuis environ cinq ans : la cellule ressources humaines (RH) d'un cabinet dentaire, qui doit permettre au praticien d'optimiser et de sécuriser les acquis de sa formation (initiale et continue) et de son expérience, est constituée d'une assistante dentaire et d'une secrétaire de direction (le plus difficile reste de savoir à quel moment il est opportun de conduire ce changement stratégique). Ce schéma tripartite de l'organisation d'un chirur- gien-dentiste en exercice individuel peut désor- mais être considéré comme un modèle rationnel de gestion d'une équipe dentaire. La complexité croissante des opérations de gestion et d'adminis- tration oblige désormais les praticiens à recruter des professionnelles du secrétariat de direction de formation supérieure, de niveau bac +

2 à bac

4. À défaut d'assistante de direction (leur recru-

tement au sein d'un cabinet dentaire nécessite la conduite d'opérations RH spécifiques assorties d'un accompagnement managérial de proximité), il faut préférer sans hésitation d'aucune sorte, une deuxième assistante dentaire "polyvalente" plu- tôt qu'une "secrétaire technique option santé" La notion d'appartenance réclame en effet une

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définition particulière au sein d'une entité médico- dentaire : il s'avère que ce sont la politique de mana- gement et l'éthique (règles de conduite) du praticien qui permettent véritablement de fédérer l'équipe autour d'objectifs de développement communs. Bien plus que le sentiment d'appartenir à un groupe, c'est la vision à long terme de son poste (défi- nition et évolution) et des modalités de gestion des patients qui permettra à l'as- sistante dentaire de s'identifier comme un élément "intégré" ou rejeté par le système de pensée et les pratiques pro- fessionnelles du chirurgien-dentiste. Par "politique de management" et "éthique", nous entendons qu'il est nécessaire pour tout praticien-gérant prétendant diriger du personnel (même s'il ne s'agit que d'une seule assistante dentaire, dès lors encore plus indispensable...) de s'appli- quer à définir au sein de son cabinet des axiomes de bonne conduite et de bonnes pratiques, en termes de gestion d'équipe (management interne) et de gestion des soins (management externe), ces deux versants du management étant indissociables. Il n'est en effet pas envisageable d'exercer un métier réclamant tant de rigueur intellectuelle (méthodologie), technique (connaissances et pratiques odontologiques) et mana gériale (gestion au sens large du terme) sans prendre le temps nécessaire à "l'ordonnance" de principes directeurs : charte de poste, définition des priorités, gestion des urgences, protocoles cliniques, procé- dures administratives, politique salariale, formation continue, objectifs techniques de réalisation, logisti- que, etc. La liste est longue et le travail du chirurgien- dentiste manager n'est certainement pas assimilable à une navigation sur un long fleuve tranquille. Ceux qui vous le feraient croire n'ont qu'un seul talent, celui d'avoir le culot de vendre du mensonge. L'assistante dentaire et le besoin d'accomplissement Nous atteignons le sommet de la pyramide de Maslow, celui de la conquête de l'excellence pro- fessionnelle par laquelle l'employé tend à acquérir une autonomie intellectuelle et organisationnelle telle qu'il peut enfin relever le challenge de se dépas- ser. Les besoins physiologiques et matériels satisfaits, le besoin de sécurité assuré, les désirs de reconnais- sance et ceux d'appartenance réalisés ou presque, il ne manque plus à l'assistante dentaire que le senti- ment de s'accomplir dans sa profession pour endosser

la panoplie de la "perle rare". À ceux qui pensent que cette perle peut se trouver - à force de recherches et de présélections acharnées dignes d'un chasseur de têtes, comme si la "super-assistante dentaire" devenait une denrée si rare que seul un prétendu recruteur pût per-

dre son temps à la dénicher - la leçon de Maslow est sans appel. Sur le marché de l'emploi dentaire, il n'y a pas d'idée plus inconsistante que de délé- guer le recrutement d'une assistante dentaire qualifiée à un prestataire de services, ou pire, à une assistante den- taire improvisée "recruteuse". Penser que cela pourrait représenter une plus- value ou même un gain de temps n'est que le signe de notables insuffisances managériales. Plus nettement, la très grande majorité des assistantes den taires qualifiées sont fermement oppo- sées à toute présélection qui ne soit pas "pratique" (mise en situation réelle en salle de soins), ni strictement et exclusivement menée par le praticien-gérant ou chirurgien-dentiste mana- ger directement concerné par le travail à quatre mains. Les principes fondateurs du management odontolo- gique sont ici en germe : un cabinet dentaire n'est en rien assimilable à une entreprise. Les échecs flagrants et cuisants de tentatives d'intégration du management anglo-saxon teinté de marketing au sein des cabinets dentaires en sont la parfaite illustration.

Sur le marché de

l'emploi dentaire, il n'y a pas d'idée plus inconsistante que de déléguer le recrutement d'une assistante dentaire qualifiée à un prestataire de services...

En conclusion

Toutes les assistantes dentaires qualifiées, celles qui ont eu le courage et l'ambition d'aller jusqu'au bout d'une formation théorique et pratique qui n'est pas de tout repos, sont des "perles de culture" qui ne demandent qu'à cristalliser.

Car c'est un métier dans

lequel on ne "dure" que si la passion de l'assistance médi- cale, technique et relationnelle ne faiblit pas. Aussi (ce ne sont pas les praticiens qui démentiront...), une "top" assistante dans un cabinet peut se révéler un vrai "flop" dans un autre cabinet. Certes, cette démonstration ne concerne pas l'assistante débutante éligible à un contrat de formation, encore moins une assistante de direction ou de gestion. On peut forcer le raisonnement sans ris- que d'extrapolation fallacieuse : ce sont les plus mauvais recrutements d'assistantes dentaires qualifiées qui ont fait les meilleurs chirurgiens-dentistes managersquotesdbs_dbs26.pdfusesText_32
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